[Acteurs] BP

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Philippe
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Message par Philippe » 09 mai 2006, 22:56

Ce qui est cédé par BP, c'est la filiale d'exploration-production aux Pays-Bas. BP reste dans l'exploration-production ailleurs dans le monde (Mer du Nord, Alaska, Colombie, etc.).

Les cessions de sociétés d'exploration-production ne datent pas d'aujourd'hui. J'ai travaillé chez BP en 1989 lorsque cette société a cédé 6 filiales d'exploration-production non stratégiques (Gabon, Equateur, France et quelques autres). Ces filiales n'atteignaient pas, ou n'avaient pas le potentiel pour atteindre, les critères de BP pour qu'un actif soit stratégique. Il y en avait plusieurs, mais je ne me souviens que d'un seul, il fallait que la production atteigne au minimum 70 000 barils par jour d'équivalent pétrole. Je gage qu'après l'absorption d'AMOCO et d'ARCO, les seuils ont été remontés, et doivent se trouver aux environs de 100 000 barils par jour.

En cédant sa filiale hollandaise, BP ne fait que constater que cette filiale ne remplit pas les critères de rentabilité de BP. Bien évidemment, des sociétés de taille plus petite considéreront certainement cette société comme un actif de belle qualité. Pas vraiment de quoi fouetter un chat.

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Message par sceptique » 09 mai 2006, 23:45

C'est vrai que le gisement de Groningue, depuis qu'ils tirent dessus ils doivent le connaitre par coeur ! Il ne doit donc plus y avoir grand chose à explorer dans ce coin-là

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Message par energy_isere » 12 mai 2006, 12:58

Philippe a écrit :En cédant sa filiale hollandaise, BP ne fait que constater que cette filiale ne remplit pas les critères de rentabilité de BP. Bien évidemment, des sociétés de taille plus petite considéreront certainement cette société comme un actif de belle qualité. Pas vraiment de quoi fouetter un chat.
Voila quelques élements d' information :
London - Yesterday, BP announced its intention to sell oil and gas assets in the Netherlands.
The sale is emblematic of a broader strategy pursued by international oil companies focusing on assets that provide competitive returns on a long-term basis. This pushes them toward the oil frontiers of deep-water, harsh environments and unconventional resources.

High oil and gas prices have left international oil companies (IOC) flush with cash. They are now focused on expanding their upstream (exploration and production, or E&P) portfolios with assets providing strong, long-term returns:

-- Upstream provides by far the highest return on capital;

-- Increased material costs are reducing returns from the chemicals sector;

-- Investment in refining has been stepped up as product deficits in Europe and the United States are expected to keep margins high over the next five years.

Returning value to shareholders and achieving organic growth requires IOCs to find large fields to exploit. Size allows for the reduction of average lifting costs and provides long-term opportunities for enhanced oil recovery. Given the increasing difficulty in finding large fields, IOCs are pushing toward frontier regions such as deep-water and harsh environments. Unconventional oil resources also provide the scale IOCs need. Therefore, technological developments are crucial in reducing costs and improving efficiency, particularly in frontier areas.
source (Forbes) : http://www.forbes.com/2006/05/10/oil-co ... r=yahootix

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Message par MadMax » 27 juin 2006, 22:03

BP met en vente sa raffinerie britannique de Coryton

LONDRES, 27 juin (Reuters) - Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé mardi son intention de vendre sa raffinerie de Coryton, en Angleterre, d'une capacité de 172.000 barils par jour, dans le cadre de la réduction de ses activités européennes de raffinage.

Ce projet de cession s'ajoute à plusieurs autres du même type dans le secteur en Europe, les propriétaires de raffineries cherchant à profiter de l'amélioration des marges au cours des 18 derniers mois pour céder à bon prix des actifs qu'ils ne considèrent pas comme stratégiques.

Les analystes ont jugé difficile une estimation du prix du site de Coryton, les dernières transactions comparables ayant inclus des actifs annexes comme des réseaux de distribution ou des usines chimiques.

Sur la seule base du multiple par baril de capacité payé pour le rachat d'une participation majoritaire dans la raffinerie de Mazeikiu, en Lituanie, le site de Coryton pourrait valoir plus de 2,5 milliards de dollars.

Parmi les acheteurs potentiels de la raffinerie pourraient se trouver le russe Loukoil , qui s'est dit intéressé par le secteur du raffinage en Europe occidentale, et le brésilien Petrobras , qui a déclaré récemment vouloir accroître sa présence à l'étranger dans le raffinage.

BP s'est déjà désengagé l'an dernier de sa raffinerie française de Lavéra, dans les Bouches-du-Rhône, et de celle de Grangemouth, en Ecosse.

De nouvelles cessions ont été annoncées depuis dans le secteur: le groupe Kuwait Petroleum a annoncé le mois dernier avoir reçu 15 offres pour sa raffinerie Europort, à Rotterdam, et des sources du secteur ont indiqué que Chevron étudiait des offres pour sa participation de 31% dans le site de Nerefco, toujours aux Pays-Bas, codétenue justement avec BP
Une conséquence du pic de la Mer du Nord ?

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Message par Tiennel » 27 juin 2006, 23:15

Non, AMHA BP a besoin de dégager du cash et considère que c'est le bon moment pour vendre ses raffineries européennes qui coûtent cher à exploiter.
Que faire de ce cash ? Un petit sondage ?
  • le redistribuer aux actionnaires
  • acheter Maurel & Prom ou un autre petit de l'Explo-Pro
  • racheter ses actions
  • investir dans le CtL
  • investir dans la production électrique
  • investir dans le forage avancé (EOR) pour récupérer les dernières 'tites gouttes de la Mer du Nord
  • distribuer quelques primes au top management
  • racheter Oléocène pour concurrencer willyoujoinus.com
  • investir dans l'Explo-Pro en Asie Centrale ou en Irak
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par MadMax » 27 juin 2006, 23:26

Racheter les actions pour soutenir les plans de stock-options des Bosses :-D
Et puis quelques primes, parce qu'ils le valent bien :-D :-D

Mais c'est quand même strange ce mouvement "général".

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Message par Environnement2100 » 28 juin 2006, 00:23

Tiennel a écrit :
  • investir dans l'Explo-Pro en Asie Centrale (mais faut faire vite avant que les Chinois aient tout raclé)
  • se tenir prêt à racheter d'autres petits pétroliers pour éviter de se faire bouffer soi-même
La course au gigantisme a été relancée par la création des mega-majors ; il n'est pas exclu qu'elles grossissent encore.

Je confirme que le raffinage, pour un pétrolier, est un genre mineur, à la fois sur le plan rentabilité et sur le plan technique.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par MadMax » 29 juin 2006, 12:13

Les USA accusent BP d'avoir tenté de manipuler les prix du gaz

WASHINGTON, June 28 (Reuters) - L'autorité américaine de tutelle des marchés à terme a déclaré mercredi qu'une filiale américaine du groupe pétrolier britannique BP avait tenté de manipuler les prix du propane aux États-Unis en février 2004.

La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a accusé des employés de BP d'avoir conçu et appliqué une stratégie de trading spéculatif avec le conseil et le consentement de la haute direction.

Un porte-parole de BP a déclaré que la compagnie britannique niait toute manipulation du marché et fait part de son intention de contester en justice les accusations formulées contre elle.

Il a ajouté que BP avait licencié plusieurs de ses salariés pour manquement au réglement interne de la compagnie, et que le groupe coopérait toalement avec les enquêteurs de la commission.

Selon la plainte de la CFTC, des employés de BP ont acheté des "quantités énormes" de propane juqu'à ce que le groupe se retrouve en position dominante sur un marché, ce qui lui aurait permis de faire monter artificiellement les prix du gaz.

Le département américain de la Justice a indiqué pour sa part que Dennis Abbott, ancien trader propane de BP, avait plaidé coupable mercredi aux accusations de tentative de manipulation des prix.

Il risque cinq ans de prison et 250.000 dollars d'amende.

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Message par Fish2 » 03 juil. 2006, 12:03

Paru dans Boursorama :
BP: repli de la production au deuxième trimestre.
(Cercle Finance) - La compagnie pétrolière britannique BP a prévenu ce matin que le niveau de sa production devrait reculer entre les premier et deuxième trimestres de l'exercice en cours, sous l'effet, principalement, de désinvestissements.

La production moyenne du deuxième trimestre est attendue autour de 3,010 millions de barils équivalents pétrole par jour (hors joint-venture russe TNK-BP), contre 3,041 millions au premier trimestre.

La part de production de TNK-BP revenant à BP devrait être d'environ 1 million de barils équivalent pétrole par jour, contre 994 000 au premier trimestre.

BP publiera des chiffres définitifs le 25 juillet.

A la Bourse de Londres, l'action BP progresse de 0,2 % à 630,50 pence.


En résumé : plus je fais des profits, moins j'investis, plus mon action monte.
Comme dirait Jean Yves Lafesse : "Pourvu que ça dure".
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Message par MadMax » 12 juil. 2006, 11:31

Repsol reprend la part de BP dans un champ du golfe du Mexique

MADRID, 12 juillet (Reuters) - La compagnie espagnole Repsol YPF a annoncé mercredi avoir conclu le rachat à la britannique BP de 28% d'un champ pétrolier du golfe du Mexique pour 1,7 milliard d'euros, afin de renforcer sa position dans la région.

Repsol précise que sa part du champ de Shenzi, l'un des principaux en eaux profondes du golfe du Mexique, représente des réserves exploitables de 350 à 400 millions de barils de pétrole, un chiffre qui pourrait atteindre 500 millions de barils.

Le groupe entamera l'exploration du champ au quatrième trimestre de cette année et prévoit le début de la production de pétrole mi-2009.

Le groupe minier BHP Billiton est l'opérateur du champ, découvert en 2002, et en possède 44%, les 28% restant appartenant à l'américain Hess Corporation .

Le coût total de mise en production du champ d'ici 2015 est estimé à environ 4,4 milliards de dollars, a précisé Repsol.

La compagnie espagnole explique que sa production totale dans le golfe du Mexique devrait dépasser 35.000 barils par jour (bpj) en prenant en compte le champ de Shenzi.

Elle ajoute vouloir acquérir de nouveaux blocs du champ d'ici 2008.

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Message par energy_isere » 25 juil. 2006, 12:29

BP enregistre un second trimestre record

La compagnie pétrolière britannique BP, numéro deux mondiale, vient de dévoiler un bond de son bénéfice net record sur le deuxième trimestre 2006. Un résultat dopé par l'envolée du prix du brut.


La flambée des prix du pétrole est loin de déplaire à tout le monde. Grâce à un baril de Brent à 69,59 dollars en moyenne au deuxième trimestre 2006, contre 51,63 dollars un an plus tôt, la compagnie pétrolière britannique BP vient de d'enregistrer un bond de son bénéfice net hors effets de stocks de 22,8% sur un an, à 6,1 milliards de dollars, sur les six premiers mois de l'année. Au deuxième trimestre 2005, BP avait dégagé un profit net de 5,81 milliards de dollars. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice net ressort à 6,112 milliards de dollars, supérieur aux attentes du marché. Selon le consensus d'analystes interrogés par Reuters, ils tablaient sur 5,976 milliards de dollars.

Avec plus d'un milliard de dollars de variations de stocks, le bénéfice net total du deuxième acteur du marché pétrolier mondial a atteint 7,3 milliards de dollars. Les effets de stocks et la poursuite de la hausse des prix de l'or noir ont plus que compensé la baisse de la production annoncée, qui a finalement atteint 2,3% sur un an, à 4,0 millions de barils équivalent pétrole par jour (boe/j) au deuxième trimestre. Une baisse de la production qui avait été anticipée par BP en raison notamment du lent redémarrage de la production à sa raffinerie de Texas City.

La raffinerie ne produit toujours que 200.000 barils par jour, sur une capacité totale de 460.000 barils. Le groupe a ajouté que la production sur sa nouvelle plate-forme Thunder Horse dans le Golfe du Mexique, dont la mise en service a été retardée par les ouragans qui ont frappé la région l'été dernier, devrait démarrer au début 2007. Malgré tout, la compagnie confirme son objectif de production à 4,1-4,2 millions de boe/j pour l'ensemble de l'année.

Le numéro deux mondial du secteur rencontre quelques difficultés depuis un an et demi à restaurer la confiance des Américains. L'explosion de la raffinerie de Texas City en mars 2005, qui avait fait 15 morts, puis une fuite importante de pétrole occasionnée par un pipeline en Alaska un an plus tard et, fin juin, des accusations de malversation sur le marché du propane sont au nombre des difficultés rencontrées par la compagnie aux États-Unis, où elle compte 40% de ses actifs et de son personnel, ont mis à mal la crédibilité du groupe. Pour y remédier, BP vient d'annoncer 7 milliards de dollars seraient consacrés entre 2007 et 2010 au renforcement de la sécurité dans ses différents sites de production et il a annoncé la création d'un nouveau "comité de conseil" pour sa filiale américaine.


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Message par energy_isere » 07 août 2006, 12:07

Sylvain l' a aussi signalé dans le fil "ca monte" :


BP perd 1,7%, réduction de 400.000 barils de sa production en Alaska

BP (- 1,73% à 625 pence) affiche la plus forte baisse dans le secteur pétrolier en Europe après avoir annoncé la fermeture ordonnée et graduelle du champ pétrolifère de Prudhoe Bay (Alaska). Cette décision fait suite à la découverte d'une corrosion plus grave que prévue sur un oléoduc. Ces mesures réduiront la production d'environ 400.000 barils par jour. Cette annonce, qui intervient dans le contexte d'un marché pétrolier tendu, a poussé à la hausse les cours du pétrole. Le prix du baril de Brent gagne actuellement 1,71% à 77,47$ à la Bourse de Londres.

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Message par Pink » 07 août 2006, 21:26

AFP le 07/08/2006 20h50
Le pétrole bat un record à Londres après la fermeture d'un champ en Alaska

Raffinerie à Koweït City, le 28 mars 2005
© AFP/Archives Yasser Al-Zayyat

Les prix du pétrole ont bondi lundi, battant un nouveau record historique à Londres, après la fermeture du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis en Alaska et sur fond d'instabilité accrue au Proche-Orient.

Sur le marché londonien, le prix du baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre a atteint 78,64 dollars à 17H07 GMT, battant ainsi son précédent record établi le 17 juillet à 78,18 dollars.

Il valait 78,26 dollars vers 17H50 GMT, en hausse de 2,09 dollars par rapport à vendredi soir.

A New York, le baril de light sweet crude pour livraison en septembre s'est lui aussi fortement apprécié: il montait de 2,14 dollar vers 17H50 GMT à 76,90 dollars, après un pic à 77,30 dollars. Il restait toutefois à distance de son record enregistré le 14 juillet à 78,40 dollars.

Le groupe pétrolier britannique BP a commencé lundi à fermer progressivement les sites du champ de Prudhoe Bay en Alaska, après la découverte d'une fuite sur un oléoduc.

Au total, la fermeture du champ, qui prendra plusieurs jours à se mettre en oeuvre, réduira la production de 400.000 barils par jour, soit près de 8% de la production américaine. BP s'est abstenu de spéculer sur la date d'une reprise des opérations.

"400.000 barils par jour dans un contexte d'approvisionnement déjà assez restreint, c'est beaucoup de brut retiré du marché", commente Bruce Evers, analyste à la banque Investec.

"Le problème en Alaska ne pouvait pas intervenir à un pire moment pour le marché pétrolier", renchérit Kevin Norrish, analyste à la banque Barclays. "Le fait que les stocks de brut aux Etats-Unis restent supérieurs d'environ 30 millions de barils à la normale apporte peu de réconfort étant donné l'incapacité de la chaîne d'approvisionnement mondial à faire face à toute perte majeure de production".

Si la fermeture de Prudhoe Bay se prolonge, alors les prix du pétrole "atteindront rapidement de nouveaux records", juge l'analyste.

Un avis partagé par Simon Wardell, analyste du groupe de recherche Global Insight, qui prédit "une nouvelle poussée vers 80 dollars le baril", même si les réparations de la fuite prennent "des semaines et non des mois" à effectuer.

La nouvelle intervient dans un contexte déjà tendu en raison des inquiétudes géopolitiques au Liban et en Iran, d'une production au Nigeria amputée de 30% par des attaques de séparatistes, et des risques liés à la saison des ouragans dans l'Atlantique.

"Les tensions au Moyen-Orient se sont aggravées au cours du week-end, le Conseil de sécurité de l'Onu ne parvenant pas à s'entendre sur une résolution destinée à mettre fin aux combats au Liban sud et l'Iran mençant de couper ses exportations de pétrole si des sanctions lui étaient imposées", observe Kevin Norrish.

Beyrouth a effet exigé le retrait immédiat des forces israéliennes du territoire libanais, provoquant des désaccords entre les cinq Grands.

Quant à Téhéran, il a rejeté dimanche la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies lui demandant de suspendre son enrichissement d'uranium d'ici au 31 août, faut de quoi des sanctions pourraient être envisagées.

Le marché craint qu'en cas de sanctions, l'Iran, quatrième producteur de brut avec 4 millions de barils par jour (mbj), ne réplique en recourant à l'arme du pétrole, c'est à dire en perturbant volontairement l'approvisionnement mondial.

Il pourrait réduire ses exportations, estimées à 2,7 mbj, ou encore bloquer le détroit d'Ormuz, passage stratégique pour les tankers dans la région du Golfe. Un tel geste ferait s'envoler les prix du pétrole à 250 dollars le baril, selon une étude de Standard and Poor's publiée lundi.
«Les Hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ne voient la nécessité que dans la crise».Jean Monnet.

venez votez : http://forum.hardware.fr/hardwarefr/Dis ... 1515-1.htm

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Message par Tiennel » 08 août 2006, 00:15

Véritable problème ou petit coup de pouce de BP aux marchés pour alimenter la hausse ? N'oublions pas que BP gagne beaucoup d'argent par ses activités spéculatives :smt077
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Message par energy_isere » 08 août 2006, 12:32

ce probléme est en couverture de "Les Echos" , et de "La Tribune de l'économie" de ce jour, + dit aux info de France Inter à 8h et 9h.

Info largement developée dans energybulletin ici : http://www.energybulletin.net/19020.html

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