[Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

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Message par MadMax » 10 nov. 2005, 15:00

Bitumeux ou bitumineux ?

Les 2 mon Général ?

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Sylvain
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Message par Sylvain » 10 nov. 2005, 15:18

Effectivement, nous utilisons « bitumeux » depuis des lustres, mais le terme « bitumineux » était utilisé dans le reportage « Compléments d'enquête » ... Après consultations de 2 dictionnaires, le terme exact est bitumineux.

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Message par MadMax » 10 nov. 2005, 15:26

Il faut donc changer le titre de la file... question de crédibilité.

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Message par MadMax » 16 nov. 2005, 19:35

Un petit peu hors-sujet
Sables bitumineux

Les environnementalistes dénoncent le plan d'exploitation du gouvernement


Les groupes environnementaux qualifient de désastre la nouvelle stratégie de coordination de la province pour extraire le pétrole des sables bitumineux.

Les environnementalistes disent que le plan de développement que prépare le gouvernement albertain est conçu pour ne répondre qu'aux besoins des pétrolières et fait fi des considérations environnementales.

Le comité ministériel de l'Énergie propose d'utiliser les terres de la Couronne au nord de Fort McMurray en priorité pour l'exploitation des sables bitumineux.

La région de Fort McMurray est très riche en sable bitumineux. Les projets d'investissements y sont évalués en milliards de dollars et la superficie des mines à ciel ouvert est gigantesque.

Meredith James, du groupe Sierra, croit que le plan de la province n'a pour but que de maximiser l'extraction des sables bitumineux, au détriment des considérations environnementales.

Matthew Bramley de l'institut Pembina déplore pour sa part le fait que la stratégie implique le retrait de « toute une gamme de protections environnementales. Vraiment, la forêt boréale, l'environnement, la province (sic) sont menacés avec cette nouvelle approche ».

Audiences en janvier

La province prépare des audiences publiques en janvier pour discuter de ce plan. Les environnementalistes déplorent le fait qu'elles n'auront lieu qu'à Fort McMurray, ce qui les rend inacessibles à un bon nombre d'Albertains.
Mais c'est qu'ils pourraient donner des leçons à EDF en matière de démocratie-spectacle :twisted:

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Message par Tiennel » 29 nov. 2005, 21:57

Je capte sur différents forums anglophones en ce moment qu'au titre de l'accord de libre-échange, très opportunément nommé NAFTA, signé entre les USA et le Canada, ce dernier est obligé de fournir autant de pétrole que demandé par les USA. Quelqu'un confirme-t-il ?

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Message par MadMax » 29 nov. 2005, 22:12

:?
Under NAFTA, Americans have the right to buy as much of our electricity, oil, gas and water as they please and we are stuck paying American prices for our own resources.

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Message par phylippe » 29 nov. 2005, 23:27

MadMax a écrit ::?
Under NAFTA, Americans have the right to buy as much of our electricity, oil, gas and water as they please and we are stuck paying American prices for our own resources.
Comment dit-on "pigeon" en anglais? :-D
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree

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Message par sceptique » 30 nov. 2005, 10:56

2 liens très, très intéressants :

http://www2.nrcan.gc.ca/es/erb/CMFiles/ ... 4-6127.pdf
http://www2.nrcan.gc.ca/es/erb/prb/fran ... .asp?x=447

La Division du gaz naturel fait partie du Secteur de l'énergie du ministère fédéral
des Ressources naturelles

C'est donc un site officiel Canadien

quelques extraits :
-----------
Nous pouvons constater que la production américaine a baissé considérablement au cours des
20 dernières années. Ceci est dû principalement à la maturité des bassins. L'Ouest Canadien,
qui a été relativement moins exploité, a par contre augmenté de façon significative sa capacité
de production grâce à des forages plus nombreux, mais il vient aussi d'entrer dans une phase
de décroissance des taux de productivité similaire aux autres bassins. Alors que de nouveaux puits
sont forés, ceux-ci drainent les ressources du bassin et produisent ainsi moins de gaz que les
anciens au moment où ces derniers étaient initialement mis en opération. En 2004, les taux de
décroissance aux États-Unis étaient estimés à 25% versus 4% en 1993. En d'autres termes,
cela signifie que 25% de production additionnelle doit être mise en place à chaque année pour
simplement maintenir la production actuelle. Pour ce faire, les compagnies doivent explorer
des endroits qui sont souvent non rentables selon les conditions de prix actuels.

Au Canada, environ 4,000 nouveaux puits étaient creusés à chaque année dans l'Ouest Canadien
au début des années '90 et la production augmentait normalement. En comparaison, il s'est creusé
13,000 nouveaux puits en 2003 et la production a baissé. Une autre raison provient d'une
diminution de la production initiale par nouveau puits. Chaque nouveau puits produit
aujourd'hui environ la moitié du taux de production du début des années '90.
-----------
fin extrait

Ils ne parlent que de ratio Production/Reserve, ils annoncent en gros 80 ans
de réserve, et la notion de "peakOil" leur est étrangère ...
En fait, ils ne comprennent pas pourquoi ils sont en déplètion.

Le Canada est exportateur vers les USA, et il y a quelques années, ils
étaient limités par la capacité des pipe-lines. Il ont donc investi massivement
et maintenant leurs gros tuyaux sont à moité vides : la production ne suit plus.

En gros, le Canada et les USA sont dans la m... pour le gaz. Et il en faut
d'énormes quantités pour extraire le pétrole de l'Alberta.

ILs prevoient donc d'énormes investissements pour en importer massivement,
à grand frais, de Russie, du Quatar, d'Algérie ... Le transport du gaz liquéfié
dans des méthaniers, est beaucoup plus cher que celui du pétrole. Et puis après
il faudra peut-etre l'acheminer en Alberta. Les tuyaux existent, il suffira
juste d'inverser le sens !

En regardant les rapports antérieurs (depuis 1996) et les projections en 2005, 2015
2020 puis en jetant un oeil sur les cours du NYMEX actuel, je suis mort de rire ...

Et dire qu'ils pensaient se rabattre sur le gaz pour pallier au problème du pétrole.

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Message par energy_isere » 30 nov. 2005, 12:23

phylippe a écrit :
MadMax a écrit ::?
Under NAFTA, Americans have the right to buy as much of our electricity, oil, gas and water as they please and we are stuck paying American prices for our own resources.
Comment dit-on "pigeon" en anglais? :-D
en Anglais ca se dit aussi "pigeon"

mais que pourra le petit peuple Canadien devant l'aigle Etats Uniens ? :evil:

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Message par Tiennel » 30 nov. 2005, 16:07

on dit aussi "sucker", mais dans ce cas, le Canada est plutôt "sucked dry" (vampirisé)

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Message par energy_isere » 26 déc. 2005, 18:25

Les richesses pétroliéres de l 'Alberta (sables bitumineux) commencent à créer de la tension dans le pays en ce qui concerne la redistribution des revenus :

http://www.nzherald.co.nz/section/story ... D=10361475
Oil riches threaten Canada's unity

26.12.05
By Theophilos Argitis


CALGARY - Vic Fedeli, the mayor of North Bay, was not pleased when Alberta health officials showed up in his depressed northern Ontario mining community and invited local doctors and nurses to interview for higher-paying jobs in their oil-rich home province.

"Barbarians at the gate," he says.

Much of Canada is having a similar reaction. With the increase in world energy prices, Alberta's growing capacity to attract professionals and investors and to shape Canada's economic agenda is stirring resentment elsewhere in the nation, sparking a fight that could do more to shake national unity than 40 years of separatist strife in French-speaking Quebec.

"These debates about money are fundamentally debates about the type of federation we want," said Jean-Francois Gaudreault-Desbiens, a law professor at the University of Toronto and specialist on Canadian federalism. "They could possibly lead to more substantial changes in the long term than all the debates we've had in the past."

Alberta's oil riches, and what to do about them, have become a campaign issue in Canada's January 23 national election.

The Canadian Energy Research Institute estimates the province's oil sands - which contain reserves, estimated at 175 billion barrels, surpassed only by Saudi Arabia - will generate C$634 billion ($808 billion) in additional income over the next 20 years, three times its gross domestic product.

Two of the four parties in the federal election, the Bloc Quebecois and the New Democratic Party, are calling for new oil taxes in part to share the bounty. The other two parties, Prime Minister Paul Martin's Liberals and the Conservative Party, suggest that oil could be used as a lever to win trade disputes with the United States.

All of which makes Alberta's three million residents, about 10 per cent of the country's population, alternately angry and nervous.

"Alberta is going to secede from the union, I think," Jim Johnson, 69, a retired Baptist pastor, said at a Conservative Party rally in Edmonton. "We're just getting fed up."

Alberta's ascendance marks a profound shift in Canada's balance of power. For most of this century, Ontario - the most populous province, with the biggest economy - has been the biggest contributor to the Canadian federal system that forces wealthy provinces to pass money to poorer regions.

Alberta, though, is now the lone region with no debt, and its budget surplus of C$5.9 billion this fiscal year is expected to be four times the original estimate. Companies such as Calgary-based natural-gas driller EnCana are making so much money that the Alberta Government has agreed to pay C$400 next month to each man, woman and child in the province.

Alberta is also attracting professionals such as doctors at a pace that is making the other Canadian provinces uneasy. Its population is growing at the fastest pace of all 10 provinces, more than twice the national average, and added 11,000 workers from other provinces in the year to June 2004 while Ontario lost almost 8400 workers over a similar period.

A poll this month found that 55 per cent of Canadians want a greater sharing of Alberta's surpluses. One-third of Canadians, and almost half of Quebeckers, believe Alberta's wealth threatens the federal system.

Another poll in September found that one in two Canadians want the Government to nationalise the oil industry and impose price ceilings.

"There's always tension in terms of people who would like to see some of the wealth that's created in the west transferred to the east," Industry Minister David Emerson said.

Fuelling that tension is the recognition that oil has helped lift the Canadian dollar to a 14-year high against the US currency, making it harder for manufacturers to compete in global markets.

Canadian manufacturers, based primarily in Ontario and Quebec, have shed 100,000 jobs over the past year, the fastest pace since the 1991 recession.

Lloyd Axworthy, a former Liberal Cabinet minister, said Ontario might hasten efforts already under way to claw back its contributions to federal programmes so it could compete.

"You're going to have Ontario governments developing their own form of provincial nationalism," Axworthy, president of the University of Winnipeg, said. "Someone has to face up to that or else you are going to have a real polarisation of this country."

Meanwhile, Jack Layton, the leader of the New Democratic Party, has called for export taxes on Canadian oil. And the Bloc Quebecois, which supports severing the French-speaking province from the rest of the country, is calling for a surtax on oil- company profits, claiming the rest of the country is being forced to foot the bill for cleaning up the industry's pollution.

The Prime Minister, reluctant to start a constitutional debate in the run-up to the vote, and Conservative Party leader Stephen Harper, a Calgary native, have sided with Alberta, arguing that the province's prosperity will trickle down to other regions.

Even Martin and Harper, though, suggest the province's oil could be used as lever to win a trade dispute with the US over duties on Canadian softwood timber.

Harper said last week the dispute could have "long-term consequences on trade and infrastructure decisions" for the Canadian Government.

Ralph Klein, Alberta's Prime Minister, visited Ottawa last month to send the message that Alberta will fight attempts to increase its payments to the rest of Canada or interfere with its natural-resources policies.

While "there has been no overt move by the federal Government, that's not to say that we aren't being diligent," Klein said. "There's always a fear."

Thar's oil in them sands

* Alberta's oil sands contain reserves estimated at 175 billion barrels, surpassed only by Saudi Arabia.

* The oil will generate C$634 billion ($808 billion) in additional income over the next 20 years.


* That is three times the province's gross domestic product.

* Such riches are causing resentment in the rest of Canada.

* Some 55 per cent of Canadians want a greater sharing of Alberta's surpluses.

* One in two Canadians want the Government to nationalise the oil industry and impose price ceilings.

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Message par epe » 21 janv. 2006, 19:47

J'ai trouvé un rapport hyper complet en PDF et en français

OilSandsOpportunitiesChallenges2015

Attention aux unités, je ne sais plus qui avait donné l'info sur le forum, billion en français et en anglais ne veulent pas dire la même chose.

Je n'ai pas encore tout lu mais j'en ai retenu queqlues points.

Selon ce document le coût de production (de pétrole synthétique) tourne bien aux alentours de 20 -30$ (200$ ça devait être une faute de frappe)

Le gaz nécessaire à l'exploitation représente 50% de son coût (tant qu'il y en a, après on passerait au nucléaire pour produire la vapeur)

Le taux de récupération espéré n'excède pas 12%

Seuls, au mieux, 22 milliards de m³ (140 milliards de barils) seraient exploitables à ciel ouvert. Le reste nécessiterait de l'exploitation souterraine :shock: ou des méthodes de récupération in situ compliquées à mettre en oeuvre, comme pour le charbon, et cela ne se fera sans doute que dans les zones où le sable est le plus chargé en bitume.

Les sables bitumineux produisent ... du bitume et pas du pétrole. Le pétrole produit à partir des sables est bel et bien du pétrole synthétique, à peine plus simple que d'en produire à partir du charbon.

Il faut le fluidifier pour qu'il soit exploitable par les raffineries ou transportable par pipe-line.

Ce bitume est très pauvre en hydrogène (c'est rapé pour la voiture à hydrogène :-D ), il faut donc pour le traiter soit ajouter de l'hydrogène soit retirer du carbone.

Bref, pas convaincu que le "miracle" en soit un! :twisted:
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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Message par energy_isere » 21 janv. 2006, 23:06

th a écrit :
energy_isere a écrit :oui, je te confirme que c'est rentable dés 30 $ le baril.
J'ai pas retrouvé ma source d'info initiale, mais google m'a retrouvé ça , à propos de l'Athabasca :
http://www.cnxmarketlink.com/fr/release ... c8242.html
Les études techniques préliminaires comprennent la mise à jour des
dépenses en immobilisations. Les coûts ne seront pas établis avant une autre
année, mais il est clair qu'il y a une hausse importante des coûts de
construction dans le contexte de la surchauffe du marché mondial pour le
matériel spécialisé et les matériaux en vrac. Shell estime pour l'heure que le
coût du premier projet d'expansion, qui comprend l'infrastructure commune pour
les projets ultérieurs, pourrait s'élever à quelque 200 $ par baril de
production annuelle
. Les projets d'expansion ultérieurs utiliseront cette
infrastructure déjà établie, ce qui réduira le montant des dépenses en
immobilisations prévues.
même info ici : http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhu ... 09,810,821

Certe il s'agit d'investissement initial, mais en partant de 200 $ le barril j'ai du mal à imaginer qu'ils puisse baisser à 30 $...

Notons en passant que l'investissement à été décidé avec un prix de revient du barril à 100$. Ca veut donc dire que Shell prevoit que, dans un futur proche, il pourra le vendre à ce prix...... Donc qu'ils ont intégrés le PO dans leur business plan!
tu confonds cout de production de chaque baril avec investissemnt nécessaire pour installer une capacité de production de 1 barril.
Explication :

le cout de 200 $ correspond à un investissement INITIAL pour installer une capacité de production de 1 baril par jour et ce pour toute la durée de l' extraction.

Ensuite c'est pas pour autant que l' extraction devient gratuite, car il faut : payer le personel, les taxes, le fonctionnement des camions et scrapers, séparer l'huile lourde des tar sands, les fluidifier pour le transport, payer l' energie pour chauffer les huiles etc ....
C'est ce qui fait que le cout de production de chaque baril coute une trentaine de $.

Donc pour un investissement correspondant à une opération visant à établir une production significative de 100000 baril par jour pendant plusieurs années,
il faut investir 200 $ x 100000 = 20 million de dollars.

Si on voulais prendre une comparaison dans l' éolien, le chiffre de l'investissement est de 1 million d' Euro pour une éolienne de 1 mégaWatt.
Ce qui fait 1000 Euro par kW installé. Ce qu 'il ne faut pas confondre avec le cout de production d'un kiloWattHeure !

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Message par mahiahi » 22 janv. 2006, 09:17

Je me demande ce qu'il en sera quand le prix de toutes les énergies va monter : ils ont calculé que c'était rentable pour un baril de pétrole à 30$, mais un gaz (utilisé pour chauffé les sables) à prix constant ; comme nous pensons ici que le prix du pétrole ne sera pas le seul à monter, les bénéfices supplémentaires liés au prix du pétrole devront être amputés de la hausse du gaz : et là, ça donnera quoi?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Message par energy_isere » 22 janv. 2006, 09:37

ca donnera qu'une partie du pétrole exploité en Alberta servira à l'exploitation du reste du pétrole en Alberta.

Autrement dit le ratio de reserves récupérable diminuera (ou dit autrement que le rendement de l'exploitation diminuera) , et avec en prime un gros excédent de CO2 émis et de saccages de l'environnement.
Mais ils continueront.

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