[Acteurs] Le secteur parapétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12324
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: [Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par phyvette » 01 janv. 2006, 22:19

energy_isere a écrit :
Pétrole : "une plateforme de forage d'un nouveau genre au large du Pérou"

10 Oct 2013 enerzine

Au large des côtes péruviennes, une plateforme de forage d'un nouveau genre vient d'être mise en service, un tout nouveau concept qui pourrait bien révolutionner l'exploitation pétrolière et gazière dans le monde.
Un nouveau type de plateforme de forage est arrivé dans le Pacifique, au large du Pérou. Celle-ci devrait réduire les coûts et délais d'installation d'une exploitation de forage.

« La tour flottante a été imaginée dans le but de raccourcir l'intervalle de temps qui sépare la prospection offshore et le début de l'exploitation. La solution passe par la construction et la pose d'une structure de forage et de production dans un délai court et pour un coût moindre », a expliqué Bao Nguyen, ingénieur projet chez GMC, l'une des entreprises impliquées dans le nouveau concept et la gestion du projet.

Ceci pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de plateformes plus simples à construire, plus faciles et moins chères à installer, transférables d'un lieu à un autre, n'importe où dans le monde.

En effet, il aura fallu seulement 13 mois pour concevoir, construire et acheminer la plateforme de production CX-15 de BPZ Energy, première à mettre en œuvre le principe de la tour flottante, au milieu du champ de Corvina, dont la production est estimée à 12.200 barils de pétrole et 362.000 m2 de gaz par jour.

Image

La coque de la tour flottante est constituée de quatre tubes cylindriques et d'un pieu d'aspiration central. Chaque cellule mesure 8,4 m de diamètre et 60 m de longueur. Le pieu d'aspiration central, intégré dans la coque, fixe la structure au fond marin. La tour flottante de 2 500 tonnes est surmontée d'un pont de 1.500 tonnes qui supporte l'équipement de forage.

Le « floatover », à savoir la pose du pont de production sur la tour, est une opération délicate. Trelleborg a fourni les amortisseurs de pose (Leg Mating Units, LMU) ainsi que les absorbeurs de chocs (Deck Support Units, DSU) pour le projet. Ils ont pour fonction d'amortir les charges pendant le floatover. « Le service clients du Groupe et les références ont été décisifs dans notre choix », précise Bao Nguyen.

"La rapidité de la phase d'étude a été un élément critique pour coller avec le planning d'installation. La pose a eu lieu en pleine mer où les conditions peuvent être difficiles et la houle forte. De plus, la période propice au floatover était très limitée. En tenant compte de ces facteurs critiques, les formes des LMU et DSU ont été calculées avec précision à l'aide de notre propre méthode d'analyse par éléments finis" a expliqué JP Chia, directeur technique chez Trelleborg Offshore & Construction à Singapour.

Image

Trelleborg a mené le processus de conception et de livraison en quatre mois, ce qui constitue un record" a ajouté Vincent Tan, directeur ventes et marketing chez Trelleborg.

Bao Nguyen a précisé qu'un seul bateau suffit pour la pose de ce type de plateforme, ce qui représente un atout très important en termes de coût : "Le navire intervient à la fois dans le transport et l'installation. Les structures fixes ont besoin d'un bateau transporteur et d'une barge-grue coûteuse pour les opérations de levage. Ce projet a été la première opération de floatover réalisée à partir d'un bateau transporteur. Les mouvements de celui-ci et la conception de la structure en porte-à-faux avaient été minutieusement calculés."

"Ce genre de structure est adapté à des profondeurs de 50 à 280 m et convient à tous les types de champs : pétrolifères, ressources en gaz ou combinaison des deux. L'équipement de forage et/ou de production peut être modulaire pour mieux correspondre aux besoins des activités. La tour flottante est apte à servir dans les régions sismiques car elle supporte mieux les charges sismiques que les plateformes fixes. De plus, elle est transférable, ce qui réduit le coût global d'investissement dans un nouveau gisement."

La conception de la tour est basée sur la technologie S.P.A.R. qui semble avoir fait ses preuves dans les exploitations offshore de par le monde. Vu le succès du projet péruvien, l'extension de ce concept aux principales régions d'exploitation du monde est actuellement à l'étude.

Image
http://www.enerzine.com/10/16349+petrol ... erou+.html
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12324
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Re: [Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par phyvette » 01 janv. 2006, 22:19

energy_isere a écrit :
Pétrole : "une plateforme de forage d'un nouveau genre au large du Pérou"

10 Oct 2013 enerzine

Au large des côtes péruviennes, une plateforme de forage d'un nouveau genre vient d'être mise en service, un tout nouveau concept qui pourrait bien révolutionner l'exploitation pétrolière et gazière dans le monde.
Un nouveau type de plateforme de forage est arrivé dans le Pacifique, au large du Pérou. Celle-ci devrait réduire les coûts et délais d'installation d'une exploitation de forage.

« La tour flottante a été imaginée dans le but de raccourcir l'intervalle de temps qui sépare la prospection offshore et le début de l'exploitation. La solution passe par la construction et la pose d'une structure de forage et de production dans un délai court et pour un coût moindre », a expliqué Bao Nguyen, ingénieur projet chez GMC, l'une des entreprises impliquées dans le nouveau concept et la gestion du projet.

Ceci pourrait ouvrir la voie à une nouvelle génération de plateformes plus simples à construire, plus faciles et moins chères à installer, transférables d'un lieu à un autre, n'importe où dans le monde.

En effet, il aura fallu seulement 13 mois pour concevoir, construire et acheminer la plateforme de production CX-15 de BPZ Energy, première à mettre en œuvre le principe de la tour flottante, au milieu du champ de Corvina, dont la production est estimée à 12.200 barils de pétrole et 362.000 m2 de gaz par jour.

Image

La coque de la tour flottante est constituée de quatre tubes cylindriques et d'un pieu d'aspiration central. Chaque cellule mesure 8,4 m de diamètre et 60 m de longueur. Le pieu d'aspiration central, intégré dans la coque, fixe la structure au fond marin. La tour flottante de 2 500 tonnes est surmontée d'un pont de 1.500 tonnes qui supporte l'équipement de forage.

Le « floatover », à savoir la pose du pont de production sur la tour, est une opération délicate. Trelleborg a fourni les amortisseurs de pose (Leg Mating Units, LMU) ainsi que les absorbeurs de chocs (Deck Support Units, DSU) pour le projet. Ils ont pour fonction d'amortir les charges pendant le floatover. « Le service clients du Groupe et les références ont été décisifs dans notre choix », précise Bao Nguyen.

"La rapidité de la phase d'étude a été un élément critique pour coller avec le planning d'installation. La pose a eu lieu en pleine mer où les conditions peuvent être difficiles et la houle forte. De plus, la période propice au floatover était très limitée. En tenant compte de ces facteurs critiques, les formes des LMU et DSU ont été calculées avec précision à l'aide de notre propre méthode d'analyse par éléments finis" a expliqué JP Chia, directeur technique chez Trelleborg Offshore & Construction à Singapour.

Image

Trelleborg a mené le processus de conception et de livraison en quatre mois, ce qui constitue un record" a ajouté Vincent Tan, directeur ventes et marketing chez Trelleborg.

Bao Nguyen a précisé qu'un seul bateau suffit pour la pose de ce type de plateforme, ce qui représente un atout très important en termes de coût : "Le navire intervient à la fois dans le transport et l'installation. Les structures fixes ont besoin d'un bateau transporteur et d'une barge-grue coûteuse pour les opérations de levage. Ce projet a été la première opération de floatover réalisée à partir d'un bateau transporteur. Les mouvements de celui-ci et la conception de la structure en porte-à-faux avaient été minutieusement calculés."

"Ce genre de structure est adapté à des profondeurs de 50 à 280 m et convient à tous les types de champs : pétrolifères, ressources en gaz ou combinaison des deux. L'équipement de forage et/ou de production peut être modulaire pour mieux correspondre aux besoins des activités. La tour flottante est apte à servir dans les régions sismiques car elle supporte mieux les charges sismiques que les plateformes fixes. De plus, elle est transférable, ce qui réduit le coût global d'investissement dans un nouveau gisement."

La conception de la tour est basée sur la technologie S.P.A.R. qui semble avoir fait ses preuves dans les exploitations offshore de par le monde. Vu le succès du projet péruvien, l'extension de ce concept aux principales régions d'exploitation du monde est actuellement à l'étude.

Image
http://www.enerzine.com/10/16349+petrol ... erou+.html
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

[Acteurs] Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 10 mai 2006, 12:27

Technip remporte un contrat pétrochimique en Chine

Technip a remporté auprès de BP Zhuhai Chemical Company Limited, une joint venture entre BP et Fu Hua Group, un contrat de services pour la réalisation d’une nouvelle grande usine de PTA (Acide Teraphtalique Purifié)* installée sur leur site dans la province de Guangdong en Chine. Ce contrat, qui porte sur le management du développement du projet, sera exécuté par une équipe intégrée entre Technip et le client.

La nouvelle usine, avec une capacité de 900 000 tonnes par an, sera la première unité à utiliser la plus récente technologie de BP. La mise en production est prévue à la fin 2007 pour répondre à la demande croissante de PTA en Chine.

Le centre d’opérations et d’ingénierie de Technip à Rome (Italie) est en charge de l’éxécution de ce contrat qui s’intègre dans le cadre de l’Alliance conclue dans le domaine du PTA entre BP et Technip.

Ce contrat fait suite au contrat exécuté par Technip en 2005 pour réaliser l’ingénierie de base de cette même unité.

* Le PTA (Acide Téréphtalique Purifié) est une fine poudre blanche utilisée principalement comme matière première dans la production de fibres de polyester et de matières plastiques.
(src - cp Technip)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 11 mai 2006, 09:48

source: boursorama: http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3431053
Géophysique: s'envole de 12% après son point trimestriel.

Géophysique flambait de presque 12% ce matin à la Bourse de Paris après avoir publié des résultats trimestriels en forte hausse et révisé à la hausse ses objectifs pour l'exercice 2006.

Vers 9h30, le titre prenait 11,5% à 161,6 euros.

Le groupe de services parapétroliers affiche un résultat opérationnel de 85 millions d'euros, soit une marge opérationnelle de 26%, contre un résultat opérationnel de 15 millions d'euros au 1er trimestre 2005.

Son bénéfice net de 1er trimestre ressort à 46,5 millions d'euros, contre une perte nette de 8,7 millions d'euros sur la même période de l'an dernier.

Le chiffre d'affaires s'élève à 322,1 millions d'euros, en hausse de 66% d'une année sur l'autre, tiré par les activités de services et d'offshore pétrolier.

'Ce 1er trimestre a été marqué par les très bonnes performances opérationnelles de Sercel et des services, notamment en marine avec un niveau exceptionnellement élevé des ventes de nos études multi-clients et un bon taux d'utilisation de nos navires', se félicite Robert Brunck, le président-directeur général du groupe.

Sa division de systèmes sismiques, Sercel, affiche un chiffre d'affaires trimestriel de 122 millions d'euros, en progression de 51% en rythme annuel.

Le carnet de commandes de Géophysique s'élevait au 1er mai à 975 millions de dollars, soit un bond de 100% par rapport au carnet de commandes au 1er mai 2005.

'Compte tenu de cet excellent début d'exercice et de la vigueur du marché qui devrait croître de plus de 20% en 2006, nous devrions atteindre dès cette année les objectifs financiers que nous nous étions donnés pour 2007', assure dans un communiqué Robert Brunck, le PDG de Géophysique.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 05 sept. 2006, 18:30

La Compagnie générale de géophysique va devenir un des leaders des services pétroliers

Robert Brunck, le PDG de la société française Compagnie générale de géophysique (CGG), a annoncé, mardi 5 septembre, le rachat de son concurrent américain Veritas DGC, permettant à la CGG de devenir le numéro un mondial des services et équipements sismiques pour l'industrie pétrolière. Cette fusion crée "une société leader de son secteur au niveau mondial", a souligné Robert Brunck.

Le groupe français, qui se définit comme un "échographe" des sols et surtout des fonds marins, va débourser au total 3,1 milliards de dollars (environ 2,41 milliards d'euros). L'offre sera financée par un crédit bancaire.


CGG va offrir aux actionnaires de Veritas soit de recevoir des titres de CGG, à concurrence de 51 % des actions Veritas, soit 75 dollars en liquide pour chaque titre Veritas apporté à l'offre. Après fusion, les actionnaires de CGG et de Veritas détiendront respectivement environ 65 % et 35 % de l'actionnariat du groupe, qui sera dirigé par M. Brunck.

La nouvelle société, qui portera le nom de CGG-Veritas, aura un effectif total de 7 000 personnes et sera notamment à la tête de la première "flotte sismique" mondiale, soit 20 navires, dont 14 capables de livrer des images en trois dimensions des fonds marins. En chiffre d'affaires cumulé, CGG et Veritas atteindront 2,2 milliards de dollars (1,71 milliard d'euros) et dépasseront d'une courte tête l'américain WesternGeco (2 milliards de dollars, soit 1,55 milliard d'euros), filiale du groupe Schlumberger, selon les chiffres diffusés mardi par la société française.

CGG estime les synergies à environ 65 millions de dollars par an avant impôts, à partir de 2008. Ces synergies "seront assez aisées à diriger" et "ne provoqueront pas de problème au niveau de nos employés", a assuré M. Brunck. Le groupe français a précisé que cette opération aura un impact positif sur le bénéfice net en 2008 et sera "relativement neutre" en 2007.

MARCHÉ EN FORTE CROISSANCE

"Cette opération permet de consolider un des segments les plus capitalistiques des services pétroliers et de se prémunir ainsi contre le prochain retournement de cycle, afin d'éviter que le marché ne se retrouve en surcapacité comme en 2000/2002", a commenté Sandrine Cauvin, analyste financière de la société Raymond James.

Un retournement que ne craint pas M. Brunck, pour qui le marché des études sismiques est encore "en plein rattrapage". Il compte sur une forte croissance pendant encore trois ans. Délaissées par les grandes compagnies, en particulier privées, la recherche de nouveaux gisements et l'étude des champs déjà exploités ont été relancées depuis la mi-2004 par la flambée des cours du brut. L'explosion des besoins énergétiques de la Chine et de l'Inde a renforcé cette tendance.

Bien que saluée par les analystes, l'annonce de la fusion CGG-Veritas faisait chuter l'action du groupe français à la Bourse de Paris, où la transaction était jugée onéreuse. Selon les analystes d'Exane BNP Paribas, l'opération offre l'avantage de se faire sur un mode amical et est basée sur une "logique saine", avec "une bonne complémentarité géographique" et un probable impact positif sur les prix de vente et l'activité dans cette industrie. Mais elle "aura un effet dilutif [sur le capital de CGG] et les investisseurs vont craindre une augmentation de capital", ont-ils ajouté.

L'opération devrait être bouclée "autour de la fin de l'année", selon M. Brunck. Une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de CGG est prévue pour la seconde moitié du mois de décembre.
Le Monde 05 Sept 2006

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 16 nov. 2006, 21:37

Ca marche trés fort pour TECHNIP :
Technip affiche un carnet de commandes de 10,9 Milliard de $


Le groupe Technip, a arrêté les comptes consolidés (non audités) du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année 2006.


RESULTATS DU TROISIEME TRIMESTRE 2006
Résultat net : + 63%
Taux de marge opérationnelle : 6,1%
Carnet de commandes : 10,9 milliards d'euros


Daniel Valot, Président-Directeur Général, a déclaré : « Au troisième trimestre 2006, nos résultats sont en nette progression. Dans les segments SURF, Plates-Formes et Industries, la performance opérationnelle atteint des niveaux satisfaisants, grâce notamment à un taux élevé d'utilisation des actifs.

Dans le segment Onshore-Downstream, où nous sommes en train de terminer certains projets tendus commencés il y a trois ans, le taux de marge opérationnelle continue comme prévu de se rétablir progressivement. Notre résultat net, qui ne comprend pas d'éléments exceptionnels, en dehors d'une charge liée à la mise en place des procédures Sarbanes-Oxley, est en hausse de 63% par rapport à celui du troisième trimestre 2005.

En avril dernier, Technip a décidé de faire bénéficier ses actionnaires de la trésorerie rendue disponible du fait de la conversion des OCEANE, soit environ 600 millions d'euros. A ce jour, 50% de ce programme a déjà été réalisé, et ce par des rachats d'actions sur le marché.

Les investissements pétroliers et gaziers continuent de croître en dépit des contraintes et des hausses de coûts générées par les tensions que la haute conjoncture actuelle exerce sur les capacités mondiales d'ingénierie, de fabrication et de construction.

Dans ce contexte, Technip poursuit sa politique de stabilisation à niveau élevé de son carnet de commandes, en sélectionnant les projets qui offrent le potentiel de marge le plus attractif et des aléas de réalisation aussi réduits que possible. Nous continuons également à renforcer nos équipes et à développer nos actifs industriels et navals.

Compte tenu du déroulement actuel de nos projets, je confirme que le Groupe devrait atteindre ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année: un chiffre d'affaires de l'ordre de 6,8 milliards d'euros, soit en augmentation d'au moins 47%. »
enerzine

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 05 déc. 2006, 12:42

TECHNIP : deux contrats dans le domaine des biocarburants

Technip a remporté deux contrats clé en main auprès de la société Diester Industrie pour la réalisation des ateliers de production de deux nouvelles unités de biodiesel, sur procédé Axens. Le premier contrat concerne une unité à construire à proximité de Bordeaux, dans la zone portuaire de Bassens. Le second permettra de doubler la capacité de production de biodiesel de l'unité de Grand-Couronne, située près de Rouen. Ces nouvelles installations ont une capacité unitaire de 250.000 tonnes par an de biodiesel. Leur mise en service est prévue pour la fin de l'année 2007.

Le groupe parapétrolier a indiqué qu'en développant son expertise dans le domaine des biocarburants, il démontre la volonté qui est la sienne d'accompagner le programme de développement des biocarburants mis en place par les Pouvoirs Publics en France, en vue de réduire les pollutions atmosphériques liées aux transports, ainsi que la dépendance énergétique du pays.
Boursorama

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 26 janv. 2007, 19:21

Biocarburants : Technip entend doubler son activité


Le groupe français Technip veut doubler d'ici deux à trois ans son chiffre d'affaires dans la réalisation d'unités de production de biocarburants, actuellement d'environ 50 millions d'euros par an, a indiqué mardi son directeur général Industries, Jérôme Illouz.

Le journal des Echos précise que "le spécialiste français de l'ingénierie et des services pétroliers, Technip, se dit sollicité dans toutes les zones du monde pour construire des unités de biodiesel ou de bioéthanol. Il compte devenir un « acteur majeur » sur ce marché porteur."

En France, le groupe est impliqué à ce jour dans une demi-douzaine de projets biodiesel. A elle seule, la filière a généré l'an passé un peu plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires pour Technip, soit le quart de l'activité réalisée au sein du segment industries, qui englobe tous les contrats engrangés hors des secteurs pétroliers et gaziers.
Enerzine

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le secteur parapétrolier

Message par energy_isere » 06 mars 2007, 13:20

ca coute des ronds ces équipements : :shock:
Technip: contrat de 150 M EUR pour l'affrètement d'un navire Petrobras

Le groupe parapétrolier Technip a remporté un contrat d'une valeur d'environ 150 millions d'euros auprès de la compagnie brésilienne Petrobras pour l'affrètement, au large du Brésil, d'un navire de pose de conduites flexibles, selon un communiqué publié mardi

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2990
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 13 mars 2007, 15:22

Halliburton transfert son siège à Dubaï 8-) et garde un bureau fantôme à Houston (y'a un terme anglo-saxon pour ça ?).
Scandale à Washington.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=4015088
Le PDG d'Halliburton, Dave Lesar, a expliqué lundi que le siège central et lui-même quitteront Houston, Texas (sud), pour s'installer à Dubaï
... ils ont aussi rappelé qu'Halliburton était violemment critiqué pour la manière dont il a remporté sans appel d'offres et géré des contrats avec l'armée américaine en Irak. Le groupe est accusé notamment d'avoir fourni de l'eau sale aux soldats, ce qui a déclenché une enquête du Pentagone.
Le transfert du siège d'Halliburton à Dubaï "soulève des problèmes sérieux" a lancé Mme Clinton, lors d'une conférence de presse, jugeant cette décision "honteuse".
Le maire de Houston, Bill White, a dit "comprendre" la décision car "il sait combien une entreprise dépense en trajets aériens", a expliqué à l'AFP son porte-parole Frank Michel.

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2492
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 13 mars 2007, 16:42

MadMax a écrit :
Le maire de Houston, Bill White, a dit "comprendre" la décision car "il sait combien une entreprise dépense en trajets aériens", a expliqué à l'AFP son porte-parole Frank Michel.
C'est assez amusant, un peu comme si EADS installait son siège social aux Pays-Bas, ou Arcelor au Luxembourg, ou Schlumberger au Panama... :)
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 13 mars 2007, 17:00

... et Accenture aux îles Bermudes, idéalement placées au barycentre de ses clients mondiaux.

Que ne ferait-on pas pour optimiser les frais de transport :)
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 mars 2007, 12:06

Contrat géant en vue pour Technip au Nigeria

Le français Technip, l'un des leaders mondiaux de l’ingénierie, de la construction et des services dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie serait en position de remporter un colossal contrat au Nigeria.

La compagnie nationale nigériane, la Nigerian National Petroleum Corp. (NNPC), aurait retenue Technip pour la construction des deux premières unités de la future usine de liquéfaction de gaz d'Olokola.

D'une capacité de 5,5 millions de tonnes chacune, ces installations nécessiteraient un investissement proche de 7 milliards de dollars, selon la NNPC. Leur entrée en service ne devrait pas intervenir avant 2011. A terme, deux autres unités devraient voir le jour.
Enerzine

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 23 juil. 2007, 19:48

Fusion géante dans le parapétrolier, entre Transocean et GlobalSantaFe

Transocean, numéro un mondial du forage offshore, a annoncé ce lundi sa fusion avec son concurrent GlobalSantaFe. L'opération va donner naissance à un groupe d'une valeur de 53 milliards de dollars.


mondial du forage offshore, et son concurrent, lui aussi américain, GlobalSantaFe ont annoncé ce lundi qu'ils fusionnaient pour donner naissance à une société valant 53 milliards de dollars (38,5 milliards d'euros). Cette fusion a été approuvée par les conseils d'administration des deux entreprises mais doit encore recevoir l'aval des actionnaires et des autorités de régulation. Elle devrait être bouclée avant la fin de l'année. D'ici à 2010, la nouvelle société prévoit une réduction de ses coûts de 100 à 150 millions de dollars par an.

Aux termes de l'accord, chaque actionnaire de Transocean recevra 33,03 dollars en numéraire et 0,6996 action de la nouvelle entreprise pour chacun de ses titres. Ceux de GlobalSantaFe recevront pour leur part 22,46 dollars et 0,4757 action. Le montant des versements aux actionnaires s'élève ainsi à 15 milliards de dollars.

Le marché des services parapétroliers est agité depuis plusieurs mois déjà par des rumeurs de rapprochement, les observateurs spéculant sur la volonté de certains groupes de gagner des parts de marché afin de profiter à plein du boom des investissements dans le secteur de l'énergie. "C'est le genre d'opération que les actionnaires réclamaient à grands cris", a commenté Mark Urness, analyste de Calyon Securities, interrogé par l'agence Reuters.

LaTribune

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 26 juil. 2007, 20:15

Le secteur du forage pétrolier offshore connaît une période faste

LE MONDE | 26.07.07

La fusion annoncée des deux sociétés américaines de forage pétrolier offshore, Transocean et GlobalSantaFe, marque sans doute le signal d'une ère de consolidation dans le secteur (Le Monde du 25 juillet). L'opération donnera naissance à un groupe pesant 53 milliards de dollars (38 milliards d'euros) en Bourse. Cette activité est devenue très lucrative à l'heure où les nouveaux gisements d'hydrocarbures sont souvent découverts en mer et sous des couches d'eau et de roche pouvant dépasser 8 000 mètres.


Baptisé Transocean, le nouveau groupe sera le numéro un avec 26 % du marché mondial. Ces 146 plateformes de forage (rigs) sont dans le golfe du Mexique, en mer du Nord, sur la Caspienne ou au large de l'Australie. Il sera loin devant ses rivaux (Noble, Pride, Ensco, Diamond Offshore, Rowan et Smedvig), qui louent aussi leurs rigs aux firmes pétrolières (ExxonMobil, Shell, BP, Total...).

Pour reconstituer leurs réserves, les majors se sont en effet lancées dans une course aux nouveaux gisements et doivent les découvrir dans les zones les plus difficiles et les plus inhospitalières, comme les profondeurs du golfe du Mexique, du golfe de Guinée, des mers d'Asie ou du Grand Nord.


MONSTRES D'ACIER À LOUER


Le boom de l'exploration en mer a entraîné un taux record d'utilisation des matériels. "Sur le 1er semestre 2006, il était de 97 % en mer du Nord et de 85 % dans le golfe du Mexique, note l'Institut français du pétrole (IFP) dans son bilan 2006 de l'industrie parapétrolière. Pour pallier ces tensions, le nombre de rigs offshore en construction ou commandés est en augmentation de 120 % entre 2005 et 2006."

Les prix des locations battent eux aussi des records et ils ont parfois triplé en un an. En mer du Nord, il n'est pas rare que des monstres d'acier, comme les semi-submersibles, se louent 500 000 dollars (362 000 euros) la journée.

Les pétroliers doivent prendre des options de location longtemps à l'avance au risque de perdre une licence d'exploitation qu'ils ne pourraient honorer. Des rigs en construction sont retenus jusqu'en 2013.

Les profits de ces sociétés se sont envolés. Avec respectivement 1,4 et 1 milliard de dollars, les bénéfices 2006 de Transocean et de GlobalSantaFe ont représenté le tiers de leur chiffre d'affaires. Quant à leurs carnets de commandes cumulés jusqu'en 2015, ils sont de 33 milliards de dollars.

Dans ce secteur très capitalistique où l'effet de taille est particulièrement important, d'autres fusions sont à prévoir, notamment sous la pression d'actionnaires voulant profiter d'une bonne conjoncture, soulignent les analystes. A moins que l'envolée des prix de ces sociétés ne dissuade les acquéreurs.

En 2006, les discussions engagées par le norvégien Seadrill avec les américains Noble, Ensco et GlobalSantaFe n'avaient débouché sur aucun mariage.

Répondre