[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

[energy_isere]

En mars, la production pétrolière de l’OPEP à son plus bas niveau depuis 11 mois

Agence Ecofin 05 avril 2018

Au terme du mois de mars 2018, les pays de l’OPEP ont pompé 32,19 millions de barils par jour, selon une étude réalisée par Reuters. Ce chiffre représente une baisse de 90 000 barils par jour, par rapport à la production de février, mais surtout le plus bas niveau de production du cartel, depuis avril 2017.

Il faut rappeler que l’OPEP a un objectif de production de 32,73 millions de barils par jour pour 2018.

L’enquête attribue ce recul de l’offre à la baisse de la production angolaise due à l’arrivée à maturité de nombreux champs, aux suspensions répétées de la production sur les champs libyens El Feel et El Sharara, ainsi qu’une nouvelle baisse record de la production vénézuélienne. Par ailleurs, en mars, le principal producteur du groupe, l’Arabie Saoudite, a vu sa production chuter de 40 000 barils par jour, par rapport à celle de février.

Cette situation a permis une augmentation de 154% à 159% du taux d’adhésion des pays du cartel à l’accord de Vienne, dont la validité court jusqu’à fin 2018. Celui-ci prévoit que les pays du cartel et la Russie réduisent d’au moins 1,2 million de barils par jour leur production pour réduire l’offre sur le marché qui fait face à une surabondance depuis 2014.

Cette année, les prix du pétrole ont dépassé les 71 dollars pour la première fois depuis 2014. Le marché s’attend à une amélioration des prix dans les prochaines semaines, si la production angolaise ne reprend pas et que les autres pays du cartel ne produisent plus pour compenser le gap de l’offre.

https://www.agenceecofin.com/production ... is-11-mois

[tita]

Selon le dernier rapport mensuel de l'OPEP, la production a même été encore plus basse, chutant de 204kb/j de son niveau d'avril, soit à 31.958 Mb/j.

Les raisons sont une nouvelle baisse au Venezuela (-55kb/j), qui se retrouve de 500kb/j en-dessous de son quota attribué. Une baisse importante en Angola (-81.7kb/j), qui descend sans raison à son plus bas niveau depuis 7 ans. Baisse aussi en Algérie qui est en post-peak (-49kb/j) et en Arabie Saoudite (-47kb/j). Les pays comme la Lybie, le Nigeria ou l'Iran ont retrouvé leur niveaux de production et n'affichent plus de grande progression. Il y a probablement aussi des raisons techniques.

Bref, si l'OPEP continue dans cette direction, le marché va se retrouver en déficit en 2018, même avec l'augmentation de production attendue aux USA.

Pas étonnant donc que les cours du pétrole ont augmenté ces derniers jours.

Edit: L'analyse de Ron Patterson
http://peakoilbarrel.com/opec-march-cru ... tion-data/

[tita]

L'Opep+ songe à une hausse de 1 mln de bpj de sa production selon sces
Une telle hausse permettrait de ramener à 100% le degré de respect de l’accord de limitation de la production, contre environ 152% en avril, ont ajouté ces sources.

https://fr.reuters.com/article/business ... Q0R4-OFRBS

Du coup, chute drastique des prix. -4.5% sur le WTI (67.5$), -3.2% sur le Brent (76.3$). La hausse des forages US a probablement accentué la pression sur le WTI. L'écart se situe désormais à 8.8$, plus de 10%.

[energy_isere]

L'Opep a atteint son objectif sur les stocks mais reste prudente

Publié le 12/06/2018 LONDRES Reuters

Les perspectives pour le marché mondial du pétrole au deuxième semestre 2018 sont hautement incertaines même si l'effort de réduction des stocks a porté ses fruits, écrit l'Opep dans son rapport mensuel publié mardi.

La tonalité de ce document donne à penser que le cartel des exportateurs ne sera pas pressé d'assouplir son accord d'encadrement de l'offre en vigueur depuis janvier 2017 lors de sa réunion la semaine prochaine.

Cette limitation de l'offre, coordonnée avec d'autres pays comme la Russie, était destinée à ramener les stocks de pétrole des pays développés à leur moyenne sur cinq ans.

Dans son rapport, l'Opep indique que les stocks des pays développés ont été en avril inférieurs de 26 millions de barils à leur moyenne sur cinq ans, alors qu'ils étaient supérieurs de 340 millions de barils en janvier 2017.

Alors que les cours sont remontés à 80 dollars le baril le mois dernier, au plus haut depuis fin 2014, l'Arabie saoudite et la Russie ont évoqué la possibilité d'un relèvement de leur production. L'Opep et ses partenaires pourraient prendre une décision lors de leur réunion des 22 et 23 juin à Vienne.

L'Opep affiche toutefois sa prudence dans le rapport publié mardi, en raison de l'augmentation plus forte que prévu de la production des pays extérieurs au cartel et de la probabilité d'un affaiblissement de la demande.

"Récemment, les contrats à terme sur le pétrole brut ont perdu de l'élan dans un contexte d'incertitude alors que les traders se préparent à ce qu'une offre supplémentaire revienne potentiellement sur le marché", écrit l'organisation.

"Si la demande de pétrole aux Etats-Unis, en Chine et en Inde montre un certain potentiel haussier, les risques baissiers pourraient limiter ce potentiel à l'avenir."

Ce rapport indique que les pays membres de l'Opep continuent de dépasser les objectifs de baisse de production qui leur sont assignés, quand bien même leurs extractions ont augmenté en mai et que l'Arabie saoudite augmente son offre.

La production de l'Opep a ainsi progressé de 35.000 barils par jour (bpj) à 31,87 millions de bpj. L'Arabie saoudite a indiqué au cartel que sa propre production était repassée au-dessus de 10 millions de bpj.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... te.N705724

[tita]

Dans son rapport, l'Opep indique que les stocks des pays développés ont été en avril inférieurs de 26 millions de barils à leur moyenne sur cinq ans, alors qu'ils étaient supérieurs de 340 millions de barils en janvier 2017.

Ça correspond à un sacré déficit de l'offre quand même. Faut espérer qu'un tel déficit ne se reproduise pas cette année pour que les prix ne prennent pas l'ascenseur... Mais c'est mal parti.

Il y a une année, le MOMR de juin 2017 parlait d'un surplus d'offre de 0.74Mb/j pour le premier trimestre. Malgré la hausse substantielle de la production américaine, le déficit moyen pour 2017 est annoncé à 0.7 Mb/j actuellement. Une bonne part vient de la hausse de la demande, plus forte qu'anticipée.

Dans le rapport de juin 2018, le surplus d'offre pour le premier trimestre est annoncé à 0.1 Mb/j. C'est probablement un déficit de l'offre en réalité. Hors, le premier trimestre est celui où les stocks se remplissent habituellement. Là, on attaque gentiment la haute saison, où la consommation mondiale augmente fortement. Si on suit le même scénario que 2017, on se retrouve avec un baisse des stocks d'à nouveau 300 millions de barils pour 2018...

A noter que l'OPEP prévoit la demande à plus de 100 millions de bpj au 4ème trimestre. Il y a une année, l'OPEP estimait la demande au 4T2017 à 97.47 Mb/j, et l'estime actuellement à 98.65 Mb/j, soit une différence de 1.2 Mb/j!!

[energy_isere]

L'Iran exclut tout accord lors de la réunion de l'Opep

VIENNE/MOSCOU (Reuters) 20 juin 2018

L'Iran a déclaré mardi qu'il était peu probable que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) puisse conclure un accord sur la production lors de sa réunion prévue vendredi, Téhéran se préparant ainsi à une confrontation directe avec l'Arabie saoudite et la Russie, tous deux en faveur d'une augmentation de la production.

L'Opep et ses alliés décideront de la marche à suivre en matière de production lors de leur réunion les 22 et 23 juin à Vienne. Les Etats-Unis et la Chine, grands consommateurs de pétrole, ont invité l'organisation à augmenter ses extractions pour faire baisser les cours de l'or noir et soutenir la croissance de l'économie mondiale.
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https://www.zonebourse.com/actualite-bo ... -26793338/

[energy_isere]

Réunion de l' OPEP à Vienne :

L'Opep va augmenter le quota "d'environ un million de barils par jour"

https://www.romandie.com/news/ZOOM-L-Op ... 930077.rom

[mobar]

L'augmentation et la réduction des quotas doit être regardée sur le long terme
En général une augmentation est suivie quelques mois après d'une réduction et inversement

Comme de 1984 à 2012

http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/Actu ... s-du-passe

Les enseignements du passé

Depuis le début des années 80, l’OPEP est intervenue sur le marché plus d’une cinquantaine de fois, soit en fixant des quotas ou allocations par pays, soit en annonçant un objectif de production globale. Sur cette période, l’organisation est intervenue 22 fois à la baisse et 27 fois à la hausse.

[CP3]

https://investir.lesechos.fr/actions/ac ... 771536.php

[tita]

Le WTI et le Brent ont réagi à la hausse à l'accord de l'OPEP+R, ce qui est plutôt paradoxal. En cause, le flou de cet accord qui ne stipule aucun calendrier, ni d'engagement concret. C'est juste une volonté que les pays possédant une capacité excédentaire doivent l'utiliser pour revenir au quota initialement fixé. L'OPEP produit actuellement moins que le quota fixé fin 2016, principalement à cause du Venezuela, mais aussi d'autres pays qui sont en déplétion.

Les investisseurs doutent que l'OPEP+R puisse augmenter leur production d'1Mb/j, et s'attendent plutôt à 600kb/j... Ce qui compenserait tout juste la perte de ces derniers mois de la production du Venezuela.

[phyvette]

Si le baril réagi à la hausse à l'accord de l'OPEP+R c'est par l’augmentation de la prime du risque géopolitique.
Il existe aussi un autre risque la marge de production immédiatement disponible en cas de besoin est estimé à 3% de la consommation mondiale, soit env. 3 m/bj, une augmentation production de 1 m+bj pourrait faire chuter à environ 2% cette marge de production excédentaire, ce qui créerait un risque de tension sur les approvisionnements. Ce serait de nature a a provoquer un choc de demande, pour peu que la consommation soit soutenue dans les mois a venir.

[energy_isere]

Le compromis de l'Opep, trop "vague" pour faire reculer les prix

L'accord de hausse mondiale de production que l'Opep doit valider samedi avec ses partenaires est jugé trop "vague" et trop timide pour peser significativement sur les cours, malgré les injonctions de Donald Trump de faire baisser les prix pétroliers pour l'été.

Souhaité par l'Arabie saoudite et la Russie, qui se réunira avec le cartel à la mi-journée à Vienne, l'accord conclu vendredi a été marqué par les concessions faites à l'Iran, hostile à une augmentation trop marquée de la production alors que Téhéran est frappé par les sanctions américaines.

Signe du scepticisme des investisseurs, le pétrole a clôturé en hausse vendredi soir, le Brent européen bondissant de 2,50 dollars à 75,55 dollars à Londres tandis que le WTI américain grimpait de 3,04 dollars à 68,58 dollars à New York.

"Si l'objectif était de faire baisser les prix du brut, ce n'est pas une réussite", remarque Joe McMonigle, analyste chez Hedgeye.

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https://www.romandie.com/news/Le-compro ... 930194.rom

[phyvette]

Le compromis de l'Opep, trop "vague" pour faire reculer les prix

Ils ont appris a parler le Banquier Centrale ?

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L'Opep+ a moins réduit sa production en juillet

Publié le 27/08/2018 Reuters

L'Opep et ses alliés ont encore réduit en juillet leur production de pétrole au-delà des objectifs de leur accord d'encadrement du marché en vigueur depuis le début 2017, mais moins que les mois précédents, ont déclaré lundi deux sources proches du comité de suivi de cet accord.

Le taux de conformité avec l'accord a été de 109% selon elles, contre 120% en juin et 147% en mai, ce qui revient à dire que certains participants ont nettement augmenté leurs pompages.

En juin, l'Opep et les autres pays signataires de l'accord, Russie en tête, s'étaient accordés pour revenir à un respect à 100% de leurs engagements dès le mois de juillet.

L'accord dit de l'Opep+, conclu fin 2016 et entré en vigueur début 2017, prévoit une baisse de production cumulée de 1,8 million de barils par jour pour désengorger le marché mondial.

La baisse était en réalité plus forte, certains producteurs réduisant davantage leur production pour compenser l'impact des difficultés d'approvisionnement du Venezuela, du Nigeria et de la Libye.

Début août, la Russie a indiqué avoir augmenté sa production de 150.000 barils par jour en juillet par rapport à juin, soit davantage que ce qu'elle avait promis à la réunion des 22-23 juin. L'accord initial prévoyait que Moscou baisse sa production de 300.000 bpj par rapport au niveau de 11,247 millions de bpj atteint en octobre 2016.

Le comité de suivi de l'accord Opep+, qui a tenu lundi une conférence téléphonique, comprend des représentants de l'Arabie saoudite, de la Russie, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Algérie, du Venezuela et d'Oman.

L'accord a contribué à faire remonter le cours du Brent autour de 76 dollars le baril actuellement contre moins de 30 dollars en 2016.

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... et.N733884

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Pétrole WTI (New York) : La production de l'Opep à un pic en août malgré l'Iran-enquête
REUTERS le 31/08

Hausse de la production de la Libye, de l'Irak et de l'Arabie
L'accord Opep+ respecté à 120% par les signataires
L'Iran a enregistré la plus forte baisse de l'Opep
Détails de la production par pays, taux de respect


La production de pétrole de l'Opep, soutenue par des extractions records dans le Sud de l'Irak et une reprise des pompages en Libye, a atteint en août son plus haut niveau depuis le début de l'année, malgré la baisse de l'offre iranienne liée aux sanctions américaines, montre vendredi une enquête Reuters.

Les 15 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont extrait 32,79 millions de barils par jour (bpj) ce mois-ci, en hausse de 220.000 barils par rapport à juillet (chiffre révisé), le niveau le plus élevé depuis janvier.

En juin, l'Opep et ses alliés s'étaient accordés pour revenir à un taux de conformité de 100% à leur accord d'encadrement du marché pétrolier en vigueur depuis le début 2017, ce qui devait permettre de faire remonter la production.

Parallèlement, le président américain Donald Trump avait exhorté le cartel à compenser la baisse de la production iranienne.

L'Arabie saoudite, qui a promis une augmentation "mesurable" de sa propre production, avait déclaré que cette initiative se traduirait par une augmentation des extractions d'environ un million de bpj.

Malgré cet engagement, le taux de conformité à l'accord dit Opep+ a été de 120% en août, contre 117% en juillet, montre l'enquête de vendredi, car la hausse de la production de l'Arabie Saoudite et d'autres pays n'a pas totalement compensé la baisse des extractions en Iran, au Venezuela et en Angola.

LIBYE ET IRAK TIRENT LA PRODUCTION

La plus forte hausse en août a été le fait de la Libye, dont la production reste volatile en raison des troubles intérieurs.

La production du gisement de Sharara, le plus important du pays, a augmenté après le redémarrage d'un poste de contrôle qui avait été fermé en raison de l'enlèvement de deux salariés. D'autres sites ont également accru leur production.

La deuxième plus forte hausse concerne l'Irak, où les exportations du sud du pays ont atteint un record. Les livraisons ont également progressé en provenance du Nord du pays, faisant de l'Irak le plus mauvais élève en matière de respect de l'accord Opep+ au mois d'août, selon l'enquête.

L'Arabie saoudite a pompé 10,48 millions de bpj ce mois-ci, contre 10,40 millions le mois précédent et 10,60 millions en juin.

Le Nigeria, un pays exempté de l'accord d'encadrement tout comme la Libye, en raison des perturbations fréquentes de sa production, a accru ses extractions de 30.000 bpj.

Parmi les pays dont la production a baissé, le plus net repli est le fait de l'Iran, avec 150.000 bpj en moins, les sanctions américaines dissuadant les entreprises d'acheter le brut iranien.

La production a également reculé au Venezuela et Angola, en raison respectivement de la crise économique et de l'épuisement naturel des gisements.

Malgré ces baisses, la production de l'Opep en août a atteint son plus haut niveau depuis septembre 2017, selon les enquêtes Reuters. Cela s'explique en partie par l'adhésion en juin de la République du Congo à l'Opep.

Avant cette nouvelle adhésion, l'Opep avait un objectif de production implicite pour cette année de 32,78 millions de bpj, sur la base des quotas réduits acceptés par ses membres fin 2016 et des projections du Nigeria et de la Libye.

L'enquête montre que hors Congo-Brazzaville, la production du cartel en août a été inférieure d'environ 310.000 bpj à ce seuil.

https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 88995.html