
là s'ils ne réagissent pas c'est à pleurer...
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Il s' agit d' extraction expérimentale, et en aucun cas industrielle à ce niveau du projet.Phili2pe a écrit :t'ain c'est dingue, personne pour réagir, c'est vrai que sur un forum de peakistes annoncer l'exploitation des hydrates de méthane c'est un peu comme annoncé qu'on a trouvé du travail à un corse rmiste![]()
là s'ils ne réagissent pas c'est à pleurer...
le gaz n'est pas pour le moment une ressource en dépletion, et en plus on peut aussi remplir les mêmes usages avec le charbon - il n'est absolument pas évident que le charbon soit plus producteur de CO2 par kWh que les hydrates de méthane, vu la faible rentabilité probable du procédé et les risques de fuite du méthane associés. Il y a eu aussi des tentatives d'exploitation d'autres ressources non conventionnelles comme les schistes bitumineux qui ont lamentablement foiré. Donc avant de s'exciter faut attendre d'avoir un bilan économique et écologique du procédé, et en tout état de cause ça ne change pas grand chose au problème du peak liquides qui n'est pas substituable facilement par le gaz - que je sache l'exploitation du gaz de schistes aux US n'a pas fait baisser le prix de l'essence.Phili2pe a écrit :Japon: extraction sous-marine de gaz
Des chercheurs japonais ont réussi mardi pour la première fois à extraire des fonds sous-marins du gaz d'hydrates de méthane, une ressource parfois appelée "la glace qui brûle" qui pourrait sauver le Japon de la pénurie énergétique.
Phili2pe a écrit :mais je ne m’excite pas du tout, moi j'attends: "wait & see"
Il faut donc suivre ce qu' ils vont faire en Phase II et III de ce projet. La phase III du projet s' étale de 2016 à 2018.Although the first offshore production test is not a commercial production and is an experimental operation as an activity in research, it will be a big progress in research and development of methane hydrate as a resource since precious data including dissociation behavior of methane hydrate under the sea floor, impact to the surrounding environment, and so on, would be obtained once this test ends in success.
Based on accomplishment of the production test, it is also planned to proceed with the second offshore production test scheduled in Phase 2 and establishing the technological platform toward future commercial production in Phase 3 which is scheduled from FY2016 until FY2018.
February 13, 2013 .........
The program is being led by the Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC) and Japan’s National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST). The project is being conducted in collaboration with the USGS Gas Hydrates Project and researchers from the School of Civil and Environmental Engineering at Georgia Tech. This project is one component of an ongoing Japanese collaboration on methane hydrate research with the U.S. Department of Energy (DOE) and the Gulf of Mexico Gas Hydrate Joint Industry Project (JIP).
USGS Weighs In
“This research will not only help us understand the character of gas hydrates in Japan, but we can also apply that knowledge as well as this innovative technology and approach to understand the potential in the U.S. and around the world,” said Brenda Pierce, USGS Energy Resources Program Coordinator. “This project brings together international experts, each with specialized knowledge to share about these important hydrate deposits. The USGS is excited that our Japanese colleagues have invited us to participate in this project along with Georgia Tech.”
Mini-Production Tests and Future Publications
Japanese researchers are also conducting the first offshore production test to track how much methane can be released from deepwater gas hydrate deposits. Focus will be in the Nankai Trough, which is where the cores being studied now were recovered.
Japan’s AIST has manufactured an instrument that will be used to conduct laboratory production tests on the pressure cores. During these tests, the cores will be depressurized at closely controlled rates to breakdown the methane hydrate and release natural gas. By measuring the volume of gas produced and the rate of production, insight may be gained regarding the potential behavior of the reservoirs during the planned field test. Mini-production tests and future full-scale field production tests are a required step to potentially realize gas hydrates as an energy resource.
Official publications from this project are scheduled for two years from now.
et effectivement dans le grand journal Japonais The Asahi Shimbun ils font l' impasse.energy_isere a écrit :Le JOGMEC n' a pas fait trop de publicité sur le fait que ce programme de recherche est international.![]()
Ca n' est pas 100% Japonais comme on aurait pu le croire en lisant les média.
....
t'as pas assez regardé San Kukkaî: Banzaï!!!energy_isere a écrit :[
Comment on dit ''Cocorico' en Japonais ?
t'ain!!!!GillesH38 a écrit : il me parait évident qu'on ne peut pas produire assez de gaz à bas coût pour remplacer le pétrole ...
Faut faire vite pour les exploiter, car depuis le temps qu'on nous parle de la menace du largage des hydrates avec le réchauffement climatique , peut -être qu'on arrivera trop tard pour les exploiter quand les techniques seront au pointPhili2pe a écrit :t'ain!!!!GillesH38 a écrit : il me parait évident qu'on ne peut pas produire assez de gaz à bas coût pour remplacer le pétrole ...on t'a connu plus rigoureux dans tes raisonnements voire parfois un peu capilotacteur et même quadripilosectomisateur mais là, avec ce raccourci les bras m'en tombent...
peut-être si on ajoutait hydrates de méthanes israélo-palestiniens aurait-ln droit à un argumentaire plus étoffé?![]()
bon alors soyons un peu plus quantitatifsPhili2pe a écrit :t'ain!!!!GillesH38 a écrit : il me parait évident qu'on ne peut pas produire assez de gaz à bas coût pour remplacer le pétrole ...on t'a connu plus rigoureux dans tes raisonnements voire parfois un peu capilotacteur et même quadripilosectomisateur mais là, avec ce raccourci les bras m'en tombent...
peut-être si on ajoutait hydrates de méthanes israélo-palestiniens aurait-ln droit à un argumentaire plus étoffé?![]()
déjà l'article suppose acquis qu'on va multiplier par 3 la production de gaz de schistes, alors qu'on voit actuellement qu'on est en surproduction puisque les prix du marché sont tombés trop bas pour qu'ils soient rentables; pour multiplier la production par 3 en 12 ans, faudrait déjà commencer par ne pas baisser ... ensuite même dans cette hypothèse optimiste, il faudrait encore la multiplier par 6, soit 20 au total, pour remplacer le pétrole. A combien tu estimes les réserves avec une production 20 fois plus importante, et quel est le coût auquel il faudrait le payer pour que ce soit rentable d'assurer un tel taux de production pour les compagnies ?La production de pétrole de schiste correspond en 2012 à 5 % de la consommation de pétrole en Amérique. En 2020, le gaz de schiste devrait osciller entre 15 et 20 % de la consommation de pétrole.