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par epe » 27 mars 2013, 18:31
De toutes façons le "tous liquides " est une tromperie absolue. Ce qui compte c'est l'origine des liquides. Si un liquide vient du pétrole il faut le compter comme pétrole, comme gaz s'il vient du gaz, comme charbon s'il vient du charbon, ou même comme renouvelable (même si c'est au détriment de l'alimentation humaine) s'il vient de cultures à agrocarburants.
Pour encore complexifier l'affaire, des carburants synthétiques peuvent avoir des origines mixtes; il faudrait tenir compte de l'autoconsommation (nécessaire à la production ou à la transformation) en négatif et des aussi des gains de raffinage en positif.
Ajoutons au tout l'incertitude sur les réserves, les ressources inattendues comme le gaz de schiste, l'évolution technologique, les effets démographiques et politico-économiques sur la demande et donc la vitesse d'épuisement des ressources.
Bref, plus le temps passe, plus je me dis que pour ce qui est de prévoir les peak énergie, que l'on s'adresse à Laherrère, de Margerie ou Mme Soleil ne changera pas grand chose. Tout au plus peut-on constater a posteriori les tensions sur l'offre/demande en examinant l'évolution de prix (lissée au moins en annuel)
Le sage (je ne me souviens plus qui il était) disait il y a pas loin d'une dizaine d'années déjà que l'on se rendra compte que le peak est passé plusieurs années après l'avoir franchi.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks