Pat43, pouvez vous etayer votre affirmation ?pat43 a écrit :Cash flow négatif pour l'ensemble de la filière. Il n'y a donc aucune rentabilité. Même pas capable d'avoir des rentrées d'argent supérieures aux sorties, quelques fut la période. C'est bien non rentable, à mort.phyvette a écrit :Possible, je ne dis pas le contraire. Toutefois je pense que cette rentabilité n'est pas naturelle. Un peu comme ne sont pas naturelles les performances d'un sportif dopé aux méthamphétamines.energy_isere a écrit :Je continue de penser que la baisse des couts de production des huiles de schistes n' est pas déficitaire majoritairement.
En l’occurrence, le dopage des pétroliers us, surtout les petits, c'est la politique monétaire d’endettement public massif de la FED. Ce genre de cavalerie ne peut durée qu'un temps, ensuite ...
La production pétroliére des USA
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Re: La production pétroliére des USA
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Re: La production pétroliére des USA
D'un article du Wall street journal repris par un autre média (j'ai pas d'abonnement à WSJ)energy_isere a écrit :Pat43, pouvez vous etayer votre affirmation ?pat43 a écrit : Cash flow négatif pour l'ensemble de la filière. Il n'y a donc aucune rentabilité. Même pas capable d'avoir des rentrées d'argent supérieures aux sorties, quelques fut la période. C'est bien non rentable, à mort.
source: http://www.foxbusiness.com/features/201 ... ofits.htmlSince 2011, the largest 30 independent U.S. shale producers spent an average of nearly $1.33 for every $1 they made drilling wells, according to a Wall Street Journal analysis.
Et un autre article:
https://www.economist.com/news/business ... e-americasThe business has burned up cash for 34 of the last 40 quarters, according to figures on the top 60 listed E&P firms collected by Bloomberg
Faut comprendre leur modèle économique basé sur la croissance des opérations. Tu achète un concession, prouves que tu as x barils valant x$ (études sismiques), on te prête de quoi réaliser les forages+frackage, tu produits, les débits sont très élevés la première année... On te prête à nouveau pour continuer à forer/fracker... Un peu plus cette fois, et tu grandis avec l'argent d'investisseurs. Tu payes que les intérêts (habituellement, c'est des prêts pourris, junk bonds, aux intérêts élevés), et en plus, les restructurations suite à l'effondrement des prix ont effacé une partie de la dette.
S'ils ont réussi à obtenir autant d'argent, c'est qu'il y a beaucoup d'argent à investir sur les marchés à la recherche de hauts rendement, et qu'il y a très peu d'opportunité dans les autres secteurs. Très certainement lié aux rachats d'actifs pourris par la FED (les fameux QE).
Donc non, ils ont pas besoin de dégager des profits dans leurs opérations. Et en fait, ils n'en font pas. Leur dette augmente au rythme de leur augmentation de production...
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Re: La production pétroliére des USA
Ouais enfin si la dette continu d'augmenter comme ça et même en admettant que les banquiers ne demande jamais qu'une part du principal soit remboursé (ce qui ne peux pas durée éternellement) il y a forcément un moment ou les intérets cumulé eux même seront plus payable. Si nous on le sait les acteurs le savent d'autant plus ; c'est quoi le plan dans ce cas? Banqueroute généralisé?
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Re: La production pétroliére des USA
Ben la FED rachètera tous ces emprunts toxiques, et pouf ! plus de dette liquide risquant de contaminer le reste de l'économie.
Tant que ça ne fait pas trop baisser le $, pas de problème.
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Re: La production pétroliére des USA
A terme, oui. Le vélo tiens debout tant qu'il roule.nemo a écrit :Ouais enfin si la dette continu d'augmenter comme ça et même en admettant que les banquiers ne demande jamais qu'une part du principal soit remboursé (ce qui ne peux pas durée éternellement) il y a forcément un moment ou les intérets cumulé eux même seront plus payable. Si nous on le sait les acteurs le savent d'autant plus ; c'est quoi le plan dans ce cas? Banqueroute généralisé?
- avec ça, il a décimé une panzer-divizion.
- il était dans l'artillerie ?
- Mais non, tu suit pas, il etait dans la LI-MO-NA-DE.
michel Audiard a propos d'une boisson d'homme au gout de pomme.
- il était dans l'artillerie ?
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Re: La production pétroliére des USA
Si les prix s'enfoncent un peu plus, on repasse par une phase de banqueroutes telle qu'elle s'est produite en 2015-2016... Chapitre 11, restructuration de leur dette, etc. Parce même à 40$ le baril, ils génèrent quand même un chiffre d'affaire important. Tandis que si les prix augmentent à nouveau, ils arrivent à dégager une marge pour rembourser leur dette. On parle de 200 milliards de dette. On est dans un mode de pari risqué... d'où les intérêts élevés. Les investisseurs sont conscients des risques. C'est un modèle économique d'industrie en expansion, très courant aux US. Quand aux acteurs... La plupart sont des vétérans de l'industrie pétrolière US. C'est parfois juste leur dernier coup de poker avant de prendre leur retraite. Avec autant d'argent en jeu, ils peuvent aisément obtenir un salaire juteux sans devoir réfléchir sur le long terme de leur entreprise.nemo a écrit :Ouais enfin si la dette continu d'augmenter comme ça et même en admettant que les banquiers ne demande jamais qu'une part du principal soit remboursé (ce qui ne peux pas durée éternellement) il y a forcément un moment ou les intérets cumulé eux même seront plus payable. Si nous on le sait les acteurs le savent d'autant plus ; c'est quoi le plan dans ce cas? Banqueroute généralisé?
Ce qui est étonnant, c'est que les majors (Exxon, Chevron, Conocophillips) sont entrés dans cette production récemment. Hors, ce sont des entreprises matures dont l'objectif est de générer du profit pour payer des dividendes, pas de perdre de l'argent sur les opérations. Habituellement, ils investissaient dans des grands projets très coûteux, mais générant un revenu sur le long terme. Ou alors ils rachetaient des entreprises prometteuses. Là, c'est tout l'inverse, puisque le retour sur investissement est très rapide, mais la baisse de production aussi.
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Re: La production pétroliére des USA
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017 ... s-unis.phpLa production de pétrole de schiste victime de son succès aux États-Unis
Par Fabrice Nodé-Langlois Le Figaro le 25/07/2017
Depuis la remontée du prix du baril cet automne, la production des États-Unis a rebondi de 6 %.
Décidément, le marché pétrolier n'en finit pas de déjouer les pronostics. Le rebond de la production de brut aux États-Unis pourrait être moins important que prévu, note le Financial Times. Lorsque le baril s'est effondré à 27 dollars en janvier 2016, les producteurs d'huile de schiste aux États-Unis, dont les coûts de production étaient au minimum de 45 dollars, ont souffert. D'avril 2015 à septembre 2016, selon le ministère américain de l'Énergie, la production de pétrole américaine s'est contractée de 10 %. Depuis la remontée du prix du baril, cet automne, provoquée par l'accord entre l'Opep et la Russie, les foreurs américains ont retrouvé leurs marges et redoublé d'activité. La production des États-Unis a rebondi de 6 %.
Mais, selon le cabinet d'analyses Kayrros, les producteurs américains sont victimes de leur succès. Au creux de la vague, des sociétés parapétrolières comme Halliburton ou Schlumberger ont licencié des milliers d'employés, rappelle Antoine Rostand, président de Kayrros. Les sociétés chargées de la fracturation hydraulique des puits n'ont pas reconstitué leurs forces. Kayrros, qui appuie ses analyses sur l'imagerie satellite et l'intelligence artificielle, prévoit une hausse des volumes de pétrole de schiste aux États-Unis deux fois moindre que le ministère de l'Énergie. Le secteur du pétrole de schiste, avec ses multiples petits forages, reste bien plus réactif que les projets géants offshore ou dans l'Arctique, mais on avait peut-être sous-estimé son inertie. Il ne peut pas aller plus vite que la musique, ou jouer sans orchestre.
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Re: La production pétroliére des USA
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 104535.phpPétrole : les producteurs américains lèvent le pied
ANNE FEITZ Les Echos Le 27/07/2017
Selon la société de services Halliburton, les compagnies appuient sur le frein.
Anadarko et Hess ont déjà annoncé une réduction des investissements prévus.
L'espoir de la filière parapétrolière aura été de courte durée. A défaut de décisions d'investissement dans les grands projets, les sociétés de services du secteur misaient sur le rebond de l'activité dans le pétrole de schiste américain pour se refaire une santé. Or, la croissance spectaculaire des forages dans ce domaine commence à marquer le pas et les commentaires formulés lors de la publication des premiers résultats semestriels aux Etats-Unis laissent entrevoir des perspectives nettement moins ensoleillées.
« Les clients appuient sur le frein », a ainsi commenté, lundi, Dave Lesar, président exécutif d' Halliburton, l'un des grands parapétroliers américains. « Et ce freinage, on le sent partout en Amérique du Nord ». De fait, Anadarko, premier des producteurs de pétrole de schiste à publier ses résultats, a annoncé mardi qu'il allait réduire les dépenses prévues cette année de 300 millions de dollars (pour les ramener dans la fourchette 4,2-4,4 milliards). De même Hess, qui a annoncé mercredi une perte nette au deuxième trimestre, va réduire ses investissements de 100 millions de dollars par rapport à son budget de l'année.
Pénurie de main-d'oeuvre
Alors que l'activité pétrolière aux Etats-Unis avait traversé une sévère crise avec la chute du prix du baril, tombé à moins de 30 dollars début 2016, son rebond au début de 2017 avait provoqué une nouvelle ruée vers l'or noir, notamment dans le bassin texan du Permian. Le nombre de plates-formes de forage actives (qui forent les nouveaux puits de production) est alors remonté à vive allure, à 950, après être tombé à 404 en mai 2016. De quoi doper les revenus des sociétés de services : Schlumberger a annoncé une croissance de 27 % en Amérique du Nord au deuxième trimestre.
Leur activité pourrait donc nettement ralentir sur la deuxième moitié de l'année. Le nombre de platesformes de forage a cessé de progresser depuis deux semaines - il a même reculé la semaine dernière. Les fluctuations des cours du baril, qui peinent à se maintenir au-delà de 50 dollars, comme les compagnies l'espéraient, les conduisent à lever le pied sur leurs investissements. Mais la pénurie d'équipements et surtout de main-d'oeuvre ralentit aussi leurs plans. « Il faut maintenant trois mois pour obtenir une équipe de "fracking" [la fracturation hydraulique, qui déclenche la production], c'était quelques jours il y a six mois », explique Alexandre Andlauer, analyste chez AlphaValue. Corollaire, les prix des services augmentent, renchérissant les coûts de production et amputant les résultats des compagnies. La publication des résultats des autres grands producteurs de pétrole de schiste (comme EOG, Pioneer, ou Marathon), montrera si la tendance se confirme.
Ce ralentissement de l'activité de forage ne devait toutefois pas, selon le spécialiste, se traduire tout de suite par une baisse de la production. Car de nombreux puits, déjà forés, vont maintenant être « frackés » et entrer en production : il table toujours sur une croissance de 1,2 million de barils par jour aux Etats-Unis, entre décembre 2016 et décembre 2017.
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Re: La production pétroliére des USA
http://www.usinenouvelle.com/article/ba ... ns.N575318Baisse plus forte que prévu des stocks de pétrole américains
Publié le 09/08/2017Infos Reuters
Les stocks américains de pétrole brut ont baissé nettement plus fortement que prévu la semaine dernière, selon les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont décru de 6,45 millions de barils à 475,44 millions. Les économistes attendaient en moyenne une baisse de 2,7 millions de barils [EIA/S]. Les stocks d'essence ont en revanche augmenté de 3,42 millions de barils, à 231,1 millions, alors que les économistes attendaient un recul de 1,5 million.
Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont reculé de 1,73 million à 147,69 millions. Le marché anticipait une diminution de seulement 131.000 barils.
Le taux d'utilisation des capacités des raffineries a augmenté de 0,9 point à 96,3%, son niveau le plus élevé depuis août 2005, alors qu'il était prévu en baisse de 0,4 point.
Au total, les raffineries ont traité 17,6 millions de barils de brut pendant la semaine, du jamais vu depuis que l'EIA a commencé ses relevés en 1982. Le précédent record remontait à mai.
"L'activité des raffineries est pratiquement plus élevée d'un million de bpj par rapport aux niveaux d'il y a un an, alors que les importations sont en nette baisse", observe Matt Smith, analyste chez ClipperData.
Les importations nettes ont diminué la semaine dernière de 496.000 bpj à 7,1 millions. Leur moyenne mobile sur quatre semaine marque une baisse de 7% sur un an.
Le brut léger américain a peu réagi à ces chiffres et est pratiquement stable (+0,06%) à 49,20 dollars le baril vers 16h00 GMT.
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Re: La production pétroliére des USA
http://www.boursorama.com/actualites/l- ... 0c693d7e96L'industrie pétrolière américaine perturbée par l'ouragan Harvey
AFP le 28/08/2017
L'ouragan Harvey, qui a touché la région phare de production de l'or noir, perturbait lundi l'industrie pétrolière américaine des Etats-Unis même si les stocks sont actuellement suffisamment élevés pour limiter l'impact à très court terme, estiment les spécialistes.
La côte texane, qui accueille près d'un tiers des capacités de raffinerie de pétrole des Etats-Unis, est ravagée depuis vendredi par le plus puissant ouragan qui ait touché l'Etat depuis 1961.
Par prudence, 105 des 737 plates-formes de production pétrolières ont été évacuées dans le Golfe du Mexique, soit 14,25% des installations de la région, selon le Bureau de régulation de l'environnement et de la sécurité (BSEE). Le Golfe du Mexique accueille, à lui seul, 20% de la production américaine.
Les services météorologiques américains ont rétrogradé Harvey en tempête tropicale samedi mais des pluies torrentielles se déversent depuis sur la région. Et le pic des inondations ne devrait être atteint que mercredi ou jeudi, compromettant la réouverture des raffineries.
"Ce sont environ 21,64% de la production actuelle (de pétrole) du Golfe du Mexique qui ont été mis à l'arrêt", avait indiqué dimanche le Bureau de régulation de l'environnement et de la sécurité (BSEE), sur la base des bilans des opérateurs. Environ 25,71% de la production de gaz naturel sont également suspendus.
Le géant pétrolier américain ExxonMobil, qui a dû se résoudre dimanche à mettre à l'arrêt son complexe de Baytown, l'un des plus grands du monde, n'était pas immédiatement joignable lundi pour donner des indications sur l'impact de cette fermeture.
"L'information sur l'ampleur des dommages causés aux infrastructures pétrolières et gazières reste limitée actuellement", constatent les analystes de Goldman Sachs tout en soulignant que "les problèmes sont plus importants du côté du raffinage que du côté de la production".
Selon leurs estimations, les capacités de raffinage étaient affectées dimanche à hauteur d'environ 3 millions de barils par jour, soit 16,5% des capacités totales de raffinage des Etats-Unis.
A ce stade, il s'agit surtout de prévention, "seulement quelques problèmes mineurs d'inondations ayant été rapportés", ont-ils expliqué.
Des fermetures supplémentaires de raffineries pourraient intervenir dans les prochains jours en raison de la lente progression de la tempête, ajoute de son côté James Williams de WTRG Economics. Et donc engendrer des dommages plus importants.
-Inspection des infrastructures-
L'impact sur la production est moindre, avec une capacité d'environ 1 million de barils par jour affectée, soit environ 11% de la production totale des Etats-Unis, selon des données des analystes de Goldman Sachs.
"Les inondations en cours pourraient toutefois avoir un impact plus important sur la production à terre, dans le bassin d'Eagle Ford", ajoutent-ils.
Même si les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis sont à un niveau élevé, "il pourrait cependant y avoir à court terme des pénuries d'essence et de fioul", observe en outre James Williams.
Car si la plupart des raffineries seront en mesure de reprendre leur activité une semaine ou deux après la fin des pluies, "certaines pourraient retarder le redémarrage et décider d'effectuer les travaux de maintenance habituellement réalisés à l'automne avec quelques semaines d'avance".
D'autant que le BSEE avait dès dimanche prévenu qu'une fois l'épisode météorologique terminé, les infrastructures seront inspectées avant leur remise en route.
Lundi, l'autorité américaine de surveillance des industries chimiques (CSB) a, elle, émis un bulletin d'alerte sécurité exhortant les raffineries pétrolières et pétrochimiques à la plus grande prudence lors du redémarrage de leurs activités, un processus délicat qui pourrait s'avérer plus long que prévu.
Toutes ces incertitudes faisaient grimper lundi les prix de l'essence cotée sur la plateforme de l'opérateur CME. Ceux-ci étaient en hausse vers 14H30 GMT de 3,06% par rapport à la clôture de vendredi.
Le gallon d'essence est monté dimanche soir dans les échanges électroniques jusqu'à 1,7799 dollar, à son plus haut niveau depuis juin 2015.
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Re: La production pétroliére des USA
Au sujet des articles qui vantent la spectaculaire remontée de la production US, le rapport mensuel de l'eia est sorti sur la production de juin. Et étonnamment, cette production est en baisse par rapport au moi de mai. de 73 kb/j, pour atteindre 9.1 mb/j.
Au final, il y a bien eu un saut de production entre octobre 2016 et février 2017, de 200 kb/j, en grande partie dû à la production du golfe du mexique (+150kb/j), le schiste ne représentant que +50kb/j. Hors, la production offshore s'est rétractée entre février et juin (-100kb/j), mais a été compensée par l'augmentation du pétrole de schiste (+100kb/j).
Donc quand je lis ceci dans un article cité dans ce fil:
Au final, il y a bien eu un saut de production entre octobre 2016 et février 2017, de 200 kb/j, en grande partie dû à la production du golfe du mexique (+150kb/j), le schiste ne représentant que +50kb/j. Hors, la production offshore s'est rétractée entre février et juin (-100kb/j), mais a été compensée par l'augmentation du pétrole de schiste (+100kb/j).
Donc quand je lis ceci dans un article cité dans ce fil:
Je me dit quand même que certains analystes sont bien à côté de la plaque. Il faudrait une augmentation de 115kb/j chaque mois entre juin et décembre pour atteindre cette prévision. C'est plutôt l'augmentation qu'on pouvait attendre sur 6 mois... Et après le passage d'Harvey, on peut même s'attendre à une forte perturbation de la production.il table toujours sur une croissance de 1,2 million de barils par jour aux Etats-Unis, entre décembre 2016 et décembre 2017.
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Re: La production pétroliére des USA
http://www.usinenouvelle.com/article/ap ... es.N582078Après l'ouragan Harvey, les raffineries commencent à reprendre leurs activités
le 03/09/2017 Usine Nouvelle
Infos Reuters HOUSTON, Texas
Plusieurs grandes raffineries du Texas se préparaient samedi 2 septembre à reprendre leurs opérations, une semaine après le passage de la tempête Harvey qui a privé les Etats-Unis de près d'un quart de leur capacité de raffinage et propulsé le prix de l'essence dans le pays à des plus hauts de deux ans.
Exxon Mobil a annoncé le redémarrage de son installation de Baytown, la deuxième plus grande raffinerie des Etats-Unis, d'une capacité de 560.500 barils par jour, qui avait été inondée.
Le groupe Phillips 66 a annoncé qu'il s'attelait à relancer la production de son site de Sweeny, d'une capacité de 247.000 bpj, à son terminal de Beaumont.
Autre signe encourageant pour le secteur, la compagnie Occidental Petroleum a dit avoir chargé et transporté sa première cargaison de brut à partir de son terminal d'Ingleside, à Corpus Christi, depuis que Harvey a touché terre le 25 août dernier près de la ville portuaire texane.
Risque de pénuries d'essence
Une grande partie des installations de raffinage reste cependant hors service, y compris la plus grande raffinerie des Etats-Unis, celle que possède Motiva Enterprises à Port Arthur (603.000 bpj). Motiva a prévenu les consommateurs qu'il fallait s'attendre à des pénuries d'essence, indiquait une source à une station de la chaîne Circle K approvisionnée par Motiva.
A Dallas, les files d'automobilistes venus faire le plein de leur véhicule s'allongeaient samedi dans les stations-service.
Le prix de l'essence aux Etats-Unis a augmenté de plus de 17,5 cents depuis le 23 août. Le prix à la pompe était de 2,59 dollars le gallon samedi, selon l'association des automobilistes AAA, qui signale une hausse de 16,7% en moyenne par rapport à l'année dernière.
Harvey, accompagné d'inondations historiques dans la région de Houston, a entraîné la fermeture momentanée de raffineries qui traitaient environ 4,4 millions de barils de brut par jour, soit un quart de la capacité de production des Etats-Unis.
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Re: La production pétroliére des USA
Chute de la production Us de petrole sur la dernière semaine d' aout , d' après les derniers relevés hebdomadaire de la production de petrole aux etats-unis . Probablement un effet ,de l' ouragan Harvey .
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Re: La production pétroliére des USA
61% de la capacité production d'éthylène américaine à l’arrêt
http://mailchi.mp/aspousa/peak-oil-revi ... 7188830194Ethylene: Texas alone produces nearly three-quarters of the country’s supply of one of the most basic chemical building blocks. Ethylene is the foundation for making plastics essential to US consumer and industrial goods, feeding into car parts used by Detroit and diapers sold by Wal-Mart. With Harvey’s floods shutting down almost all the Texas’ plants, 61 percent of US ethylene capacity has been closed. Production may not return to pre-storm levels until November. (9/4)

пошел на хуй пу́тин

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Re: La production pétroliére des USA
https://seekingalpha.com/article/410623 ... ill-enoughEIA Revises Lower U.S. Oil Production But It's Still Not Enough
Sep. 12, 2017
Summary
EIA revised lower US oil production for 2017 from 9.35 million b/d to 9.25 million b/d, a 100k b/d decrease.
EIA also revised lower 2018 US oil production from 9.91 million b/d to 9.84 million b/d, a 70k b/d decrease.
Discussing with EIA analysts, slowdown in Texas production growth rate was caused by Eagle Ford, something we pointed out on August 29.
While EIA's latest STEO is moving in the right direction, we expect more downward revisions in the months ahead.