La production pétroliére des USA

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Re: La production pétroliére des USA

Message par mobar » 30 juil. 2014, 15:39

sceptique a écrit :En attendant, la baisse imminente est repoussée tous les ans de 12 mois .... :-D
On rajoute du non conventionnel, on extrait plus à partir de gisements existant et on consomme moins ==> ça rallonge l'échéance de la fin (stocks/conso instantanée)

C'est le paradoxe du "il reste 40 ans de pétrole ... depuis 40 ans"

Le prix, les comportements, les techno ... évoluent ==> à long terme plus besoin de pétrole et stock/consommation instantanée tendront vers l'infini

C'est le bon mot du cheik Yamani "L'age de pierre ne s'est pas terminé par manque de pierres"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: La production pétroliére des USA

Message par EPE_bel » 30 juil. 2014, 16:06

mobar a écrit :C'est le bon mot du cheik Yamani "L'age de pierre ne s'est pas terminé par manque de pierres"
Ce qui se termine c'est l'âge de la prospérité grâce à l'énergie bon marché. Les USA viennent de se donner un peu d'air pour un temps. Pour les pays sans ressources énergétiques la longue descente aux enfers a déjà commencé.
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu

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Re: La production pétroliére des USA

Message par sceptique » 30 juil. 2014, 19:45

mobar a écrit :On rajoute du non conventionnel, on extrait plus à partir de gisements existant et on consomme moins ==> ça rallonge l'échéance de la fin (stocks/conso instantanée)
Déjà dit : au niveau mondial, la consommation continue d'augmenter !

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Re: La production pétroliére des USA

Message par mobar » 30 juil. 2014, 22:22

sceptique a écrit :
mobar a écrit :On rajoute du non conventionnel, on extrait plus à partir de gisements existant et on consomme moins ==> ça rallonge l'échéance de la fin (stocks/conso instantanée)
Déjà dit : au niveau mondial, la consommation continue d'augmenter !
Déjà dit : tout comme la production

L'un ne va pas sans l'autre, pour consommer il faut avoir produit et pour produire il faut avoir mis en exploitation et auparavant avoir trouvé

Lorsque la consommation mondiale baissera ceux qui n'ont pas réduit leur consommation ou changé de combustible vont souffrir, ils pourront pas dire qu'ils étaient pas prévenus
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: La production pétroliére des USA

Message par sceptique » 31 juil. 2014, 00:49

Les faits sont têtus : pour le moment production et consommation augmentent malgré les Cassandre qui annoncent la chute immanente depuis 10 ans et plus ...

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Re: La production pétroliére des USA

Message par hyperion » 31 juil. 2014, 08:37

avec le bazar en irak , afrique et lybie ,le japon sans nucleaire, m^me avec le plateau c'est tjs la surproduction qui menace cette industrie...et alors que tres peu de mesures de reduction de consommation dans la fabrication des vehicules aux us n'ont commencé.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: La production pétroliére des USA

Message par sceptique » 31 juil. 2014, 11:11

hyperion a écrit : c'est tjs la surproduction qui menace cette industrie...et alors que tres peu de mesures de reduction de consommation dans la fabrication des vehicules aux us n'ont commencé.
Logique : à 100$ le baril, tout producteur investit pour fourinr un max et récupérer des G$ !
Maintenant, les véhicules US quoique loin des standards européens on fait des progrès. De plus, un certain nombre de ces véhicules basculent au gaz. Avec un prix de revient incroyablement faible cela n'incite pas à la modération.
1 Mtbu gaz ~ 1 GJ ~ 25 litres de carburant pour 2,3 ou 4 Euros selon les cours.

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Re: La production pétroliére des USA

Message par sceptique » 03 août 2014, 10:39

Toujours à propos de la chute immanente.
http://www.romandie.com/news/Petrole-le ... 503716.rom
extrait (complet dans le fil Ca monte) :
L'exploitation des ressources non conventionnelles d'hydrocarbures a dopé ces dernières années la production pétrolière américaine, qui a atteint 7,4 millions de barils par jour (mbj) en 2013 et devrait continuer de grimper à 8,5 mbj en 2014 et 9,3 mbj en 2015, selon les estimations de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
Une belle chute imminente en perspective ! :-)
Comme expliqué depuis longtemps, le "logiciel" peakiste, correct quant au pétrole conventionnel, a négligé les ressources non conventionnelles. C'était logique quand le pétrole était à moins de 20$ car ces ressources étaient inexploitables économiquement.

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Re: La production pétroliére des USA

Message par oleotax » 03 août 2014, 22:56

sceptique a écrit :Toujours à propos de la chute immanente.
http://www.romandie.com/news/Petrole-le ... 503716.rom
extrait (complet dans le fil Ca monte) :
L'exploitation des ressources non conventionnelles d'hydrocarbures a dopé ces dernières années la production pétrolière américaine, qui a atteint 7,4 millions de barils par jour (mbj) en 2013 et devrait continuer de grimper à 8,5 mbj en 2014 et 9,3 mbj en 2015, selon les estimations de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA).
Une belle chute imminente en perspective ! :-)
Comme expliqué depuis longtemps, le "logiciel" peakiste, correct quant au pétrole conventionnel, a négligé les ressources non conventionnelles. C'était logique quand le pétrole était à moins de 20$ car ces ressources étaient inexploitables économiquement.
C'est pas mieux que de confondre météorologie et climatologie ; on reparlera de la pause du prix du baril dans 20 ? ans

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Re: La production pétroliére des USA

Message par sceptique » 04 août 2014, 00:44

oleotax a écrit :Comme expliqué depuis longtemps, le "logiciel" peakiste, correct quant au pétrole conventionnel, a négligé les ressources non conventionnelles. C'était logique quand le pétrole était à moins de 20$ car ces ressources étaient inexploitables économiquement.
C'est pas mieux que de confondre météorologie et climatologie ; on reparlera de la pause du prix du baril dans 20 ? ans[/quote]
Je concluais à propos d'un post plus haut qui concluait à une chute imminente. Je ne considère pas que 20 ans est "imminent".

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Re: La production pétroliére des USA

Message par Raminagrobis » 04 oct. 2014, 16:32

lien : les chiffres de production de juillet sont sortis.

Par rapport à Juin, le north Dakota a encore monté, dépassant 1.1 Mb/j. jusqu'à s'arrêteront ils ?

Mais la production de l'ensemble du pays est stable.
Toujours moins.

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Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 12 oct. 2014, 13:54

Les Etats-Unis, futurs champions mondiaux des hydrocarbures?

PUBLIÉ LE 12/10/2014 La Voix Du Nord
New York (AFP) 2014 AFP


Aidés par l'essor du schiste, les Etats-Unis semblent partis pour détrôner l'Arabie saoudite et la Russie comme premiers producteurs d'hydrocarbures liquides de la planète, mais le récent plongeon des cours du brut pourrait freiner leur élan.

Certes, en termes de production de brut seulement, la Russie et l'Arabie saoudite sont encore loin devant. Ils ont produit 10,6 mbj et 9,7 mbj respectivement en septembre contre seulement 8,8 mbj pour les Etats-Unis, selon diverses sources officielles.

Mais en ajoutant le gaz naturel liquéfié, la production en hydrocarbures liquides du pays le plus gourmand en brut de la planète est, depuis ces derniers mois, au coude-à-coude avec l'offre saoudienne et pourrait même la dépasser prochainement.

Grâce au boom récent du pétrole non conventionnel, les Etats-Unis ont extrait 11,6 millions de barils par jour (mbj) en juin et 11,5 mbj en août, comme l'Arabie saoudite, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui publiera ses chiffres pour septembre mardi.

- Moins dépendants -

Pour Francisco Blanch, qui dirige la recherche sur les matières premières chez Bank of America, les Etats-Unis sont déjà arrivés "aisément à la première place" au premier semestre.
"Il s'agit de très loin de la plus importante et de la plus rapide croissance de production de l'histoire américaine", ajoute-t-il. "Dans les années 1920, ou 30 ou 40, l'offre augmentait d'un mbj par décennie, maintenant c'est tous les ans!", précise-t-il.

Depuis son plus bas de 2008, lorsque le pays était empêtré dans la crise financière, la production de pétrole brut américaine a bondi de près de 60%.

Une telle explosion de l'offre n'est pas restée sans conséquence. "La réduction des importations" de brut étranger qui en résulte, "tout comme la hausse des exportations de produits raffinés américains vers l'étranger se traduit de facto par une plus grande abondance d'or noir dans le reste du monde", relève James Williams, expert de WTRG Economics.

Les ventes de produits raffinés à l'étranger sont proches de records vieux de 40 ans.

Ce boom, "combiné à la croissance mondiale en berne, est en grande partie responsable de la chute actuelle des prix" mondiaux, remarque-t-il.

Malgré les vives tensions géopolitiques, les cours de l'or noir ont chuté d'environ 20% depuis juin à New York comme à Londres.

La dépendance énergétique des Etats-Unis s'est considérablement réduite, provoquant selon certains analystes un désengagement du pays sur la scène internationale, notamment au Moyen-Orient.

En juillet, pour la première fois depuis 1973, pas une goutte de brut nigérian n'a été importé sur le sol américain.
"Il n'y a plus aucune raison d'en acheter maintenant que les bassins de Bakken (Dakota du Nord), de Eagle Ford et Permian (Texas) nous donnent tout ce qu'il faut en brut léger
", relève M. Williams.

- Abondance pas éternelle -

Dans ce contexte de surplus, l'existence même d'un embargo sur les exportations de brut américain datant du choc pétrolier des années 1970, sauf sous certaines conditions et pour le Canada, est remise en cause par une partie du secteur pétrolier et des élus.

"Il n'y aura pas de grand bouleversement de la politique actuelle" mais "des modifications progressives" sont possibles (types de brut exportables, pays destinataires), juge le cabinet spécialisé Wood Mackenzie.

A 420.000 bj début octobre, les exportations de brut américaines sont les plus importantes depuis 1957, et pourraient bientôt atteindre des sommets historiques.

Cette manne pourrait toutefois ne pas être éternelle, préviennent les experts.
La taille limitée des ressources pourrait, selon l'AIE, faire apparaitre un plateau de production dès 2020 pour les Etats-Unis.

En outre, "la révolution du schiste est le résultat du développement des techniques comme le forage horizontal ou la fracturation hydraulique, mais aussi du niveau élevé des prix qui permet de les financer", note James Williams.

Selon M. Blanch, les investissements américains dans le secteur pétrolier n'ont jamais été aussi importants (200 milliards de dollars en 2013), presque autant que l'investissement résidentiel.
"Si les prix baissent encore de 10 ou de 15 dollars", l'exploitation des bassins de schiste "ne sera plus rentable et la croissance de notre production prendra fin", prévient James Williams.
http://www.lavoixdunord.fr/economie/les ... b0n2431612

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Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 13 déc. 2014, 14:10

Batailles politiciennes aux USA pour décider ou pas de lever l'interdiction d'exporter des condensats.
A cause du pétrole et gaz de de schiste les USA se retrouvent avec trop de condensats pour leur marché intérieur.
Partial Lift of Crude Oil Export Ban

By STEVE AUSTIN for OIL-PRICE.NET, 2014/09/08

Back in February 2014, oil-price.net posted an astonishing report on the US government's trade restrictions on its own oil industry. While other governments protect their home industries and give preference to their own national interests, by a convoluted path of logic, successive administrations in the US stymied the producers of crude oil in the USA. You can read that full report here: Oil Export Ban Hurts US Oil Industry. However, moves are now afoot to ease this restriction. By one method or another, the crude oil export ban may be undermined to the point that it is meaningless. This is one more battle in the war between US oil producers, who want the export ban lifted, and US oil refiners, who want to keep the ban. The battleground is the definition of what constitutes "crude" and "refined" oil.

Background

The export ban on crude oil was put in place following the oil price shock of the 1970s. Arab governments held the Western world hostage by restricting their oil exports and hiking the world oil price. US legislators vowed to insulate their nation from future actions by Middle Eastern governments and put in place a series of measures to ensure a constant supply of oil to US refineries. The crude oil export ban was just one of the measures contained in the Energy Policy and Conservation Act (EPCA) of 1975. However, the measure skewed the oil trade within the USA greatly in favor of the refining industry who were allowed to import oil from abroad. Domestic oil producers were hampered by their inability to sell elsewhere and today this imbalance causes frequent distortions in the price of crude oil within the US compared to global markets.

Feast and Famine

Crude oil coming out of the ground (or ocean floor) is not a uniform product. Different areas of the world produce oil with different properties, namely API gravity and viscosity. Some oil can easily be readily refined into gasoline, others with high gravity are more suited to use by the chemicals industry and could not be counted towards the national need for fuel. However, the blanket ban on crude oil exports has resulted in a glut of high gravity oil (heavy crude oil) that US oil refiners find too costly to refine and producers are banned from selling on the open market. In order to get around this hurdle, petrochemists have thus formulated a technique to mix together different gravities of oil in specific proportions to still provide US motorists with the affordable gasoline they need: this technique is called blending.

Blending

Oil refiners are able to strike good prices for heavier crude because they can argue that this oil is harder to process into gasoline. However, they then blend that heavy crude with light crude to lighten up the gravity of the mix and so don't have to go to greater expense to process heavy crude into gasoline. Refiners don't need that much ultra light crude to make the heavy crude workable -- it is not a straight 50:50 split. Petrochemists analyze the gravity of oil produced from a particular location and calculate the proportion of oil from other locations that needs to be added in order to lower the oil's gravity and run it through their refineries at an average gravity. These factors mean there is a differential for different gravities of oil and that, together with transport costs means that there is no set price for any oil deal that takes place in the world today. The US is accumulating a surplus in this ultra light crude.

Condensate

US oil producers have driven forward technologies that enable oil and gas to be extracted from rock formations such as shale. The fracking process is particularly suited to extracting a form of oil called condensate. This is actually a gas that condenses into oil and it produces that precious ultra light oil which oil refiners need to blend with heavy crude oil. Here is the interesting part: the fracking process has been so efficient at producing condensate that it now manages to extract more of it than the US oil refiners can handle. Producers have found new markets for this condensate in the chemicals industry, resulting in a boom in job creation in the USA. However, condensate production even exceeds the demands of this rapidly growing market.

Supply and demand

The USA still does not produce enough oil to meet fuel demand within its borders and so it still needs to import crude and refined oil from abroad. A quick look at simple production and demand figures would tell anyone that the US is still a little ways from true energy independence. However, reading a breakdown of the types of oil produced and required shows that the USA now has an excess supply of ultra light crude coming from condensate. The simple laws of supply and demand mean that where there is excess supply, prices will fall.

Tricky definition

Two condensate producers in Texas managed to get approval for export of their products from the Commerce Department in June of this year. Pioneer Natural Resources and Enterprise Products Partners argued that a certain amount of processing takes place in order to get the extracted gas into crude oil form and as such, ultra light crude oil derived from condensate is not subject to the crude oil export ban. Truth be told, the gas converts to oil almost naturally as soon as it is taken out of the rock formation in which it was suspended. The producers argued that condensate is not a naturally occurring oil, it is a gas that gets converted into oil and that conversion process requires tanks at regulated pressure, pumps, coolers and stabilizers. Although there is little chemical processing, the physical processing of condensate into ultra light oil amounts to refining. The Commerce Department agreed.

Consequences

US oil refiners like the crude oil export ban. It frees them to roam the world looking for cheap oil while reserving them tame prices in their own backyard. Oil producers would like to be able to export any and all the oil they can produce if that would bring them a better price. In both camps, the case for exporting condensate is seen as the thin end of the wedge. If simply placing the gas in holding tanks with conditions that encourages the condensation process is defined as refining, then eventually, all oil production by fracking or modifying the rock formation's inner pressure could be defined as "in-situ refining". The oil refiners argue that this stretching of the definition of refining undermines the ethos of the export ban and will eventually destroy it.

Texas poker

The export of ultralight crude makes sense, commercially and the White House, Congress and the Senate can see the financial benefits for the country of allowing these condensate deals. However, the US government is controlled by politicians and decisions are not always made on what makes sense commercially. Some Congressmen and Senators have large oil producers within their constituencies and they know that the erosion of the crude export ban will bring jobs to their voters and get them re-elected. Other politicians have large oil refiners to please and dare not agree to any moves on the ban that could be seen as destroying jobs in the places they need to gather votes. Refiners want a glut of ultra light crude in their back yard because that will force the price lower and enable them to make bigger profits. They don't care if large storage facilities filled with the stuff is a loss of income for the nation. The export ban suits the refiners and they are enraged by any measures that undermines it.

Lies and statistics

Industry bodies and consultancies in both the producer and refiner camps calculate projections on the benefits and harm that the export ban causes in the US economy. An unfortunate consequence of expert opinion is that the expert giving it is usually paid by someone. The balance of economic opinion tends to show more benefits to the US by lifting the ban and that message seems to have gotten through to the White House. As Obama is currently jogging through his second term and he cannot run again, his interest in voter opinion is probably at its lowest. The remainder of the current president's term in office is the best window of opportunity the oil producers have of getting the export ban lifted. The export of condensate points the way to destroying the ban without alerting voters to its demise.
http://www.oil-price.net/en/articles/pa ... rt-ban.php

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Re: La production pétroliére des USA

Message par phyvette » 15 déc. 2014, 14:37

D'après Bank of America Merrill Lynch, les producteur de pétrole de roches mères us sont sur la corde, près de 15% des sociétés américaines de pétrole de schiste perdent déjà de l’argent actuellement. Cette proportion atteindrait les 55% avec un prix du baril à 55 dollars.

http://www.bilan.ch/economie-plus-de-re ... he-petrole
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 31 déc. 2014, 21:40

et 2014 qui est pas fini, de l' action jusqu'au bout !
Les Etats-Unis ont ouvert une boîte de Pandore du pétrole

par Timothy Gardner et Jonathan Leff 31 dec 2014
WASHINGTON/NEW YORK (Reuters)

Le gouvernement américain a ouvert un nouveau front sur le marché pétrolier mondial en autorisant l'exportation de pétrole brut léger, rompant ainsi avec un embargo de 40 ans et ouvrant les vannes à un million de barils par jour (bpj) supplémentaires susceptibles de se déverser sur un marché mondial déjà saturé.

Le département du Commerce a dit mardi qu'il avait approuvé certaines requêtes en souffrance en vue d'exporter du brut ultra-léger, ou condensat, et a publié un document très attendu détaillant les types de pétrole autorisés à sortir du pays.

D'une manière générale, le brut non traité est interdit d'exportation mais ce n'était pas le cas de produits raffinés comme l'essence et le gazole. En revanche, une zone d'ombre subsistait pour le "condensat traité", un pétrole ultra-léger réchauffé par une unité de raffinage banale.

Le Bureau de l'Industrie et de la Sécurité (BIS), organisme régulant les conditions d'exportation des Etats-Unis et dépendant du département du Commerce, a autorisé mardi "certaines" sociétés à expédier du brut léger traité, sans préciser ce qu'il avait précisément autorisé.

Cette décision fera sans doute le bonheur des foreurs locaux, des partenaires commerciaux des Etats-Unis et de certains républicains qui pressaient le président Barack Obama d'assouplir une interdiction qu'ils considéraient comme l'héritage suranné de l'embargo pétrolier décrété par les pays arabes dans les années 70.

"En pratique, cette décision attendue de longue date peut ouvrir toutes grandes les vannes à une importante augmentation des exportations d'ici la fin 2015", commente Ed Morse (Citigroup).

Elle intervient surtout en un moment critique pour le marché pétrolier. Le cours du brut a chuté de moitié à moins de 60 dollars le baril depuis l'été et l'Arabie saoudite, jadis résolue à défendre pied à pied le seuil des 100 dollars le baril, se refuse à réduire la production alors même que la production des schistes américains bat son plein et que la demande mondiale est atone.

Néanmoins, la rupture de l'embargo constitue un appel d'air pour certains producteurs américains qui se plaignent de devoir vendre leur huile de schiste avec une décote pouvant atteindre 15 dollars le baril par rapport au marché international, conséquence d'une production largement supérieure aux besoins proprement locaux.

résultat le plus évident de cette nouvelle attitude américain sera une guerre des prix totale, de l'avis de nombreux analystes, dans la mesure où l'Arabie saoudite en particulier et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en général ne veulent pas céder un pouce de terrain.

De l'avis d'Ed Morse, les exportations de condensats américains pourraient passer de 200.000 à 1.000.000 bpj d'ici la fin de l'année prochaine et, parmi les pays qui auraient le plus à craindre de cet afflux d'or noir américain, figurerait le Nigeria.

Ce dernier, membre de l'Opep, extrait lui aussi un brut de type léger. Il exportait auparavant plus d'un million bpj aux Etats-Unis ; à présent, le flux est tari et il doit en plus subir la concurrence américaine en Europe et en Asie.

Les producteurs asiatiques font eux aussi grise mine, alors même que le continent est le premier acheteur net de pétrole. L'arrivée massive de brut américain pourrait être synonyme là aussi d'une guerre des prix pour conserver des parts de marché.

"Des pays exportateurs comme la Malaisie pourraient subir une baisse des recettes publiques du fait de la baisse des prix de l'énergie, au risque d'une aggravation de la question de la dette", observe Daniel Ang, chez Phillip Futures à Singapour.

En tous les cas, le document du département du Commerce, qui prend la forme d'une série de questions et de réponses (FAQ), laisse une grande amplitude d'interprétation, susceptible de déboucher sur une hausse des exportations et, par contrecoup, sur un rétrécissement du différentiel entre le WTI texan, brut de référence américain, et le Brent de mer du Nord, l'étalon mondial, juge Kevin Book (ClearView Energy Partners).

Mardi, cet écart avait diminué de plus de 50 cents à 3,70 dollars le baril.


(Avec Henning Gloystein à Singapour, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)
http://fr.reuters.com/article/businessN ... MC20141231

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