mobar a écrit : ↑22 mars 2020, 18:38
La capacité de dépistage est un faux problème quand tu mets en place le confinement de la majorité de la population
Tu peux très bien; dans un premier temps dépister ceux qui ne sont pas confinés afin d'être sur qu'il n'y a que des non contagieux à l'extérieur des confinements, puis progressivement dépister ceux qui sont confinés pour traiter les malades et déconfiner ceux qui ne sont pas contaminés ou sont guéris!
Le blocage auquel on assiste en France par rapport au dépistage massif est probablement du au fait que l'on est incapable, par incurie, manque d'organisation ou idéologie de le mettre en place
Encore un exemple des limites des incompétents qui sont aux manettes
Quand Micron dit qu'on est en guerre, c'est de la com de salon
Quand on est en guerre on fabrique des chars, des avions, des bombes ... alors faire des masques, des respirateurs ou du réactif de test de virus ce devrait être sans aucun souci!
Encore une fois Mobar tout le monde est d'accord avec la stratégie (en gros celle de la Corée, Taiwan, ...) que tu décris. Mais pour cela, il faut être prêt, conscient du problème, avoir la logistique en place, tous les protocoles testés au préalable et prêts à démarrer au quart de tour. Quant on rate le départ de l'épidémie (quasi tous les pays européens) on hésite, improvise et au final on confine. Macron, de ce point de vue, n'est ni meilleur ni pire que les autres.
Et cela d'autant plus, qu'il a reçu des signaux contradictoires des experts médicaux. Par exemple, le Pr Raoult (grand médecin par ailleurs) qui au début compare cela avec des accidents de trottinette et ensuite est nommé dans le comité d'expert pour semer la zizanie.
Contradictions nettement visibles dans le débat sur LCI un peu plus haut :
viewtopic.php?f=3&t=30499#p2298042 La majorité des médecins y minimise la tragédie avec des discours lénifiants.
Pour la fabrication par exemple des respirateurs je ne sais pas s'il est possible de construire une usine ex-nihilo en qq semaines comme de construire des hopitaux de fortune en assemblant des "legos".
En conclusion : cette épidémie est comme un incendie facile à circonscrire au début, et qui prend des proportions gigantesques quand on perd le contrôle. Et une fois l'incendie dévastateur déclenché on pare au plus pressé en faisant la part du feu. Ce qui en Italie revient à choisir qui on soigne et qui on laisse mourir, seul, sans soutien, loin de ses proches.