le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très cher.

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le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très cher.

Message par sceptique » 10 avr. 2012, 15:34

De mémoire, dans l'article "fondateur" de Campbell et Laherrere en 1998 (?) il était question du Peak Oil pour justement le "cheap oil" ou encore le pétrole classique dont le coût d'extraction était faible voire très faible.
Tout d'abord quelle était la définition de ce "pétrole pas cher" (2,5,10,20$ le baril ?). Comment a-t-elle évoluée ?
Depuis 14 ans comment ce pétrole "pas cher" a-t-il évolué, en débit de production ?
Sachant que la production totale n'a pas franchement baissé (pas encore ...) le manque a été compensé par du pétrole cher à extraire, typiquement du non conventionnel ou de l'offshore de plus en plus profond. Ou encore du pétrole classique récupéré à grand renfort de technologie couteuse.

Un exemple inventé pour mieux voir :
On a perdu 4 Mb/j de "cheap oil" en 2011 à 10-20$ le baril extrait. Mais cela a été compensé par 4 Mb/j de "nouveau" pétrole dont le coût d'extraction est de 40-70$ le baril.

Comment donc cela a-t-il évolué au fil des ans ?
Evidemment on va être tenté d'extrapoler pour le futur. Cela nous donnera une idée du prix plancher auquel il faut s'attendre.

Par contre, je pense qu'il faut essayer d'éliminer les variations de court terme le plus souvent spéculative. Par exemple, la baisse spectaculaire (et prévue sur Oleocene ...) de 150$ à 30$ le baril il y a quelques années ne pouvait pas durer si le cout des nouvelles productions était déjà au delà de 30$. Aucune entreprise ne peut vendre durablement à perte.

Il me semble que l'on a sur Oleocene pas mal de "matière première" pour répondre à ces questions et faire ici une synthèse intéressante. Je pense plus particulièrement à Philippe et Raminagrobis.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par nemo » 10 avr. 2012, 20:02

Je ne comprend pas bien quelle est la question que tu poses.
Tu parais donner la réponse à moins que tu demandes de chiffrer aussi précisément que possible quelle sont les couts des différents type de pétroles?
En corollaire on pourrait aussi se demander quelle est la quantité d'énergie effectivement disponible (c'est à dire non utilisé pour extraire du pétrole ou obtenir du bio carburant) de la production actuelle...
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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par Tovi » 10 avr. 2012, 20:47

Ca ne marche pas tout à fait comme celà. Il n'existe pas de coût d'extraction moyen applicable à toutes les exploitations. Il varie selon les puits.
En revanche, le prix s'établit en fonction de l'exploitation la plus chère...et nécessaire.
Ce qui signifie que si la consommation augmente, il va falloir exploiter des puits plus chers et le prix du marché se calera sur ceux-là.
Lorsque la production (consommation) diminue, ce sont les puits les plus chers, et donc les moins rentables, qui ne sont pas exploités. C'est un peu plus compliqué que celà étant donné les investissements nécessaires à long terme, mais en gros c'est ça.

Il existe donc encore du cheap oil, très rentable quand le baril grimpe à 100$. Mais il n'y en pas assez pour tout le monde. Les coûts d'exploitation grimpent progressivement selon les zones d'extraction, mais le prix à la pompe dépend de la demande mondiale. Pas du coût d'extraction moyen.
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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par supertomate » 10 avr. 2012, 21:53

Y'a-t-il des gens qui comptent la quantité de pétrole extraite nette (quantité extraite - évaluation de l'énergie nécessaire pour l'extraire)? Cela ne serait-il pas une réponse à ta question/remarque?


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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par phyvette » 23 janv. 2014, 02:51

Le pentagone commence à flipper sa race à propos du pic pétrolier :

- Le pétrole conventionnel (70% du total) décline au rythme de 6.3% au lieu des 3% prévus par AIE
- Les exportations ont atteint leur pic en 2005 et déclinent depuis 2009.
- Les pays de l’OPEP autoconsomment de plus en plus.
- La production de pétrole de schiste va atteindre son pic en 2016-2017
- Depuis 2000 les investissements pétroliers ont augmentés de 200 à 300% pour 12% de gain de production.

Ça commence à les inquiéter, verrons nous bientôt la faillite d’une des majors et ensuite les marchés ne voudront plus investir dans les autres, ce qui provoquera encore plus de faillites, etc… et sans intervention des gouvernements, comme pour les banques nous assisteront à l’effondrement brutal de la production pétrolière. Mais le pic tout liquides sera atteint, probablement bien avant 2020.

http://www.resilience.org/stories/2014- ... rgy-crisis
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par kercoz » 23 janv. 2014, 08:07

sceptique a écrit :
Un exemple inventé pour mieux voir :
On a perdu 4 Mb/j de "cheap oil" en 2011 à 10-20$ le baril extrait. Mais cela a été compensé par 4 Mb/j de "nouveau" pétrole dont le coût d'extraction est de 40-70$ le baril.

Comment donc cela a-t-il évolué au fil des ans ?
.
Ton raisonnement est bon.
Un autre critère entendu sur une onde : plus le cout extraction est cher , plus la durée de vie du forage est courte ( mais c'est peut etre deja pris en comte dans le cout)
Pour ma part , le raisonnement a tenir est identique a celui que l'on tiendrait avec seulement du "cheap" en butée: le cout du baril DOIT rester "possible" pour l' économie consumériste........La "variable" qui maintient ce prix (est et sera) le nombre d'accédants à l' énergie ....
En définitive , le "non cheap" n' amortit que tres peu le pic du cheap
Le problème énergétique devient un problème sociétal .....le nombre d' accédant ne pourra que diminuer ...et les privilègiés peu enclins a abandonner leurs privilège ( effet de collage)...la diminution etant assez lente pour ne pas induire des mouvements sociétaux brutaux ( pour l' instant).
Une autre variable a prendre en compte : nous nous passerons plus facilement de notre 2e voiture ...alors qu' un type "émergeant" gardera son vélomoteur et fera tout pour ne pas retourner a pied ou a vélo....la variable conso se déplacera vers l' asie , meme si elle baisse chez nous.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par Lansing » 23 janv. 2014, 09:26

phyvette a écrit :Le pentagone commence à flipper sa race à propos du pic pétrolier :

- Le pétrole conventionnel (70% du total) décline au rythme de 6.3% au lieu des 3% prévus par AIE
- Les exportations ont atteint leur pic en 2005 et déclinent depuis 2009.
- Les pays de l’OPEP autoconsomment de plus en plus.
- La production de pétrole de schiste va atteindre son pic en 2016-2017
- Depuis 2000 les investissements pétroliers ont augmentés de 200 à 300% pour 12% de gain de production.

Ça commence à les inquiéter, verrons nous bientôt la faillite d’une des majors et ensuite les marchés ne voudront plus investir dans les autres, ce qui provoquera encore plus de faillites, etc… et sans intervention des gouvernements, comme pour les banques nous assisteront à l’effondrement brutal de la production pétrolière. Mais le pic tout liquides sera atteint, probablement bien avant 2020.

http://www.resilience.org/stories/2014- ... rgy-crisis
Ne t'inquiètes pas, on va bien trouver quelqu'un, sur le forum peut-être, qui va compenser les pertes avec du pet de vache ou de la pisse de cochon.
Tous ces signaux sont pire que ce que l'on craignait il y a 8 ou 9 ans sur ce forum.
Et comme tous ceux qui sont aux manettes n'ont aucune solution, on en parle pas.
Ou plutôt si, on en parle, en endormant le bon peuple avec des idées à la con pendant que les soutiers planquent la poussière sous le tapis.
De toute façon personne n'a vraiment envie de savoir. Psychologiquement nous sommes en période de dénégation.
Pour le pékin moyen tant que l'on peut faire vroum vroum tout va bien.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par ni chaud ni froid » 23 janv. 2014, 10:07

phyvette a écrit : Ça commence à les inquiéter, verrons nous bientôt la faillite d’une des majors et ensuite les marchés ne voudront plus investir dans les autres, ce qui provoquera encore plus de faillites, etc… et sans intervention des gouvernements, comme pour les banques nous assisteront à l’effondrement brutal de la production pétrolière. Mais le pic tout liquides sera atteint, probablement bien avant 2020.
C'est très exactement ce que j'évoquais au sujet du "shale oil" : perte de confiance = perte de capitaux = game over en ces temps d'investissements croissants. Pas évident d'extrapoler à l"ensemble de l'industrie..

Pour résumer les axiomes :
- Hors spéculation, le prix du baril devrait suivre le cout de production le plus élevé
- Le prix du baril a une borne haute à environ 130$, au delà de laquelle le prix "tue" de la demande.
- La part de pétrole cher augmente avec le temps.
- La demande en investissement par baril croit + ou - au même rythme que le prix du pétrole le plus cher (la réciproque est plus évidente).

il y a en gros des scénarios qui se recouvrent :
1. Des suites de la crise financière, des politiques d'austérité, la demande continue de s'effondrer et fait chuter le prix du baril. Certaines exploitations ne deviennent plus rentables, il y a moins de pétrole disponible, ce qui asphyxie à petit feu l'économie, et fait à nouveau chuter la demande.
2. Une des majors les plus exposées au "non conventionnel" se prends les pieds plusieurs fois dans le tapis à cause d'investissements non remboursables (suite éventuellement au point 1), et coule.
3. Les majors diminuent leur exposition au "non conventionnel", et diminuent le CA et les investissements afin de préserver le résultat. La production décline.

C'est un méta scénario possible...Pas sur que le point 2 arrive vraiment cependant.
lock-out pending...

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par yvesT » 23 janv. 2014, 10:19

A noter que d'un point de vue économique, tous les non conventionnels ne sont pas les mêmes (même si à la fin les couts par baril sont proches) :
- les tar sands ou deep water (ou ultra deep) demandent de très importants investissements "up front"
- le shale ou tight oil est plus sur un mode "manufacturié" : beaucoup de puits avec un investissement limité et beaucoup plus court terme pour chaque puits.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par sceptique » 23 janv. 2014, 12:37

ni chaud ni froid a écrit : Pour résumer les axiomes :
- Hors spéculation, le prix du baril devrait suivre le cout de production le plus élevé
- Le prix du baril a une borne haute à environ 130$, au delà de laquelle le prix "tue" de la demande.
- La part de pétrole cher augmente avec le temps.
- La demande en investissement par baril croit + ou - au même rythme que le prix du pétrole le plus cher (la réciproque est plus évidente).

il y a en gros des scénarios qui se recouvrent :
1. Des suites de la crise financière, des politiques d'austérité, la demande continue de s'effondrer et fait chuter le prix du baril. Certaines exploitations ne deviennent plus rentables, il y a moins de pétrole disponible, ce qui asphyxie à petit feu l'économie, et fait à nouveau chuter la demande.
2. Une des majors les plus exposées au "non conventionnel" se prends les pieds plusieurs fois dans le tapis à cause d'investissements non remboursables (suite éventuellement au point 1), et coule.
3. Les majors diminuent leur exposition au "non conventionnel", et diminuent le CA et les investissements afin de préserver le résultat. La production décline.
Quelques remarques :
1) la demande ne s'effondre pas : elle continue même à croître (légèrement certes) au meme rythme que l'offre.
2) la borne haute du prix du baril est une donnée fluctuante et incertaine. En 2005 beaucoup pensaient qu'un pétrole à 70-80$ tuerait l'économie. Il y a des problèmes, certes, mais globalement l'économie mondiale est en croissance et meme forte !

En fait ce pétrole cher redistribue les cartes. Par exemple, il pénalise gravement beaucoup de gens chez nous (chomage de masse, etc ...). Mais cela est compensé par la croissance exponentielle des millionnaires chinois, brésiliens, etc ...

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par sherpa421 » 23 janv. 2014, 14:39

sceptique a écrit :1) la demande ne s'effondre pas : elle continue même à croître (légèrement certes) au meme rythme que l'offre.
La consommation de produit pétroliers diminue en France.
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... ATnon11329
sceptique a écrit :En fait ce pétrole cher redistribue les cartes. Par exemple, il pénalise gravement beaucoup de gens chez nous (chomage de masse, etc ...). Mais cela est compensé par la croissance exponentielle des millionnaires chinois, brésiliens, etc ...
Les riches sont de plus en plus riche, les pauvres de plus en plus pauvre, je ne vois pas là de redistribution.
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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par mahiahi » 23 janv. 2014, 14:51

l'Europe, riche, s'appauvrit alors que la Chine et le Brésil, pauvres, s'enrichissent.
En Chine (et, je suppose, au Brésil), la classe moyenne se développe, tandis qu'elle disparait chez nous
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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par sceptique » 23 janv. 2014, 15:07

sherpa421 a écrit :
sceptique a écrit :1) la demande ne s'effondre pas : elle continue même à croître (légèrement certes) au meme rythme que l'offre.
La consommation de produit pétroliers diminue en France.
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... ATnon11329
sceptique a écrit :En fait ce pétrole cher redistribue les cartes. Par exemple, il pénalise gravement beaucoup de gens chez nous (chomage de masse, etc ...). Mais cela est compensé par la croissance exponentielle des millionnaires chinois, brésiliens, etc ...
Les riches sont de plus en plus riche, les pauvres de plus en plus pauvre, je ne vois pas là de redistribution.
Mon post, ainsi que li fil, se situait à l'évidence au niveau mondial (Chine, Bresil etc ....).
Dans les BRICS, comme l'indique Mahiahi, il y a l'émergence d'une classe moyenne et même plus que moyenne (les neo-millionnaires). Tout n'est pas si simple avec le pétrole cher. Et donc il y a bien redistribution de richesse entre par exemple l'Europe et les BRICS.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par sherpa421 » 23 janv. 2014, 15:19

Non, les riches d'Europe sont de plus en plus riche et les pauvres de pays pauvres toujours très pauvres.
Au Brésil Des riches plus riches, des pauvres toujours pauvres :
http://www.courrierinternational.com/ar ... rs-pauvres
Alors, oui les riches des pays pauvre ont leur fortune qui augmente encore plus vite que les riche des pays riches. J'appel pas ça une redistribution.
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

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Re: le déclin du "pétrole pas cher" compensé par du très che

Message par sceptique » 23 janv. 2014, 16:49

sherpa421 a écrit :Non, les riches d'Europe sont de plus en plus riche et les pauvres de pays pauvres toujours très pauvres.
Au Brésil Des riches plus riches, des pauvres toujours pauvres :
http://www.courrierinternational.com/ar ... rs-pauvres
Alors, oui les riches des pays pauvre ont leur fortune qui augmente encore plus vite que les riche des pays riches. J'appel pas ça une redistribution.
En Chine le nombre de millionnaires a décuplé (et plus) ces dernières années. Il me semble qu'un non riche qui devient millionnaire ne peut plus être considéré comme pauvre.
De même la classe moyenne, inexistante à l'époque de Mao (et pour cause) se compte maintenant en dizaines (plutôt centaines ?) de millions. Et ce sont eux qui ont créé le plus grand (ou alors le deuxième derrière les USA ?) marché automobile au monde.
Bien entendu, dans certains pays ce qu tu dis es vrai mais ce nest pas partout vrai.

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