[Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
nopasaran
Goudron
Goudron
Messages : 178
Inscription : 23 avr. 2005, 00:35

Message par nopasaran » 19 sept. 2005, 17:24

energy_isere a écrit : C'est donc shits bien différents. Si les oils sands était des feuilles de Canabis, les oil shales serait de la coke bien rafinée.
Heu, c'est plutot l'inverse non ? sinon quel sens de l'image ;)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 19 sept. 2005, 19:04

je voulais dire que les oil sands sont encore assez simple à utiliser (comme ceuillir du canabis sur un plant) alors que pour le oil shales il y a un processus long et compliqué (comme pour la réalisation de la cocaine).

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 sept. 2005, 21:52

GillesH38 a écrit :Je pense que les raffineries devraient engager des percepteurs pour arriver à en extraire quelque chose, de ces schistes .....

Drole d'idée qu'ils ont les économistes, de dire qu'il n'y a pas de problème, quand le pétrole sera devenu très cher, ça deviendra rentable d'exploiter les gisements non conventionnels. Alors si on manque de blé, c'est pas grave, on le remplacera par du caviar quand il sera devenu moins cher !
Excellent ! :-P Je me lance dans l'esturgeon ! Qui me suit ?

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 sept. 2005, 21:56

energy_isere a écrit :
PiCOle a écrit :De toutes facons ils ne prevoient pas plus d'un million de barriles par jour et ce pas avant 20 ans.

"Consequently, at least 12 and possibly more years will elapse before oil shale development will reach the production growth phase.
Under high growth assumptions, an oil shale production level of 1 million barrels per day is probably more than 20 years in the future, and 3 million barrels per day is probably more than 30 years into the future."

http://www.rand.org/pubs/monographs/200 ... 14.sum.pdf
les amis, confondez pas les "oil sands" qui sont les sables bitumineux
et le "oil shales" qui sont les schistes bitumineux.

les premiers sont en majorité au Canada et sont DEJA à une production supérieure à 1 million de barril/jour.

Les seconds ( oil shale) ont des reserves énormes aus USA, et effectivement j'avais lu par ailleurs qu'il fallait 20 ans pour arriver au million de barril/jour. Les expériences qui avaient été tentées au début des années 80 avaient du étre stoppées quand le barril avait redescendu brutalement. Les industriel avaient bien bu le bouillon et s'en souviennent encore.
J'avais parlé de 1 million de baril/jour à propos des sables bitumineux (= oil sands = tar sands) c'était de téte.
La j'ai retrouvé le chiffre et cétait bien ca. :
• Tar sands. The world's largest deposits of this bitumen are in Canada. After billions of dollars of investment by private oil companies, output from the Alberta tar sands has reached 1 million barrels of synthetic oil a day. That should rise to 2 million barrels a day by 2010, and 3 million by 2020. A recent report indicates that costs of producing the oil have declined to $18 a barrel - making tar-sands oil comfortably profitable in today's market.

• Oil shale. Extensive deposits - perhaps 2 trillion barrels of hydrocarbons - lie in America's Rocky Mountain West, mostly in Wyoming, Colorado, and Utah. Difficulties in extracting and refining the hydrocarbon have frustrated earlier efforts. But if oil prices remain at recent levels, oil-shale deposits will become more attractive as conventional deposits in North America play out. Already, the US government has begun to get "expressions of interest" from oil companies about oil-shale deposits on public lands, according to congressional testimony in April by Tom Lonnie, an official with the US Department of the Interior.

• Extra heavy oil. Located in deposits around the world, extra heavy oil, like tar sands, is costly to process, but it could eventually become an important resource. There are hundreds of billions of barrels that could be produced.
c'est à http://www.csmonitor.com/2005/0922/p11s01-usec.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 sept. 2005, 22:58

mahiahi a écrit :
energy_isere a écrit : C'est donc shits bien différents. Si les oils sands était des feuilles de Canabis, les oil shales serait de la coke bien rafinée.
:lol:
Voilà une image parlante!
;-)
Voila une image clignotante et parlante :
Image

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5019
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 23 sept. 2005, 10:33

Image
Ca se passe comme ça sur oleocene.org (cliché Gamma)

désolé d'interrompre votre séance de fumette...
Europe 1 a écrit :Le groupe Total envisage de construire une centrale nucléaire au Canada pour extraire du pétrole lourd.
Voila qui peut surprendre : une centrale atomique pour récupérer du pétrole. Mais, voilà, avec un pétrole de plus en plus cher, la donne est en train de changer. Car maintenant que le baril, c'est à dire 159 litres, se vend près de 70 dollars, hé bien de nombreux champs pétroliers (en mer profonde, ou bien de mauvaises qualités), deviennent rentables. C'est le cas, notamment de ce champ pétrolier en Alberta, dans l'Ouest canadien, exploités par Total. Un champ qui regorge d'huile dite lourde, c'est à dire un pétrole de mauvaise qualité, mélangé à du sable, qui n'intéressait personne autrefois, mais qui est maintenant rentable. Naturellement ce pétrole lourd est compliqué à extraire et ensuite à raffiner. Cela demande beaucoup d'énergie. D'ou cette idée de Total d'installer une centrale nucléaire à coté de ce champ pétrolier. Centrale qui fournirait l'énergie nécessaire pour faire remonter ce pétrole lourd à la surface et ensuite le traiter. Alors bien sûr, pour l'instant, ce n'est qu'un projet. Il va notamment falloir convaincre les habitants de l'Alberta de cumuler les nuisances du pétrole et du nucléaire. Mais enfin, Total explique que cette centrale pourrait également alimenter en électricité l'ouest canadien. Voila qui confirme, en tous les cas, les ambitions de Total dans le nucléaire. D'ailleurs le groupe Total est entré au capital d'Aréva, le champion français du nucléaire, dont il détient 1 %. Car, les pétroliers doivent déjà penser à l'après pétrole. Et naturellement le nucléaire fait parti de cet avenir. C'est pourquoi, Total ne se présente plus comme une compagnie pétrolière, mais comme un groupe énergétique.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 23 sept. 2005, 20:06

Tiennel a écrit :
Europe 1 a écrit :Le groupe Total envisage de construire une centrale nucléaire au Canada pour extraire du pétrole lourd.
Voila qui peut surprendre : une centrale atomique pour récupérer du pétrole. Mais, voilà, avec un pétrole de plus en plus cher, la donne est en train de changer. Car maintenant que le baril, c'est à dire 159 litres, se vend près de 70 dollars, hé bien de nombreux champs pétroliers (en mer profonde, ou bien de mauvaises qualités), deviennent rentables. C'est le cas, notamment de ce champ pétrolier en Alberta, dans l'Ouest canadien, exploités par Total. Un champ qui regorge d'huile dite lourde, c'est à dire un pétrole de mauvaise qualité, mélangé à du sable, qui n'intéressait personne autrefois, mais qui est maintenant rentable. Naturellement ce pétrole lourd est compliqué à extraire et ensuite à raffiner. Cela demande beaucoup d'énergie. D'ou cette idée de Total d'installer une centrale nucléaire à coté de ce champ pétrolier. Centrale qui fournirait l'énergie nécessaire pour faire remonter ce pétrole lourd à la surface et ensuite le traiter. Alors bien sûr, pour l'instant, ce n'est qu'un projet. Il va notamment falloir convaincre les habitants de l'Alberta de cumuler les nuisances du pétrole et du nucléaire. Mais enfin, Total explique que cette centrale pourrait également alimenter en électricité l'ouest canadien. Voila qui confirme, en tous les cas, les ambitions de Total dans le nucléaire. D'ailleurs le groupe Total est entré au capital d'Aréva, le champion français du nucléaire, dont il détient 1 %. Car, les pétroliers doivent déjà penser à l'après pétrole. Et naturellement le nucléaire fait parti de cet avenir. C'est pourquoi, Total ne se présente plus comme une compagnie pétrolière, mais comme un groupe énergétique.
en effet, je l'avais lu également. Pour le moment ils se servent de gaz Canadien pour chauffer les sables en vue de l'extraction du pétrole mélangé avec, mais certains on fait remarquer que le Gaz irait en s'épuisant et qu'il y avait de meilleur usage pour le Gaz (entre autre l'exporter aus Etats Unis !). Et aussi pour eviter le CO2 produit il seraient donc interessés pour faire une centrale nucléaire.

Les écologistes hurlent : destruction de l'environnement (les sables bitumineux sont exploités à ciel ouvert) + déchets nucléaires !

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27385
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Message par GillesH38 » 24 sept. 2005, 20:42

super, et le bitume extrait permettra tout juste de retraiter les dechets nucléaires de la centrale, c'est deja ça....

bon quand même, si je comprends bien la centrale n'est pas construite POUR ça, mais tant qu'à faire, autant utiliser les calories perdues pour quelque chose; c'est typique des sources 'non conventionnelles', elles servent surtout à ralentir (un peu) la chute.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 24 sept. 2005, 22:11

en revoila sur le sujet de la centrale nucléaire asociée à l'exploitation des sables bitumeux, TOTAL est sur le coup.

Oil sands players eye nuclear option
By DAVE EBNER and SIMON TUCK

Friday, September 23, 2005 Page B3

With a file from reporter Patrick Brethour in Banff

CALGARY, OTTAWA -- Total SA's murmurings about using nuclear power to fuel oil sands production in Alberta have opened debate on a topic many big-name players in the industry have been mulling quietly for several years.

While there already was a public study in 2003 that indicated nuclear power made economic sense for the Fort McMurray region, the controversial subject has mostly been discussed behind closed doors.

"The companies that are talking about it are talking very quietly," one person in Calgary said yesterday.

But with the soaring price of natural gas, key to some oil sands operations, such as the kind run by EnCana Corp., the nuclear option is looking increasingly inevitable, industry players say. As gas remains at record highs, everybody in Calgary is scrambling to figure out ways to ease their dependence.

Atomic Energy of Canada Ltd. intends to be involved in a nuclear project if the time comes, probably next decade, and has had "preliminary" talks with a number of companies with oil sands interests.

"It's certainly part of our long-term strategy," said Dale Coffin, a spokesman for AECL.

Calgary-based EnCana has most of its focus today on reducing the amount of steam it needs to extract viscous bitumen from the oil sands, trying to inject other solvents into the ground to aid recovery and ease natural gas needs. But nuclear is among the other options.

"We monitor what the nuclear potential could be but it's not something we're actively pursuing," said Alan Boras, an EnCana spokesman.

Alberta Premier Ralph Klein said yesterday he wants all other options explored first, including coal-fired power.

Companies such as Nexen Inc. and OPTI Canada Inc., both of Calgary, are using new technology that is something like a perpetual motion machine, with some of their oil sands production used to power the whole process. The two companies recently announced a massive expansion of their project.

Others have scoffed at nuclear power, saying even the remotest possibility of a reactor meltdown means it shouldn't be used.

"It would be an interesting decision to put a nuclear facility close to your most precious assets, and one terrorist activity could sterilize 175 billion barrels of reserves for 5,000 years," Murray Smith, former Alberta energy minister, told The Globe and Mail in 2003.

Total, the French oil giant, is thinking about using nuclear power some time about 2020 to 2025. Decisions such as whether to operate a facility alone or in partnership with others are a long way off.

"It's not foolish to look into the nuclear option. We have a team looking into it," Total's director of natural gas and power said an article published in The Globe and Mail on Wednesday.

"Nuclear is an option, among many other options," Paul Floren, a Total SA spokesman, said yesterday.

Some industry analysts said nuclear power is already cheaper than using natural gas.

"If you look at advanced [AECL] Candu reactors, the amount of fail-safe mechanisms compared with Three Mile Island-era, Chernobyl-era reactors, the risk of having any failure or accident is minimal," said David McColl, an economist at the Canadian Energy Research Institute in Calgary.

He also noted that any natural gas coming down from the Mackenzie Delta in the Northwest Territories might never go to heat Canadians' homes.

"That gas might not get anywhere past Fort McMurray," Mr. McColl said. "That's something we keep hearing about, and it is something to think about."

AECL is still trying to develop a regulatory application, and is assessing the general feasibility, Mr. Coffin said. Approvals of such a project would be rigorous.

Persuading the public is probably the biggest hurdle.

Glenn Alderson, editor of Calgary culture magazine Beat Route, whose readers are mostly 15 to 25 years old, said he hopes Alberta doesn't have to resort to nuclear power. "I know Ontario has had a nuclear industry for a long time but the idea of nuclear anything, whether it's in Fort McMurray or downtown Calgary, makes the general public uneasy. To me, the thought of nuclear power brings to mind that three-eyed fish from The Simpsons."

Avatar de l’utilisateur
Djian
Goudron
Goudron
Messages : 163
Inscription : 07 avr. 2005, 15:20
Localisation : Liège (BE)

Message par Djian » 27 sept. 2005, 15:57

mahiahi a écrit :
energy_isere a écrit : C'est donc shits bien différents. Si les oils sands était des feuilles de Canabis, les oil shales serait de la coke bien rafinée.
:lol:
Voilà une image parlante!
;-)
ROFL :-D :smt033

Il n'empêche qu'il faudra des quantité importante d'eau. Est-ce que le prix de l'eau a évolué en france? L'augmentation avait été de plus de 10% en 2004 en Belgique (notamment dû à des cotisations "vertes")....
What a wonderful world

Avatar de l’utilisateur
Jéjé
Charbon
Charbon
Messages : 280
Inscription : 26 sept. 2005, 15:19
Localisation : Belgique

Message par Jéjé » 01 oct. 2005, 12:28

Total se dit prêt à investir 10 milliards de dollars pour exploiter le pétrole extra-lourd du Canada
Le Monde a écrit :Ce qui avait des allures de mise hasardeuse s'est transformé en investissement prometteur ­ avant même que le baril de brut ne dépasse les 65 dollars. [...] A l'exception de BP, toutes les majors du pétrole ont parié sur les bruts extra-lourds. Total est également présent au Venezuela, sur les gisements de l'Orénoque. "Ils permettront de prolonger la durée de vie de nos ressources conventionnelles" , assure M. de Margerie. [...] Reste à trouver la bonne équation économique et technique pour rentabiliser cette extraction. [...] Développé depuis la fin des années 1980, le procédé d'injection de vapeur destinée à liquéfier le pétrole pour en faciliter le pompage consomme, en effet, de grandes quantités de gaz. Or son prix a presque doublé en un an, dans le sillage de l'envolée du brut, portant les coûts de production à plus de 17 dollars le baril (contre 1 à 2 dollars pour un baril saoudien). L'extraction nécessite, en outre, de grandes quantités d'eau, qui doivent être recyclées (à 90 %). Tout le processus va entraîner d'importantes émissions de CO2, entraînant autant de surcoûts en droits d'émission.
Autrement dit, le coût de l'eau elle-même ne semble pas déterminant, malgré ce que
Djian a écrit :Il n'empêche qu'il faudra des quantité importante d'eau. Est-ce que le prix de l'eau a évolué en France? L'augmentation avait été de plus de 10% en 2004 en Belgique (notamment due à des cotisations "vertes")...
Puisqu'on la prélève directement dans les fleuves de la région, ce qui coûte, en somme, c'est davantage son épuration, légalement imposée — tout comme l'est le respect de quotas de pollution au CO2.

Mais rassurez-vous : dès que l'influence des marchés se fera plus pressante, on autorisera à cet égard quelques dérogations...

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 15 oct. 2005, 11:36

Voici quelques data concernant l'évolution passée et future du pétrole au Canada, y compris les oils sands .
On est bien à 1 million de baril/jour comme je l'avais indiqué precedemment.
Pour 2010 ils arriveront péniblement à 2 millions de barils/jours. C'est pas ce qui retardera significativement la date du peak oil.

Image

plus d'info à : http://www.fromthewilderness.com/free/w ... es.shtml#3

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 16 oct. 2005, 22:47

Les Chinois lorgnent du coté des sables Bitumineux de l'ALBERTA au grand dam des USA :

http://www.energybulletin.net/9770.html
Oil thirst from China adds fuel to trade tussle
Geoffrey York, Globe and Mail
Ottawa touts Beijing's huge energy needs as opportunity to move from U.S. market
------------
BEIJING — China's investment appetite for the Alberta oil sands has climbed so strongly that it could be importing 400,000 barrels of oil a day from Canada within the next seven years, Natural Resources Minister John McCallum says.

The Chinese oil ambitions in Canada, which intensified yesterday when Mr. McCallum met two of China's most powerful oil executives, are a key element in the Liberal government's aggressive push to diversify Canada's energy sales away from its traditional U.S. markets in the aftermath of the softwood-lumber dispute.

Despite denials from Ottawa, the government's new strategy of pitching oil to China is widely seen as a pressure tactic against Washington after its refusal to comply with the NAFTA softwood ruling. The Americans are ignoring a ruling by a North American free-trade agreement panel that U.S. tariffs on softwood lumber are illegal under U.S. trade law.
(14 October 2005)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 23 oct. 2005, 11:49

Encore quelques nouvelles des sables bitumineux :

Matthew Simmons opposé à l'utilisation du gaz pour produire le pétrole à partir des sables bitumineux :
OTTAWA (Reuters 10 Oct 2005) - Canada is squandering valuable natural gas in trying to develop its much-vaunted oil sands reserves, a Houston-based oil expert said on Wednesday.

"We shouldn't be laying a foundation of saying we can replace Saudi Arabia's reserves with Canada's tar sands," analyst and investment banker Matthew Simmons told a business and media audience in Ottawa.

"They are extremely energy-intensive, to turn it into usable energy, and natural gas is in decline."

He says the oil sands, centered in northern Alberta, would be more appropriately called coal. Natural gas is used to heat steam which is injected into the tar sands to help convert it into oil.

The energy industry is investing tens of billions of dollars on projects to develop the massive resource, which now accounts for more than one third of Canada's overall oil production.

The resources rival Saudi Arabia's conventional oil reserves in size, but are far more expensive to develop and operate, partly due to the need for natural gas as a fuel.

Referring to Arctic gas which is set for development in Canada's Mackenzie Delta, he said: "It would be a tragedy to use all of that for converting tar sands into low quality oil. Natural gas is just too valuable."

The whole process uses far more energy than it ends up producing, Simmons said.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90078
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 09 nov. 2005, 23:27

Quelques nouveaux investissement dans les sables bitumineux :

source http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... fer=canada
EnCana Plans Higher Oil Sands Output, Weighs Partners (Update3)
Nov. 7 (Bloomberg) -- EnCana Corp., the largest natural-gas producer in the U.S. and Canada, plans to raise its oil output from Alberta's tar sands as much as 12-fold in the next decade.

State-owned and publicly traded oil companies have made unsolicited inquiries about the possibility of participating in an expansion, Calgary-based EnCana said in a statement today. The company said its goal is to produce 500,000 barrels a day from its oil-sands properties by 2015, up from 42,000 barrels today.

Record oil prices have encouraged oil companies to commit billions to boosting output in Alberta, where the oil sands are the largest crude-oil deposit outside the Middle East. Shares of Calgary-based Canadian Natural Resources Ltd. soared 10 percent Nov. 2 after the company said it may spend $13 billion on its Horizon oil-sands project.

``There seems almost to have been a mind shift in the past 18 months to two years as to the true economic potential of the oil sands,'' said Ari Levy, who oversees C$600 million at TD Asset Management in Toronto, a unit of Toronto-Dominion Bank. ``It's attracting a lot of capital, a lot of interest and a lot of players.''

An initial investment of $5 billion will be needed for EnCana to reach the 500,000-barrel production goal, with another $7.5 billion needed to maintain output over the expected life of the reserves, 25 to 30 years, according to the statement

EnCana has experience extracting bitumen, an extra-heavy crude oil, from tar sands at its Foster Creek and Christina Lake projects. These projects burn natural-gas to make steam, which is injected underground to push the molasses-like substance to the surface. EnCana said it is the largest owner of oil-sands properties, with 1.2 million acres.

Oil Sands Expertise

Oil sands production ``fits within their portfolio,'' said Garey Aitken, who helps manage the equivalent of about $11.9 billion at Calgary-based Bissett Investment Management. Bissett held 1.55 million EnCana shares as of Sept. 30. ``They've got some very good leases and assets, and I think they've gained some pretty good experience.''

Foster Creek could produce 150,000 barrels a day and Christina Lake may pump 250,000 barrels, EnCana said. A new project, called Borealis, has the potential to produce 100,000 barrels a day.

The company is already spending $280 million to double the output from Foster Creek to about 60,000 barrels by late 2006.

``For the first time, you're seeing the true potential of EnCana today,'' Chief Executive Gwyn Morgan, 60, said today during a Webcast of a company-sponsored conference for analysts and investors in Calgary.

Partners

EnCana said it would consider joint ventures and partnerships to help it expand. Participation from the companies that have approached EnCana might include equity investments, asset swaps and long-term supply agreements, the company said.

The company is particularly interested in finding partners for refining and upgrading bitumen into refinery-ready oil, said Christopher Theal, an analyst with Calgary brokerage Tristone Capital Inc. Theal rates EnCana as his ``top pick'' and doesn't own any shares.

Upgrading might bring higher profits because bitumen sells for less than lighter grades of crude oil. Heavier crudes cost more to refine into gasoline, diesel and other fuels.

San Antonio-based Valero Energy Corp., the biggest U.S. refiner, and EnCana are considering the conversion of a refinery in Lima, Ohio, to run heavy oil from Alberta's tar sands.

Refining

EnCana reached an agreement with Premcor Inc., the owner of the Ohio refinery, in November 2004, before Premcor was acquired by Valero. The merger slowed the negotiations, EnCana spokesman Al Boras said in a Nov. 3 telephone interview.

The Ohio refinery could be converted and expanded to process 200,000 barrels a day from the oil sands. The conversion, which might cost $1.5 billion, is feasible economically, EnCana Vice President Bill Oliver said during a conference call Oct. 26. He said EnCana and Valero are both still interested in proceeding.

Répondre