oleocene.org

Encore plus sidérant : on bacasable les sujets sur les OVNIS et pas les topics réellement truffés d'inepties toutes plus grosses les unes que les autres.

phyvette a écrit : ....
GEAB N°72 (15 février 2013) ; Crise systémique globale - Second semestre 2013 : La réalité ou l’anticipation de l’effondrement du Dollar oblige le monde à se réorganiser sur de nouvelles bases

Graphe interessant dans le n°72. Cours de l' Or versus le plafond de la dette US.


Cours de l'or en Dollars (jaune, échelle de gauche) et plafond de la dette US (trillions $, échelle de droite) - Source : wealthcycles.com

Pour leur défense, je dirais qu'ils ont toujours défendu la reprise en main de l'Europe.

GEAB N°73 (15 Mars 2013) Crise systémique globale 2013 : Le Grand Brouillard Statistique impose de passer de la navigation aux instruments à la navigation à vue – Pièges, repères et grilles de lecture

GEAB N°73 - Sommaire

Le regain de confiance en l’or, dans un contexte de perte de valeur de ce métal, est un autre trait remarquable qui montre combien l’opinion est impressionnée par les nouvelles concernant les monnaies en général

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GEAB N°74 (15 Avril 2013) - Crise systémique globale – La guerre est déclarée entre le monde économico-politique et la sphère financiaro-bancaire

Ainsi de la Banque du Japon qui dévoile son plan de rachat de dette japonaise (10) à faire pâlir de jalousie Ben Bernanke et son QE (11). Si ce n'était le Japon qui a connu un passé douloureux sur la question, nous dirions que l'arme atomique a été dégainée et que les risques de dérapage sont immenses, avec des conséquences à la hauteur de la puissance de feu. En effet, l'énorme dette japonaise était jusqu'à présent soutenable car les intérêts des bons du trésor étaient très faibles, de l'ordre de 0,5%. Les investisseurs, principalement les institutions nationales, acceptaient ces rendements médiocres car l'inflation était négative, de l'ordre de -0,5%, faisant donc monter le rendement réel à 1% environ. Mais déjà des tensions se faisaient jour, comme le plus gros fonds de pension japonais et mondial menaçant de sortir des bons du trésor japonais3. Or avec un objectif d'inflation maintenant à 2% et une banque centrale déterminée à le réaliser en doublant la quantité de monnaie en circulation (12) (!), le taux des bons du trésor devra monter aux alentours de 3% pour laisser aux investisseurs un rendement réel de 1%. Sur une dette dépassant 200% du PIB, ce taux est insoutenable car le service de la dette représente déjà 40% des recettes publiques au taux actuel (13). Le marché en a bien conscience comme en témoignent les quatre suspensions temporaires, en quatre jours, du marché des bons du trésor japonais à cause de trop fortes fluctuations (14). C'est un avertissement clair du risque de dévissage incontrôlé.

Le Japon est donc dans une impasse : continuer cette injection massive de liquidités pour créer de l'inflation et aller soit à un défaut sur sa dette à cause de taux d'intérêt insoutenables (avec des conséquences dramatiques sur les entreprises et les fonds de pension), soit à une spirale incontrôlable où la BoJ serait le seul acteur sur le marché des bons du trésor quand tous les autres vendraient ; ou bien arrêter le plan en cours et laisser l'économie dépérir. Sans compter que, patriotisme ou non, la tentation doit être forte pour les entreprises japonaises d'investir à l'étranger pour se protéger de la chute libre du yen qui flirte maintenant avec le cours de 100 yens pour un dollar.

La planche à billet du yen s'est emballée, la monnaie se déprécie, le coût énergétique augmente... l'inflation repart CQFD !

...Le déficit commercial du Japon explose

"DÉPRÉCIATION DU YEN
Mais la facture énergétique a néanmoins augmenté, à cause de la nette dépréciation du yen de ces derniers mois – au moins 20 % vis-à-vis du dollar depuis novembre – qui a mécaniquement renchéri le coût des achats. La troisième puissance économique mondiale a payé de surcroît davantage pour l'importation de semi-conducteurs, mais aussi de téléphones souvent assemblés en Chine."

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

C'est justement pour celà que la baisse de l'or (mais aussi du baril) surprend tout le monde. La conjoncture mondiale accumule les arguments en faveur de la sécurisation de son capital et on assiste à une baisse historique. Ca sent vraiment le coup fourré
Le Yen était réellement une devise refuge. Que reste t'il aujourd'hui; le Franc Suisse ?

La seule chose certaine c'est que rien n'est certain !
L'idéal est de ne pas avoir de capital : pas de souci.

Là ça serait plutôt pas de sushi.

Il y a quand même une constatation assez édifiante un peu partout dans le monde : toutes les banques centrales ont ouvert en très grand le robinet monétaire.
L'objectif : renflouer la dette (chère) avec de la dette (moins chère), en gros. Et donc de l'inflation.
Certains disent "hyper-inflation". Mais est-ce si sûr ? Parcequ'en fait ce n'est pas ce qu'on voit. J'ai plutôt l'impression que sans ces politiques on aurait plutôt un mouvement déflationniste.
Le monde financier aspire tout l'argent, entre autre via la rente pétrolière et gazière, d'ailleurs.
Quels sont les facteurs de retour :
- L'impôt. Mais l'évasion fiscale est massive et généralisée. Au mieux 5% revient sous forme d'impôts.
- Salaires/Bonus et diverses dépenses : Les salaires sont tellement élevées dans la petite minorité qui en profite, qu'ils ne parviennent pas à en dépenser une part conséquente. Les milliards restant sont réinvestits dans les produits financiers.
- L'investissement dans
1) Les entreprises. Mais l'économie réelle étant morose, ce n'est pas rentable et les investissements dans l'appareil productif diminuent.
2) La Bourse, les matières premières, l'immobilier. Fait gonfler artificiellement les bulles et personne n'en profite (au contraire).
3) Les bons du trésor. C'est à peu près le seul biais par lequel l'argent revient directement dans l'économie réelle. Seulement ce n'est pas un impôt et les dettes des états gonflent jusqu'à saturation.
4) Les produits dérivés. Ils absorbent 90% de la manne financière et ne servent strictement à rien.

On voit donc qu'à chaque émission monétaire, la plus grande partie ne sert pas à relancer l'économie mais bien à alimenter l'hyper-inflation financière. Quant au monde réel, il s'enfonce dans la récession, le chômage et... la déflation.
C'est pour celà qu'on a un sérieux problème systémique.

Tovi a écrit :Le Yen était réellement une devise refuge. Que reste t'il aujourd'hui; le Franc Suisse ?

Selon Delamarchen le Yen, le Dollar et l'Euro, c'est mort. Il te reste les monnaies suisses (quoique), norvège et suède.
Ca se comprend pour ces deux derniers pays. La norvège a du pétrole et la suéde a énormément d'énergie renouvelable (bois, hydroélec) pour quelques millions d'hab. La suisse aussi doit avoir beaucoup de capacité hydro-élec. Ces économies sont très résilientes.

Selon Delamarche le Yen, le Dollar et l'Euro, c'est mort.

Traduction : tout va bien pour le yen le dollar et l'Euro.

Et le dernier bulletin du LEAP vient de paraitre :
GEAB N°75 est disponible ! Crise systémique 2013 : sous les records des bourses l’imminente plongée en récession de la planète

Ils rigolent bien au LEAP, d'ailleurs il y a un proverbe chinois qui dit : « Si quelqu'un t'a fait du mal, ne cherche pas à te venger. Va t'asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. »

"GEAB N°78 est disponible ! La désaméricanisation du monde a commencé – émergence de solutions vers un monde multipolaire d’ici 2015 "

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-78-est-di ... 14812.html

Nous aussi on rigole bien quand on les lit.

Quand ton compte en banque sera vide,ton Rire va changé de couleur...