Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

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Message par Tiennel » 27 avr. 2007, 17:54

Et je relance d'une centrale :
Electrabel veut une nouvelle centrale à Fos

Ce sera une centrale de plus pour le marché français. Electrabel France s'apprête à déposer les demandes de permis d'autorisation pour la construction et l'exploitation d'une centrale à gaz vapeur à Fos-sur-Mer, a annoncé Carlo Pellizzari, directeur commercial d'Electrabel France, lors d'une conférence organisée à Paris par L'Usine nouvelle, ce 26 avril.

"On est encore dans une phase préparatoire, les demandes de permis seront déposées fin juin ou début juillet", explique-t-on au siège de l'électricien. Electrabel espère obtenir les autorisations nécessaires au lancement du chantier - d'une durée de deux ans - d'ici fin 2007 et démarrer la production en 2010. Baptisée "Combigolfe", la centrale devrait commencer à produire en 2010. Elle aura une puissance installée de 425 MW pour un rendement de 58 %, et un coût de construction de 250 millions d'euros.
Fos ressemble à la rue Lecourbe du Monopoly, ça n'est pas cher d'y construire des maisons... Le facteur BANANA empêche sans doute qu'on érige des EPR avenue des Champs-Elysées :-D

En tout cas, Fos (-sile :smt077) est bien parti pour devenir le Mordor de la Méditerrannée :-P
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Message par energy_isere » 03 mai 2007, 20:47

Energie/Gaz: production de GNL dans le monde devrait doubler d'ici 2015

La production mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait théoriquement doubler d'ici 2015, mais elle pâtit de l'envolée du coût des projets gaziers et du retard important pris par certains d'entre eux, estime l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans un rapport publié jeudi.

La production de GNL, encore limitée, devrait passer de 240 milliards de mètres cubes en 2005 à 360 mds m3 en 2010 puis à 470 mds m3 voire 600 mds m3 en 2015, estime l'AIE, qui représente les intérêts des pays consommateurs.

Le gaz naturel fournit environ 20% de l'approvisionnement mondial d'énergie et d'ici 2015, le GNL devrait représenter près d'un quart de la consommation de gaz naturel de l'OCDE, précise le rapport.

Transportable sur de longues distances alors que le gaz non liquéfié transite par des oléoducs, le GNL est un moyen de diversifier les zones d'approvisionnement géographique, alors que les pays européens s'inquiètent de leur dépendance de plus en plus forte au gaz russe et algérien.

L'AIE a par ailleurs souligné que la consommation de gaz dans le monde en 2006 avait été largement inférieure aux attentes en raison d'un hiver plus doux que d'ordinaire en Europe et aux Etats-Unis, mais qu'elle était restée malgré tout "soutenue".

Le marché gazier devrait rester "tendu au moins jusqu'en 2010" à moins que l'investissement dans de nouvelles infrastructures décolle pour doper la production, souligne l'AIE.

Les investissements gaziers pâtissent notamment de coûts en très forte hausse, de retards dans la construction, qui affecte particulièrement les projets de GNL.

Le GNL nécessite en effet la construction de coûteux terminaux de liquéfaction et de regazéification.

"Le retard sur certains de ces projets atteint presque un an, avec des dépassements de coûts de 2 milliards de dollars par projet", détaille le rapport, qui ajoute qu'un seul projet majeur de GNL a été lancé en plus d'un an et demi.

Les investissements pâtissent aussi du manque de clarté de la réglementation énergétique de long terme, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement climatique.

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Message par energy_isere » 31 mai 2007, 21:34

EDF et EnBW investissent dans le stockage du gaz

Le géant français de l'électricité EDF annonce aujourd'hui dans un communiqué avoir signé un partenariat avec l'allemand EnBw pour le stockage du gaz naturel dans des cavernes de sel dans le nord-ouest de l'Allemagne.

Ses accords autoriseront EDF et EnBW à utiliser, pendant une durée de 35 ans, des infrastructures de stockage en cavités salines pour un volume total de plus de 400 millions de m3. La mise en service est prévue pour 2011.

EDF et EnBW ont en outre rejoint le consortium chargé de la construction d’un gazoduc de 56 kilomètres qui reliera le site de stockage d’Etzel au réseau hollandais de transport de gaz naturel.

Cet accord signé conjointement par EDF et EnBW représente une nouvelle étape dans la réalisation de la stratégie gazière du Groupe EDF au Nord-Ouest de l’Europe.

"Afin d'agir de façon indépendante et flexible dans le futur sur le marché européen de l'énergie, il est indispensable de s'assurer des capacités de stockage propres", a expliqué dans le communiqué le directeur opérationnel de EnBW Pierre Lederer.

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Message par energy_isere » 04 juin 2007, 12:52

POWEO: E.ON s'associe au projet de terminal méthanier au Havre


E.ON s’associe au projet de terminal méthanier à Antifer

Un tiers de la capacité de regazéification sera réservée par E.ON Ruhrgas


POWEO, 1er opérateur indépendant d’électricité et de gaz, annonce la signature d’un protocole d’accord avec la Compagnie Industrielle et Maritime (CIM) et la société allemande E.ON Ruhrgas AG qui devient de ce fait un nouveau partenaire du projet de terminal méthanier au Havre-Antifer.

Charles Beigbeder, Président-Directeur général de POWEO, a commenté : « Après le partenariat avec Verbund et l’accord d’échange de capacité avec EDF, nous sommes très heureux de compter E.ON parmi nos partenaires industriels. POWEO démontre une fois de plus sa capacité à mobiliser des acteurs majeurs du secteur dans le cadre de sa stratégie d’opérateur intégré, et renforce ainsi sa légitimité dans le paysage concurrentiel français à l’aube de la libéralisation totale du marché ».

Une étape essentielle dans la concrétisation du projet

Ce projet de terminal méthanier a été confié en novembre 2006 par le Port Autonome du Havre à POWEO en association avec la CIM, les deux sociétés étant actionnaires de la société en charge du projet, Gaz de Normandie, respectivement à hauteur de 66,66% et 33,34%.

Acteur mondial des marchés énergétiques et n°1 européen, le groupe allemand E.ON a souhaité s’associer au projet de Gaz de Normandie au travers de sa filiale E.ON Ruhrgas, spécialisée dans l’approvisionnement et la commercialisation de gaz.

En conséquence les parties prenantes ont convenu de prendre des engagements sur le long terme portant sur les capacités de regazéification du terminal, au travers d’accords de type « ship-or-pay ». Dans ce cadre, une capacité de 3 milliards de m3 par an sera réservée par E.ON Ruhrgas, soit un tiers de la capacité totale envisagée.

Au terme de la mise en œuvre du protocole d’accord, le capital de Gaz de Normandie sera réparti entre POWEO SA pour 50,33%, la CIM pour 25,17% et E.ON Ruhrgas pour 24,50%. POWEO entend poursuivre ses efforts pour sécuriser l’utilisation des capacités du terminal sur le long terme, ce qui pourrait entraîner une nouvelle recomposition de l’actionnariat de Gaz de Normandie.

La participation d’E.ON Ruhrgas au projet constitue une avancée majeure pour Gaz de Normandie et consolide son objectif de devenir l’un des principaux points d’entrée du gaz en France et en Europe de l’Ouest.

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Message par energy_isere » 24 juin 2007, 00:30

ENI et Gazprom envisagent la construction d'un gazoduc de la Russie à la Bulgarie

Les compagnies italienne ENI et russe Gazprom ont annoncé samedi la signature d'un accord en vue de la possible construction d'un gazoduc de la Russie à la Bulgarie, via la Mer Noire. Une étude de faisabilité va être réalisée dans un premier temps pour voir si le projet est techniquement et économiquement viable.

L'accord a été annoncé lors d'une conférence de presse à Rome par des dirigeants des deux groupes, Paolo Scaroni pour ENI, et Alexander Medvedev pour Gazprom, qui s'étaient rencontrés plus tôt cette semaine dans la capitale italienne.

Le gazoduc passerait sous la Mer Noire jusqu'à la Bulgarie, et acheminerait du gaz vers le nord et le sud de l'Europe. Il serait d'une longueur de plus de 900 kilomètres.

Le ministre italien de l'Industrie Pierluigi Bersani et le ministre russe de l'Energie Viktor Khristenko étaient présents à la conférence de presse.

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Message par energy_isere » 28 juin 2007, 12:47

Accord dans le gaz naturel liquéfié pour EDF au Qatar


Ras Laffan Liquefied Natural Gas Company Limited (II) (RasGas), société gazière qatari, et le groupe EDF, via sa filiale à 100 % EDF Trading, ont signé un contrat, d’une durée de 4 ans et demi, portant sur une fourniture optionnelle de gaz naturel liquéfié (GNL) pour un volume annuel allant jusqu'à 3,4 millions de tonnes, équivalent à 4,5 milliards de mètres cubes par an.

Le gaz naturel liquéfié, en provenance de l’usine de liquéfaction de RasGas au Qatar, sera livré au terminal méthanier de Zeebrugge, en Belgique.

Ce contrat, qui permettra de livrer du GNL qatari aux marchés du nord-ouest de l’Europe, s’inscrit dans la stratégie de long terme des actionnaires de RasGas et de l’Etat du Qatar visant à étendre et diversifier leurs marchés. Il constitue pour le Qatar une réussite majeure et résulte de la coopération fructueuse entre RasGas, ses actionnaires Qatar Petroleum et ExxonMobil et le groupe EDF.

Cet accord, qui renforce la coopération à long terme entre EDF et RasGas, complète les prises de positions acquises par EDF dans le GNL : le contrat d’approvisionnement déjà signé par sa filiale à 50 % Edison avec RasGas via le futur terminal de Rovigo (Italie), le lancement des études pour le projet du terminal méthanier à Dunkerque, ainsi que l'acquisition par sa filiale EDF Trading des capacités de déchargement dans le terminal de Montoir-de-Bretagne sur une période de deux ans.

S.E. Dr. Ibrahim B. Ibrahim, Conseiller économique auprès de l'Émir de l'Etat du Qatar, Vice-président de RasGas et Président du Comité Marketing de RasGas, a déclaré : "Nous sommes très heureux de compter EDF Trading parmi nos clients GNL. La position stratégique du terminal GNL de Zeebrugge et l’accès qu’il permet au marché européen du gaz font de cet accord un réel succès pour RasGas."

Pour Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d’EDF : "Le groupe EDF devient, par cet accord, l’un des principaux partenaires de RasGas en Europe. Il s’inscrit dans la mise en oeuvre de la stratégie du Groupe de renforcement de ses positions dans le gaz naturel."

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Message par energy_isere » 10 juil. 2007, 16:09

Quand est ce que Gazprom torpille ce projet ? :-D
Le projet de gazoduc transsaharien en discussion

Lundi 9 juillet s'est tenue à Bruxelles une conférence portant sur le projet de gazoduc transsaharien.

Les représentants des gouvernements du Nigeria, du Niger et de l'Algérie ainsi que le Commissaire Européen à l’Energie ont discuté de la faisabilité du projet et des perspectives d'approvisionnement en énergie, aux côtés d'investisseurs potentiels et des institutions financières internationales.

Long de 4128 Kilomètres, le gazoduc pourrait transporter 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie dès 2015. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Il aboutira dans sa partie onshore, soit à Beni Saf à l’ouest soit à El Kala à l’est.

Les réserves du Nigéria sont estimées à 5 trillions de mètres cubes, soit l'équivalent de 10 ans de consommation européenne.

Le commissaire européen à l'Energie Andris Piebalgs a néanmoins insisté sur la nécessité de prendre en compte les besoins en gaz de l'Afrique de l'Ouest et des populations locales dans l'élaboration du projet. Celui-ci devra ainsi permettre l’alimentation en gaz naturel des régions désertiques traversées, y compris celles de certaines régions des pays voisins du tracé du gazoduc.

La réalisation du projet sera confiée à la compagnie algérienne Sonatrach. Il représente un budget global de 10 milliards de dollars.

(src: Sonatrach - UE)

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Message par Tiennel » 13 juil. 2007, 12:14

Une mine de statistiques sur les constructions navales et notamment les méthaniers en construction : au moins 133 navires vont être mis en service d'ici 2011, ce qui correspondrait à un quasi-doublement du parc mondial en 5 ans :shock: si j'en crois le wiki Oléocène (je doute qu'il ne s'agisse que d'un simple renouvellement des capacités)

Qui osera lancer le Jeu du Boston Flameover ? :twisted:
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Message par energy_isere » 17 juil. 2007, 19:50

Accord Iran/Turquie pour la livraison de gaz en Europe


Dimanche 15 juillet, la Turquie et l'Iran ont signé un accord préliminaire de principe pour le transport du gaz naturel iranien et turkmène à destination de l'Europe.

Selon le journal turc Sabah, 2 jours de réunions auront permis au ministre du pétrole iranien et au ministre turc de l'énergie et des transports, de trouver un accord sur le transport du gaz naturel turkmène vers l'Europe via la Turquie et l'Iran. Ils se sont également accordés sur la question d'une participation turque au développement de l'exploitation du gaz dans la ville de Asaluye, en Iran, ainsi que sur la coopération entre les deux pays concernant les hydrocarbures.

La construction d'un gazoduc et d'un oléoduc de 3 300 km devrait être financé à part égale entre les deux pays. Il pourrait transporter 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an vers l'Europe, en évitant la Russie.

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Message par Spiritatus » 17 juil. 2007, 23:22

Tiennel a écrit :Une mine de statistiques sur les constructions navales et notamment les méthaniers en construction : au moins 133 navires vont être mis en service d'ici 2011, ce qui correspondrait à un quasi-doublement du parc mondial en 5 ans :shock: si j'en crois le wiki Oléocène (je doute qu'il ne s'agisse que d'un simple renouvellement des capacités)

Qui osera lancer le Jeu du Boston Flameover ? :twisted:
il y a un truc qui me turlupine

d'apres la liste en question ces 133 méthaniers se construisent entre:
la korée (Daewoo, samsung, Hyundai...)
le japon (Kawasaki, Mitsubishi...)
plus 5 en chine et un en espagne

C'est crédible comme info ca, 99% des méthaniers se construisent en asie?
Si le Japon est capable d'en construire pourquoi l'Amérique ou l'Europe sont hors jeux?

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Message par energy_isere » 18 juil. 2007, 00:21

SI , si, les (ex)-chantiers de l' Atlantique (Aker Yard maintenant) en font quelques uns.
Voir les méthaniers dans ce fil au début.

Et puis pitié pour la Corée. Avec un K c' est en Anglais : Korea.

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Message par energy_isere » 28 août 2007, 15:57

GDF va investir 500 millions d'euros dans un site de stockage de gaz en Grande-Bretagne

Gaz de France a annoncé mardi avoir conclu un accord, avec son partenaire Ineos Entreprises, pour le développement d'un site de stockage de gaz naturel en Grande-Bretagne, pour un investissement total d'environ 500 millions d'euros.

"La capacité totale du site pourra atteindre 400 millions de mètres cubes. Le groupe en assurera l'exploitation dans le cadre d'un contrat de concession de 30 ans, jusqu'en 2037. Les premières mises en service interviendront en 2013", souligne Gaz de France dans son communiqué.

Le groupe français estime que ce site "renforcera la sécurité d'approvisionnement du marché britannique" qui est le plus important d'Europe.

"Cette opération permet à GDF de renforcer le déploiement international (...) Le groupe exploite aujourd'hui la deuxième capacité de stockage en Europe avec un parc réparti en France, en Allemagne, en Slovaquie, en Roumanie et désormais au Royaume-Uni", ajoute le groupe.

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Nabucco

Message par Thibaud » 11 sept. 2007, 16:35

La Hongrie soutient finalement le gazoduc Nabucco

BUDAPEST - La Hongrie soutient finalement la construction du gazoduc Nabucco -- projet de l'Union européenne (UE) visant à réduire la dépendance de l'Europe occidentale vis-à-vis de la Russie --, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Janos Koka à Budapest.

La Hongrie organise vendredi à Budapest une conférence internationale sur Nabucco, après avoir été mal vue à Bruxelles pour avoir semblé préférer un projet rival de gazoduc russe.

"Le but de cette conférence est de démontrer l'engagement de la Hongrie vis-à-vis du gazoduc Nabucco", a déclaré M. Koka aux journalistes.

Dans le passé, le chef de gouvernement socialiste Ferenc Gyurcsany avait critiqué le projet Nabucco, n'y voyant qu'un projet en l'air sans soutien politique, ni financier contrairement au projet "Blue Stream" de Moscou.

Les deux gazoducs doivent approvisionner l'UE en gaz en passant par la Turquie et les Balkans, mais le projet Nabucco servirait à réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de la Russie en important du gaz du Moyen-Orient et de l'Asie centrale.

Le projet Nabucco prévoit d'ici 2012 un gazoduc de 3.300 km partant de la Caspienne en contournant la Russie. Turquie, Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Autriche, avec notamment sa compagnie énergétique OMV, sont à la recherche d'un sixième partenaire pour ce projet.

L'Europe désire réduire sa dépendance de l'énergie russe, à la suite de des coupures d'approvisionnement faisant suite à disputes financières entre la Russie, premier exportateur mondial de gaz, et des pays de transit comme l'Ukraine ou le Belarus.

"L'erreur de la Hongrie était qu'elle ait trop souvent parlé de Nabucco comme d'un rêve, et, par conséquent, elle a contribué à ce que le projet n'avance pas", a déclaré le ministre.

(©AFP / 11 septembre 2007 16h09)

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Message par tolosa » 12 sept. 2007, 17:59

a Russie a approuvé un programme d’exploitation des vastes champs gaziers de Sibérie portant sur 2.400 milliards de roubles (93 milliards de dollars soit 68 milliards d’euros) et la construction de capacités de stockage et de gazoducs. Moscou veut satisfaire les imposants besoins énergétiques russes mais aussi d’Asie.

Une partie du programme (1.300 milliards de roubles) sera investie dans la production et la transformation à l’horizon 2020, a indiqué Oleg Ivanov, numéro deux des programmes à long terme de la société pétrolière d’Etat Gazprom. Le ministère de l’énergie a approuvé ce projet concocté par Gazprom plus tôt dans la semaine.

La Russie prévoit de doubler sa production jusqu’à 27 milliards de mètres-cubes de gaz d’ici 2010 à l’est de la Russie, puis plus que la tripler (85 millions de mètres cubes) d’ici 2015, et enfin la porter à 150 milliards de mètres cubes d’ici 2020, selon les données fournies par le ministère. La Russie , plus grand fournisseur d’énergie (pétrole et gaz), veut utiliser les ressources des champs de l’Est afin de donner un coup de fouet à sa croissance. Le gouvernement prévoit d’utiliser des gazoducs traversant la Sibérie acheminant l’énergie vers les marchés asiatiques, Chine en tête, deuxième plus gros consommateur énergétique. Moscou compte bien y renforcer par la même occasion l’influence économique et politique russe.

http://starbucker.wordpress.com/
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).

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Message par energy_isere » 15 sept. 2007, 22:33

Le différend ibéro-algérien sur le projet Medgaz "n'existe plus", selon Alger

Le ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil a confirmé samedi à Alger la fin du contentieux gazier qui opposait l'Espagne à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, concernant la part de gaz que cette dernière est autorisée à commercialiser sur le marché espagnol dans le cadre du projet de gazoduc transcontinental Medgaz.

"Le 19 juillet, nous sommes parvenus à un accord avec les autorités espagnoles qui sont revenues sur leurs précédentes décisions et donc il n'y a désormais plus de problème sur Medgaz", a t-il assuré à la radio nationale. En mai dernier, la Commission nationale de l'énergie espagnole (CNE) avait conditionné l'augmentation des droits de vote de la Sonatrach par une limitation du volume de gaz à commercialiser sur le sol espagnol à 1 milliard au lieu des 3 milliards m3 qu'elle possède dans le projet.

La CNE obligeait en outre la Sonatrach à ne pas descendre en dessous de 80% dans ses acheminements de gaz à travers le gazoduc (8 milliards de m3 par an). Ce qui n'a pas été du goût d'Alger qui avait contesté en juin cette décision prise dans le cadre d'une loi espagnole sur les hydrocarbures adoptée en 2006.

S'agissant par ailleurs de la résiliation début septembre par la Sonatrach du contrat gazier de Gassi Touil (sud) avec les sociétés espagnoles Repsol YPF et Gas Natural, M. Khelil a confirmé que la Sonatrach avait "demandé, dans le cadre d'un arbitrage international, des compensations pour le retard et pour le fait qu'elle ne peut pas disposer du gaz naturel liquéfié (GNL) qu'elle devait obtenir à partir de 2009 dans ce projet". La Sonatrach accuse les Espagnols de n'avoir pas respecté leurs engagements contractuels entraînant des "retards et des dépassements de coûts très importants", repoussant le projet prévu pour 2009 à 2012.

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