USA : Le + beau coup de l'histoire 10:06 18/12/08
Tout a été orchestré depuis 2 décennies. Economiser ses propres ressources en attendant le moment propice pour agir ... Le chantage des pays exportateurs de pétrole touche à sa fin, et on assitera à un retour en force des USA sur la scène énergétique mondiale. Un véritable boom économique se prépare aux USA.
Cachée à 300 mètres sous terre dans les Rocheuses, s'étend la plus grande réserve de pétrole du monde: plus de 2 trillions de barils sous forme de schistes bitumeux . Le 8 août 2005, Le président Bush a ordonné son extraction. 3 sociétés ont été choisies pour initier le projet. Les tests de forage ont commencé. et sont très prometteurs.
Les Etats-Unis ont attendu que le pétrole se raréfie à l'étranger pour bouger. Imaginez les conséquences: le monde ne va plus dépendre des pays musulmans dont les réserves tiendront jusqu'en 2050. Les Etats-Unis vont prendre la relève. Ce sera le plus gros boom économique sans aucun précédent que les USA vont connaître dans la prochaine génération.
Je n'indiquerai pas le nom des 3 sociétés afin que les profiteurs n'en profitent pas en bourse.
Les réserves prouvées aux USA sont largement supérieures à toutes les réserves prouvées du reste du monde.
8 fois plus qu'en Arabie Saoudite
18 fois plus qu'en Irak
22 fois plus qu'en Iran
500 fois plus qu'au Yemen
Ennemis des USA, vous pouvez trembler de peur. Vous allez être détruits à long terme.
Et en plus, le terrain appartient au gouvernement américain et non pas à des particuliers !!!
Le chantage des pays musulmans sur les pays occidentaux va bientôt prendre fin. Les nouveaux pays qui les remplaceront seront en plus des USA, l'Australie, le Canada, la Chine, le Brésil, l'Estonie et le Maroc c'est tout !
Dans les medias, on entend souvent que le schiste bitumleux du Canada (le seul pays qui a rendu la chose officielle) n'est pas rentable. C'est totalement faux, mais c'est rassurant de le dire; car une révolution énergétique se prépare.Ce sera le Grand retour des Etats Unis. Les dernières technologies ont permis de faire baisser le coût d'extraction de façon considérable.Le coût d'extraction par baril du schiste bitumeux est maintenant de 10 Dollars.
La Chine (pays des secrets) utilise secrètement le schiste bitumeux depuis 1929 et prévoit un doublement de la production de pétrole sur son sol .90 % de l'électricité estonienne est produite par le pétrole des schistes bitumeux. Le Brésil s'y met.La Jordanie et le Maroc commencent. Mais les réserves bitumeuses de ces pays sont infimes comparée à celles des USA. Trois états américains vont connaître une richesse sans précédent dans les décennies à venir grâce au schiste bitumeux: le Colorado, l'Utah et le Wyoming.
A chaque fois que vous faîtes le plein, vous subventionnez le terrorisme. Bientôt, en faisant le plein, vous subventionnerez les plus riches Américains. Super, non ?
Pour l'instant, personne n'est au courant. Lorsque la nouvelle sera publique, vous aurez une petite pensée pour moi. source :
http://www.boursorama.com/forum/message ... ageForum=1
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Shell, Chevron, EGL-Ressources et en bonus Oil Shale Exploration
Et voici l'article en intégrale.
Dans les Rocheuses, à cheval sur trois états américains, dorment des stocks de pétrole colossaux: environ 2 trillions de barils, soit trois fois les réserves connues de l’Arabie Saoudite. L’info semble folle: si c’est vrai, pourquoi n’est-elle pas connue?
Un internaute nous ayant récemment interpellés à ce sujet, nous avons donc creusé. Pour tomber sur quelques perles française, comme cet internaute, qui flirte avec l’idée d’un complot américain destiné à dissimuler des réserves secrètes. La Chine, qui exploite déjà ce qu’on appelle en anglais le "oil shale" (schiste pétrolifère, ou bitumeux), s’emploierait elle aussi à cacher son trésor.
En fait, l’information est connue aux Etats-Unis depuis un bon siècle. Elle a pas mal agité les gouvernements avant et après chacune des deux guerres mondiales. Elle a coûté un paquet d’argent aux plus grandes sociétés pétrolières, sans que celles-ci n’aient jamais réussi à vendre une seule goutte de cette manne.
L’histoire a resurgit en 2005, lorsque Bush a autorisé certaines compagnies à reprendre des essais d’extraction dans les montagnes du Colorado, du Wyoming et d’Utha. Mais, à l’exception de quelques excités s’accrochant désespérément à la civilisation de l’or noir, cette nouvelle n’a agité ni les foules, ni les marchés boursiers.
Un grand saut technologique nécessaire pour rendre l'extraction rentable
Morceau de schiste bitumeux (DR).Car la mirifique production escomptée n’est pas près d’aboutir aux raffineries d’essence. En revanche, si l’exploitation de ces schistes bitumeux (techniquement il s’agit de roche et non d’huile) parvient à être un jour rentable et pas trop polluante, alors là, oui, "le monde sera sacrément secoué", pour citer le sénateur républicain Pete Domenici, qui rêve d’une mutation radicale de la géopolitique du pétrole. En attendant le grand saut technologique, les stratèges politiques doivent se contenter de fantasmer.
Les spécialistes parlent de sources "non conventionnelles" pour désigner les pétroles extraits par d’autres techniques que celle des puits. Entrent dans cette catégorie les sables bitumeux du Canada et du Venezuela (de plus en plus exploités), ainsi que ces fameux schistes des Rocheuses. Ces réserves non conventionnelles sont absolument énormes et se trouvent pour l’essentiel aux Etats-Unis. Elles pourraient en effet prendre le relais quand le pétrole "facile" sera tari. Gros problème: l’exploitation du pétrole rocheux a un coût prohibitif, tant sur le plan technique qu’environnemental.
Avec un prix du baril frôlant les cent dollars, le premier argument perd de sa force. Quant au second, tout dépendra du niveau de tolérance des Américains face aux nuisances qu’engendrerait une exploitation des schistes à si vaste échelle. C’est une chose d’accepter de saloper l’Alaska, une autre de bousiller l’écrin touristique des Rocheuses, et, surtout, de faire courir un danger mortel au fleuve Colorado et à son bassin, véritable ligne de vie de tout le sud-ouest d’Amérique du Nord.
"Des tas de raisons expliquent que personne n'ait jamais trouvé la bonne méthode"
Un article du New York Times de décembre dernier résumait bien la situation:
"Il y a des tas de raisons qui expliquent que personne n’ait jamais trouvé la bonne méthode, à la fois rentable et écologiquement acceptable, pour extraire le pétrole de sa roche. D’abord, les efforts précédents étaient trop chers et trop voraces en énergie pour concourir avec les ressources pétrolières conventionnelles.
"Mais surtout, ils ont laissé des déchets sur les terres, généré d’astronomiques quantités de polluants atmosphériques, et menacé le très chiche approvisionnement en eau d’une des régions les plus sèches des Etats-Unis."
Pourrait-on espérer mieux aujourd’hui, grâce aux progrès techniques? Les quatre sociétés (Shell, Chevron, EGL-Ressources et Oil Shale Exploration) qui, sur appel d’offre du gouvernement, ont été sélectionnées pour tester de nouvelles méthodes d’extraction s’accordent sur un point: les anciennes techniques minières sont passées de mode; il faut désormais chauffer la roche là où elle se trouve (610 mètres sous la surface), pour ainsi la fondre et la transformer en huile ou en gaz, avant de la pomper vers l’extérieur et de la raffiner.
Au final, le "bilan carbone" risque d'être lamentable
Dans tous les cas, vu l’importance des gisements (après tout, il s’agit de concurrencer l’Arabie Saoudite), des quantités d’énergie astronomiques seront nécessaires pour faire cuire ces schistes profonds, puis pour refroidir simultanément les eaux souterraines afin de ne pas briser les écosystèmes. Il faudra construire sur place des centrales électriques qui fonctionneront... au gaz, ou au charbon, ou à l’énergie nucléaire.
Comme nul n’est encore capable de stocker le CO2, le bilan carbone risque d’être lamentable. Enfin, le risque de contamination des eaux souterraines par des substances aussi sympas que l’arsenic et le sélénium panique d’avance les autorités sanitaires de l’Ouest.
Les protagonistes -sociétés pétrolières, élus locaux, autorités fédérales- ne font pas semblant d’ignorer les problèmes. Shell, qui n’a cessé de chercher à exploiter les schistes bitumeux des Rocheuses depuis un quart de siècle et est considéré comme le leader de la bande, n’envisage pas de démarrer une production commerciale avant, au mieux, la prochaine décennie.
Un fâcheux précédent près de Parachute, Colorado, dans les années 70
Les populations concernées par les projets, quant à elles, ne savent pas sur quel pied danser. Outre le spectre d’une transformation radicale de leurs paysages et mode de vie, elles n’ont toujours pas digéré la violente déconvenue de 1982, qui clôtura le dernier "oil shale boom" ("boom du schiste bitumeux") initié par Jimmy Carter pour contrer le choc pétrolier des années 70.
Exxon et la Tosco Corporation avaient investi un demi milliard de dollars dans l’élaboration d’une immense mine de schistes bitumeux près de Parachute (Colorado). Une ville avait commencé à sortir de terre, destinée à abriter 25 000 personnes. Le 2 mai 1982, journée baptisée depuis "Black Sunday", Exxon annonçait qu’elle arrêtait tout, licenciant du jour au lendemain 2 200 personnes, dont la plupart avaient déjà acheté leur maison. Le traumatisme est encore frais. Toutefois, personne ne combat les recherches en cours, comme si l’enjeu national, et même international, valait d’attendre de voir venir.
Des techniques d'extraction expérimentales. A la base, il y a le schiste, précurseur n’ayant pas été brûlé avec assez d’intensité, ou maturé assez longtemps, pour avoir pu se transformer en pétrole liquide. Changer le schiste en pétrole nécessite de le chauffer: soit en surface, après l’avoir extrait selon le minage classique, soit "in situ", à 600 mètres de la surface.
Shell va creuser des trous verticaux sur cette profondeur, et chauffer électriquement la roche, qui sera "cuite" tout doucement à 343° pendant deux ou trois ans. Pour protéger les eaux souterraines, Shell teste un "mur de gel" dans lequel la glace est générée par la circulation de liquides dans un réseau fermé de tuyaux.
La méthode de Chevron est encore en cours d’élaboration, avec le concours de l’université d’Utah et du laboratoire national de Los Alamos. Une piste consiste à creuser des puits d’injection pour faire circuler des gaz chauds au travers de la roche fracturée. Les caractéristiques propres à la configuration du schiste seraient utilisées pour prévenir les infiltrations de polluants dans les eaux souterraines, selon des techniques développées à Los Alamaos.
La méthode d’EGL est la plus simple de toutes : on enverra de la vapeur à 371°C, ou n’importe quel autre fluide bouillant, au travers d’un gigantesque et complexe radiateur creusé sous la formation de schiste. Des tuyaux pomperont les vapeurs et les hydrocarbures liquides vers la surface. Pour prévenir la pollution des eaux, EGL envisage de capter en continu les eaux issues de la zone d’extraction.
Dans tous les cas, résume un cadre de Chevron, "si vous utilisez les technologies du passé, attendez-vous à obtenir des résultats du passé. En employant des technologies contemporaines, vous pouvez escompter des résultats totalement différents."
Source: New York Times et Associated Press. Auteur: Hélène Crié-Wiesner