oleocene.org

...
"Les réflexions en cours dans les pays de l'OCDE en matière de politique énergétique convergent autour de deux axes : d'une part, la diversification des sources d'énergie, en faisant plus appel au gaz, au charbon, aux énergies renouvelables, à la biomasse, au nucléaire... et d'autre part, un effort de maîtrise de la consommation passant par des mesures d'économie et par la recherche d'une plus grande efficacité énergétique. Des inflexions sont en toute hypothèse rendues nécessaires par la réalité du changement climatique, dont l'utilisation des combustibles fossiles est la cause principale. Pour réduire les tensions actuelles et se donner le temps exigé pour la mise en place des solutions aptes à prendre dans l'avenir le relais des hydrocarbures, il faut en priorité ralentir la croissance de la consommation de pétrole. Ramener son augmentation annuelle en dessous d'un million de barils/jour, c'est diminuer les tensions présentes et retarder d'une vingtaine d'années le moment où la production plafonnera, ce qu'on appelle le «peak oil». Il paraît normal que les pays développés supportent la plus grande part de cet effort dans la mesure où leur consommation d'énergie par habitant est cinq à dix fois supérieure à celle des pays émergents ; ces derniers néanmoins doivent s'attacher à mieux utiliser l'énergie ; le transfert de technologies plus efficaces par les pays développés peut les y aider.
..."

Je tente ma chance (sans tricher avec Google) : l'AIE ?

Le président de Total : Thierry Desmarest.

En tout cas on retrouve son vocabulaire il me semble :
http://fr.biz.yahoo.com/08062006/214/a- ... -peak.html

J'ai triché avec google.
Vraiment étonnant! Allez, je laisse chercher les autres...

Pascal Lamy, président de l'OMC ?
Le PDG de la Saudi Aramco ?

Non.

C'est effectivement T. Desmarest dans "Le Figaro" du 28 juin 2006. Les temps changent !

http://www.lefigaro.fr/debats/20060628. ... mmuns.html

C'est toujours cocasse de voir le "fabriquant" d'un produit supplier le public de ne pas trop l'utiliser.

Devenson, maintenant que le petit jeu est fini, pourrais-tu renommer ta discussion avec un titre plus explicite ?

MDR! Alors le figaro ne fait que recycler une parole ancienne que le même auteur avait déjà donné, puisque j'ai identifié son discours a partir d'un article plus ancien!

Devenson a écrit :...
" Pour réduire les tensions actuelles et se donner le temps exigé pour la mise en place des solutions aptes à prendre dans l'avenir le relais des hydrocarbures, il faut en priorité ralentir la croissance de la consommation de pétrole. Ramener son augmentation annuelle en dessous d'un million de barils/jour, c'est diminuer les tensions présentes et retarder d'une vingtaine d'années le moment où la production plafonnera, ce qu'on appelle le «peak oil».
..."

Il voit donc le pic vers 100Mb/j, soit dans 20 ans avec 1mbj en plus par an ou dans 5 à 7ans au rythme actuel de la croissance de la demande !!!!
Il suffit qu'il se trompe de 5ans et on y est déjà....

Oleocene n'a plus lieu d'être, finalement tout le monde est d'accord à 5 ans près !!! de l'écolo catastrophiste au très sérieux PDG de Total Fina Elf en passant par De Villepin et Chirac.

Si! L'analyse de l'évolution de la situation, ses répercussions...

je crains que sur ces points on ne soit pas toujours d'accord avec Démarrer (je demarre au 1/4 de tr....)

Ce texte de Desmarest peut être utile à ceux qui demandent des arguments dans leurs discussions.

En quelques lignes, le PDG de Total dit notamment :
- le changement climatique est réel
- l'utilisation des combustibles fossiles en est la cause principale
- ce qu'est le peak-oil
- qu'on ne peut rien faire d'autre que d'essayer de le repousser dans le temps en
- en limitant notre consommation d'hydrocarbures et
- en maîtrisant notre consommation énergétique par des mesures d'économie
- que c'est aux pays développés de supporter la plus grande part de cet effort (car leur consommation est 5 à 10 fois supérieure à celle du reste du monde), mais
- que les pays émergents doivent aussi prendre leur part.

Ce ne sont que des opinions et des affirmations sans preuves, mais la force de l'argument tient dans la qualité de la personne qui les écrit.

Pour un contradicteur, la tâche ne sera pas aisée :
- soit démontrer l'intérêt caché d'un représentant éminent de l'industrie pétrolière de proférer tous ces mensonges.
- peut-être plus facile, montrer qu'il n'est pas crédible ; pourquoi le croire plus maintenant que lorsqu'il (ou tout au moins l'industrie pétrolière) disait exactement l'inverse il y a quelques années ?

Devenson a écrit : Pour un contradicteur, la tâche ne sera pas aisée :
- soit démontrer l'intérêt caché d'un représentant éminent de l'industrie pétrolière de proférer tous ces mensonges.

Par spéculation boursière : il annonce que ce qu'il vend deviend de plus en plus rare, donc les acheteurs vont se précipiter pour acheter les derniers milliards de barils. CQFD. ...
Ou alors il fait son méa culpa pour ne pas être lynché quand l'évidence du PO deviendra visible aux yeux de tous. La question que l'on peut se poser est pourquoi cette annonce maintenant? Serions nous si près que ça du PO?