Le probléme du sous investissement pétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Thy » 04 juin 2009, 12:44

Petite question: quel est le délai nécessaire pour qu'un projet d'exploitation aboutisse? En d'autres termes, les investissement qu'on ne fait pas aujourd'hui causeront un manque de production mais dans combien de temps?

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 04 juin 2009, 12:57

Thy a écrit :Petite question: quel est le délai nécessaire pour qu'un projet d'exploitation aboutisse? En d'autres termes, les investissement qu'on ne fait pas aujourd'hui causeront un manque de production mais dans combien de temps?
Pour les champs géants offshore du Brésil par exemple on parle d'échéances de 3 à 10 ans.

En tout début d' année 2009 Petrobras disait vouloir investir 174 miliard de $ d' ici à 2013.
http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 09#p228209

En mer du Nord, il y des projets qui on attendus plus de 10 ans voire 15 ans avant de se faire réellement.
par exemple : "Situés à 240 km au large de la ville écossaise d'Aberdeen, les champs d'Elgin/Franklin ont nécessité jusqu'à 15 ans de recherche avant de pouvoir produire leur premier baril."
extrait de ce post : http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 53#p243553

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 15 juin 2009, 12:30

En plus du sous investissement pétrolier, il y a le probléme du "manque" de main d' oeuvre qualifiée, une bonne partie étant partie à la retraite sans étre remplacée. Probléme crucial en IRAN.

Dans les pays du Golfe par exemple :
Gulf oil project could be hit by skills shortage

A stabilising of oil prices above US$70 is likely to expose a skills shortage at Gulf national oil companies (NOCs) which could lead to “bottlenecks” in completing projects designed to ramp up capacity, according to a leading energy consultant.

With oil now above the $70 a barrel mark, companies would be more inclined to embark on projects to raise capacity following a period of infrastructure spending restraint due to lower oil prices, said David Smith, vice president of Celerant Consulting, which advises leading NOCs in the region.

“The key thing that will affect them is that a skills shortage will start showing again,” he told Arabian Business. “That’s been less of an issue for the last year because things have started slowing down.”

There could be a particular skills shortage in Iran, as the government looks to raise production on the world's second-largest oil and gas reserves,
Smith said.
http://arabianoilandgas.com/article-567 ... _shortage/

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par ssebb » 17 juin 2009, 00:13

Le groupe pétrolier ConocoPhillips avertit d'une possible crise pétrolière

DETROIT (Etats-Unis) - Les efforts du gouvernement américain pour lutter contre le changement climatique pourraient donner lieu à une crise pétrolière encore plus grave que celles connues par le passé, a mis en garde mardi un dirigeant du groupe pétrolier américain ConocoPhillips.

"Nous sommes vraiment inquiets du fait que si nous ne maintenons pas les réserves à un niveau élevé, nous allons assister à une autre crise", a dit Jim Mulva, directeur général du groupe, à l'occasion d'un sommet économique à Detroit (Michigan, nord).

"Si nous n'investissons pas dans le renouvellement de nos ressources dans les combustibles fossiles, alors nous allons bientôt assister à un défi encore plus important: une envolée et une volatilité des prix de notre énergie encore plus importantes que ce que nous avons connu dans le passé", a-t-il poursuivi.

"Ceci ne va pas contribuer à la reprise de notre économie", a-t-il ajouté.

"L'apparente croyance de Washington selon laquelle nous pouvons choisir entre énergies renouvelables et combustibles fossiles est erronée", a estimé M. Mulva.

"Nous ne sommes pas contre (les énergies) alternatives et renouvelables. Mais dire que nous voulons en finir avec les combustibles fossiles pour aller vers (des combustibles) alternatifs n'est pas réaliste".

Le président américain Barack Obama a appelé en avril à une "révolution" énergétique aux Etats-Unis et un projet de loi pour combattre le réchauffement climatique est actuellement à l'étude au Congrès.

La demande en énergie devrait augmenter de manière significative au cours des prochaines décennies en raison du développement économique et de la croissance de la population mondiale.

(©AFP / 16 juin 2009 22h50)
http://www.romandie.com/ats/news/090616 ... dc5u1n.asp

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 22 déc. 2010, 17:42

Dans ce billet de Energy Bulletin : http://www.energybulletin.net/stories/2 ... iew-dec-20

Les dépenses en exploration et production vont augmenter de 11% en 2011 de 442 milliards de $ à 490 milliards de $
....Global exploration-and-production spending is forecast to rise 11 percent in 2011 to $490 billion from $442 billion in 2010. The increase will be driven by gains in Latin America, the Middle East/North Africa and Southeast Asia; supermajors, not national companies, are likely to show the largest increases......

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Remundo » 22 déc. 2010, 18:55

il faut se rendre compte de ce qu'on pourrait faire avec 450 Mds $ / an injectés dans les EnR... :idea: ou #-o

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 16 avr. 2011, 12:33

Les pétroliers face au financement de l' aprés pétrole
4 Mars 2011
http://energie.sia-conseil.com/20110302 ... s-petrole/

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 10 août 2011, 20:47

A la recherche d'experts du pétrole

Le 10 août 2011 Usine Nouvelle

Le cours du pétrole s'effondre depuis quelques jours sous l'effet de la crise des dettes aux Etats-Unis et en Europe. Pourtant, le secteur pétrolier offre de nouvelles opportunités de carrières offertes. De nouveaux défis technologiques et la pression environnementale modifient les profils des recrues. Les ingénieurs dotés d'une double compétence sont vivement recherchés.

Marée noire, prophétie annonçant la fin du pétrole... rien n'y fait ! Le secteur pétrolier semble vivre dans un autre monde et continue d'avoir la cote auprès des ingénieurs. La preuve chez Total. L'an passé, le groupe a réalisé 10 000 recrutements et reçu 480 000 candidatures ! Selon l'étude annuelle en ligne Trendence Graduate Barometer, le pétrolier français se classe onzième dans le top 30 des entreprises préférées des élèves-ingénieurs. "Ils sont friands de parcours professionnels à l'étranger et de défis techniques, le pétrole est une activité qui s'y prête bien", analyse André Moulin, le secrétaire général de l'École des mines d'Alès. Les salaires, très séduisants, achèvent généralement de les convaincre de la pertinence d'une carrière 100 % pétrole. Cela tombe bien, car l'attraction est réciproque. "Sur les 1 600 cadres que nous recrutons chaque année dans le monde, 70 % sont des ingénieurs", précise Philip Jordan, le directeur du recrutement, des carrières et de la diversité de Total.

Le secteur pétrolier a plus que jamais besoin d'eux. Premièrement parce que les entreprises pétrolières et parapétrolières sont confrontées à un besoin de renouvellement de leurs forces vives. La pyramide des âges de cette industrie est en train de conduire aux départs à la retraite de nombreux cadres expérimentés. "Les entreprises nous demandent de trouver des spécialistes de la machine tournante, des tuyauteries, de l'instrumentation et des procédés... Bref, des profils d'experts capables d'être chefs de projet à terme", avance Nicolas Leroy, le directeur de la division ingénieurs du cabinet de recrutement Michael Page.

Second élément aggravant, si l'or noir a encore de beaux jours devant lui (les pétroliers estiment qu'en 2030, les énergies fossiles représenteront 70 à 80 % de la consommation mondiale), il tend à se raréfier. La fin du pétrole facile requiert donc des profils d'ingénieurs encore plus experts pour découvrir et exploiter des gisements toujours plus difficiles d'accès et prendre en compte les problématiques environnementales et de sécurité qui en découlent.

DES AS DE L'EXTRÊME

Qu'il s'agisse de traquer le pétrole par - 30 °C en Arctique, de le tirer des abysses, d'exploiter des ressources non conventionnelles (gaz de schistes, sables bitumineux) ou d'optimiser les procédés de raffinage, les métiers évoluent. Notamment dans l'exploration-production. "Le pétrole devient de plus en plus technologique, ce qui nécessite d'avoir des personnes aux compétences pointues", avance Jean-Christophe Flèche, le directeur du développement de l'IFP School, une école d'ingénieurs qui diplôme 600 étudiants par an. Géologues, géophysiciens, ingénieurs de gisement, de forage, d'installations pétrolières... Les profils d'ingénieurs généralistes ayant complété leur cursus par un master spécialisé (procédés, motorisation...) sont vivement recherchés.

Les projets d'exploration et de production autour du pétrole extrême sont devenus pharaoniques en termes d'investissement et complexes en matière de structure des partenariats. Résultat : il n'y a pas le droit à l'erreur. "En plus d'être de brillants techniciens, les ingénieurs doivent être de parfaits gestionnaires et diplomates, précise Denis Florin, associé responsable de l'énergie au sein du cabinet BearingPoint. Ils seront tenus de gérer des projets énormes en respectant les délais et de travailler avec des populations multiculturelles. Le poids des États étant de plus en plus prégnant, les personnels locaux ne peuvent plus être traités comme des subalternes." Et alors que les différents métiers étaient très compartimentés par le passé, les cloisons s'effondrent. "Ceci a un impact sur nos formations. Un géologue et un ingénieur de gisement, par exemple, sont de plus en plus amenés à travailler ensemble au sein d'équipes pluridisciplinaires. Chacun doit connaître les problématiques de l'autre métier et son vocabulaire", poursuit Jean-Christophe Flèche.

Au-delà, les ingénieurs des départements R & D planchent pour répondre aux nouveaux défis du pétrole extrême. Chez Vallourec, de nouvelles compétences sont nécessaires pour répondre aux défis lancés par les champs de pétrole présalifères retrouvés au Brésil. "La fin du pétrole facilement accessible nous oblige à relever de nombreux challenges techniques. Ce qui nécessite à la fois des profils d'ingénieurs techniques et pluridisciplinaires pour gérer des projets de développement", reconnaît Alain Dieulin, le directeur de la R & D de Vallourec. Le fournisseur de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière compte 500 ingénieurs et techniciens en R & D. Il fait travailler notamment des spécialistes de la corrosion (pour trouver des solutions adaptées aux conditions extrêmes des gisements brésiliens) et des métallurgistes pour inventer des matériaux capables de résister.

DES CHAMPIONS DE LA SÉCURITÉ

Si la thématique de la sécurité est loin d'être nouvelle, elle prend un visage différent avec l'intégration des technologies de l'information et de la communication. "Les informaticiens qui souhaitent travailler dans le secteur pétrolier n'auront aucun problème à trouver. Seulement, ils préfèrent souvent la finance", avance Philippe Perreau, le directeur du Citeph (Concertation pour l'innovation technologique dans l'exploration production des hydrocarbures), un programme de R & D hébergé par le Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières.

Depuis deux ans, les sociétés consacrent une partie conséquente de leur recherche à la sécurité des navires. Elles tentent de mettre au point des systèmes de caméras ou de drones volants afin de surveiller la zone de production autour des bateaux, notamment pour lutter contre la piraterie ou détecter les obstacles. Mais aussi des robots pour surveiller que les pipelines ne soient pas fissurés. Bon nombre de recherches sont conduites sur le contrôle à distance des plates-formes. Pour les sécuriser, l'idée est de concevoir des installations avec moins d'opérateurs sur place, pilotées par de l'informatique et contrôlée à distance. Si ces recherches, menées en partenariat avec des laboratoires ne conduisent à des recrutements qu'à la marge (pour l'instant), les ingénieurs télécoms devraient, à l'avenir, trouver leur place dans le secteur.

DES SENTINELLES DE L'ENVIRONNEMENT

Traitement de l'eau, des sols, prévention de la pollution marine, identification des espèces du milieu marin... Poussées par les réglementations, les entreprises s'attellent à ces sujets. Et nécessitent des experts. Les équipes R & D de Vallourec voient ainsi leur périmètre se modifier. Alors que les ingénieurs thermiciens se creusent la tête sur l'efficacité énergétique, les chimistes mettent au point des revêtements non-polluants. Par ailleurs, l'enjeu de réduction des émissions de gaz à effet de serre pousse les industriels à se pencher sur la question. De plus en plus de travaux de recherche sont menés sur le captage et le stockage du CO2. Un domaine requérant des ingénieurs au profil de couteau suisse (géologie, chimie et modélisation numérique) et ouvrant des passerelles. "Les compétences nécessaires pour gérer le suivi de ces stockages de CO2 sont les mêmes que celles que possède un ingénieur gisement ou des experts du stockage du gaz", avance Jean-Christophe Flèche, le directeur du développement de l'IFP School.
http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... e.N152203A la

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 10 nov. 2011, 19:11

L'AIE prévoit une flambée des cours faute d'investissement

10 Nov 2011 leblogfinance.com

On ne le dira jamais assez, l'argent investi actuellement dans l'exploration pétrolière est insuffisant.

Tant et si « bien » qu'une fois la crise passée, l'offre de pétrole pourrait être insuffisante pour satisfaire la demande.
Une situation de nature à faire flamber les cours.

L'Agence internationale à l'énergie (AIE) vient ainsi d'avertir que le baril de pétrole pourrait atteindre la barre des 150 dollars à court terme si l'investissement dans la région "Moyen-Orient et Afrique du Nord" (MENA) baissait fortement.

Les raisons : une hausse de la demande associée à une baisse de l'offre.

Scénario catastrophe me direz-vous ? Et pourtant les faits pourraient à terme lui donner raison.

Selon l'AIE, la demande mondiale de pétrole devrait croître progressivement au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre - selon se prévisions - environ 99 millions de barils par jour (bpj) d'ici 2035.

"Si entre 2011 et 2015 les investissements dans la région MENA sont un tiers plus bas que les 100 milliards de dollars par an nécessaires, les consommateurs pourraient faire face à une hausse à court terme des prix du pétrole à 150 dollars le baril", affirme ainsi l'Agence dans rapport annuel "World Energy Outlook".

Alors que le monde entier - Etats-Unis et Europe mêlés - est empêtré dans une crise sans précédent ou presque, l'AIE prévoit d'ores et déjà que la reprise économique mondiale ne se fera pas sans risque.

" Nous sommes dans la zone de danger pour l'économie mondiale aux niveaux actuels" des cours juge-t-elle ainsi.

Sources : AFP, Reuters
http://www.leblogfinance.com/2011/11/la ... ement.html

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par akochan » 10 nov. 2011, 20:10

Ce qui me sidere c'est qu'aucun des candidats a la presidentielle ne parle de ce probleme, de l'extreme gauche a l'extreme droite rien sur ce sujet... ](*,) ](*,)

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par matthieu25 » 12 nov. 2011, 20:51

La raison est toute simple, parler fin du pétrole n'est pas très vendeur.allez leur dire que demain, vous devrez vous rationner sur tout,
et vous allez voir combien de personnes iront vous balanceront des tomates.... :twisted:
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Remundo » 12 nov. 2011, 22:28

investir des centaines de milliards pour trouver bien peu de choses... L'essentiel des plus beaux gisements facilement exploitables ont été trouvés et on a déjà pas mal tapé dedans, surtout dans le MENA... On va donc aller rire sur des schistes bitumineux, du gaz de schistes ou de l'offshore très profond...

Il y a peut-être encore quelques bons coups à faire dans l'Arctique... mais ça ne renversera pas la tendance... car tous les billets du monde ne fabriqueront jamais sur commande l'or noir accessible avec un bon EROI. :idea:

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par phyvette » 12 nov. 2011, 22:34

Remundo a écrit : un bon EROI.
On ne fait pas d'EROEI*, sans casser des E

*Energetic Return On Energetic Investment
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Remundo » 12 nov. 2011, 23:34

Bonsoir Phyvette,

en effet, pour ceux qui aiment casser les z'E, il y a EROI : energy return on investment
concis, court, efficace.

et pour ceux qu'il n'aiment pas les omelettes EROEI ;
http://en.wikipedia.org/wiki/Energy_ret ... y_invested

C'est exactement la même notion.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 24 janv. 2012, 12:33

La Russie doit investir 700 milliards de dollars dans le pétrole d'ici 2035 :

Une plateforme pétrolière en mer caspienneLa Russie doit investir plus de 700 milliards de dollars dans son secteur pétrolier d'ici 2035 sous peine de voir baisser drastiquement sa production, a averti mardi Fatih Birol, économiste en chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"La Russie doit investir dans le secteur des sommes énormes, plus de 700 milliards de dollars d'ici 2035, et introduire un régime fiscal plus favorable pour les entreprises", a déclaré M. Birol dans une interview au site d'informations russe gazeta.ru.

"Les gisements de la région de la Volga, de l'Oural et certains de Sibérie occidentale sont déjà vieux et exploités. Tandis que les nouveaux gisements sont situés dans des régions reculées, où les conditions de travail sont très difficiles", explique le spécialiste, selon des propos rapportés en russe par gazeta.ru.

"Le problème de la Russie n'est pas le manque de ressources, elle en a en abondance, mais il réside dans le coût élevé de production, les pertes importantes de temps et les difficultés techniques de mise en valeur des gisements", souligne-t-il.

Les rapports et les mises en garde se sont multipliées ces dernières années pour appeler les autorités russes à investir dans la production d'hydrocarbures.

Selon un rapport du ministère des Ressources naturelles publié en 2011, les réserves prouvées des champs pétroliers russes seront épuisées d'ici 13 à 15 ans.

Pour exploiter les réserves encore inexploitées, la Russie a besoin de l'aide et des technologies des entreprises étrangères. Il s'agit d'une des raisons pour laquelle le numéro un du pétrole dans le pays, Rosneft, a signé une alliance en 2011 avec le géant américain ExxonMobil.

Mais des entreprises étrangères, appellent les autorités à introduire un régime fiscal plus favorable sur les gisements récemment découverts et difficiles à exploiter, afin de leur permettre de compenser les dépenses importantes pour leur exploitation.
http://www.boursorama.com/actualites/la ... dd63d39414

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