Le probléme du sous investissement pétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 13 mars 2009, 20:40

PETROLE/L'AIE appelle au maintien des investissements pétroliers

Lisbonne (AWP/AFP) - 27 février 2009

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) Nobuo Tanaka a appelé vendredi à Lisbonne à maintenir les investissements dans le secteur de la production pétrolière afin d'éviter une nouvelle crise de l'approvisionnement.

"Si la demande reprend, nous pourrons avoir une nouvelle crise de l'approvisionnement. L'important est donc de maintenir les investissements", a déclaré M. Tanaka en marge d'une conférence sur les énergies renouvelables.

Début février, l'AIE, qui défend les intérêts énergétiques des pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), a de nouveau revu en baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole de plus d'un demi-million de barils par jour cette année, en raison de la crise, et prévoit un déclin record depuis 1982.

"Nous sommes plus inquiets pour l'avenir de l'offre, car elle est sujette au report ou à l'annulation de projets" d'investissements, a pourtant souligné M. Tanaka.

"Même aux prix actuels, certains champs pétroliers restent tout à fait rentables", a-t-il ajouté, appelant les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) "à observer le marché de près et à prendre une décision adaptée" lors de leur prochaine réunion à Vienne, le 15 mars.

Mercredi, le Venezuela avait annoncé qu'il proposerait à l'Opep de réduire à nouveau sa production de pétrole afin de soutenir les prix du brut.

"Si la demande est en baisse, la réduction de l'offre est inévitable. Mais, d'autre part, si les prix remontent rapidement, cela pourrait avoir un impact très négatif sur la reprise économique mondiale", a conclu M. Tanaka.
http://www.romandie.com/infos/news2/200 ... 030AWP.asp

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 13 mars 2009, 20:40

dans l' Usine Nouvelle du 5 Mars

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 13 mars 2009, 20:44

Les investissement pétroliers gelés 2 février

02.02.2009

L'Agence Internationale de l'Energie vient d'estimer à 100 milliards de dollars les investissements pétroliers gelés ces derniers mois en raison de la baisse des cours du pétrole et du manque de crédit. Il s'agit de projets d'amélioration de l'extraction, d'exploitation des pétroles non conventionnels (sables bitumineux et pétroles profonds). La quasi-totalité des projets concernant les sables bitumineux du Canada, très coûteux à extraire, ont été annulés et certaines compagnies ont même préféré jeter l'éponge.

Le pétrole des sables canadiens sont extraits en consommant énormément d'énergie, essentiellement sous forme de gaz, d'où le coût. Pour ne rien arranger, la production de gaz d'Amérique du Nord est déjà en déclin et les spécialistes se demandent d'où venir l'énergie nécessaire pour extraire ce pétrole de moindre qualité.
http://aprespetrole.unblog.fr/2009/02/0 ... ers-geles/

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par mobar » 16 mars 2009, 06:42

energy_isere a écrit :dans l' Usine Nouvelle du 5 Mars

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Et comme la mise en exploitation de puits en temps de crise à toute les chances de faire baisser les cours, on retarde les investissements dans le développement... et la violence du choc à venir.
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 18 mars 2009, 19:52

Pétrole : le FMI appelle à des mesures pour favoriser les investissements

Le numéro deux du Fonds monétaire international (FMI) John Lipsky a appelé mercredi les pouvoirs publics à encourager la production de pétrole, et les compagnies pétrolières à coopérer dans ce sens, afin d'éviter une flambée des prix quand l'économie repartira.

"Même si le recul des prix du pétrole apporte indéniablement une certaine stabilisation à l'économie mondiale (...), il faut être conscient des risques à long terme de prix faibles et d'une plus forte volatilité", a dit M. Lipsky, le premier directeur général adjoint du FMI, dans un discours tenu à Vienne lors d'un séminaire organisé par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Le baril de pétrole, après une flambée à 147 dollars en juillet dernier, a vu sa valeur plonger à 32,40 dollars en décembre. Son prix s'est stabilisé entre 40 et 50 dollars depuis le début de l'année.

"Les bas prix d'aujourd'hui préparent le terrain pour une nouvelle poussée de prix à l'avenir", a prévenu M. Lipsky, dont l'intervention a été diffusée par ses services à Washington. Il a jugé que le bas niveau des cours "réduit la valeur de projets potentiels", par exemple dans les sables bitumimeux au Canada, et "force les producteurs à rechercher des financements extérieurs".

"Un cadre stable et prévisible en matière d'investissement et de fiscalité aidera les investissements adéquats", a aussi noté le numéro deux du FMI.

"Renforcer les coopérations et les synergies entre les groupes pétroliers nationaux et multinationaux comporte des avantages", a-t-il encore ajouté, en préconisant des "partenariats".

Côté demande, des "subventions bien ciblées pourraient protéger les groupes (sociaux) les plus vulnérables aux grandes variations des prix", a-t-il dit.

La consommation mondiale d'or noir a subi en 2008 sa première contraction en 25 ans, et de nombreux analystes estiment que la tendance va s'amplifier cette année. Mais ils préviennent aussi que quand la croissance mondiale repartira à la hausse, les prix de l'énergie pourraient regrimper rapidement si les investissements nécessaires au maintien de la production n'ont pas été faits.

Selon M. Lipsky, la chute des cours du pétrole reflète un retournement économique "sans précédent moderne", et "la demande va repartir plus tard et plus progressivement que ce que l'on pensait".

Boursorama

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Investir, ou sinon...

Message par youplaboum » 26 mars 2009, 14:50

Pêché sur contreinfo, mais je l'ai pas vu ici :
http://www.upstreamonline.com/live/article174237.ece

C'est Ali Naimi qui le dit (donc c'est vrai, forcément...) : sans investissements massifs dans le domaine de l'énergie, la production va s'effondrer. Or avec la crise, tout s'arrête, et cet arrêt plombe la possibilité d'une "reprise" par la suite...

Remarquable retournement de veste de la part des séoudiens.
'Spend now - or face catastrophe'

Action is needed now to prevent a possible "catastrophic" energy supply crunch , Saudi Arabian Oil Minister Ali Naimi warned today.

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Re: Investir, ou sinon...

Message par energy_isere » 26 mars 2009, 19:05

@youplaboum
ce qui donne en Français :
L'Arabie Saoudite craint une crise énergétique

Le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naïmi a prévenu mercredi qu'une crise de l'énergie "catastrophique" risquait de se produire en l'absence d'investissements rapides. La chute des cours du brut, passés de plus de 147 dollars pour un baril l'été dernier à moins de 50 dollars aujourd'hui, décourage de nombreux investisseurs et selon al Naïmi, cela pose la question de la sécurité des approvisionnements sur le long terme. "Des conséquences douloureuses se feront ressentir plus tôt que prévu. Cela achèverait de faire dérailler l'économie", a-t-il déclaré lors d'une conférence réunissant des dirigeants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/economi ... html?popup

la aussi : http://www.romandie.com/infos/news2/090 ... m96awe.asp

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par luciferon » 27 mars 2009, 00:54

Meuh non .. ils tentent de faire remonter les cours (ils sont mal ) pour pouvoir faire rentabiliser les investissements (des hypothétiques touristes ?) et le nombre de projets fous en cours de construction ça doit bouffer énormément de fric par jour :mrgreen:

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 15 avr. 2009, 19:52

En Alberta, l'effondrement des cours du pétrole et la crise freinent les investissements dans l'or noir
Article du Monde à lire dans le fil adapté : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 00#p239900

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Superdiesel » 15 avr. 2009, 22:09

50 dollars le baril en pleine récession mondiale, c'est beaucoup je trouve...et pourtant c'est pas assez pour que les pétroliers puissent investir. Comme l'a dit Fillon, il y a 1 an, l'ère du pétrole bon marché est finie! Avec la crise de l'offre qui s'annonce, on pourrait retrouver plus vite que prévu les fameux 150 dollars de juillet dernier, alors même que l'économie commencerait juste à se rétablir.
Et j'ai toujours pas vu un grand projet d'investissement dans les cellules solaires! ou dans les économies d'énergies (à part pour le bâtiment) ](*,)

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 17 avr. 2009, 12:48

Superdiesel a écrit :.....Et j'ai toujours pas vu un grand projet d'investissement dans les cellules solaires! .....
Si Si ! Plusieurs investissements de plusieures centaines de millions de $

Pas en France bien sur.

dans ces fils : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 69#p212269 (697 millions de $ pour Sharp au Japon)

et ici : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 60#p190160
Investissement de l' Allemand Qcells en Malaisie et au Mexique.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 07 mai 2009, 19:54

Le "pétrole" est lui aussi secoué par une polémique sur les primes

LE MONDE | 07.05.09

Les règles sont faites pour qu'il y ait des exceptions, du moins en ce qui concerne l'attribution des primes sur résultats. Les cadres dirigeants de BP et de Shell ont perçu leurs primes de performance de long terme, alors même qu'ils n'avaient pas atteint les objectifs fixés. Les actionnaires, irrités, réclament que la distribution des primes soit régie par des règles clairement définies, mais cette revendication assez dogmatique est plutôt déplacée, s'agissant en tout cas des pratiques de l'industrie pétrolière en la matière.

Les deux groupes pétroliers ont défini un critère de performance de long terme (qu'il ne faut pas confondre avec les objectifs qui déterminent les primes annuelles) : le taux de rendement global pour l'actionnaire doit être un des trois meilleurs du secteur, lequel compte cinq acteurs majeurs. Ce rendement global, qui prend en compte le cours de l'action et les dividendes versés, est calculé sur trois années.

Le comité de direction du pétrolier anglo-néerlandais a justifié sa décision par le fait que Shell s'était fait chiper la troisième place par le groupe français Total à 1,3 point de rendement seulement. Le comité des rémunérations a alors choisi de verser 50 % de la dotation, et non 80 % comme cela aurait été le cas si Shell avait accroché la troisième marche du podium.

On pourrait penser qu'il s'agit là d'une manoeuvre complice destinée à faire un cadeau à l'équipe dirigeante maison, mais en réalité c'est le principe même du critère de performance qui ne fonctionne pas. Calculer le taux de rendement de l'actionnaire sur trois années seulement est absurde pour un secteur dont les projets gigantesques voient souvent s'écouler une décennie tout entière entre le moment de la signature et la production du premier baril de pétrole. De plus, ce genre de critère peut inciter les dirigeants à privilégier la distribution de dividendes, au détriment des investissements.

MESURES DE PERFORMANCE

Chez BP comme chez Shell, d'autres mesures de performance ont été évoquées, comme la croissance des réserves ou le bénéfice par action. Plus il y aura de critères, mieux cela vaudra, mais qui pourra résister à la tentation de bricoler des objectifs faciles à atteindre, pour préférer préserver la croissance de long terme ?

En fait, la meilleure solution serait de tenir compte de ces indicateurs comparatifs tout en laissant au comité de direction davantage de latitude pour décider des montants à verser. Des critères plus subjectifs, comme la capacité à définir et à réaliser de grands projets en respectant les délais et les budgets, pourraient peser dans la balance. Si les actionnaires ne font pas suffisamment confiance aux équipes dirigeantes aujourd'hui en place pour mener à bien cette tâche en toute honnêteté, eh bien, ils devraient immédiatement en nommer d'autres.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Raminagrobis » 21 mai 2009, 00:13

lien propre pour faire plaisirs aux modo

Marathon réduit ses investisssements dans la baie de cook. La baie de cook c'est l'espère ce long estuaire sur la cote sud de l'alaska, qui contient un système pétrolier mineur et fortement déplété.
Moi même dans mon étude de la production non opep a écrit :La baie de cook est la petite crique en forme de couteau sur la côte sud de l'Alaska. C'est est un exemple de région avec une distribution anormale de la taille des gisements. Il y a une trentaine de gisements de pétrole et gaz (dans la baie et autour), dont 6 gros (North Cook Inlet, Kenai, Beluga River, McArthurRiver, Swanson River, Granite Point) et les autres tout petits, et y'a pas d'intermédiaires. Ce qui a longtemps était avancé comme argument pr relancer l'exploration dans le secteur, en disant que ces gisements devaient exister. Mais l'exploration n'a rien révélé de plus.

Jusque fin 2006, 1324 Mb ont été produits. Le record de production fut enregistré en 1970 : 227 000 b/j. De nos jours la production de la région est devenue anecdotique (16 000 b/j en 2006). La zone est bien explorée, tous les gisements sont en fin de vie (à part un tout petit qui est entré en service il y a quelques années). Il n'y a donc auvcune raison de ne pas prolonger le taux de déclin bien établi à 9% par an.
On comprend donc qu'une réduction des investissements dans cette région (16000 b/j, même pas la production de la France) ne va pas impacter signifiativement l'équation de l'offre et de la demande, mais bon c'est un symptome de plus.
Toujours moins.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Raminagrobis » 21 mai 2009, 16:18

lien

Pas vraiment surprenant. Si ils veulent réduire leurs investissements, j'ai une proposition pr eux : arrêter le projet south stream :twisted:
Gazprom envisage de réduire de 30% ses investissements en 2009

MOSCOU - Le géant gazier russe Gazprom, qui doit faire face à une baisse de la consommation de gaz, notamment en Europe, pourrait réduire de 30% ses investissements en 2009, a déclaré mercredi son vice-président Valéri Goloubev, cité par l'agence Interfax.

"Nous comptons réduire notre plan de financement, peut-être de 30%", a-t-il dit.

Le programme d'investissement s'élève actuellement à 921 milliards de roubles (environ 21 milliards d'euros), selon le responsable.

Fin mars, le groupe avait décidé de diminuer de 30,5% son volume quotidien d'extraction de gaz à partir d'avril par rapport au niveau d'avril 2008, et de réviser à la baisse ses prévisions d'exportations de gaz naturel vers l'Europe ainsi que son prix moyen pour 2009.

Son patron, Alexeï Miller, avait alors indiqué au Premier ministre russe, Vladimir Poutine, que Gazprom allait peut-être revoir son programme d'investissements pour 2009.

Le géant contrôlé par l'Etat a dégagé en 2008 un bénéfice net de 771,38 milliards de roubles (17,6 milliards d'euros), en progression de 11% par rapport à l'année précédente.
Toujours moins.

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Message par akochan » 24 mai 2009, 19:10

Tiens dans la declaration du G8 ils se declarent inquiets par le manque d'investissements dans le petrole a cause de la crise ce qui pourrait conduire a une grande voaltilite des prix.
Voila des propos qui ne devraient pas calmer les tensions

boursorama
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... a7c7698b2b

En gros ce qu'ils disent c'est d'investir des milliards de dollars pour maintenir les prix bas :shock: alors que ca coute de plus en plus cher d'aller chercher les nouveaux gisements.

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