La production pétroliére des USA

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
rico
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6357
Inscription : 21 sept. 2005, 15:00
Localisation : 92

Re: La production pétroliére des USA

Message par rico » 01 sept. 2015, 19:31

Eh oui !

oleotax
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 903
Inscription : 11 janv. 2007, 15:22

Re: La production pétroliére des USA

Message par oleotax » 01 sept. 2015, 23:33

[ et sinon tu te remets bien de ta chute ?[/quote]

???? y a pas de fracture au moins ?

Avatar de l’utilisateur
Raminagrobis
Modérateur
Modérateur
Messages : 5216
Inscription : 17 août 2006, 18:05
Localisation : Tours, Lille parfois

Re: La production pétroliére des USA

Message par Raminagrobis » 02 sept. 2015, 07:57

Si y'avait une fracture, mais c'est guérit depuis longtemps

[/HS]
Toujours moins.

Avatar de l’utilisateur
hyperion
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2199
Inscription : 18 juin 2005, 19:36
Localisation : herault

Re: La production pétroliére des USA

Message par hyperion » 02 sept. 2015, 14:40

GillesH38 a écrit :un coup d'oeil sur l'historique est assez impressionnant :

http://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHa ... RFPUS2&f=M

la production US est passée d'environ 5,5 Mb/j en mai 2011 à environ 9,5 Mb/j en mai 2015, soit + 4 Mbl/j en 4 ans, soit pratiquement l'essentiel de la croissance mondiale pour cette période. Si la production US de pétrole de schistes s'écroule aussi vite qu'elle a commencé (ce qui est plus ou moins le cas dans une courbe type Hubbert), le monde prendra une gifle de - 4 Mb/j aussi vite qu'il l'a reçu en positif ... on disait à un moment que quand l'Arabie Saoudite piquera, le monde piquera. C'est plus probablement que quand le pétrole de schiste US piquera, le monde piquera ...
ce serait bien qu'il pique , car là c'est vraiment la suproduction plus plus, il s'agit d'un malade ayant un diabete du sujet agé qui continue à recevoir plein de sucre alors que son activité baisse nettement ,c'est vraiment la caramèlisation de tous les organes qui le guette plutot qu'un risque de coma par hypo.
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 13 sept. 2015, 12:32

Raminagrobis a écrit :lien La chute des forages se répercute désormais massivement sur la production. Ce lien donne en effet la production semaine par semaine, et la chute depuis deux mois est impressionnante : presque 500 000 b/j de moins entre la première semaine de juillet et la première semaine de septembre !!

Peut être qu'on vient de voir passer le pic pétrolier.
ça vaut le coup d'archiver cette courbe de l' EIA.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 17 sept. 2015, 16:23

BHP Billiton : plaide pour l'exportation du pétrole américain

17/09/2015 CercleFinance.com

Andrew Mackenzie, le directeur général du géant minier australo-britannique BHP Billiton, a rejoint le camp de ceux qui appellent publiquement à la levée de l'interdiction des exportations de pétrole brut par les Etats-Unis, politique mise en place dans les années 70 pour des raisons stratégiques. Il a prononcé un discours en ce sens hier devant l'US Chamber of Commerce.

Devant la chambre de commerce américaine, à Washington, le patron opérationnel du groupe minier, qui donne aussi dans le pétrole, s'est fait le héraut 'du libre échange, qui compte pour BHP Billiton', en estimant sans surprise qu'il génère de la croissance ainsi que des emplois.

M. Mackenzie réfute aussi la thèse de la raréfaction des ressources naturelles, jugeant que la Terre 'dispose de tout ce dont la demande a besoin, en ce qui concerne les matières que nous extrayons (minerai de fer, cuivre, pétrole, etc, ndlr), pour les décennies à venir'. L'Australie dispose d'assez de minerai de fer pour satisfaire la demande des 80 prochaines années, affirme-t-il. Il s'en est également pris au 'nationalisme des ressources'.

De plus, 'des marchés de matières premières ouverts profitent autant aux producteurs qu'aux consommateurs', a-t-il déclaré.

De ce fait, 'si les Etats-Unis reviennent sur les politiques de restriction du négoce des ressources naturelles, et tout particulièrement sur l'interdiction des exportations de pétrole brut, il s'agira d'une prise de position en faveur du marché”, a-t-il déclaré.

“Ces restrictions constituent un legs des chocs pétroliers des années 70 qui, aujourd'hui, coûtent cher en emplois à l'économie américaine, pèsent sur les salaires, ainsi que les bénéfices des entreprises aux Etats-Unis et dans le reste du monde', a ajouté le patron de BHP Billiton.

Pour mémoire, au terme de son exercice 2014/2015 (à fin juin), la division Pétrole & potasse de BHP Billiton concentrait un peu plus du quart d'un chiffre d'affaires de 44,6 milliards de dollars, ainsi que 15% environ du résultat opérationnel courant.

Durant le dernier exercice, BHP Billiton a produit 256 milliards de barils d'équivalent-pétrole/jour (error Inside! ), dont 112 milliards de barils ont été extraits de l''onshore' américain, c'est-à-dire de puits de pétrole terrestres de nature essentiellement non conventionnelle. La production totale devrait baisser à 237 milliards de barils en 2015/2016, prévoit la direction.

Rares sont les groupes miniers à donner également dans le pétrole, même si Glencore a récemment fait de même en rachetant une junior pétrolière d'Afrique centrale.
http://www.zonebourse.com/BHP-BILLITON- ... -21054033/

Une jolie coquille dans le texte ! pas des milliards de b/j. Même pas des millions de b/j.

Pas futés chez cerclefinance.
Ni zonebourse qui reprends.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 17 sept. 2015, 16:31

selon un document sur le site de BHP Billiton leur production annuelle de pétrole est de 256 Millions de baril annuel. :mrgreen:
http://www.bhpbilliton.com/~/media/bhp/ ... ne2015.pdf

soit 0.70 millions de barils/jour. ca le fait mieux comme ça. :idea:

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 02 oct. 2015, 20:28

Chez les pétroliers, la bombe du surendettement menace d’exploser

Lucie Robequain / Correspondante à New York Les Echos Le 29/09/2015

Les banques ont soutenu les petits producteurs américains de pétrole au-delà du raisonnable. Elles commencent à abandonner les plus vulnérables.

Inondés de dollars pendant des années, les pétroliers entrent dans une nouvelle ère, celle de l’austérité. L’été a déjà donné le ton : après avoir levé 9 milliards de dollars au premier trimestre, et 10 milliards au deuxième, les entreprises américaines de production pétrolière ont dû se contenter d’à peine 1,5 milliard entre juillet et août, selon le cabinet d’analyse financière Dealogic.

La chute va encore s’accentuer cette semaine : c’est en effet mercredi que les banques actualiseront les capacités d’emprunt de chaque entreprise. L’exercice précédent avait eu lieu il y a six mois, à une époque où les prix du pétrole étaient sensiblement supérieurs (11 dollars de plus pour les livraisons prévues en décembre 2016). Nul doute que les banques vont durcir sévèrement les choses cette fois-ci : elles calculent la capacité d’emprunt de chaque société en estimant la valeur de ses réserves pétrolières et gazières, et donc en devinant le prix auquel elles se vendront dans les prochains mois (les « futures »). Or ces « futures » ont beaucoup chuté depuis six mois. Les banques s’apprêtent ainsi à raboter d’environ 15 % la capacité d’emprunt du secteur, anticipent les analystes de Citigroup, soit un assèchement de crédit de l’ordre de 10 milliards de dollars.

Les banques ont été échaudées par les précédentes crises pétrolières. Elles avaient perdu des milliards de dollars au milieu des années 1980, quand le prix du baril avait plongé aux alentours de 20 dollars et que certains clients s’étaient montrés incapables de rembourser leurs dettes. Les régulateurs se sont rendus plusieurs fois à Houston, récemment, pour les exhorter à la prudence.

Des faillites à prévoir

Les géants pétroliers survivront au raidissement bancaire. Ce ne sera pas forcément le cas des dizaines de sociétés indépendantes qui ont pullulé, au Texas et ailleurs, avec la révolution du gaz de schiste. Près de la moitié d’entre elles se trouvent en situation de surendettement, c’est-à-dire qu’elles affichent 8 fois plus de dette que de rentrées d’argent, explique un analyste basé Houston.

Des faillites sont à prévoir. Mais les banques n’y ont pas intérêt. « Elles vont encourager leurs clients à céder des actifs ou à se faire racheter par un fonds d’investissement », explique Alexandre Andlauer, analyste chez Alphavalue. Plusieurs producteurs s’y sont déjà résolus : W&T Offshore vient de vendre un gisement de pétrole texan pour 370 millions de dollars, moitié moins que ce qu’il en espérait l’an dernier. L’argent servira à payer ses dettes. L’entreprise a également contracté un nouvel emprunt de 300 millions pour rembourser… un emprunt précédent. Enfermée dans un cercle infernal, elle a vu sa capitalisation boursière fondre des trois quarts sur un an.

L’accord diabolique d’Exxon

Avec ce durcissement bancaire, les entreprises « n’auront même plus l’argent nécessaire pour stabiliser leur niveau de production », poursuit Alexandre Andlauer. Car contrairement aux grandes compagnies pétrolières, les producteurs de gaz et de pétrole de schiste doivent forer des puits en permanence. Ils affichent donc un besoin constant de capital. Le désengagement des banques devrait ainsi avoir un effet direct sur l’offre de pétrole. « C’est la fameuse réaction que tout le monde attendait depuis un an suite à la baisse des prix », conclut Alexandre Andlauer, qui anticipe « beaucoup de casse » au cours des deux prochains trimestres.

Les « majors » américaines espèrent bien en profiter. C’est notamment le cas d’Exxon, qui tente d’amadouer les entreprises en détresse avec un accord diabolique : le groupe propose de couvrir tous leurs coûts d’extraction et d’exploration. En échange, il s’accapare deux tiers des revenus générés par chacun de leurs puits.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 160434.php

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 13 oct. 2015, 18:45

Etats-Unis : nouveau signal en faveur des exportations de pétrole

Elsa Conesa / Les Echos Correspondante à New-York | Le 10/10/2015

La Chambre des représentants a levé un interdit datant de 1975. Mais le texte doit encore passer au Sénat.

Les compagnies pétrolières américaines ont emporté une nouvelle manche. La Chambre des représentants a adopté vendredi, par 261 voix contre 159, la levée de l’interdiction d’exporter du pétrole qui frappe ces dernières depuis près de 40 ans. Une première aux Etats-Unis, même si le texte présenté par les républicains est encore loin de pouvoir s’appliquer.

Depuis un peu plus d’un an, les pétroliers américains font campagne à Washington pour obtenir la levée de cet interdit hérité du premier choc pétrolier. En contraignant les producteurs à réserver leur pétrole au marché américain, les élus avaient alors voulu protéger les consommateurs des brutales variations de prix imposées par l’Opep. Mais le boom du pétrole de schiste, qui a accru la production américaine de 80 % depuis 2008, a changé la donne. Et l’effondrement des prix du brut, qui frappe le secteur de plein fouet depuis quelques mois, joue aussi en faveur d’une évolution.

De plus en plus d’élus se disent désormais favorables à une levée de l’embargo, à la fois chez les républicains et les démocrates (26 d’entre ont voté le texte). Mais les opposants ne désarment pas. Certains craignent qu’une telle mesure ne se traduise par une augmentation des prix pour les consommateurs, et l’industrie du raffinage, qui bénéficie elle aussi d’un abondant pétrole bon marché depuis des années, y est farouchement opposée. Une étude du département de l’énergie évalue ainsi à 22 milliards de dollars l’impact d’une levée de l’embargo sur leurs profits d’ici 2025. Quant aux ONG, elles sont elles aussi très remontées contre ce qu’elles estiment être un nouveau coup de pouce en faveur des énergies fossiles.

Si elle se rapproche, la levée de cet interdit historique n’est donc pas encore acquise. Le texte adopté par la Chambre doit maintenant passer au Sénat où le sujet est nettement moins consensuel, bien que les républicains y soient majoritaires. La Maison blanche a en outre prévenu dès la fin août qu’elle y mettrait son veto, moins pour des raisons de fond que pour des raisons de calendrier et de format.

L'administration Obama a en effet déjà autorisé certaines exportations depuis un an (celles de brut léger vers le Mexique cet été, et celles de condensat en fin d’année dernière). Mais elle entend obtenir davantage de contreparties de l’industrie (notamment fiscales), avant d’assouplir l’interdiction, dont il est probable qu’elle ne soit in fine que partiellement levée. Barack Obama hésite en outre à attacher son nom à une mesure favorable aux hydrocarbures alors qu’il a fait de la lutte contre le réchauffement climatique son nouveau sacerdoce. « Cette mesure n'est pas prioritaire », a commenté de façon évasive le secrétaire à l’énergie Ernest Moniz la semaine dernière.

Cela n’a pas empêché les compagnies pétrolières de se réjouir vendredi. « Ce vote vise à permettre aux entreprises américaines et à leurs salariés de se battre à armes égales avec les compagnies étrangères, notamment d’Iran et de Russie », a affirmé George Baker, qui pilote le lobby formé par une douzaine de compagnies pétrolières américaines hostiles à l’interdiction. Le sujet devrait en tout cas être au cœur de la campagne électorale qui démarre.
http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis ... 164227.php

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 20 nov. 2015, 18:28


ni chaud ni froid
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1722
Inscription : 03 mai 2007, 20:42

Re: La production pétroliére des USA

Message par ni chaud ni froid » 20 nov. 2015, 22:51

Magnifique courbe.

Tôt ou tard ça va se finir en destruction de dette cet affaire.
Va il y avoir quelques belles faillites et des épargnants apprentis investisseurs ruinés.
lock-out pending...

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89960
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: La production pétroliére des USA

Message par energy_isere » 16 déc. 2015, 18:46

États-Unis : la levée de l’interdiction d’exporter du brut dans le projet budgétaire

Publié le 16/12/2015

La Chambre des représentants et le Sénat américains se sont mis d’accord le mardi 15 décembre au soir sur un projet de budget 2016 pour les États-Unis. Parmi les mesures prévues par ce texte qui va à présent être soumis à leur vote : la levée de l’interdiction d’exporter du brut américain.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ut-dans-le

tita
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6207
Inscription : 07 juin 2005, 11:22
Localisation : Franches-Montagnes (Suisse)

Re: La production pétroliére des USA

Message par tita » 17 déc. 2015, 09:49

Ce qui est complètement absurde avec cette interdiction d'exporter du brut, c'est qu'il n'y a pas d'interdiction d'exporter des produits raffinés. Ça fait 40 ans que les Etats-Unis exportent du diesel, du kérosène et de l'essence à travers le monde. Leur marché n'a jamais été véritablement fermé, et cette décision "historique" ne concerne finalement que le problème du "par qui leur brut est raffiné" et "où peut-il être stocké en attendant d'être raffiné".

Avatar de l’utilisateur
Raminagrobis
Modérateur
Modérateur
Messages : 5216
Inscription : 17 août 2006, 18:05
Localisation : Tours, Lille parfois

Re: La production pétroliére des USA

Message par Raminagrobis » 17 déc. 2015, 09:58

Il peut paraitre bizarre d'exporter pour un pays dont la production interne subvient à peine à la moitié des besoins. Néanmoins, il peut exister des bonnes raisons d'échanger du pétrole (en importer et en exporter) :
* logistique : parfois plus facile de franchir une frontière que de transporter à l'intérieur du pays
* adaptation de la qualité du pétrole aux raffineries.
Toujours moins.

Avatar de l’utilisateur
sherpa421
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2482
Inscription : 28 mars 2012, 16:22

Re: La production pétroliére des USA

Message par sherpa421 » 17 déc. 2015, 10:13

Oui, on l'a déjà vu avec un échange brut léger contre brut lourd avec le Mexique
http://www.lesechos.fr/15/08/2015/lesec ... ations.htm
Néanmoins, avec un prix du baril à 35.20$ et vu les coûts de production au Etats Unis, je crois qu'il ne va pas y avoir d'exportation massive.
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

Répondre