Ça vient de la nature des réservoirs de schiste. 50% de la production d'un puits se fait dans les 12 premiers mois... Et le premier boom en tout cas venait d'une multitude de petits et moyens opérateurs. Les gros (Exxon, Chevron, etc.) se sont tenus à l'écart. Du coup, y'a une vision à court terme... Le retour sur investissement se fait rapidement, et il suffit d'assurer (hedge) le prix de sa production sur 9 mois. C'est très différent de la production en offshore profond où le retour sur investissement se fait sur une très longue période (10 ans ou plus).mobar a écrit : ↑02 janv. 2018, 13:01Donc c'est uniquement la course en avant, on produit un max quel que soient les impacts sur les prix?
ça parait complétement dingue venant des pétroliers qui font souvent des paris certes, mais prennent des risques mesurés!
Ou alors ils ont des assurances de l'OPEP que les quotas seront encore réduits si les prix venaient à chuter
Du coup, peu importe si le prix se casse la gueule... ils vont juste réduire leurs investissements comme ils l'ont fait en 2015. Ce sont surtout les entreprises de services qui trinquent, et quelques opérateurs trop endettés.
De plus, en réduisant leurs importations de pétrole, ils améliorent leur balance commerciale... Ils restent quand même des importateurs nets, et un prix moins élevé est à leur avantage. Les gros exportateurs (Russie, OPEP) sont dans une autre logique. Leur intérêt est dans un prix élevé, mais aussi de maintenir leurs parts de marché.