Les données permettent d’estimer que 0,9 % des islandais ont été infectés par le SARS-CoV-2, avec un taux de mortalité de 0,3 %. Parmi les personnes séropositives, seulement 56 % avaient eu un diagnostic préalable par un test PCR.
Ils ont eu 1'800 cas confirmés, malgré une campagne de test très intensive (15% de la population testée par PCR au 15 juin). Du coup, ces tests sérologiques les conduise à estimer le nombre de cas à ~3'000. L'étude souligne le fait que les tests PCR ne détectent pas tous les cas, même avec une campagne extensive. Ils ont aussi testé 4'222 personnes qui avaient été en quarantaine, mais avaient été testé négatives au test PCR, et trouvé des anticorps chez 97 personnes de ce groupe (2.4%), donc de faux négatifs. Ils ont aussi effectués des tests sérologiques sur 1'237 personnes qui ont eu un test PCR positif (donc, une grande partie des cas confirmés).
hyperion a écrit : ↑22 sept. 2020, 12:42
bq d'incertitude sur l'immunité de groupe , je demande individuellement bq de serologies , elles reviennent presque toutes négatives et SOUVENT chez ceux qui ont été testés + asymptomatiques et symptomatiques légers ( à la PCR) seuls ceux qui ont été très secoués montent les anticorps repérables par les serologies de mes biologiste référents
Tiré de l'étude islandaise:
Twenty-five days after diagnosis by qPCR, more than 90% of samples from recovered persons tested positive with both pan-Ig antibody assays, and the percentage of persons testing positive remained stable thereafter (Figure 2 and Fig. S2). Hospitalized persons seroconverted more frequently and quickly after qPCR diagnosis than did nonhospitalized persons
Du coup, ça se rejoins sur le fait que les cas les plus touchés développent des anticorps plus rapidement. Par contre, il y a une divergence sur le pourcentage de tests sérologique positifs de cas confirmés par PCR.
Il y a une mise en doute du nombre d'infections réel. Un nombre plus élevé indiquerait du coup un taux de fatalité plus faible, et un risque épidémique moins important, et donc une seconde vague moins importante. A l'inverse, un taux d'infection dans les 5-10% ne permet pas d'écarter un risque de seconde vague important (pour autant que le virus soit resté identique en virulence).
L'avenir nous dira bien ce qu'il en est.