supprimé...Phili2pe a écrit :*** suprimé ***
Du Gaz naturel de schistes en France ?
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Petroleum donare, postea dioxydecarbonare, ensuita rechaufare
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Remundo,
je ne suis pas démasqué. Je n'ai jamais masqué mon appartenance au milieu pétrolier. J'ai même écrit sur ce forum que la société THERMOPYLES, qui cherche du pétrole dans les Ardennes, c'est moi. Je suis un Loup Fossile et je n'ai aucun problème à assumer cette appellation. Tu défends l'opinion que les gaz de schistes sont polluants et je te reconnais parfaitement ce droit. Je me fais l'avocat de l'opinion contraire. Tout ce que je demande, c'est que les gens qui auront à juger prennent le temps de s'informer. J'affirme que le documentaire Gasland mérite une contre-enquête. L'image-choc du robinet qui s'enflamme est attribuée à l'activité pétrolière alors que l'origine biogénique (non-pétrolière) du gaz a été démontrée par les autorités sanitaires.
je ne suis pas démasqué. Je n'ai jamais masqué mon appartenance au milieu pétrolier. J'ai même écrit sur ce forum que la société THERMOPYLES, qui cherche du pétrole dans les Ardennes, c'est moi. Je suis un Loup Fossile et je n'ai aucun problème à assumer cette appellation. Tu défends l'opinion que les gaz de schistes sont polluants et je te reconnais parfaitement ce droit. Je me fais l'avocat de l'opinion contraire. Tout ce que je demande, c'est que les gens qui auront à juger prennent le temps de s'informer. J'affirme que le documentaire Gasland mérite une contre-enquête. L'image-choc du robinet qui s'enflamme est attribuée à l'activité pétrolière alors que l'origine biogénique (non-pétrolière) du gaz a été démontrée par les autorités sanitaires.
- phyvette
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
"niais" C'est un peu court comme "insulte" pour sanctionner.Remundo a écrit : et pourquoi alors tu n'as pas supprimé le message de Phili2pe ? Pourquoi tu fais monter la sauce toujours dans le même sens ?
"Le Loup et l'Agneau", sans doute, tu parles de loup, je pense agneau. Pour les grasses subventions des PV c'est une réalité. Je n'aurais pas le droit de m'exprimer ? Toi non plus tu n'as pas changé de disque depuis des années.Remundo a écrit :par ex en réitérant sans cesse que je suis un minable mouton photovoltaïque abreuvé de subventions, tel un disque rayé en autoreverse ?
Mon plus grand titre de gloire scolaire c'est d'avoir poussé au suicide ma dernière prof de Français.Remundo a écrit :Au fait, on n'écrit pas "ont était supprimés", mais "ont été supprimés". Il serait bon que ton Français s'étaie.
Tu n'as jamais produit d'idée forte, tu es juste en boucle pour les PV et contre nuke et GdS.Remundo a écrit :Je n'ai pas toujours pas eu de réponse sur les faits que j'ai rappelés et les idées fortes que j'ai évoquées.
Personne ne t'as manqué de respect, ton égo et stratosphérique.Remundo a écrit :Ah pardon, je suis désagréable de me faire respecter un minimum et de rappeler ce qui est et ce qui n'est pas.
Bon vent l'ami.Remundo a écrit :Mais savez-vous, je m'en vais de ce topic pour vous laisser causer entre vous sur les immenses bienfaits du shale gas dans une discussion privée de bon aloi.
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- phyvette
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Deux messages hors charte dans la même journée.Eric a écrit :En tant que "chargés de mission", les modérateurs sont de fait dépositaires d'une certaine autorité, ce qui signifie que, si les commentaires constructifs sont bienvenus, les insultes diverses et variées envers les modérateurs et la modération seront traitées comme une infraction directe et volontaire à la charte, et pourront donc se solder par le bannissement du compte.
Kercoz a gagné un ban d'une semaine.
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- energy_isere
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... as.N150197Gaz de schiste : les industriels ne désarment pas
Le 15 avril 2011 Usine Nouvelle
Alors que le gouvernement affiche sa volonté d’interdire l'exploitation des gaz de schiste, les groupes désireux d’expérimenter cette technologie en France s’indignent. Total, GDF Suez ou Toréador soulignent la nécessité de s’informer sur le sous-sol de l’Hexagone, et de ne pas tuer dans l’œuf la recherche dans le domaine.
Qui sera le premier à faire interdire les gaz de schiste? A gauche comme à droite, députés UMP et PS ont tenté la course de vitesse du dépôt de loi à l'Assemblée nationale. Finalement, le Premier ministre François Fillon a mis tout le monde d’accord : mercredi dernier, il a tout bonnement demandé l’annulation des permis de recherche.
Une volte-face sur le sujet due à une mobilisation grandissante contre l'exploitation de ces gisements aux effets potentiellement néfastes pour l'environnement. En mars 2010, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, avait pourtant autorisé la recherche de ces gaz "non conventionnels" dans le sous-sol français. Trois permis avaient été attribués, l'un à Total et deux autres au groupe Texan Schuepbach, associé à GDF Suez.
Ces industriels aujourd'hui sont consternés de voir leurs projets partir en fumée. Dans les colonnes des Echos, le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet regrette que "la France tourne la page des gaz de schiste avant de l'ouvrir". Il s'interroge ainsi sur le fait que "la France gèle les prix du gaz d'un côté et de l'autre refuse de produire des gaz de schiste. Je rappelle que si le gaz naturel n'est pas cher aux Etats-Unis, c'est grâce aux gaz non conventionnels", poursuit-il.
Même son de cloche chez Total. Joint par l’Usine Nouvelle, le groupe "prend acte" des propos de François Fillon. "La marge de manœuvre est étroite", reconnaît le pétrolier, qui dit "ne pas avoir encore réfléchi aux compensations" qu’il comptait demander à l’Etat. Dans un récent entretien au Parisien, le PDG Christophe de Margerie relève le paradoxe : "On ne peut pas d'un côté défendre la sécurité de l'approvisionnement en France, et de l'autre, interdire la prospection de ces fameux gaz de schiste. Comment peut-on prendre une décision définitive sans même savoir si ce gaz est présent dans le sol français et s'il est exploitable?"
La société Toréador enfonce le clou. "Si un nouveau choc pétrolier se produit, ne saurons pas où chercher du pétrole sous nos pieds, ni si nous en avons", déplore-t-elle. "C’est un pari sur l’avenir qui est avorté".
Une fenêtre de tir
Les industriels espèrent pouvoir jouer sur une ambigüité des propos de François Fillon. Une technologie plus propre pourrait en effet l’amener à réviser sa position, a souligné le Premier ministre lors de son discours en faveur de l'annulation des permis déjà attribués.
La société Toréador veut même croire que des forages classiques destinés à un simple carottage, sans tests horizontaux, seront toujours autorisés. "Les propos du premier ministre sont flous, on ne peut que constater que ce n’est pas clair. Interdit-on aussi l’hydro-stimulation ?". Le bannissement de cette technique, qui permet de "racler les fonds" d’une poche souterraine de pétrole grâce à de l’eau bouillonnante, serait une catastrophe pour l’entreprise.
Avec son partenaire Hesse, Toréador avait en projet 6 puits de recherche pour explorer le potentiel des huiles de schiste du bassin parisien. Seule la chape de béton du premier puits a eu le temps d’être coulée, avant que n’éclate la polémique. L’entreprise n’a "pas même eu le temps de forer". Contrats d’intérim rompus, contrats de travaux publics gelés... Le projet de ce premier puits représentait un investissement de 5 à 7 millions d’euros, mais l’entreprise a "tout stoppé" par prudence.
"On ne sait pas ce que Hesse va décider", indique Toréador : l'américain avait prévu d’investir 120 millions d’euros dans l’Hexagone. Apportant à Toréador son savoir-faire, Hesse exploite des forages non conventionnels depuis 10 ans dans le Dakota du Nord aux Etat-Unis, une région dont la composition géologique est semblable à celle du bassin parisien. Joint par téléphone, le pétrolier n’a pas souhaité faire de commentaires.
Alors qu'un rapport d'étape doit être rendu aujourd'hui 15 avril au gouvernement, Toréador multiplie les rendez-vous d’influence auprès des ministres et des députés. Tout comme l’australien Vermillon, l’américain Schuepbach Energy, ou les Français Total et GDF Suez, rompus au lobby hexagonal. Un calcul pourrait intéresser ses interlocuteurs. En prenant l’hypothèse de 8 milliards de barils extraits des réserves du bassin parisien dans les trente prochaines années, l’Etat français mettrait la main sur 160 milliards d’euros de recettes fiscales. Il souhaiterait s’en priver ? "C’est étonnant".
- akochan
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Philippe en première page du journal local ou il s'explique.
Sur l'édition papier il est juste a coté de Sarko qui revient dans notre département pour nous refaire des belles promesses. espérons que Philippe,lui, tiendra ses promesses dans l'exploration pétrolière ou alors notre département risque d'être doublement déçu...
Merci encore une fois à Philippe pour ses tentatives d'explication... Ça fait plaisir de voir un oleocenien en chair et en os...
http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... -ardennais
Sur l'édition papier il est juste a coté de Sarko qui revient dans notre département pour nous refaire des belles promesses. espérons que Philippe,lui, tiendra ses promesses dans l'exploration pétrolière ou alors notre département risque d'être doublement déçu...
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- energy_isere
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Philippe , vous confirmez que c' est bien vous à gauche de "l' arbre de Noél" dans le journal local ?
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- Brut léger
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Je confirme que c'est bien moi. J'ai perdu - volontairement - trois ou quatre kilos depuis la photo, mais je me reconnais quand même. La photo a été prise à Chonville-Malaumont (Meuse) à l'intersection des départementales 12 et 170 pour ceux qui connaîtraient.
Pour Akochan, je ne promets pas de trouver du pétrole, je promets juste d'en chercher. Et je confirme qu'il n'y a pas de pétrole ou de gaz de schistes dans les Ardennes.
Un détail supplémentaire sur les DREAL : les DREAL n'ont pas forcément le personnel formé pour les questions de recherche pétrolière. En Champagne-Ardenne, les dossiers pétroliers sont transférés à la DRIEE d'Ile-de-France. La DREAL de Champagne-Ardenne reprend le flambeau pour les ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement). Si on veut enquêter sur d'eventuels pétroles ou gaz de schistes en Champagne-Ardenne, il vaut mieux contacter la DRIEE d'Ile-de-France.
Pour Akochan, je ne promets pas de trouver du pétrole, je promets juste d'en chercher. Et je confirme qu'il n'y a pas de pétrole ou de gaz de schistes dans les Ardennes.
Un détail supplémentaire sur les DREAL : les DREAL n'ont pas forcément le personnel formé pour les questions de recherche pétrolière. En Champagne-Ardenne, les dossiers pétroliers sont transférés à la DRIEE d'Ile-de-France. La DREAL de Champagne-Ardenne reprend le flambeau pour les ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement). Si on veut enquêter sur d'eventuels pétroles ou gaz de schistes en Champagne-Ardenne, il vaut mieux contacter la DRIEE d'Ile-de-France.
- energy_isere
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... nt.N150592Gaz de schiste : un pré-rapport prudent .
Alors que les débats font rage entre pros et antis, ce pré-rapport préconise des travaux d'exploration, mais dans un cadre strict.
Le 21 avril 2011 Usine Nouvelle
Demandé en février par le gouvernement, le document analyse les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des huiles et gaz de schiste. Sans pour autant être défavorable à des travaux de recherche et des tests d’exploration, il pose quatre conditions. Des conditions qui doivent être "impérativement satisfaites" avant toute exploration.
Tout d'abord, l'exploration doit se faire avec une bonne connaissance de la géologie et de l'hydrogéologie locales. Ensuite, les travaux doivent être réalisés avec les meilleures technologies disponibles. Parallèlement, il doit y avoir un strict encadrement juridique et technique des travaux de recherche. Et enfin, la police des mines doit pouvoir intervenir sur le terrain avec des contrôles rigoureux.
"Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle", souligne par ailleurs le pré-rapport. Accepter de rester dans l’ignorance d’un éventuel potentiel
ne serait cohérent ni avec les objectifs de la loi, ni avec le principe de précaution. Mais, pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d’exploration".
Le rapport propose également la création d’un comité scientifique national composé d’experts du BRGM, de l’Institut des énergies nouvelles et de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques.
Avec ce pré-rapport, les industriels semblent conserver une mince marge de manoeuvre sur le dossier des gaz de schiste. Un dossier qui semblait plutôt condamné depuis l'interdiction totale prônée par le premier ministre François Fillon à l'Assemblée nationale, le 13 avril dernier.
Interrogé le 15 avril par l’Usine Nouvelle, date initialement prévue pour la publication de ce rapport d’étape, le député UMP de la Somme Alain Gest misait sur une voie moyenne. "Les premiers permis ont peut-être été donnés un peu rapidement", reconnaissait-il. Ajoutant dans la foulée : "on ne fait pas n’importe quoi pour avoir des recettes fiscales".
Un argument avancé par l’entreprise Toréador soulignait en effet la manne budgétaire que pouvait signifier pour l’Etat l’exploitation des gaz de schiste, en termes de taxes. "Mais il faut que l’on nous prouve que c’est dangereux. On ne va pas se priver par principe d’une ressource, sans avoir vérifié."
Le pré-rapport, rédigé sur demande du ministre de l’Industrie, Eric Besson, et de son homologue à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet en février, constitue dans tous les cas un premier document officiel de référence. Nul doute qu'il sera au coeur du débat organisé le 10 mai prochain à l'Assemblée nationale. Et qu'il fera beaucoup réagir entre temps, chez les industriels comme chez les opposants.
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- Brut léger
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Je viens de finir la lecture des 55 pages du pré-rapport. Les conclusions sont aux pages 51 à 53 pour ceux qui veulent s’épargner la lecture complète.
C’est un document qui s’adresse à des « profanes » en matière pétrolière (les administrations et les élus) mais qui reste quand même assez technique. On relève quelques inexactitudes, mais sans impact significatif (par exemple, le périmètre de sécurité autour d’un puits à gaz est un rayon de 15 mètres, ce qui signifie pratiquement une superficie conservée de 900 mètres carrés et non 100, juste pour tenir les tiers à l’écart d’un éventuel danger – page 22).
Le document apprend des choses intéressantes :
1. Le taux de récupération (page 18), pour le gaz, va de 20% à 40%, ce qui n’est pas mal du tout. Pour le pétrole, en revanche, on parle de 1% à 2%, et là, c’est vraiment faible (à noter que le taux de 60% à 80% donné page 18 est pour du gaz conventionnel ; pour du pétrole, c’est bien moins que ça).
2. Les observations de gaz dans les aquifères de surface aux USA ne viennent pas des fracturations hydrauliques, mais plus prosaïquement de mauvaises cimentations de cuvelages de surface (ou de corrosion de ces tubes), page 30, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire dans un précédent message. Le cas de Chailly-en-Bière (et non en Brie), en pleine forêt de Fontainebleau, est cité. On se reportera au lien que j'ai donné précédemment sur les pollutions d'aquifères, établi par le BRGM, où cette pollution est étudiée en détail.
Il y a de bonnes idées, qui pourraient s’appliquer à tous les forages, de gaz de roche-mère (j’aime bien le terme, beaucoup plus rigoureux que de « schistes »), ou pétroliers, gaziers, géothermiques, de stockage de gaz, etc. Par exemple la révision de la redevance communale (page 37), sur laquelle je me bats depuis 15 ans (pour son augmentation), la liste de 20 produits agréés pour la fracturation (page 25, qui seront aussi utilisés en forages conventionnels), la réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (page 39, ce qui permettrait de se faire une meilleure idée de l’EROEI), la réalisation d’un piézomètre à proximité de la plate-forme de forage (page 26), afin de surveiller la nappe phréatique (cela ne concernerait que la nappe la plus superficielle, sauf à en faire autant qu’il y a d’aquifères d’eau douce dans le sous-sol).
La seule mauvaise idée, qui n’enchante pas non plus les élus des petites communes rurales (page 37) est le raccordement au gaz de la commune (évoquée page 29). Il ne faut pas demander à la compagnie pétrolière de « distribuer » du gaz. Distribuer du gaz est un métier spécifique, qui impose d’assurer la sécurité de tout un réseau, jusqu’à chacun des compteurs installés chez les particuliers. Les sociétés de l’amont pétrolier ne savent pas faire.
En résumé, mon point de vue, d’une partialité totalement assumée, est que ce rapport est du bon boulot. Il met le doigt là où ça fait mal (la communication, les procédures administratives), et formule des recommandations intelligentes. Il ne donne pas un blanc-seing à la profession pétrolière pour exploiter les hydrocarbures de roche-mère, mais il ne ferme pas non plus la porte à la mise en valeur de ressources qui peuvent être très importantes.
C’est un document qui s’adresse à des « profanes » en matière pétrolière (les administrations et les élus) mais qui reste quand même assez technique. On relève quelques inexactitudes, mais sans impact significatif (par exemple, le périmètre de sécurité autour d’un puits à gaz est un rayon de 15 mètres, ce qui signifie pratiquement une superficie conservée de 900 mètres carrés et non 100, juste pour tenir les tiers à l’écart d’un éventuel danger – page 22).
Le document apprend des choses intéressantes :
1. Le taux de récupération (page 18), pour le gaz, va de 20% à 40%, ce qui n’est pas mal du tout. Pour le pétrole, en revanche, on parle de 1% à 2%, et là, c’est vraiment faible (à noter que le taux de 60% à 80% donné page 18 est pour du gaz conventionnel ; pour du pétrole, c’est bien moins que ça).
2. Les observations de gaz dans les aquifères de surface aux USA ne viennent pas des fracturations hydrauliques, mais plus prosaïquement de mauvaises cimentations de cuvelages de surface (ou de corrosion de ces tubes), page 30, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire dans un précédent message. Le cas de Chailly-en-Bière (et non en Brie), en pleine forêt de Fontainebleau, est cité. On se reportera au lien que j'ai donné précédemment sur les pollutions d'aquifères, établi par le BRGM, où cette pollution est étudiée en détail.
Il y a de bonnes idées, qui pourraient s’appliquer à tous les forages, de gaz de roche-mère (j’aime bien le terme, beaucoup plus rigoureux que de « schistes »), ou pétroliers, gaziers, géothermiques, de stockage de gaz, etc. Par exemple la révision de la redevance communale (page 37), sur laquelle je me bats depuis 15 ans (pour son augmentation), la liste de 20 produits agréés pour la fracturation (page 25, qui seront aussi utilisés en forages conventionnels), la réalisation d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (page 39, ce qui permettrait de se faire une meilleure idée de l’EROEI), la réalisation d’un piézomètre à proximité de la plate-forme de forage (page 26), afin de surveiller la nappe phréatique (cela ne concernerait que la nappe la plus superficielle, sauf à en faire autant qu’il y a d’aquifères d’eau douce dans le sous-sol).
La seule mauvaise idée, qui n’enchante pas non plus les élus des petites communes rurales (page 37) est le raccordement au gaz de la commune (évoquée page 29). Il ne faut pas demander à la compagnie pétrolière de « distribuer » du gaz. Distribuer du gaz est un métier spécifique, qui impose d’assurer la sécurité de tout un réseau, jusqu’à chacun des compteurs installés chez les particuliers. Les sociétés de l’amont pétrolier ne savent pas faire.
En résumé, mon point de vue, d’une partialité totalement assumée, est que ce rapport est du bon boulot. Il met le doigt là où ça fait mal (la communication, les procédures administratives), et formule des recommandations intelligentes. Il ne donne pas un blanc-seing à la profession pétrolière pour exploiter les hydrocarbures de roche-mère, mais il ne ferme pas non plus la porte à la mise en valeur de ressources qui peuvent être très importantes.
- GillesH38
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
toute cette histoire montre très bien à quel point le discours sur les limitations du CO2 est à coté de la plaque : il est bien évident qu'on ne renoncera jamais à extraire des ressources accessibles. En revanche, ce qui se passera probablement, c'est que la combinaison du coût d'extraction, de la demande réduite, des réglementations sur des ressources de plus en plus polluantes, limiteront les rythmes d'extraction à une valeur bien inférieure aux extrapolations optimistes. Ca décalera un peu le pic, mais les prédictions de dizaines de Gt/an de productions d'hydrocarbures non conventionnels dans le prochain siècle sont probablement irréalistes.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
En fait, si j'ai bien lu (mais ça reste de la lecture rapide), c'est encore pire que ça.1. Le taux de récupération (page 18), pour le gaz, va de 20% à 40%, ce qui n’est pas mal du tout. Pour le pétrole, en revanche, on parle de 1% à 2%, et là, c’est vraiment faible (à noter que le taux de 60% à 80% donné page 18 est pour du gaz conventionnel ; pour du pétrole, c’est bien moins que ça).
De toutes les réserves du sous-sol français, seules 50% sont estimées exploitables ( à cause des agglomérations, zones protégées,...).
Et à cela s'ajoute le taux de récupérabilité de 20 à 40% pour le gaz => 15% des réserves de gaz sont récupérables.
Et à cela s'ajoute le taux de récupérabilité de 1 à 2% pour le pétrole => 1% des réserves de pétrole sont récupérables.
Et ça c'est sans compter le EROEI si l'on veut faire un bilan énergétique plus "global"....
EROEI qui ne doit vraiment pas être élevé !
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
lire en entier : http://www.enerzine.com/12/11873+gaz-de ... ages+.htmlGaz de Schiste : La mission préconise des forages
La mission conjointe du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a rendu ses recommandations concernant les hydrocarbures de roche-mère, encore appelés gaz et huiles de schiste.
En achevant la rédaction du rapport provisoire, la mission estime pouvoir apporter aux ministres qui l'ont mandatée les éléments de réponse qui suivent.
..................... [ éléments de réponse en 10 points ] .................
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Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Excellent article de Benoit Thevard sur , tout ce que les médias omettent de dire sur l' exploitation des Gaz de schiste , notamment en europe .
Systematiquement , les médias ne font que mentioner les quantités estimées presentes de gaz de schiste sous nos pieds , au lieu de parler de la fraction effectivement récupérable ( environ 20 % , ce qui diminue donc fortement , les dites réserves ) .
Puis , l' article rappel une des particularité notable de l' exploitation de ce type de reserve . A savoir que toute la production se faisant au début , cela à pour conséquences la necessité de multiplier les forages de manière quasi exponentielle , ceci de manière à pouvoir obtenir une hausse régulière de la production .
D' où une rapide transformation des paysages en gruyères . ( la quantité récupérable par puit est aussi bcp plus faible que celle du pétrole conventionel )
http://www.avenir-sans-petrole.org/arti ... 52303.html
A noter que l' article , ne mentionne pas le taux de retour energetique qui est très faible : environ 1 Tep produite pour 0.8 Tep investit . Ceci reduit donc fortement la quantité energetique net extraite lors de ce type de forage :
En gros , les quantités récupérables de gaz de schiste en europe , serait equivalente à 6 ans de la consommation europeene de gaz naturel . Ce qui est relativement faible , bien que non négligeable .
Cependant , en tenant compte du taux de retour energetique , cette quantité serait donc , en fait , à diviser par 5 ,
ce qui correspond alors à 1.2 Année de consommation europeene de gaz naturel , le tout sur 50 ans .
A ce moment là , cela devient franchement faible .Surtout si l ' on y compare à toute la pollution et autres desagrements qu' engendra cette production .
Systematiquement , les médias ne font que mentioner les quantités estimées presentes de gaz de schiste sous nos pieds , au lieu de parler de la fraction effectivement récupérable ( environ 20 % , ce qui diminue donc fortement , les dites réserves ) .
Puis , l' article rappel une des particularité notable de l' exploitation de ce type de reserve . A savoir que toute la production se faisant au début , cela à pour conséquences la necessité de multiplier les forages de manière quasi exponentielle , ceci de manière à pouvoir obtenir une hausse régulière de la production .
D' où une rapide transformation des paysages en gruyères . ( la quantité récupérable par puit est aussi bcp plus faible que celle du pétrole conventionel )
http://www.avenir-sans-petrole.org/arti ... 52303.html
A noter que l' article , ne mentionne pas le taux de retour energetique qui est très faible : environ 1 Tep produite pour 0.8 Tep investit . Ceci reduit donc fortement la quantité energetique net extraite lors de ce type de forage :
En gros , les quantités récupérables de gaz de schiste en europe , serait equivalente à 6 ans de la consommation europeene de gaz naturel . Ce qui est relativement faible , bien que non négligeable .
Cependant , en tenant compte du taux de retour energetique , cette quantité serait donc , en fait , à diviser par 5 ,
ce qui correspond alors à 1.2 Année de consommation europeene de gaz naturel , le tout sur 50 ans .
A ce moment là , cela devient franchement faible .Surtout si l ' on y compare à toute la pollution et autres desagrements qu' engendra cette production .