Le probléme du sous investissement pétrolier

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par rico » 10 févr. 2016, 20:19

L'industrie pétrolière court le risque de ne pas pouvoir faire face à la croissance de la demande
Le titre a été formulé à l'envers. En réalité : la faiblesse de la demande fait courrir le risque de ne pas permettre la croissance de l'industrie pétrolière. :lol:

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 16 juil. 2016, 11:41

Les investissements globaux dans l’amont pétrolier ont reculé de 1 000 milliards $ depuis 2014 (rapport)

Agence Ecofin 15 juillet 2016

Dans un rapport publié mercredi par Wood Mackenzie, des experts et analystes du secteur financier et de l’industrie pétrolière ont révélé que les investissements dans l’amont pétrolier ont connu un recul de 1 000 milliards $ depuis le début de la chute des prix, à la mi-2014.

En effet, découragés par des prix du pétrole trop bas, les investisseurs ont depuis 2 ans très peu injecté de financements dans le secteur, ce qui a d’ailleurs conduit plusieurs compagnies à mettre la clef sous la porte. Le document indique également que la plupart des grands projets pétroliers n’ont aucune chance d’être rentables si les prix continuent à graviter autour de 50 $ le baril. Il craint aussi le risque de report ou même d’annulation de nombreux projets en cours, même si la hausse progressive des prix est une bonne nouvelle pour l’industrie.

Concernant les projets de développement en Afrique, le risque serait plus important. « Les projets de développement en eau profonde y sont très importants. Dans le contexte actuel, il est risqué d’y opérer», a expliqué à Reuters Simon Flowers, analyste en chef de Wood Mackenzie, qui cite de gros projets en Afrique de l’ouest et en Angola. Il faut noter que la capacité financière de certaines compagnies détentrices des licences d’exploitation est un critère important dans l’étude réalisée.

Par ailleurs, l’analyste a expliqué qu’avec un baril entre 60 et 70 $, les projets seront viables et offriront suffisamment de marge pour générer un minimum de profits. Et puisque le baril est attendu pour atteindre 60 $ fin 2016, la majorité des décisions finales d’investissement devrait être prise en fin d’année et début 2017. « Si tout va comme prévu, il y a aura de plus en plus de décisions finales d’investissements fin 2016 et début 2017 », a prédit Simon Flowers.

Wood Mackenzie est un groupe de consultants avec une réputation internationale qui élabore des documents de suivi de l’évolution de plusieurs secteurs à fort impact sur l’économie globale. Fondé en 1973, son siège est à Edimbourg, au Royaume Uni.
http://www.agenceecofin.com/investissem ... 14-rapport

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 22 sept. 2016, 11:32

Le président de l'UFIP redoute un nouveau choc pétrolier à l'horizon 2020

Usine Nouvelle le 21/09/2016

Le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), Francis Duseux, a estimé mercredi que la baisse des investissements pétroliers pourrait provoquer un nouveau choc pétrolier à l'horizon 2020 en raison d'une offre insuffisante face à une demande en hausse.

"En 2020, il est probable qu'on se retrouve avec un gros déficit de pétrole brut au plan mondial par rapport à une demande qui continue d'augmenter", a dit à la presse le dirigeant de l'Union française des industries pétrolières.

"La baisse des investissements aura forcément des conséquences d'ici quatre ou cinq ans. Il y a des tas de projets non financés qui ne verront pas le jour. On va à nouveau vers un choc pétrolier", a-t-il ajouté.

Francis Duseux a évoqué une diminution potentielle de 20 millions de barils/jour en 2025. "La baisse de 30% en moyenne des investissements en exploration et production devrait provoquer un rebondissement important des prix à moyen terme. On risque de voir assez rapidement les prix se tendre", a-t-il dit.

La demande a augmenté de 1,4% en 2016, à 96,1 millions de barils par jour, et l'UFIP prévoit une augmentation au-delà de 100 millions de barils.

Les investissements mondiaux dans l'énergie ont globalement baissé de 8%, à 1.800 milliards de dollars en 2015, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"Les principales compagnies pétrolières ont réduit leurs investissements de 19% en 2015 puis de 21% cette année dans l’amont, représentant un montant de 60 milliards de dollars", estime l’AIE, qui coordonne les politiques énergétiques des grandes puissances économiques.

La situation d'offre excédentaire a fait chuter les cours du baril depuis deux ans, revenus de 115 dollars en juin 2014 à 27 dollars en janvier dernier avant une remontée autour de 50 dollars au printemps. Depuis, ils oscillent entre 40 et 50 dollars le baril.

"Les pays producteurs souffrent"

Malgré l'effondrement des cours du pétrole et la diminution des investissements qui s'en est suivie, la production mondiale de brut continue d'augmenter, même si c'est à un rythme bien plus modéré qu'en 2015.

Les pays producteurs hors Opep devant supporter des coûts d'exploitation élevés ont particulièrement souffert du plongeon du prix de l'or noir. "Les pays producteurs souffrent car ils ont besoin d'un prix du baril plus élevé pour boucler leurs budgets. Le Vénézuela et l'Algérie sont déstabilisés", souligne Francis Duseux.

Le président de l'UFIP regrette que la thématique de l'énergie, hors nucléaire, soit absente, toutes tendances confondues, de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 en France. "Le débat n'existe quasiment pas", a-t-il conclu.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... 20.N440482

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 09 déc. 2016, 19:27

Wood Mackenzie promet des lendemains meilleurs dans l'amont pétrolier

Myrtille Delamarche le 09/12/2016

L’exploration-production pétrolière et gazière pourrait renouer avec les profits dès 2017, affirme le groupe de consulting Wood Mackenzie. Les plans de réduction des coûts mis en place par les majors portent déjà leurs fruits.

Des taux de retour sur investissement à deux chiffres dès 2017. C’est une surprise de taille que cet augure de Wood Mackenzie aux majors pétrolières et gazières, qui ont pris des mesures drastiques pour pallier la division par deux des cours du pétrole depuis mi-2014. Le budget global d’exploration du secteur est tombé de 95 milliards de dollars en 2014 à 40 milliards cette année, avant un léger resserrement à 37 milliards en 2017. Le capex le plus bas en douze ans, et la première fois dans l’histoire qu’il va reculer pour la troisième année successive. Et cet investissement prend principalement la forme de sécurisations du foncier, sur des permis qui ne seront réellement développés qu’après retour à meilleure fortune. Ce qui devrait arriver dans deux ans, selon WoodMac.

Les consultants annoncent pour 2019 une forte hausse du baril de Brent, à 77 dollars en moyenne. La reprise de l’exploration devrait suivre dans un délai d’un an ou deux. D’ici là, plus de la moitié des volumes découverts devraient l’être en eaux profondes, avec des points morts inférieurs à 50 dollars le baril, ajoute Andrew Latham.

Image

Creuser moins, mais mieux

"Le secteur a de bonnes chances de réaliser des taux de retour à deux chiffres en 2017", affirme le vice-président en charge de l’exploration de Wood Mackenzie, Andrew Latham, qui considère que "Les choix raisonnés de portefeuilles et la réduction des coûts paient déjà." En 2017, l’exploration devrait continuer sa transformation vers une industrie resserrée, mais plus efficace, concluent les auteurs de l’étude de Wood Mackenzie. "Moins de puits, mais de meilleure qualité, voilà qui promet des lendemains meilleurs pour l’exploration", prévoit Andrew Latham.
http://www.usinenouvelle.com/editorial/ ... er.N475014

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Rod » 10 déc. 2016, 10:08

Mais pourquoi diable continuer à chercher du pétrole vu que l'on a déjà largement de quoi exploser les +2°C en réserve prouvée de fossile!!!!
C'est la dessus que devrait insister les écolos pour faire bouger les choses plutôt que de s'acharner sur le nucléaire.
Et Fabius, il en pense quoi, lui le "chef" de la cop21 :evil:
C'est quand même un ÉNORME foutage de gueule tout çà. Et aucun média pour en parler :-(
moins vite, moins loin, moins souvent: le transport post PO
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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par GillesH38 » 10 déc. 2016, 10:21

allez, une hypothèse complètement loufoque, pour rire : parce que personne n'en a rien à f ... en réalité des 2°C.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par mobar » 10 déc. 2016, 10:27

GillesH38 a écrit :allez, une hypothèse complètement loufoque, pour rire : parce que personne n'en a rien à f ... en réalité des 2°C.
Ou encore plus loufoque, parce que +2°C, c'est ressenti par tous comme un bienfait :smt043
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par Raminagrobis » 10 déc. 2016, 11:06

Dans la plupart des pays, il y a de forts mécanismes fiscaux pour inciter les compagnies pétrolières à rechercher de nouveaux gisements, typiquement ils ont la possibilité de déduire tout ou partie (et parfois à plus de 100%!) leurs dépenses d'exploration de leur revenus imposables. Une vieille blague de pétrolier dit qu'on finance l'exploration avec des dollars de 10 cents.

Par exemple pour la norvège, on lit sur le portail du directoire du pétrole norvégien :
This means that losses from one field, or exploration costs, can be written off against the company's income from operations elsewhere on the Norwegian shelf.
Celà incite fortement à continuer l'exploration.
Toujours moins.

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 21 janv. 2017, 13:13

En 2017, les investissements dans le secteur pétrolier afficheront les premiers signes d’accroissement depuis 2014

Agence Ecofin 16 janv 2017

Selon une étude réalisée par le cabinet d’études britannique Wood Mackenzie, les investissements dans le secteur pétrolier reprendront en 2017, après trois ans dans le rouge. Leur recul avait démarré avec la chute des prix du pétrole.


Un retour des investissements qui est surtout favorisé par la remontée progressive des prix du pétrole qui aiguise l’appétit des investisseurs. Par exemple, outre-Atlantique, plusieurs banques ont déclaré être prêtes à injecter suffisamment dans le marché du schiste pour ajouter 200 à 300 000 barils de pétrole par jour à la production et ouvrir de nouveaux périmètres à l’exploration et à la production.

En effet, il s’agira d’une augmentation de 3% des dépenses liées à l’exploration et à la production, ce qui portera les investissements totaux à 450 milliards de dollars. Même si c’est déjà un motif de soulagement pour le secteur, ces investissements sont, de 40% en dessous de ceux injectés dans l’exploration et la production avant la crise.

Il convient de rappeler que de mai-2014 à fin 2016, les investissements dans le secteur avaient reculé d’environ 1 000 milliards $. Pour Malcom Dickson, analyste principal de l’amont du gaz et du pétrole, « 2017 démontrera l'efficacité de l'industrie des hydrocarbures à travers un renforcement des investissements ».

La prise de nombreuses décisions finales d’investissement, depuis 2016, continuera cette année et jouera également un rôle de catalyseur dans la croissance des investissements dans le secteur. Celles-ci passeront à 20 contre 9 l’année dernière, alors qu’entre 2010 et 2014, il y en avait jusqu’à 40 par an, en moyenne. Cependant, il s’agira de projets moins importants où les frais d’exploitation seront en moyenne de 7$ par baril contre 17$ avant la crise, en 2014.

«Les entreprises tireront plus de profits de leurs investissements, car le taux de rendement interne progressif passera de 9%, en 2014, à 16% aujourd’hui », a ajouté l’analyste.
http://www.agenceecofin.com/investissem ... epuis-2014

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 14 juil. 2017, 16:50

Après deux ans de repli, les investissements dans l’amont pétrolier devraient augmenter de 6%, en 2017 (AIE)

Agence Ecofin 12 juillet 2017

Selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) sur les investissements dans le secteur énergétique, les financements dans l’amont pétrolier devraient repartir à la hausse, cette année, pour enregistrer une croissance de 6% à 460 milliards de dollars.

Il faut appeler que, depuis la mi-2014 (démarrage de la chute des prix du pétrole), les investissements dans le secteur ont reculé de 1 000 milliards de dollars. Si en janvier dernier, le cabinet d’études britannique Wood Mackenzie a anticipé un retour à la croissance des investissements, il n’a tablé que sur une reprise de 3%.

Pour l’AIE, cette croissance de 6% pourrait être la lumière au bout du tunnel pour les investisseurs qui ont enregistré des pertes colossales, depuis 2014, avec le pétrole ayant perdu, sur la période, plus de 50%.

Néanmoins, cette croissance des investissements ne concernera pas l’ensemble de l’industrie. Le rapport montre que la majorité de ces fonds sera consacrée aux industries du Moyen-Orient et des Etats-Unis. Chez le premier, les coûts de production sont les plus faibles du monde et chez le second, une attention particulière sera portée vers le développement du pétrole et du gaz de schiste. On se souvient que les grandes banques américaines ont mis à la disposition de l’industrie du schiste une vaste ligne de crédits en début d’année.

Comme l’indique Boursorama, les compagnies se concentrent désormais sur des projets au cycle de développement court, assurant un retour sur investissement plus rapide. Quant aux majors du secteur, ils se tournent essentiellement vers des projets complexes où ils ont une vraie valeur ajoutée technique.

Cependant, le rapport prévient qu’avec un baril à moins de 45 dollars, les entreprises pourraient ne pas pleinement réaliser leurs plans d’investissements.
http://www.agenceecofin.com/investissem ... n-2017-aie

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 15 févr. 2018, 23:18

Les oubliés du rebond des investissements dans le pétrole et le gaz


Aurélie Barbaux L'Usine Nouvelel 14/02/2018

Après avoir dégringolé de 683 à 374 milliards de dollars (-46%) entre 2014 et 2016, les investissements dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz dans le monde ont bondi de 4% en 2017, selon l’étude annuelle de l’Ifpen. Ils devraient encore gagner 2 à 6% en 2018. L’activité forage bénéficie à plein de la reprise avec une croissance de 8% en 2017 et, potentiellement, de 10% en 2018.

En revanche, le chiffre d’affaires mondial de la géophysique (-11% l’an passé) ne devrait progresser que de 5% en 2018. La construction offshore (-11% aussi en 2017) espère, elle, + 9%. Les investissements de raffinage, en baisse en 2017 après six ans de croissance, devraient repartir à la hausse cette année.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... az.N652134

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par mobar » 16 févr. 2018, 12:10

Si les investissements repartent à la hausse, c'est que ceux qui empruntent croient à leur chance de trouver et que cela permette d'augmenter la production
yapuka réduire notre consommation et l'on verra les cours s'écrouler de nouveau :wtf:
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 25 nov. 2018, 11:51

Il est grand temps que les majors pétroliers se remettent à investir dans l'exploration et développement :
It’s Time For Big Oil To Start Spending

By Irina Slav - Nov 15, 2018,

Big Oil majors are back in the black thanks to their corporate versions of austerity programs that saw spending shrink considerably along with costs. Shareholders have appreciated this, although they remain wary and insistent that oil companies focus on returning cash and not boosting production as a top priority. However, this may soon have to change simply because of the nature of oil resources: they are finite.

Right now, Big Oil is right where it would like to be in terms of cash generation and returns to shareholders as well as in production. It’s in its very own Goldilocks zone. But after 2020, the supermajors will need to increase spending, a senior BlackRock executive told Reuters in an interview this week.

“Would I be surprised if beyond 2020 capex budgets start to move higher? No, I wouldn’t. There will be a little cost inflation and they will need to start thinking about their production profile into the 2020s,” Alastair Bishop, director and portfolio manager at the asset manager’s natural resources department, said.

BlackRock is among the biggest shareholders in the world’s top oil companies, and the views expressed by Bishop probably reflect those of most shareholders interested in the long-term viability of the business. Yet Bishop’s comments also suggest a probably irreversible change in approach to new projects.

“There seems to be less appetite for just ploughing money straight back into the ground,” he told Reuters. “From our side, unless you have new opportunities right at the bottom of the cost curve we are not that desperate for you to drive volume growth in terms of oil.”

The focus of the new investments, in other words, should be on smaller, less capital-intensive and quicker-return projects: a trend that emerged after the worst of the 2014 oil crisis was over and Big Oil began to regain its bearings. However, small, flexible projects might not be enough.

Wood Mackenzie recently warned Big Oil and large independents that they might have trouble with reserve replacement and production level maintenance in the next decade because of the price slump and the frugal approach to investments after it.

“Companies have been cherry picking the best greenfield conventional projects in their portfolios for development. But there's not enough new high-quality projects entering the pre-FID funnel to replace those that have left,” Tom Ellacott, Senior VP for Corporate Research, wrote in the report.

In the next 12 years, however, Wood Mac’s analysts have forecast that large oil companies would need to add 16 million bpd to their combined daily production to be able to respond to demand and replace depleted deposits. This means several hundred new projects that cannot all be in the U.S. shale patch.

In other words, Big Oil, along with larger independents, may be out of the woods as far as their immediate survival is concerned, but over the longer term they face considerable challenges in terms of spending and maintaining production. Yet if BlackRock’s projections for peak oil demand are right, these challenges will not be there for long. The asset manager expects demand for crude to peak in the early 2030s.

By Irina Slav for Oilprice.com
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... nding.html

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par energy_isere » 16 janv. 2019, 08:48

Les dépenses de forages offshore dans le monde en 2019 vont se monter à 208 milliard de dollars (estimations). Pour 110 projets offshore.
Cependant il restera encore de la capacité de forage in employée.

Oil Majors Bet Big On Offshore Drilling In 2019

By Irina Slav - Jan 14, 2019,

Oil majors will spend US$208 billion on offshore drilling and other oilfield services this year, but not all sector players are positioned to benefit from the higher spending, Bloomberg reported last week, citing Rystad Energy’s head of oilfield service research, Audun Martinsen.

Bigger oilfield service providers, unsurprisingly, would have a better chance at making the most of the recovery in offshore drilling, especially those with expertise in deepwater projects, according to Martinsen, among them UK-based TechnipFMC and Subsea 7.

All in all, Martinsen told Bloomberg that Big Oil will probably approve about 110 offshore projects this year, up from 96 last year and 43 in 2016. That’s also slightly more specific than what Rystad forecast for offshore oil in a December report. What the forecast suggests is that optimism remains robust despite the oil price drop in the last quarter of 2018.
......
What’s more, there is still surplus offshore drilling and exploration capacity. One Wood Mackenzie analyst told Bloomberg that despite a moderate increase in demand for drilling vessels this year, some 30 percent of deepwater rigs may remain idled this year. That’s 5 percentage points down from the number of rigs idled in 2018, but still quite a lot of capacity.
.......
https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/O ... -2019.html

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

Message par mobar » 16 janv. 2019, 09:29

208 milliards, c'est moins du tiers des investissements de 2014 (674 Mds) et 55% de ceux de 2016 (374 Mds), comme cité plus haut par l'UN pour l'explo+prod

Si on considère que c'est une relance, on doit pas parler de la même chose,ça semble fort à une relance du désinvestissement ?:wtf:

Il faudrait savoir ce que représente la production :-"

Pour l'AIE production en hausse et demande en baisse en 2019
https://investir.lesechos.fr/marches/ac ... 805343.php#
Contrepoints enfonce le clou ... dans le cercueil des catastrophistes picoilistes, picoiliens, picoileux, ?
https://www.contrepoints.org/2019/01/13 ... au-courant
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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