[Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par thorgal » 01 juin 2008, 12:12

les producteurs de brut n'ont pas forcément la capacité de raffinage nécessaire pour leur marché intérieur. Faut aussi prendre ça en compte.
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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par GillesH38 » 01 juin 2008, 13:04

le modèle ELM consiste à postuler que la consommation intérieure continue à croitre au même rythme quelque soit la courbe de production. Ce n'est pas stupide avant le pic mondial, ou au moins avant que les prix aient flambé : après tout les consommateurs ne savent pas combien produit leur pays !

cependant ça doit etre modulé quand même :
* les pays dont la production baisse vont etre moins capables de subventionner le prix de leur carburant
* si les prix mondiaux flambent (ce qui est le cas bien sur maintenant), les consommateurs sont aussi impactés que les autres.

Neanmoins la rente pétrolière apportée par la flambée des prix aide quand même les pays producteurs.... jusqu'à ce qu'ils deviennent importateur nets !

aussi je pense que le modèle ELM doit avoir une part de vraisemblance (même si sa version simpliste est surement exagérée), tant que les pays restent producteurs, leur pouvoir d'exportation baissera nettement plus vite que leur production. Après que la production tombe en dessous de la consommation, comme l'Indonésie, les consommateurs se retrouvent impactés par la hausse.... mais ils ne sont plus considérés comme producteurs ! c'est particulièrement intéressant de suivre le Mexique en ce moment... (ce que ne manquent pas de faire les Américains ! )
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Raminagrobis » 01 juin 2008, 15:42

GillesH38 a écrit :le modèle ELM consiste à postuler que la consommation intérieure continue à croitre au même rythme quelque soit la courbe de production. Ce n'est pas stupide avant le pic mondial, ou au moins avant que les prix aient flambé : après tout les consommateurs ne savent pas combien produit leur pays !
surtout que dans un certain nombre de pays exportateurs, les carburants vendus sur le marchés intérieur sont à un prix subventionné, ou du moins découplé du prix international.

la consommation intérieure n'est donc pas affectée par le prix du pétrole sur le NYMEX.

EDIT : enfin passé goudron :-)
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par FOWLER » 01 juin 2008, 22:51

Joyeux "père cent" ! :smt113
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Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par GillesH38 » 08 juin 2008, 10:12

Une brique supplémentaire pour le modèle ELM : le marché de l'automobile explose en Russie, grâce aux revenus... du pétrole !

http://www.economist.com/business/displ ... src=RSSURL

+ 36 % en volume et +57% en chiffre d'affaire en 2007, alors que le marché américain se ratatine !

je ne vois pas comment ça ne pourrait pas augmenter la consommation intérieure....
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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Raminagrobis » 10 juin 2008, 00:59

A la suite de ce débat, j'ai voulu en faire une synthèse pour faire connaitre le sujet, que j'ai pour l'instant publié sur... facebook (on a les médias qu'on peut :oops: ) Mais je l'intégrerais dans un article que je prépare pour agoravox. Qu'en pensez-vous, c'est ouvert à toute suggestion.



C'est une donnée importante du marché pétrolier, dont on tient rarement compte. On espère toujours que la hausse des prix va calmer la demande, et on s'étonne toujours que cette action soit lente, et réclame une forte hausse prix pour tasser la demande de juste 1%.

On attribue, avec justesse, cette faible élasticité au fait que le pétrole réponde à des besoin difficiles à réduire, et à la maigreur des alternatives disponibles. On oublie néanmoins un paramètre essentiel : une grande partie de la demande mondiale n'est pas soumise au prix international du pétrole.

Cette demande "épargnée" se classe en trois catégorie.

Premièrement, les pays exportateurs.

Les pays de l'opep, ainsi que quelques pays exportateurs hors OPEP, pratiquent des prix artificiellement bas sur leur marché intérieur, leur compagnie nationale "offrant" ainsi aux citoyens une part de la production - un moyen d'acheter la paix sociale. L'exemple le plus caricatural est celui du Venezuela, ou l'essence est vendue à deux centimes le litre.

Ainsi, la consommation des pays de l'OPEP n'est aucunement affectée par les prix du pétrole sur le marché international, et elle augmente tranquillement, d'environ 5% par an (en 2007 : Venezuela +4%, Arabie Saoudite +6%, Iran +4%, Emirats +5%, Lybie +5%, et même Algérie +11%, tous chiffres EIA).

Les pays exportateurs d'ex-URSS, Russie, Kazakhstan et Azerbaijan, voient aussi leur consommation repartir (après une forte baisse après l'effrondrement du bloc soviétique et 15 ans de stagnation). La Russie est en train de devenir l'eldorado des constructeurts automobiles.

Loin de freiner la consommation, la flambée du prix international aurait plutôt tendance à la faire augmenter dans ces pays exportateurs : elle amène des revenus dont les ménages profitent plus ou moins directement (les compagnies pétrolières embauchent, l'état peut baisser les impots, payer mieux ses fonctionnaires etc), et comme le prix à la pompe n'aumente pas significativement, la consommation augmente.

La hausse de consommation des pays exportateurs réduit évidemment leurs exportation, et la conséquence est que la quantité de pétrole disponibles pour les pays importateurs va se réduire bien avant que la production ne diminue.


Deuxièmement, certain pays en développement importateurs.

L'Indonésie était exportatrice de pétrole jusqu'en 2004, mais sa production est en déclin et le pays importe de plus en plus de pétrole. Comme tous les pays de l'OPEP, l'Indonésie subventionnait le pétrole sur le marché intérieur. Mais le gouvernement n'a pas eu pendant plusieurs années le courage de remettre en cause les subventions, et le pays a dépensé des fortunes à continuer à subventionner le pétrole. Ces subventions ont été supprimé il y a quelques mois, augmentant les prix de 30%. Ce qui a bien sur provoqué quelques émeutes. L'Inde vient de suivre le même chemin, supprimant aussi les subventions. Celà crée pour le consommateur des chocs assez violents, il aurait mieux fallu ne jamais subventionner les carburants.

Mais les prix subventionnés ont encore un énorme bastion : la Chine. Les prix sur le marché chinois sont encore règlementés, et l'état paie des indemnités aux raffineurs pour compenser l'écart entre les faibles prix intérieurs et le prix international du pétrole. L'essence vaut actuellement moins de 50 centimes d'euros le litre, soit moins que le prix international du brut ! Elle n'a augmenté que de 10% en 18 mois.

La règlementation des prix finit inexorablement, quand l'écart entre le prix règlementé et le prix "naturel" devient trop grand, par provoquer une situation de pénurie, on l'a vu aussi bien pour l'immobilier en France que pour l'électricité en Californie. La Chine n'y échappe, et il devient parfois difficile de faire le plein.

Même pour la chine, le cout des subventions devient intenable, et il se murmure qu'après les jeux olympiques les subventions pourraient être supprimées ou fortement réduite. Ce qui serait un vrai "choc pétrolier" pour les chinois. Cependant, il est aussi question d'une forte revalorisation du Yuan, la Chine pourrait coupler les deux pour atténuer l'effet.


Troisièmement, les ventes internationales privilégiées.

Pour des raisons politiques, certains pays producteurs fournissent du pétrole "à prix d'amis" à des régimes proches, ainsi le Venezuela fournit Cuba à bas prix.


Au total, on peut estimer que 25 à 30% de la consommation mondiale est plus ou moins "protégée" du prix international du pétrole, faussant ainsi le rééquilibrage offre-demande naturel.
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Raminagrobis » 22 juin 2008, 20:20

Wikipedia-en a un article sur l'ELM
http://en.wikipedia.org/wiki/Export_Land_Model

Que je viens de compléter avec un tableau (à la fin) montrant 9 pays qui illustrent ce modèle, pour chacun, production, conso et exportations en 2002 et 2007 (j'ai choisi 5 ans comme période pour montrer les tendances).
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Raminagrobis » 26 août 2008, 19:47

Fil bien mort, alors graphicator va encore frapper :twisted: .

Taux d'autoconsommation (simplement ratio conso/production) pour 8 pays exportateurs dont 5 opep (verts et bleus) et 3 non opec (rouges et bruns). J'ai pas mis la russie parce que y'a pas les données d'avant 85 pour la russie seule.

Image

Ca tend à augmentouiller un peu récemment.

mais ce qui est le plus visible là dessus c'est bien sur les restrictions de production, comme l'iran en 1980.

Plus net : le taux de croissance de la consommation. La il est très clair que dans la période de faible prix 1986-2002 la consommation des pays exportateurs n'augmentait pas plus vite que celle du monde, mais que depuis la montée des prix c'est le cas, presque tous les pays exportateurs ont un taux de croissance de la consommation au dessus de celui du monde.

Image
(données BP)
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Goupil666 » 27 août 2008, 09:07

Merci Raminagrobis, c'est très intéressant.

Par rapport à ton article sur la demande épargnée, tu pourrais indiquer la répartition des 25-30% épargnés pour les trois cas.

Le graphique du taux de croissance de la consommation est un peu difficile à lire car les couleurs sont très proches, ne pourrais tu pas utiliser des symboles différenciés pour chaque pays ?

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Kanor » 27 août 2008, 12:19

Salut
Je ne sais pas si c'est la bonne place pour cet article (ça devient dur de se retrouver dans ce forum)
Les capacités excédentaires en pétrole diminueront après 2013

STAVANGER, Norvège (Reuters) - Les capacités excédentaires de production pétrolière à l'échelle mondiale devraient augmenter jusqu'en 2010 puis diminuer après 2013 en raison d'une croissance de la demande, estime Nobua Tanaka, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE)...
la suite..

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par Raminagrobis » 27 août 2008, 12:34

Goupil666 a écrit :Merci Raminagrobis, c'est très intéressant.

Par rapport à ton article sur la demande épargnée, tu pourrais indiquer la répartition des 25-30% épargnés pour les trois cas.

Le graphique du taux de croissance de la consommation est un peu difficile à lire car les couleurs sont très proches, ne pourrais tu pas utiliser des symboles différenciés pour chaque pays ?
Je referais le graphe quand j'aurais maltab sous la main (je l'ai pas chez moi, c'est un logiciel à 1000 euros!).

EDIT ça fait joli :mrgreen:
Image


Pour la demande "protégée", on peut dire en gros :

Cas I Pays exportateurs
Les pays de l'OPEP totalisent quelques 8.5-9 Mb/j de demande, et ils ont tous des prix très bas.
Ajoutons la Russie, 2.8 Mb/j, le Kazakhstan 0.25 Mbj, Le turkménistan 0.1 (prix de l'essence le plus bas du monde)
Le mexique consomme 2 Mbj, on peut aussi considérer qu'il est "protégé" vu que l'essence est à 0.5€, ce qui est bien en dessous du prix du marché.
Egypte 0.7 Mbj

Cas II pays importateur
Chine 8 Mb/j l'essence et le gasoil sont subventionnés même si ils suivent quand même un peu le prix mondial. Il est probable que le système de subvention saute bientôt il coute trop cher à l'état.
Indonésie 1 Mbj
L'Inde a cessé les subventions, maintenant c'est le prix du marché.

Cas III ventes privilégiées c'est assez marginal, c'est surtout chavez qui vend du pétrole pas cher (et à crédit sur 30 ans! !) à ses pays satellisés.
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par horco » 25 juin 2009, 00:05

Avec les derniers chiffres de BP, j'ai réalisé le tableau (et classement) des différences entre PRODUCTION et CONSOMMATION de pétrole pour les pays produisant plus de 10 millions de TEP en 2008 (environ 200 000 barils/jour). Il en ressort un ensemble de 30 pays qui sont nets exportateurs (voir le tableau ci-dessous) les 8 autres pays (US, Chine, Brésil, Grande Bretagne, Indonésie, Inde, Australie et Thailande) sont nets importateurs. Une lecture brute de ces données est bien sur très critiquable (voir le 8 pages du fil de ce post).
L'ensemble de ces 38 pays représente plus de 96% de la production mondiale.

Image
Cliquez sur l'image pour agrandir

J'ai indiqué en jaune le pic pour chacun d'eux et peut être le plus intéressant, le fait que le pic en pourcentage du total date de 2004.
A noter que seulement 7 pays sont encore en augmentation.
Le gros gadin de l'année est bien sur pour le Mexique qui passe de la 9éme place à la 13éme , avec une baisse annuelle de 20% !
Les derniers du classement semblent bien parti pour passer de l'autre côté de la barrière et seul le brésil semble avoir une petite chance de passer dans l'autre sens.
Les optimistes sont ceux qui n'ont pas tous les éléments pour comprendre la situation.

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par energy_isere » 28 août 2010, 17:15

Think OPEC Exports Won't Decline? You're Living In A Dreamworld

Vous pensez que les exportations de pétrole ne vont pas décliner ? Vous revez debout.
...Accordingly, not only will Middle East nations need more of their own fossil fuels to fund domestic construction, but the improvement of leased, foreign farmland to match their above trend population growth will also require fossil fuels.

.....
C' est dans business insider

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Re: [Chiffres] Le pic des exportations (de pétrole)

Message par energy_isere » 30 août 2010, 18:42

Une étude de l' Oapec (Organisation of Arab Petroleum Exporting Countries ) dit que les pays de Oapec devraient augmenter leurs investissements dans le secteur pétrolier Gazier Chinois en vue d' assurer leurs débouchés futurs.
Arabian countries urged to boost oil investment in China

30 Aug 2010

Emirates Business 24/7 reported that Arab hydrocarbon producers need to expand their oil and gas investment in China to take advantage of its mammoth market potential and ensure enough outlets for their rising energy exports.

The Organisation of Arab Petroleum Exporting Countries said that given the rapid growth in China’s hydrocarbon demand which is turning it into the world’s second largest energy consumer after the United States and a possible decline in the Arab nations’ hydrocarbon supplies to the West in the long term, regional countries need to forge a strong relationship with Beijing.

The Kuwaiti based Oapec, which groups 10 Arab hydrocarbon producers said that despite the divergence in their interests and export and investment resources, the Arab countries need to look at China from the energy supply security perspective as well as the demand security perspective.

It said that this will encourage direct investment in China as the best strategic future move that will allow the Arab states to find viable marketing outlets for their oil, gas and petroleum products. Several Arab states have already invested in China while others are considering such investments in the hydrocarbon sector.

In 50 page study on the Arab and China oil relations until 2030, Oapec said that the crude imports of the most populous nation on earth from the Arab region are projected to jump from only one million bpd in 2003 to nearly 6.2 million barrels per day in 2030 to account for about 56% of Beijing’s total crude imports. This will boost China’s share of the combined Arab oil exports from only around four per cent to 16% in 2030.

A breakdown showed growth in the Arab oil exports to other countries will be much slower during that period, with those to North America rising by around 1.6 million barrels per day to 4.1 million barrels per day and those to Europe by about 2.8 million barrels per day to 5.2 million barrels per day. Oil exports to other Asian nations will slip by nearly 100,000 million barrels per day to 6 million barrels per day while total Arab oil exports will surge to 38.4 million barrels per day in 2030 from around 22.5 million barrels per day in 2003 and 21 million barrels per day in 2009.

The report showed that6 Arab nations, which control nearly 668 billion barrels accounting for over 57% of the world’s proven crude deposits will be able to offset a decline in oil supplies from many other regions, including former Soviet Union, whose oil exports will decline to 5.6 million barrels per day from 7.2 million barrels per day.

The study said that the natural result of this heavy dependence by China on Arab oil will be a dramatic development of relations between the two sides. These relations have already started to take shape. Such relations are illustrated in the rapid growth in China’s investment in the oil and gas sector in the Arab world, mainly in the Gulf and the investments being channeled by Arab nations into refining and other sectors in China.

The study urged Arabs and China to intensify what it described as an objective and constructive dialogue to expand cooperation in oil and gas, adding that crude demand in China is projected to soar from 7.1 million barrels per day to 16 million barrels per day in 2030 nearly 14% of the global oil demand during that year.

The study said that there is a great scope for expanding trade between Arab states and China in the field of refining products. This field is still limited compared to China’s massive market potential given the expected rapid demand for gasoline in that country because of a projected sharp rise in the number of cars.

http://www.steelguru.com/middle_east_ne ... 62857.html

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De la chute rapide des exportations de pétrole.

Message par phyvette » 20 janv. 2013, 12:11

On l'occulte trop souvent mais la difficulté pour un pays gros consommateur mais non producteur ce n'est pas le pic de production c'est le pic des exportations, le déclin accéléré des exportations expliqué par ce graphique :

Image

L'Indonésie a atteint son pic de production en 1998, et en 2004 ce pays est devenu importateur net.
A l'autre extrême pour satisfaire sa demande intérieur, l'Arabie saoudite devra importer du pétrole en 2038 d'après la Deutsche Bank, mais qui ce garde bien de dire qui lui en vendra
Lien

De fait si les exportations sont à zéro pour 99% des pays producteurs de pétrole, inutile de préciser qu'en Europe, ça va faire très mal, puisque nous importons nous en France 98% de notre pétrole.

Donc le pic, ok, mais le pic des exportations lui n'est pas pour dans des dizaines d'année lui, c'est là notre vrai problème.
Un certain Jeffrey Brown a calculé pour les pays exportateurs le point de croisement de la courbe bleue (production) et de la la courbe orange (consommation), c'est a chercher sur le web en Anglais.

Mais avec le temps à la neige qu'ils nous font vous pouvez lire un pdf de Bernard Durand qui reprend en fFraçais les traveaux de Jeffrey Brown. Avec ça les négateurs du PO l'ont dans le forage à sec.

La crise pétrolière et l'Europe ; une situation d'urgence.
Par Bernard Durand a lire ; d'urgence aussi.
LIEN
Aller courage et persévérance, le pic ont y est, mais on ne le sait pas encore.
Et pensez à votre plan "B", la chute des prix immo en campagne semble vertigineuse de l'ordre de 40 à 50% au bas mot.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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