le temps est venu des économies d'énergie massive

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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sceptique
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Message par sceptique » 21 avr. 2006, 09:31

Message de Phyvette
Claude Mandil directeur exécution de l'AIE :
"Il faut impérativement modérer nos consommations d'énergie."poussé par la journaliste il lâche dans un soupire: "100 $ le baril est maintenant est envisageable", " le problème réside dans un manque d'investissement dans le passé ", " les compagnies investissent a présent massivement, les résultats ce feront sentir dans 3 a 4 ans" ."C'est vraiment le moment de faire des économies sur les consommations de pétrole et sur nos consommations de carburants"
Petit problème : les grandes majors pétrolières veulent bien investir, mais où ? Elles ont accés à 15-20% des ressources mondiales pas plus, les autres sont réservées par les compagnies nationales (Arabie Saoudite , Russie ...). Idem, pour les fameuses capacités excédentaires de production qui ont permis de maintenir les prix bas pendant 20 ans. Les producteurs ont, je pense, compris la leçon. JAMAIS ils ne reconstitueront ces capacités excédentaires. En plus c'est un non-sens économique. l'AIE, l'IEA, l'IFP et consorts peuvent rêver. Un gros pays producteur veut augmenter ses recettes ? Sous un prétexte fallacieux (le peakoil ;) ) il baisse sa production de 5% les cours montent de 10% et le jackpot est là.
Pareil pour le raffinage. Scénario : une compagnie investit lourdement (en milliards $) sur 5 ans pour construire une raffinerie toute neuve et au moment de la mise en activité, surprise, la production a baissé (qui a dit peakoil ?) et les raffineries existantes sont en surcapacité. Alors, la nouvelle ...
Claude Mandil a raison : le meilleur gisement à explorer c'est les économies d'énergie. Mais c'est contradictoire avec les investissements dans la production !

Autre scénario : effondement économique d'un gros consommateur de pétrole, chute brutale de sa consommation, d'ou une baisse importante du pétrole (pendant un certain temps seulement) et la mise en difficulté des investissements en économies d'énergie.

Ou encore, diminution importante de la consommation suite aux économies, surcapacité, effondrement des cours du pétrole, remise en cause des économies.
Pas simple ...

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