
La porte est encore entrouverte... et je serai curieux de connaître l'avis de notre spécialiste en gaz de schistes, Philippe, sur les alternatives à la fracturation hydraulique pour extraire ces hydrocarbures tant convoités.
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La question est centrale et décisive.Je suis d’ailleurs curieux de savoir quel sens le parlement a donné à ce mot [fracturation hydraulique]…
http://www.usinenouvelle.com/article/to ... te.N158560Total va poursuivre l’exploration du gaz de schiste
Le 12 septembre 2011 Usine Nouvelle
Le groupe Total ne renonce pas. Il annonce le 12 septembre être prêt à continuer ses recherches de gaz de schiste, mais sans avoir recours à al technique de la fracture hydraulique qui a fait débat.
Suite à la loi adoptée en juillet sur l’exploration et l’exploitation des gaz et huile de schiste, les titulaires de permis avaient jusqu’au 13 septembre pour déclarer la technique utilisée pour exploiter les gaz de schiste et s’ils renonçaient ou non à leurs droits d’exploration.
Pour le groupe Total, la réponse est donc claire. Il poursuit ses recherches, mais abandonne la technique de la facture hydraulique. Il n’a pas précisé quel type de technique il va employer en remplacement. Tout dépendra des caractéristiques des réservoirs d’hydrocarburants et celles qui seront disponibles et autorisées par la loi. Total dispose d’un permis dit de Montélimar qui compte une zone de 4 327 km2 le long du Rhône du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier.
Le groupe pétrolier explique par ailleurs avoir déposé auprès de l’administration française un rapport motivé par "la volonté du groupe de préserver les droits à l’exploration d’un domaine minier, droits qui lui ont été attribués en mars 2010 pour une durée de 5 ans".
Total doit dans un premier temps terminer la phase d’études préliminaires lancées en 2010. Puis si les résultats sont encourageants, il compte débuter une phase de forage destinée à recueillir des échantillons de roches "pour mieux déterminer le potentiel en hydrocarbures de la zone."
Le groupe explique ensuite que dans un troisième temps il sera question d’évaluer la capacité de production des réservoirs, si la présence d’une accumulation significative d’hydrocarbures est confirmée.
http://www.pro-environnement.com/enviro ... 1i1595.htm
Edito - En France, on avait des idées, maintenant on aura du pétrole
Bruno MORTGAT,
Rédacteur en chef
Il faut se méfier des morts, ils font parfois de sacrées histoires. Ainsi, quelques mois après avoir l’avoir crucifié, verra-t-on le schiste ressusciter ? Pas impossible…
Dans le cadre de la loi adoptée en juillet sur les gaz et huile de schiste, la technique de fracturation hydraulique a été interdite pour leur exploration et leur exploitation. Pour autant, les titulaires de permis d’exploration avaient jusqu’au 13 septembre pour déclarer la technique qu’ils pensaient utiliser et s’ils renonçaient ou pas à leurs droits d’exploration.
Et de fait, la possibilité d’avoir recours à d’autres techniques reste envisageable. Et envisagée. Même si pour l’instant, personne n’a l’air de savoir à quelle alternative recourir. Mais qu’à cela ne tienne, l’essentiel semble être de gagner du temps : d’abord prouver l’existence de réserves importantes, ensuite, ma foi, la tentation sera tellement forte que l’on trouvera bien un moyen.
Quitte, pourquoi pas, à ré-autoriser la fracturation hydraulique. En lui donnant un nouveau nom, cela va de soi… Ainsi, Total entend poursuivre l’exploration dans le cadre de son permis dit de Montélimar, ceci en plusieurs étapes au terme desquelles des tests de production pourront être effectués avec des techniques « fonction des caractéristiques du (ou des) réservoirs identifiés et des techniques qui seront alors disponibles et autorisées par la loi ».
On apprend parallèlement que la Lorraine renfermerait d’immenses réserves d’huile et gaz de schiste, « équivalentes à celles du Koweït », selon divers commentateurs. Une découverte annoncée opportunément par la compagnie australienne Elixir Petroleum, détentrice d’un permis d’exploration sur 5360 km2.
La compagnie, tout comme Total, a bien l’intention de poursuivre ses recherches en vue de confirmer ses estimations, ceci sans recours à la fracturation hydraulique, mais tout en intensifiant son lobbying : il s’agit de « continuer de participer positivement à la discussion en France sur l’exploration des hydrocarbures non conventionnels dans le futur », affirme son communiqué de presse. « La France ne peut pas ignorer l’énorme bénéfice économique et social qu’elle peut tirer des hydrocarbures non conventionnels [alors qu’elle est] dépendante de ses importations d’hydrocarbures, que les autres pays européens poursuivent leurs explorations, et que les risques environnementaux associés aux activités d’exploration des hydrocarbures non conventionnels sont faibles et gérables », estime ainsi Julie Foster, secrétaire générale d’Elixir.
Elle pourrait ajouter que cette découverte vient à point nommé au cas où le prochain gouvernement souhaiterait se retirer progressivement du nucléaire, ou pour résoudre la crise de la dette…
Bref, on se demande bien pourquoi on a interdit la fracturation hydraulique. Ah oui, c’est vrai : le principe de précaution, la protection de l’eau, les économies d’énergie, l’efficacité énergétique, la lutte contre l’effet de serre, et le… quoi déjà ? Granule ? Grenouille ? Zut, j’ai oublié… Début d’anosognosie ?
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011 ... permis.phpGaz de schiste : la France abroge les permis
Les gaz de schiste ne sont pas près d'être exploités en France. Ainsi en a décidé le gouvernement qui, selon nos informations, s'apprête à abroger les trois permis d'exploration en possession respectivement de l'américain Schuepbach (en Ardèche et dans le Larzac) et du français Total (dans la région de Montélimar). La décision devrait être officialisée en tout début de semaine prochaine. Elle vient clore un dossier riche en polémiques.
Aux termes de la loi 13 juillet dernier qui interdit la technique très controversée de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste, les détenteurs de permis ont dû remettre en septembre au gouvernement un rapport dans lequel ils détaillent leurs techniques d'exploration. Soixante-quatre rapports ont été ainsi examinés par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). La plupart portent sur des gisements conventionnels et ne posent pas de problème.
Dans son rapport, Schuepbach a souligné qu'il ne renonçait pas à la fracturation hydraulique, considérée comme la seule technique disponible pour extraire les hydrocarbures piégés dans d'étroites fissures de schiste. L'opérateur se voit donc logiquement retirer son permis par les pouvoirs publics.
En revanche, Total indiquait le 12 septembre pouvoir se passer de ce procédé. «Nous ne prenons pas pour argent comptant le communiqué de presse de Total, nous nous baserons sur le rapport», avait alors déclaré au Figaro la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon une source proche du dossier, les experts ont jugé le rapport du groupe français conforme à la loi. Sauf revirement de dernière minute, cela n'a pas suffi à empêcher la décision d'abroger le permis de Montélimar. «Personne n'aurait compris que nous écartions l'Américain et pas le Français», souligne un spécialiste du secteur.
http://www.boursorama.com/actualites/ga ... 5bb6861cd3Gaz de schiste : le gouvernement abroge trois permis, dont celui de Total
Le gouvernement a décidé lundi d'abroger les trois permis de recherche de gaz de schiste accordés à Total et à l'Américain Schuepbach dans le sud de la France, une victoire pour les opposants mobilisés depuis des mois contre la technique contestée de la fracturation hydraulique.
"Nous avons décidé d'abroger les trois permis de recherche de Nant (Aveyron), Villeneuve-de-Berg (Ardèche) et Montélimar (Drôme)" attribués, pour les deux premiers à Schuepbach et pour le troisième à Total, a annoncé lundi à l'AFP la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
En revanche, les 61 autres permis d'exploration - dont 49 d'hydrocarbures dits conventionnels, quatre concernant le pétrole ("huiles") de schiste, et huit pour les gaz de houille - n'ont pas été inquiétés.
"Les détenteurs n'ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels. Tous ont pris l'engagement formel de ne pas recourir à la fracturation hydraulique", indique le ministère de l'Energie dans un communiqué, précisant que des "inspections" seront menées pour s'assurer du non-recours à cette technique.
Après le vote d'une loi en juin interdisant la technique controversée de la fracturation hydraulique, la seule permettant aujourd'hui d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels, les industriels avaient deux mois pour déclarer la technique qu'ils comptaient utiliser.
"Dans les deux rapports Schuepbach, était explicitement mentionné le projet d'utiliser la fracturation hydraulique", a souligné la ministre.
Dans le rapport de Total, "ce n'était pas le cas" mais "j'ai fait valoir l'argument que ce rapport n'était pas crédible", a-t-elle estimé.
Ces trois permis couvrent une surface de 9.672 kilomètres carrés répartis sur sept départements dans le sud de la France: l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, le Gard, l'Hérault, l'Aveyron et la Lozère.
Lors de la remise des rapports des industriels mi-septembre, Total avait annoncé qu'il renonçait à la fracturation hydraulique pour son permis de Montélimar (plus de 4.000 km2) mais qu'il souhaitait continuer à explorer avec des méthodes classiques.
"Total déclare vouloir maintenant chercher des hydrocarbures classiques, donc non gaz de schiste, dans une zone où le potentiel est très limité et alors même que Total se désintéresse de la recherche du conventionnel sur le territoire terrestre français depuis des années", a noté Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Et Total annonce aussi vouloir continuer à rechercher du gaz de schiste avec des techniques qui ne sont pas la fracturation hydraulique, or on sait aujourd'hui que ces techniques ne sont pas opérationnelles", a-t-elle ajouté.
Le Parlement avait voté une loi en juin sous la pression d'élus locaux et à la suite de plusieurs manifestations dans le sud de la France pour dénoncer la fracturation hydraulique, technique notamment accusée de polluer les nappes phréatiques.
Elle consiste à "fracturer" la roche en grande profondeur (1.000 à 3.000 mètres) avec un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures.
Cette annonce intervient alors que le président Nicolas Sarkozy se rend dans le Gard mardi, dans l'un des départements concernés par ces permis exclusifs de recherche de gaz de schiste.
Jeudi, l'Assemblée nationale doit également discuter d'un texte déposé par le PS et les Verts visant à interdire l'exploitation des gaz et huiles de schiste "quelle que soit la technique".
http://www.usinenouvelle.com/article/ga ... et.N160044Gaz de schiste : " Fermer la porte à l'exploitation est une erreur majeure " pour Gérard Mestrallet
"Une erreur majeure". C’est en ces termes que le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet commente la décision du gouvernement, ce mardi 4 octobre 2011, dans un entretien au journal Sud-Ouest. Selon lui, la possibilité d’exploiter du gaz non conventionnel, comme le gaz de schiste, a ouvert des perspectives nouvelles dans le domaine de l’énergie. GDF Suez n’a pourtant pas, à l’instar de Total et Schuepbach, déposé de permis de recherche de gaz.
Sur la question de la fracturation hydraulique, Gérard Mestrallet précise qu’il est nécessaire de faire "aujourd'hui un bilan complet et objectif de ce qui s'est passé aux Etats-Unis. Car, s'il y a eu des exploitants peu scrupuleux, il y a eu aussi beaucoup d'exploitants qui ont veillé à préserver l'environnement ".
Réaction quasi similaire de la part de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Son économiste en chef, Faith Birol, déclare que le message est clair pour les compagnies qui produisent des gaz de schiste : "si elles veulent un âge d'or du gaz, elles doivent appliquer des normes en or dans les techniques de production". Il précise cependant que le développement des gaz de schiste est le "bienvenu".
Du côté de l’industrie pétrolière, c’est la déconvenue ! Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), déplore l’annonce du gouvernement avant de glisser, comme un avertissement : "Un permis c'est un contrat, donc le fait de l'abroger pour une raison ou une autre, ça ouvre potentiellement les voies d'un recours", soulignant au passage que Total avait renoncé à la fracturation hydraulique.
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Je vois bien pour les 4x4, qui consomment beaucoup, mais pour les décapotables, c'est moins sur.kercoz a écrit : qd on voit que le système ne cherche pas a s'amender .....(de +en + de 4x4 et de décapotables)
Très juste !kercoz a écrit :@Philippe :
En tant qu 'opposant (je reconnais que c'est par principe au vu des dégats ) , ce qui m'effraie le plus (je suis qd meme ingénieur élec ) , c'est la chute de production apres 2 ans ..... Le bilan bénef /dégats potentiels est dérisoir et l'outil ne peut que retarder un fait inéluctable : une déplétion énergétique certaine .....Ce là vaut il le cout de saloper des couches et nappes pour gagner si peu ? surtout qd on voit que le système ne cherche pas a s'amender .....(de +en + de 4x4 et de décapotables) ....devant ma boutique , un "bouchon" qui s' allonge de mois en mois depuis 2 ans !
On extraierait ce gaz pour les ambulances , voire les tracteurs ou les flics ...ça pourrait se justifier ...mais pour poursuivre un modèle débile , ça me fait gerber plus qu' autre chose .