[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Maurin
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Message par Maurin » 28 juil. 2005, 08:28

epe a écrit :
Iran needs foreign firms to stop oil depletion


“Our fields are depleting by between 300,000 and 400,000 barrels a day each year,”

. A 300,000 bpd figure would represent 7.5 percent of Iran’s four million bpd production. Iran is struggling to keep production static through oil projects developed by foreign firms.
En aout 2003, l'Aspo prenait comme hypothèse un taux de déplétion pour l'Iran de 1.6% ; de 1.6 % à 7.5 % cela fait quand même une sacrée différence, même si une partie peut être imputabe au "blocus" américain vis-àvis de ses propres compagnies pétrolières.

De façon générale, j'ai l'impression que toutes les révisions des taux de déplétion se font dans le sens d'une aggravation de la situation. Votre impression ??? #-o
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Message par Devenson » 28 juil. 2005, 09:53

Il y a toujours des champs en déplétion dans un pays. L'important est de savoir si les nouveaux champs mis en production compensent ou non cette déplétion. Il semble en effet que cela ne soit pas tout à fait le cas pour l'Iran pour les 2 prochaines années :
http://www.dailytimes.com.pk/default.as ... 005_pg5_15
Même si l'on considère que le champ de Doroud est une production complètement nouvelle, il reste encore un petit déficit. Le chiffre de 1.6% de l'Aspo est donc probablement une bonne approximation.

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metamec
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l'Opep préoccupée par l'envolée du baril

Message par metamec » 30 août 2005, 12:52

Pétrole: l'Opep préoccupée par l'envolée du baril

OSLO (AFP) - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est "préoccupée" par l'envolée du prix du baril qui va de record en record, a indiqué mardi le secrétaire général par intérim du cartel, estimant toutefois que la hausse des prix était due à des facteurs indépendants de la volonté des producteurs.

"Nous sommes préoccupés par le fait que les prix continuent de grimper au-delà du niveau justifié par les fondamentaux", a déclaré Adnan Shihab-Eldin à quelques journalistes en marge d'une conférence sur l'énergie à Oslo.

"Les fondamentaux ne justifient pas le niveau actuel des prix", a ajouté le secrétaire général par intérim de l'Opep.

Lundi, les prix du brut ont brièvement dépassé le seuil historique de 70 USD, poussés par le cyclone Katrina qui a interrompu la production d'hydrocarbures dans le Golfe du Mexique, avant de se replier pour clôturer à 67,20 USD.

Dans son intervention elle-même, M. Shibab-Eldin a estimé qu'à l'avenir, le prix du baril pourrait varier entre un plancher de 40 dollars et un plafond de "50 ou 55 dollars", précisant qu'il s'exprimait alors à titre personnel et non au nom de son organisation,

Le responsable koweïtien, qui est également directeur de la recherche de l'Opep, a affirmé que l'envolée des prix actuelle était essentiellement due à des éléments extraordinaires hors de contrôle des pays producteurs.

"Au cours des deux dernières années, l'offre a été supérieure à la demande et les stocks ont augmenté", a-t-il dit. "L'offre continuera à excéder la demande et cela devrait suffire à réassurer le marché s'il n'y avait ces facteurs supplémentaires: le temps, la congestion des capacités de raffinerie, les tensions géopolitiques", a-t-il ajouté.

Les membres du cartel, qui fournissent environ 40% du brut mondial, doivent se réunir les 19 et 20 septembre à Vienne. Des responsables ont plaidé en faveur d'une hausse de 0,5 million de barils par jour des quotas de production qui viendrait s'ajouter à une hausse similaire à laquelle l'Opep a procédé le 1er juillet.

"Nous voulons réassurer le marché", a indiqué M. Shihab-Eldin, interrogé sur l'opportunité de relever la production alors que les capacités de raffinerie resteront limitées "peut-être jusqu'en 2007" de son propre aveu. "Nous continuerons d'ajouter des capacités de production en accélérant nos investissements. La conférence en septembre étudiera toutes les autres options disponibles", a-t-il assuré.

La pression doit aussi continuer d'être mise sur les pays consommateurs afin qu'ils développent leurs capacités de raffinerie, dont la congestion est "l'un des principaux facteurs" expliquant la cherté du pétrole, a-t-il aussi précisé.

Mardi matin, le prix du Brent de la mer du Nord a fait un bond de 1,79 USD, à 66,66 USD, sur le marché de Londres, fermé la veille, jour férié en Grande-Bretagne.
il faut constuire des rafineries et tout ira bien

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guino
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Et pendant ce temps, à Vera Cruz...

Message par guino » 18 sept. 2005, 19:04

Mais oui, tout va bien, il n'y a pas de probleme, puisque l'OPEP nous le dit...




L'Opep se prépare à augmenter ses quotas bien que le pétrole abonde
AFP 18.09.2005 - 18:50


L'Opep s'apprêtait dimanche à augmenter symboliquement ses quotas de production lors de sa réunion ministérielle de lundi afin de rassurer un marché pétrolier et des consommateurs perturbés après l'ouragan Katrina, bien que le brut soit disponible en abondance.

Samedi, le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le ministre du pétrole saoudien Ali Al-Nouaïmi, a apporté son soutien à cette option.

Ses homologues arrivés dimanche n'ont quant à eux pas affiché de franche opposition à cette idée. La question semble plutôt porter sur l'amplitude : certains pays comme le Koweit appellent à une hausse de 1 million de barils par jour (mbj), d'autres, comme le Nigeria, semblent préférer 0,5 mbj.

Dans les deux cas, cela porterait les quotas (actuellement 28 mbj) à leur plus haut niveau depuis leur création en 1987.

Mais cela ne modifiera pas pour autant les données fondamentales du marché, et à ce titre n'aura pas forcément une grande influence sur les cours, préviennent les experts.

Le brut est actuellement assez abondant sur le marché, voire trop selon certains analystes, en particulier depuis que les pays développés membres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ont puisé dans leurs réserves stratégiques pour compenser les pertes engendrées par Katrina.

En excluant l'Irak, qui ne fait pas partie du système de quotas, l'Opep pompe déjà près de 28,4 mbj, soit plus que le quota actuel.

Le président du cartel, le Koweïtien cheikh Ahmed al-Fahd al-Sabah, a lui-même estimé que le marché connaissait actuellement "un large surplus". Le ministre saoudien a également estimé que l'approvisionnement actuel était largement suffisant.

L'enjeu de cette réunion est en réalité de rassurer les consommateurs, en particulier après les graves troubles créés par Katrina, qui avaient propulsé les cours au niveau record de 70,85 dollars il y a trois semaines à New York, ont assuré ses responsables.

L'Opep, qui a été soumise des derniers jours à de fortes pressions de la part des pays consommateurs, entend "clarifier pour tout le monde qu'il y a suffisamment d'offre", a expliqué son président. "Pour nous, le cours est très élevé, nous pensons qu'il est très important de faire quelque chose pour stabiliser les prix", a-t-il dit.

Une hausse de quotas peut avoir un impact psychologique sur des consommateurs de plus en plus angoissés par la récente envolée des cours de l'essence et du fioul de chauffage et par le fait que la notion de "troisième choc pétrolier" s'impose peu à peu dans le langage des économistes et des hommes politiques, estime-t-on à l'Opep.

Mais de l'avis général, le noeud du problème demeure le raffinage, et Katrina, en contraignant plusieurs grandes raffineries à l'arrêt, l'a fortement aggravé au cours des dernières semaines. C'est là que réside le "véritable problème", selon le ministre vénézuélien Rafael Ramirez.

L'Opep n'a pas le pouvoir de fournir plus de produits raffinés et a donc des marges de manoeuvres extrêmement limitées, comme ne se privent pas de rappeler ses membres. Pour dénouer la crise, les pays développés doivent impérativement construire des raffineries, insistent-ils.

L'autre question qui préoccupe beaucoup les experts et sera au coeur des discussions des ministres est celle de l'influence des cours élevés sur la demande mondiale de pétrole.

L'AIE et l'Opep viennent toutes deux de revoir en baisse leurs prévisions de demande de pétrole en 2005 précisément en raison du niveau des cours.

"Beaucoup de problèmes commencent à apparaître dans la croissance de l'économie (mondiale), surtout dans les pays en développement", a reconnu M. Al-Sabah. Pour l'Opep, une crise économique mondiale serait catastrophique car elle ferait dégringoler les cours.

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l'OPEP renonce à augmenter ses quotas ?

Message par babast » 19 sept. 2005, 11:19

VIENNE (Reuters) - Les ministres de l'Opep, réunis à Vienne pour deux jours, semblent lundi matin avoir renoncé à décider une hausse de la production du cartel, malgré le souhait des pays consommateurs qui espéraient un geste face à la flambée des cours pétroliers.

Dès dimanche, alors qu'on s'attendait à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole relève d'au moins 500.000 barils par jour (2%) son plafond de production, certains de ses membres avaient jugé qu'un relèvement du plafond n'était pas indispensable. Pour l'Opep, la hausse des prix du pétrole est due davantage au manque de capacités de raffinage qu'à une pénurie de brut.

Le président de l'organisation, le cheikh Ahmad al Fahd al Sabah, a expliqué que certains ministres prônaient un maintien du plafond à 28 millions de barils, assorti de l'engagement de prélever du brut sur leurs réserves si nécessaire. Les capacités excédentaires de l'Opep lui permettent d'augmenter sa production de deux millions de barils par jour.

"Certains membres ont déjà accepté la proposition", a-t-il dit aux journalistes présents.

Plusieurs ministres font valoir que les capacités de production des raffineurs étant utilisées à plein, leur fournir davantage de brut ne leur permettra pas d'en traiter davantage.

"Il n'y a pas de problème du côté de l'offre. Le problème est la pénurie de capacité de raffinage", a déclaré le ministre libyen de l'Energie, Fathi Omar Ben Chatouane, en expliquant que pour lui, il ne fallait "pas de changement" dans le plafond de production.

"Un grand nombre de pays offrent du pétrole, mais il n'y a pas d'acquéreurs. Aussi on va dire voilà deux millions; qui veut les acheter est le bienvenu", a-t-il lancé. "Nous allons tester le marché. Si le marché prend les deux millions, alors il y a un besoin."

"Nous continuons à dire que le marché est bien approvisionné et on ne nous croit pas", a-t-il déploré.

Le président de l'Opep avait indiqué la semaine dernière qu'il proposerait une hausse de 500.000 barils par jour du plafond officiel de production pour apaiser la nervosité du marché après le nouveau record atteint fin août par les cours de l'or noir.

HESITATIONS

Mais depuis, certains ministres ont mis en doute cette nécessité, tandis que l'Opep a revu jeudi dernier à la baisse sa prévision d'augmentation de la demande mondiale pour cette année et pour l'an prochain.

"Pourquoi continuer à augmenter le plafond de 500.000 alors qu'à l'avenir la demande pourrait diminuer et qu'alors nous devrions réduire à nouveau ?" s'est interrogé Chatouane. "Le processus de réduire est plus difficile".

Le ministre nigérian du Pétrole Edmund Daukoru a pour sa part indiqué que les ministres continuaient à discuter de plusieurs propositions, tandis que le ministre algérien Chakib Khelil a affirmé que son pays était toujours en faveur d'un "relèvement" de la production de l'Opep, "quel qu'il soit".

Mais Khelil a ensuite fait savoir qu'il était aussi favorable au consensus en train d'émerger sur un statu quo doublé d'une promesse de relèvement de deux millions de barils par jour du débit si nécessaire.

Les ministres de l'Opep ont la tâche délicate de dire aux marchés qu'ils disposent encore d'une capacité de production aisément mobilisable, tout en faisant attention à ne pas susciter une offre inutile.

"L'Opep veut être perçue comme une partie de la solution et non comme une partie du problème", estime Yasser Elguindi Medley, consultant chez Global Advisors. "Mais elle ne veut pas envoyer le mauvais signal au marché. Elle veut poursuivre une politique d'offre souple, c'est-à-dire que s'il y a un problème de brut, ce qui n'est pas le cas actuellement, elle peut le résoudre."

Les cours du pétrole américain ont un peu baissé ces derniers jours par rapport à leur record de 70,85 dollars le baril touché le 30 août, au lendemain du passage de l'ouragan Katrina aux Etats-Unis.

Le passage de Katrina sur les raffineries du golfe du Mexique a mis hors service près de 900.000 barils par jour, soit un dixième du raffinage américain.

L'Arabie saoudite, le principal producteur de l'Opep, qui avait tâté le terrain pour vendre davantage de pétrole en octobre, a dit n'avoir trouvé aucun acquéreur.

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Message par PiCOle » 19 sept. 2005, 11:26

J'allais justement faire un sujet la dessus.Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils envoient signes tres different.Il y a un gros contraste par rapport aux articles et déclaration des jours précédent.

L'Opep se prépare à augmenter ses quotas bien que le pétrole abonde

L'Opep s'apprêtait dimanche à augmenter symboliquement ses quotas de production lors de sa réunion ministérielle de lundi afin de rassurer un marché pétrolier qui demeure perturbé après l'ouragan Katrina, bien que le brut soit disponible en abondance.

...

Dans les deux cas, cela porterait les quotas (actuellement 28 mbj) à leur plus haut niveau depuis leur création en 1987.

Opep: stabiliser les cours pour préserver la croissance mondiale (président)

L'Opep estime que le marché est "bien approvisionné" mais va tenter de stabiliser les cours qui demeurent "très élevés" et commencent à peser sur l'économie mondiale, a estimé dimanche son président, le Koweïtien Ahmed al-Fahd al-Sabah.

"Beaucoup de problèmes commencent à apparaître dans la croissance de l'économie, surtout dans les pays en développement", a-t-il ajouté.

Selon lui, le marché "est bien approvisionné", mais il s'agit avant tout de "clarifier pour tout le monde qu'il y a suffisamment d'offre, cela est très important pour nous, et que nous continuons d'assurer l'offre", a-t-il poursuivi.

L'OPEP devrait relever ses quotas de production

L'OPEP est prête à augmenter de 500.000 barils par jour ses quotas de production, actuellement de 28 millions de barils par jour (mbj). "Nous pensons qu'il est nécessaire d'informer qu'il y aura un excédent de pétrole sur le marché pour le stabiliser", a déclaré le ministre koweïtien de l'Energie.

Quel raison pour un changement d'opinion aussi soudain en 2 jours ?
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Message par GillesH38 » 19 sept. 2005, 16:32

Ben de toutes façons, comme c'est expliqué, c'était de la poudre aux yeux, ils n'ont que du brut lourd soufré à proposer et les raffineries sont saturées. Le brut léger a déjà piqué

http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopic.php?t=754

il faudrait plutot parler des picS des pétroleS

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Message par epe » 19 sept. 2005, 19:39

Le "pétrole brut en abondance", c'est pour rassurer. Du politiquement correct.

La nouveauté c'est que l'OPEP avoue officiellement qu'il ne lui reste QUE 2 Mb/j de marge (de pétrole pourri dont personne ne veut comme dit ci-dessus)

L'OPEP sauveur de la pénurie pétrolière capable de contracarer la déplétion des gisements du reste du monde, c'est donc officiellement fini! :-P
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par mahiahi » 19 sept. 2005, 20:32

De plus, l'AIE annonce officiellement que les pays hors-OPEP (60% de la production mondiale) vont voir leur production décliner vers 2010... Si l'on comprend "production globale de tous pétroles", ça signifie bien que le "sweet crude oil" a déjà piqué...

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Le pétrole se replie; le marché se juge bien approvisionné

Message par echazare » 27 sept. 2005, 13:08

LONDRES, 27 septembre (Reuters) - Les cours du brut sont en baisse mardi sur un marché convaincu que les approvisionnements pétroliers restent amplement suffisants, bien qu'une partie des capacités de production restent toujours fermées dans le golfe du Mexique depuis le passage de l'ouragan Rita.

Le ministre saoudien du Pétrole Ali Al-Naimi a rassuré les opérateurs sur le niveau de l'offre en annonçant que personne ne s'était pour l'instant manifesté pour acquérir les deux millions de barils de pétrole par jour mis à la disposition du marché par l'Opep en cas de pénurie.

"Donnez-nous les clients et nous pomperons davantage de pétrole", a-t-il répondu à la question d'un journaliste.

L'organisation des pays exportateurs de pétrole a décidé, lors de sa réunion de la semaine dernière à Vienne, de tenir à la disposition du marché sa capacité de production en réserve, venant pour l'essentiel de l'Arabie saoudite.

Cette offre est valable à partir du 1er octobre pour trois mois.

Vers 10h30 GMT, le contrat novembre sur le brut léger américain abandonne 0,82% à 65,28 dollars le baril. Le future même échéance sur le baril de Brent de la mer du Nord perd 0,81% à 63,41 dollars.

La veille, les prix du pétrole avaient terminé en hausse de 2,5% environ après avoir rebondi en cours de journée, le marché s'étant mis à douter de la rapidité de la reprise de la production après le passage de Rita.

Plus tôt en séance, les cours du brut étaient au contraire orientés à la baisse, et le brut léger américain avait enfoncé un moment la barre des 63 dollars, Rita n'ayant pas provoqué la catastrophe redoutée, notamment au Texas où se trouve le quart des capacités de raffinage américaines.

L'ouragan Katrina avait quant à lui fait flamber fin août le prix du baril à un record de 70,85 dollars.

Dans un discours prononcé à l'occasion d'un Congrès mondial du pétrole à Johannesburg, Naimi a cherché à rassurer les marchés mondiaux sur la capacité des producteurs mondiaux à faire face à la hausse de la demande sur les trois à quatre prochaines années.

Il a indiqué notamment que son pays comptait toujours porter progressivement sa capacité de production à 15 millions de bpj, contre 11 millions environ à l'heure actuelle.

Il a ajouté que le royaume serait en mesure prochainement d'accroître de 200 milliards de barils ses réserves pétrolières prouvées, qui se montent actuellement à 264 milliards de barils, et qu'une capacité de réserve suffisante permettrait de restaurer sur les trois à quatre prochaines années "une certaine marge de sécurité" pour les marchés mondiaux.

L'OFFRE DE L'OPEP VALABLE À PARTIR DE SAMEDI

Une source saoudienne a toutefois indiqué que l'Arabie saoudite pourrait parallèlement réduire sa production de pétrole brut en octobre, à la suite des dommages occcasionnés aux raffineries américaines par les ouragans, tout en précisant qu'une baisse éventuelle par rapport à la production de 9,6 millions de barils par jour (bpj) de septembre serait temporaire.

"Nous ne savons pas encore, mais elle (la production) pourrait être inférieure (en octobre) en raison des dégâts subis par les raffineries américaines. Si elle baisse, nous pensons que ce sera momentané", a-t-on dit à Reuters à Johannesburg.

Cette baisse pourrait intervenir même si l'ensemble des 1,5 million de bpj de production américaine dans le golfe du Mexique restent indisponibles, comme c'est encore le cas lundi pour le troisième jour d'affilée.

Lundi, le président George Bush a affirmé qu'une partie significative des capacités des raffineries du Texas et de Louisiane seraient bientôt remises en service - 4,4 millions de bpj, soit le quart de la capacité américaine de raffinage, manquent toujours à l'appel - mais demandé aux automobilistes américains d'économiser le carburant autant que possible.

La source saoudienne a estimé qu'il faudrait attendre environ une quinzaine de jours pour avoir une idée plus précise du niveau de la demande des États-Unis, qui se situe habituellement entre 1,6 et 1,8 million de bpj, et observé elle aussi qu'à ce jour, personne n'avait demandé à son pays de concrétiser la dernière offre de l'Opep.

"Nous traitons directement avec nos clients, a-t-elle dit. Il semble que leurs raffineries n'aient pas besoin de plus de pétrole, en particulier de pétrole moyen à lourd."

Après leur envolée de 51% depuis le début de l'année, en raison de la hausse constante de la demande mondiale, les cours du brut devraient baisser progressivement du fait de l'ampleur des investissements réalisés dans le secteur pétrolier à travers le monde, a estimé la même source saoudienne.

"A coup sûr, il y aura une modération des prix (...) nous avons tous ces investissements. Mais on ne sait pas quand, ni dans quelle proportion", a-t-elle précisé.

Naimi a de nouveau montré du doigt le retard accusé par le secteur du raffinage, dont les capacités n'ont pas suivi la hausse de la demande, et estimé que le goulot d'étranglement ainsi créé était la principale cause directe de la flambée des cours./DRO/JYC/GG



© 2005 Reuters


Quelle blague, avant tout cela, de mémoire, l'OPEP peinée a vendre 1mbj car trop souffré. Et maintenant il se disent capable de fournir 2mbj. Mais de quelle qualité ? si c'est celui dont personne ne veut alors... c'est du foutage de gueule non ?

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Message par Tiennel » 27 sept. 2005, 16:13

Il l'a dit lui-même :
Le ministre saoudien du Pétrole a écrit :"Donnez-nous les clients et nous pomperons davantage de pétrole", a-t-il répondu à la question d'un journaliste.
C'est une pure opération de com', à destination des marchés et plus particulièrement des spéculateurs. C'est sûr que personne ne veut de son lourd soufré, mais il avertit ainsi les spéculateurs qu'ils risquent de se retrouver avec des superpétroliers ras les cales de Heavy Saudian sur les bras s'ils continuent à faire monter les prix.

Comme les économistes font de la météo, à mon tour de faire de l'économie : je verrais bien un petit passage à frôler les $50 d'ici quelques semaines... It's a bear market, Teddy

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Message par energy_isere » 31 oct. 2005, 11:04

des nouvelles de l' OPEP le 31 Oct 2005 : je lis ca mais j'ai quelque doute quand à la réalisation des ces pronostics

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3038089
L'Opep voit le brut à entre 45 et 55 dollars le baril en 2006
MOSCOU (Reuters) - L'Opep ne juge pas nécessaire d'augmenter sa production de brut et s'attend à une stabilisation des cours dans une fourchette de 45 à 55 dollars l'année prochaine, déclare Adnan Chihab-Eldine, secrétaire général par intérim de l'organisation.

"La demande (de pétrole) de l'Opep n'augmentera pas de manière significative l'année prochaine. Il n'est pas nécessaire d'accroître la production, selon nous", a expliqué Eldine au cours d'un entretien accordé à Reuters Television à Moscou.

"Je prévois que les prix se situeront l'année prochaine dans une fourchette de 45-55 dollars (le baril). Il y a de la marge pour qu'ils se stabilisent dans cette fourchette, certainement au-dessus de 40 dollars".

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Message par phylippe » 31 oct. 2005, 11:21

energy_isere a écrit :des nouvelles de l' OPEP le 31 Oct 2005 : je lis ca mais j'ai quelque doute quand à la réalisation des ces pronostics

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3038089
L'Opep voit le brut à entre 45 et 55 dollars le baril en 2006
MOSCOU (Reuters) - L'Opep ne juge pas nécessaire d'augmenter sa production de brut et s'attend à une stabilisation des cours dans une fourchette de 45 à 55 dollars l'année prochaine, déclare Adnan Chihab-Eldine, secrétaire général par intérim de l'organisation.

"La demande (de pétrole) de l'Opep n'augmentera pas de manière significative l'année prochaine. Il n'est pas nécessaire d'accroître la production, selon nous", a expliqué Eldine au cours d'un entretien accordé à Reuters Television à Moscou.

"Je prévois que les prix se situeront l'année prochaine dans une fourchette de 45-55 dollars (le baril). Il y a de la marge pour qu'ils se stabilisent dans cette fourchette, certainement au-dessus de 40 dollars".
Mouais, on fait semblant de les croire ou pense qu'il n'arrive plus à augmenter leur production? ;)
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Message par steph » 01 nov. 2005, 03:47

pour comprendre la situation dans une reunion de l'opep juste imaginez ...
tous ces pays ce sont menti pendant des année sur leur capcité de production et leur réserves :^o ! donc il joue au jeu subtil du "je pourrais produire plus c juste que le contexte mondial ne s'y prete pas donc c pas nécessaire :-({|= "... c tellement plus facile que d'admettre en face de ses collègues ministres que la plupart des grand champs ont peaké !! ghawar y compris problamement!
que voulais vous qu'ils fassent d'autre ces pov ministre empetré dans leurs mensonges que de fanfaronner en donnant des capacité de production et de reserves largement surestimé!
de facon certaine ils doivent même avoir la peur d'etre obligé un jour (quand leur production sera a l'extreme limite de ce qu'elle peut donner) d'admettre a demi mots que leur production commence a plafonner! ne serait ce pas là la signification de cet aveu des 2millions de baril? dans ce cas cela voudrait peut etre donc dire que leur production est maximale et qu'ils ont du mal deja a maintenir cette production a ce niveau et qu'ils sont donc dans l'impossibilité totale d'augmenter...
le chateau de cartes serait il en train de s'ecrouler?
on verra ça tres bientot... :?
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Message par energy_isere » 01 nov. 2005, 11:24

Suis je en train de rever ?

source : http://www.theaustralian.news.com.au/co ... 02,00.html
Oil may fall to $US45-$US55: OPEC
By Dmitry Zhdannikov in Moscow
November 01, 2005
OPEC expected world oil prices to stabilise in a range of $US45-$US55 a barrel next year and had ample spare capacity to meet demand, acting Secretary-General Adnan Shihab-Eldin said overnight.

"Based on fundamentals, prices should not increase. They should moderate below the levels of recent months," Mr Shihab-Eldin said.

"I see the prices next year in the range of $US45-$US55," he said.

"There is room for them to stabilise in this range, certainly above $US40," he said.

Global benchmark oil prices are well down from record highs touched two months ago, with US light crude futures trading around $US60.60 overnight, compared with the high of $US70.85. December Brent futures were trading near $US58.70 a barrel.

"We saw no reason for prices to go that high. We saw some signs among developing countries that it was beginning to cause them problems and that's not what we want," he said.

Past oil price spikes have damaged industrial economies as rising fuel costs overtake economic growth.

This time developed economies had shown resilience, Mr Shihab-Eldin said. There had been some concern of US oil demand slackening, he said, until data out last week showed the U.S. economy grew strongly in the third quarter of 2005.

He said the market should be reassured about crude supplies, since OPEC has spare production capacity of 2 million barrels a day, more than enough to cover extra winter demand, and it was planning to bring more on stream next year.

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