supprimé...Phili2pe a écrit :*** suprimé ***

Modérateurs : Rod, Modérateurs
supprimé...Phili2pe a écrit :*** suprimé ***
"niais" C'est un peu court comme "insulte" pour sanctionner.Remundo a écrit : et pourquoi alors tu n'as pas supprimé le message de Phili2pe ? Pourquoi tu fais monter la sauce toujours dans le même sens ?
"Le Loup et l'Agneau", sans doute, tu parles de loup, je pense agneau. Pour les grasses subventions des PV c'est une réalité. Je n'aurais pas le droit de m'exprimer ? Toi non plus tu n'as pas changé de disque depuis des années.Remundo a écrit :par ex en réitérant sans cesse que je suis un minable mouton photovoltaïque abreuvé de subventions, tel un disque rayé en autoreverse ?
Mon plus grand titre de gloire scolaire c'est d'avoir poussé au suicide ma dernière prof de Français.Remundo a écrit :Au fait, on n'écrit pas "ont était supprimés", mais "ont été supprimés". Il serait bon que ton Français s'étaie.
Tu n'as jamais produit d'idée forte, tu es juste en boucle pour les PV et contre nuke et GdS.Remundo a écrit :Je n'ai pas toujours pas eu de réponse sur les faits que j'ai rappelés et les idées fortes que j'ai évoquées.
Personne ne t'as manqué de respect, ton égo et stratosphérique.Remundo a écrit :Ah pardon, je suis désagréable de me faire respecter un minimum et de rappeler ce qui est et ce qui n'est pas.
Bon vent l'ami.Remundo a écrit :Mais savez-vous, je m'en vais de ce topic pour vous laisser causer entre vous sur les immenses bienfaits du shale gas dans une discussion privée de bon aloi.
Deux messages hors charte dans la même journée.Eric a écrit :En tant que "chargés de mission", les modérateurs sont de fait dépositaires d'une certaine autorité, ce qui signifie que, si les commentaires constructifs sont bienvenus, les insultes diverses et variées envers les modérateurs et la modération seront traitées comme une infraction directe et volontaire à la charte, et pourront donc se solder par le bannissement du compte.
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... as.N150197Gaz de schiste : les industriels ne désarment pas
Le 15 avril 2011 Usine Nouvelle
Alors que le gouvernement affiche sa volonté d’interdire l'exploitation des gaz de schiste, les groupes désireux d’expérimenter cette technologie en France s’indignent. Total, GDF Suez ou Toréador soulignent la nécessité de s’informer sur le sous-sol de l’Hexagone, et de ne pas tuer dans l’œuf la recherche dans le domaine.
Qui sera le premier à faire interdire les gaz de schiste? A gauche comme à droite, députés UMP et PS ont tenté la course de vitesse du dépôt de loi à l'Assemblée nationale. Finalement, le Premier ministre François Fillon a mis tout le monde d’accord : mercredi dernier, il a tout bonnement demandé l’annulation des permis de recherche.
Une volte-face sur le sujet due à une mobilisation grandissante contre l'exploitation de ces gisements aux effets potentiellement néfastes pour l'environnement. En mars 2010, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, avait pourtant autorisé la recherche de ces gaz "non conventionnels" dans le sous-sol français. Trois permis avaient été attribués, l'un à Total et deux autres au groupe Texan Schuepbach, associé à GDF Suez.
Ces industriels aujourd'hui sont consternés de voir leurs projets partir en fumée. Dans les colonnes des Echos, le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet regrette que "la France tourne la page des gaz de schiste avant de l'ouvrir". Il s'interroge ainsi sur le fait que "la France gèle les prix du gaz d'un côté et de l'autre refuse de produire des gaz de schiste. Je rappelle que si le gaz naturel n'est pas cher aux Etats-Unis, c'est grâce aux gaz non conventionnels", poursuit-il.
Même son de cloche chez Total. Joint par l’Usine Nouvelle, le groupe "prend acte" des propos de François Fillon. "La marge de manœuvre est étroite", reconnaît le pétrolier, qui dit "ne pas avoir encore réfléchi aux compensations" qu’il comptait demander à l’Etat. Dans un récent entretien au Parisien, le PDG Christophe de Margerie relève le paradoxe : "On ne peut pas d'un côté défendre la sécurité de l'approvisionnement en France, et de l'autre, interdire la prospection de ces fameux gaz de schiste. Comment peut-on prendre une décision définitive sans même savoir si ce gaz est présent dans le sol français et s'il est exploitable?"
La société Toréador enfonce le clou. "Si un nouveau choc pétrolier se produit, ne saurons pas où chercher du pétrole sous nos pieds, ni si nous en avons", déplore-t-elle. "C’est un pari sur l’avenir qui est avorté".
Une fenêtre de tir
Les industriels espèrent pouvoir jouer sur une ambigüité des propos de François Fillon. Une technologie plus propre pourrait en effet l’amener à réviser sa position, a souligné le Premier ministre lors de son discours en faveur de l'annulation des permis déjà attribués.
La société Toréador veut même croire que des forages classiques destinés à un simple carottage, sans tests horizontaux, seront toujours autorisés. "Les propos du premier ministre sont flous, on ne peut que constater que ce n’est pas clair. Interdit-on aussi l’hydro-stimulation ?". Le bannissement de cette technique, qui permet de "racler les fonds" d’une poche souterraine de pétrole grâce à de l’eau bouillonnante, serait une catastrophe pour l’entreprise.
Avec son partenaire Hesse, Toréador avait en projet 6 puits de recherche pour explorer le potentiel des huiles de schiste du bassin parisien. Seule la chape de béton du premier puits a eu le temps d’être coulée, avant que n’éclate la polémique. L’entreprise n’a "pas même eu le temps de forer". Contrats d’intérim rompus, contrats de travaux publics gelés... Le projet de ce premier puits représentait un investissement de 5 à 7 millions d’euros, mais l’entreprise a "tout stoppé" par prudence.
"On ne sait pas ce que Hesse va décider", indique Toréador : l'américain avait prévu d’investir 120 millions d’euros dans l’Hexagone. Apportant à Toréador son savoir-faire, Hesse exploite des forages non conventionnels depuis 10 ans dans le Dakota du Nord aux Etat-Unis, une région dont la composition géologique est semblable à celle du bassin parisien. Joint par téléphone, le pétrolier n’a pas souhaité faire de commentaires.
Alors qu'un rapport d'étape doit être rendu aujourd'hui 15 avril au gouvernement, Toréador multiplie les rendez-vous d’influence auprès des ministres et des députés. Tout comme l’australien Vermillon, l’américain Schuepbach Energy, ou les Français Total et GDF Suez, rompus au lobby hexagonal. Un calcul pourrait intéresser ses interlocuteurs. En prenant l’hypothèse de 8 milliards de barils extraits des réserves du bassin parisien dans les trente prochaines années, l’Etat français mettrait la main sur 160 milliards d’euros de recettes fiscales. Il souhaiterait s’en priver ? "C’est étonnant".
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... nt.N150592Gaz de schiste : un pré-rapport prudent .
Alors que les débats font rage entre pros et antis, ce pré-rapport préconise des travaux d'exploration, mais dans un cadre strict.
Le 21 avril 2011 Usine Nouvelle
Demandé en février par le gouvernement, le document analyse les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des huiles et gaz de schiste. Sans pour autant être défavorable à des travaux de recherche et des tests d’exploration, il pose quatre conditions. Des conditions qui doivent être "impérativement satisfaites" avant toute exploration.
Tout d'abord, l'exploration doit se faire avec une bonne connaissance de la géologie et de l'hydrogéologie locales. Ensuite, les travaux doivent être réalisés avec les meilleures technologies disponibles. Parallèlement, il doit y avoir un strict encadrement juridique et technique des travaux de recherche. Et enfin, la police des mines doit pouvoir intervenir sur le terrain avec des contrôles rigoureux.
"Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle", souligne par ailleurs le pré-rapport. Accepter de rester dans l’ignorance d’un éventuel potentiel
ne serait cohérent ni avec les objectifs de la loi, ni avec le principe de précaution. Mais, pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d’exploration".
Le rapport propose également la création d’un comité scientifique national composé d’experts du BRGM, de l’Institut des énergies nouvelles et de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques.
Avec ce pré-rapport, les industriels semblent conserver une mince marge de manoeuvre sur le dossier des gaz de schiste. Un dossier qui semblait plutôt condamné depuis l'interdiction totale prônée par le premier ministre François Fillon à l'Assemblée nationale, le 13 avril dernier.
Interrogé le 15 avril par l’Usine Nouvelle, date initialement prévue pour la publication de ce rapport d’étape, le député UMP de la Somme Alain Gest misait sur une voie moyenne. "Les premiers permis ont peut-être été donnés un peu rapidement", reconnaissait-il. Ajoutant dans la foulée : "on ne fait pas n’importe quoi pour avoir des recettes fiscales".
Un argument avancé par l’entreprise Toréador soulignait en effet la manne budgétaire que pouvait signifier pour l’Etat l’exploitation des gaz de schiste, en termes de taxes. "Mais il faut que l’on nous prouve que c’est dangereux. On ne va pas se priver par principe d’une ressource, sans avoir vérifié."
Le pré-rapport, rédigé sur demande du ministre de l’Industrie, Eric Besson, et de son homologue à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet en février, constitue dans tous les cas un premier document officiel de référence. Nul doute qu'il sera au coeur du débat organisé le 10 mai prochain à l'Assemblée nationale. Et qu'il fera beaucoup réagir entre temps, chez les industriels comme chez les opposants.
En fait, si j'ai bien lu (mais ça reste de la lecture rapide), c'est encore pire que ça.1. Le taux de récupération (page 18), pour le gaz, va de 20% à 40%, ce qui n’est pas mal du tout. Pour le pétrole, en revanche, on parle de 1% à 2%, et là, c’est vraiment faible (à noter que le taux de 60% à 80% donné page 18 est pour du gaz conventionnel ; pour du pétrole, c’est bien moins que ça).
lire en entier : http://www.enerzine.com/12/11873+gaz-de ... ages+.htmlGaz de Schiste : La mission préconise des forages
La mission conjointe du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a rendu ses recommandations concernant les hydrocarbures de roche-mère, encore appelés gaz et huiles de schiste.
En achevant la rédaction du rapport provisoire, la mission estime pouvoir apporter aux ministres qui l'ont mandatée les éléments de réponse qui suivent.
..................... [ éléments de réponse en 10 points ] .................