Du Gaz naturel de schistes en France ?
Modérateurs : Rod, Modérateurs
-
- Brut léger
- Messages : 458
- Inscription : 22 mars 2005, 23:15
- Localisation : région parisienne
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Que les hydrocarbures soient gaspillés, je n’en ai jamais disconvenu. Comme l’a écrit Dmitri Mendeleev : « ce matériel est trop précieux pour être brûlé ; quand nous brûlons du pétrole, nous brûlons de l’argent ; il faut l’utiliser comme matière première de la synthèse chimique ». La transition, c’est d’arrêter l’utilisation idiote des hydrocarbures. Pour paraphraser un slogan politique, la transition, ça devrait être maintenant. Ca devrait commencer par des signaux forts comme l’arrêt de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (j’ai posté sur le fil créé à cet effet), ou la réduction de la vitesse maximale sur les autoroutes, des mesures qui peuvent être prises tout de suite.
Pour la période transitoire, il faudra recourir aux ressources disponibles suivant des critères à définir. Je suis d’accord que l’EROEI est probablement le critère le plus important. En même temps que sont entrepris les chantiers permettant de réduire la consommation et d'en modifier la structure, les ressources devraient être utilisées en fonction de leur EROEI décroissant. Et là, je ne suis pas forcément d’accord pour reconnaître que l’EROEI des gaz de schistes est mauvais (je ne parle pas du pétrole de schistes, pour lequel on n’a probablement pas encore assez de recul). J’ai écrit sur l’EROEI dont je crédite les gaz de schiste, en partant notamment du constat que le fait même d’exploiter du gaz de schiste revient à cramer des hydrocarbures chers (le gasoil) pour produire des hydrocarbures vendus trois fois rien (le gaz naturel). Le gaz est vendu, aux USA, 3 dollars du million de BTU. La conversion thermique est d’environ 1 baril pour 5,6 millions de BTU. Soit un prix de vente du gaz de 17 dollars par baril équivalent. Puisque Remundo donne acte que l’exploitation des gaz de schiste est une action à caractère lucratif, il admettra facilement que l’EROEI doit être largement supérieur à 99/17 (prix du baril de pétrole divisé par prix du baril équivalent de gaz), soit un facteur 6, pour que l’opération ait un sens financier. Sachant que les intrants énergétiques ne sont pas la seule dépense (les redevances dues au propriétaire sont souvent élevées, atteignant parfois 25% du produit des ventes de gaz) et qu’il faut encore faire du profit sur la vente de gaz, l’EROEI ne doit pas être si minable que ça.
Il faut continuer à évaluer l’EROEI réel des gaz de schiste, objectivement, avant de conclure que cet EROEI est faible. L’avantage, c’est que c’est possible même sans les exploiter chez nous. Il suffit d’attendre les conclusions des scientifiques sur l’expérience américaine. Quant aux pollutions "avérées", on surveillera les jugements rendus par les tribunaux civils et pénaux américains pour se faire une opinion sur leur niveau d’avération. Je ne doute pas que ces informations se verront donner la publicité nécessaire.
Pour la période transitoire, il faudra recourir aux ressources disponibles suivant des critères à définir. Je suis d’accord que l’EROEI est probablement le critère le plus important. En même temps que sont entrepris les chantiers permettant de réduire la consommation et d'en modifier la structure, les ressources devraient être utilisées en fonction de leur EROEI décroissant. Et là, je ne suis pas forcément d’accord pour reconnaître que l’EROEI des gaz de schistes est mauvais (je ne parle pas du pétrole de schistes, pour lequel on n’a probablement pas encore assez de recul). J’ai écrit sur l’EROEI dont je crédite les gaz de schiste, en partant notamment du constat que le fait même d’exploiter du gaz de schiste revient à cramer des hydrocarbures chers (le gasoil) pour produire des hydrocarbures vendus trois fois rien (le gaz naturel). Le gaz est vendu, aux USA, 3 dollars du million de BTU. La conversion thermique est d’environ 1 baril pour 5,6 millions de BTU. Soit un prix de vente du gaz de 17 dollars par baril équivalent. Puisque Remundo donne acte que l’exploitation des gaz de schiste est une action à caractère lucratif, il admettra facilement que l’EROEI doit être largement supérieur à 99/17 (prix du baril de pétrole divisé par prix du baril équivalent de gaz), soit un facteur 6, pour que l’opération ait un sens financier. Sachant que les intrants énergétiques ne sont pas la seule dépense (les redevances dues au propriétaire sont souvent élevées, atteignant parfois 25% du produit des ventes de gaz) et qu’il faut encore faire du profit sur la vente de gaz, l’EROEI ne doit pas être si minable que ça.
Il faut continuer à évaluer l’EROEI réel des gaz de schiste, objectivement, avant de conclure que cet EROEI est faible. L’avantage, c’est que c’est possible même sans les exploiter chez nous. Il suffit d’attendre les conclusions des scientifiques sur l’expérience américaine. Quant aux pollutions "avérées", on surveillera les jugements rendus par les tribunaux civils et pénaux américains pour se faire une opinion sur leur niveau d’avération. Je ne doute pas que ces informations se verront donner la publicité nécessaire.
- Remundo
- Hydrogène
- Messages : 9608
- Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
- Localisation : Clermont Ferrand
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Il doit quand même y avoir quelques bénéfices sur le marché actuelle de l'énergie... grandement captif (penser aux immensités urbaines scotchées au gaz de ville)Philippe a écrit :J’ai écrit sur l’EROEI dont je crédite les gaz de schiste, en partant notamment du constat que le fait même d’exploiter du gaz de schiste revient à cramer des hydrocarbures chers (le gasoil) pour produire des hydrocarbures vendus trois fois rien (le gaz naturel).
Je ne tire aucune conclusion de cet exemple financier sur ses aspects physiques et énergétiques. La physique et les prix de marché de l'énergie sont découplés. ça n'est pas un scoop sur un forum peakiste.Le gaz est vendu, aux USA, 3 dollars du million de BTU. La conversion thermique est d’environ 1 baril pour 5,6 millions de BTU. Soit un prix de vente du gaz de 17 dollars par baril équivalent. Puisque Remundo donne acte que l’exploitation des gaz de schiste est une action à caractère lucratif, il admettra facilement que l’EROEI doit être largement supérieur à 99/17 (prix du baril de pétrole divisé par prix du baril équivalent de gaz), soit un facteur 6
Que l'EROEI soit autour de 6, c'est bien possible, au début... parce que les champs déclinent très vite en comparaison des autres énergies fossiles conventionnelles ; il devient très pénible de remonter du gaz de schistes, parfois même à l'échelle du mois.
Ce fameux EROEI des gaz de schiste fait paradoxalement l'objet de polémiques nombreuses et d'une certaine discrétion quant à des sources fiables. Tout le monde subodore qu'il n'est pas très bon. Mais l'EROEI n'est pas l'affaire des financiers (et des compagnies pétrolières), c'est le TRI qui compte...
-
- Brut léger
- Messages : 458
- Inscription : 22 mars 2005, 23:15
- Localisation : région parisienne
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
On peut discuter du taux de rentabilité interne (TRI), mais ça ne change rien au fait que consommer du gasoil pour produire du gaz naturel n'a pas de sens si l'EROEI n'est pas au moins de 10. L'investissement du gaz de schiste, c'est le forage, la fracturation hydraulique et la réalisation des infrastructures d'acheminement du produit. Cet investissement est ce qui consomme l'essentiel des hydrocarbures détruits dans tout le cycle d'exploitation. L'investissement n'est que peu affecté par l'actualisation puisqu'il intervient l'année 1 ou les années 1 et 2. Que le TRI ne soit pas fameux, je l'admets volontiers. Il en est presque toujours ainsi avec le gaz, en raison (1) du délai qui s'écoule entre l'investissement et l'obtention du premier cash-flow et (2) du profil de production souvent imposé par l'acheteur (sauf dans le cas du gaz de schiste, justement). Ca n'empêche pas que l'EROEI du gaz de schiste puisse être fort convenable.
Je demande juste que le gaz de schiste ne soit pas condamné sur des hypothèses. L'avenir dira si l'EROEI est bon ou mauvais.
A noter que l'EROEI se calcule sur la durée de vie, y compris le bouchage des puits et la remise en état des sites. Ce n'est pas un concept "instantané".
Je demande juste que le gaz de schiste ne soit pas condamné sur des hypothèses. L'avenir dira si l'EROEI est bon ou mauvais.
A noter que l'EROEI se calcule sur la durée de vie, y compris le bouchage des puits et la remise en état des sites. Ce n'est pas un concept "instantané".
-
- Kérogène
- Messages : 86
- Inscription : 05 mai 2011, 12:46
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
En lisant les messages au sujet du shale gas aux US sur the oil drum, pas mal de personnes semblent dire qu'il y a aussi un aspect lié aux capitalisations boursières non négligeable, c'est à dire :
- "hype" très importante autour de la chose
- chiffres plus ou moins vrais sur les rendements et chiffres de réserves associés
- bulle de capitalisation permettant aussi de camoufler certaines choses pendant un moment (du côté des exploitants à travers aussi capacité à emprunter)
Ou aussi :
http://www.energybulletin.net/stories/2 ... gic-shales
ou :
http://www.youtube.com/watch?v=bYzU4bEfJ5U
(à partir de 26:00 en particulier)
- "hype" très importante autour de la chose
- chiffres plus ou moins vrais sur les rendements et chiffres de réserves associés
- bulle de capitalisation permettant aussi de camoufler certaines choses pendant un moment (du côté des exploitants à travers aussi capacité à emprunter)
Ou aussi :
http://www.energybulletin.net/stories/2 ... gic-shales
ou :
http://www.youtube.com/watch?v=bYzU4bEfJ5U
(à partir de 26:00 en particulier)
Dernière modification par Hakim le 16 sept. 2012, 21:32, modifié 5 fois.
- Remundo
- Hydrogène
- Messages : 9608
- Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
- Localisation : Clermont Ferrand
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Mais alors pourquoi Monsieur Schilansky est si motivé pour les GdS, au point de les proposer comme sujet pour la conférence transition énergétique ? Dire qu'il ne "désarme" pas sur les Gds, etc...Philippe a écrit :Que le TRI ne soit pas fameux, je l'admets volontiers
Peut-être par philanthropie extractiviste...
-
- Brut léger
- Messages : 458
- Inscription : 22 mars 2005, 23:15
- Localisation : région parisienne
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Pas fameux, ça ne veut pas dire mauvais. C'est peut-être du genre 10% à 15%. Le TRI du pétrole est très supérieur à ça, évidemment, mais les risques ne sont pas les mêmes. Les pétroliers peuvent accepter des TRI aussi bas que 10% à 15% lorsque le risque géologique est faible. Dans le cas des gaz de schiste, contrairement aux gisements conventionnels, il semble que le pourcentage de puits secs (forages à résultat négatif) soit très faible. Une fois qu'un bassin commence à être connu, il n'y a quasiment plus de puits secs.
-
- Kérogène
- Messages : 86
- Inscription : 05 mai 2011, 12:46
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
ou aussi :
http://www.ft.com/cms/s/0/a0fd134e-f38d ... z26emkdyC6
bien que dans ce cas la raison surtout mise sur le prix, mais enfin :
http://www.ft.com/cms/s/0/a0fd134e-f38d ... z26emkdyC6
bien que dans ce cas la raison surtout mise sur le prix, mais enfin :
Et sans oublier que l'on a aussi peut-être un peu trop tendance à associer la chute du prix du gaz au US uniquement au shale gas, il y a aussi la crise qui est passée par làThe first indication of the scale of the possible cuts came last month from Chesapeake Energy, the second-largest gas producer in the US, which has been battered by concerns over its corporate governance and borrowings.
In its second-quarter results, Chesapeake wrote off 4.6tn cubic feet of gas reserves, equivalent to more than two months of consumption for the entire US. That was 24 per cent of its reserves, although the impact was offset by reserves additions resulting from exploration, making the net decline 7 per cent.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98003
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/09 ... chiste.phpL'appel des grands patrons à débattre sur le gaz de schiste
Le Figaro 19 Sept 2012
Laurence Parisot et 17 grands patrons s'associent pour demander au président de la République de relancer le débat sur l'opportunité d'exploiter les gaz de schiste.
La page explosive de l'exploitation des gaz de schiste en France n'est peut-être pas encore tournée. Alors que le gouvernement a redit son opposition à l'exploitation de ces hydrocarbures piégés en sous-sol dans la roche mère en début de semaine, un collectif de 18 grands patrons appelle l'État à reprendre le débat. L'Usine Nouvelle ainsi publie l'appel de personnalités du monde industriel: Jean-François Roubaud, président de la CGPME, Pierre Gattaz, président du Groupement des fédérations industrielles (GFI), de la Fieec et de Radiall ou encore Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, associés à la présidente du Medef, Laurence Parisot.
Les 18 dirigeants souhaitent interpeller le président de la République sur l'intérêt de débattre du «potentiel de la France en matière de gaz de schiste». Ils demandent ainsi à François Hollande «d'engager un grand débat national et public sur les gaz de schiste qui impliquent toutes les parties prenantes: les citoyens, les ONG, les industriels et les chercheurs». Ils prônent un bilan «des risques et opportunités que recèle cette ressource» afin «d'évaluer sereinement son impact sur l'environnement, l'emploi, l'investissement et la recherche».
Les signataires de l'appel soulignent toutefois qu'ils «ne disent pas qu'il faut exploiter cette nouvelle ressource énergétique à tout prix». L'exploitation de cet hydrocarbure controversé est aujourd'hui impossible en France puisque Nicolas Sarkozy a fait voter l'interdiction de la seule technique d'extraction, la fracturation hydraulique, en juillet 2011. François Hollande estime d'ailleurs que «personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé». Des risques qui ont conduit le président de la République à demander à Delphine Batho, ministre de l'Environnement, «de prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l'État». Reste à savoir si François Hollande a définitivement fermé le dossier sur les gaz de schiste.
-
- Goudron
- Messages : 126
- Inscription : 07 nov. 2009, 09:55
Où en est on du gaz de schiste?
Bonjour
le président a bloqué l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, sans polémiquer sur ce sujet, est ce que vous savez quelles seraient les ressources disponibles en France.
Y a t'il une valeur à peu près admise par tous, entre les "pour" et les "contre"?
Et dernière question, plus sociale qu'économique: si ces réserves sont assez importantes et que le coût de l'énergie devient trop cher en France, est ce que le président actuel ou le suivant ne reviendra pas sur sa décision?
Ou est ce qu'une bonne partie des français ne risquent pas de manifester pour une exploitation de ces gaz de schiste, afin d'avoir encore de quoi rouler?
Tout dépend en fait de la quantité disponible.
Merci pour vos réponses.
le président a bloqué l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, sans polémiquer sur ce sujet, est ce que vous savez quelles seraient les ressources disponibles en France.
Y a t'il une valeur à peu près admise par tous, entre les "pour" et les "contre"?
Et dernière question, plus sociale qu'économique: si ces réserves sont assez importantes et que le coût de l'énergie devient trop cher en France, est ce que le président actuel ou le suivant ne reviendra pas sur sa décision?
Ou est ce qu'une bonne partie des français ne risquent pas de manifester pour une exploitation de ces gaz de schiste, afin d'avoir encore de quoi rouler?
Tout dépend en fait de la quantité disponible.
Merci pour vos réponses.
- mahiahi
- Modérateur
- Messages : 7251
- Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
- Localisation : île de France
Re: Où en est on du gaz de schiste?
Je ne pense pas, au départ, on a extrapolé sur les quantités estimées en Pologne... qui ont été réévaluées à la baisse depuisevrard a écrit :Bonjour
le président a bloqué l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, sans polémiquer sur ce sujet, est ce que vous savez quelles seraient les ressources disponibles en France.
Y a-t-il une valeur à peu près admise par tous, entre les "pour" et les "contre"?
C'est possibleevrard a écrit : Et dernière question, plus sociale qu'économique: si ces réserves sont assez importantes et que le coût de l'énergie devient trop cher en France, est ce que le président actuel ou le suivant ne reviendra pas sur sa décision?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98003
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Où en est on du gaz de schiste?
Evrad,evrard a écrit : Bonjour
le président a bloqué l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, sans polémiquer sur ce sujet, est ce que vous savez quelles seraient les ressources disponibles en France.
Y a t'il une valeur à peu près admise par tous, entre les "pour" et les "contre"?
Et dernière question, plus sociale qu'économique: si ces réserves sont assez importantes et que le coût de l'énergie devient trop cher en France, est ce que le président actuel ou le suivant ne reviendra pas sur sa décision?
Ou est ce qu'une bonne partie des français ne risquent pas de manifester pour une exploitation de ces gaz de schiste, afin d'avoir encore de quoi rouler?
Tout dépend en fait de la quantité disponible.
Merci pour vos réponses.
en tant que modérateur je ne vous autorise pas à faire un nouveau fil sur la question vu qu' il en existe déja un. Ici c' est pas Futura Science. Donc je regroupe.
Je vous demande d' abord de lire le présent fil.
Bien sur que non. Pour connaitre une réserve il faut d' abord faire des forages d'exploration.evrard a écrit : Y a t'il une valeur à peu près admise par tous, entre les "pour" et les "contre"?
peut étre bien.evrard a écrit : Et dernière question, plus sociale qu'économique: si ces réserves sont assez importantes et que le coût de l'énergie devient trop cher en France, est ce que le président actuel ou le suivant ne reviendra pas sur sa décision?
Que je sache il n' y pas grand monde qui roule au Gaz. Les gens roulent avec des carburants liquides à base de pétrole.evrard a écrit : Ou est ce qu'une bonne partie des français ne risquent pas de manifester pour une exploitation de ces gaz de schiste, afin d'avoir encore de quoi rouler?
Par contre le Gaz c' est pour le chauffage résidentiel, l' industrie et la chimie (engrais et reformage d' Hydrogéne).
L' exploitation du Gaz de schiste permetrait d' alleger la facture energétique de la France et d' améliorer le balance commerciale actuellement lourdement négative.
-
- Goudron
- Messages : 126
- Inscription : 07 nov. 2009, 09:55
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
Bref, on ne sait pas grand chose à ce sujet, au moins pour la France.
- phyvette
- Modérateur
- Messages : 13167
- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
On ne sait rien, le peu que l'on sache sont des estimations de l'USGS, l'institut d'études géologiques des USA. On pourra en dire plus quand on aura fait des trous pour prouver que nous avons des ressources économiquements exploitables de gaz de roches mères, ce que rien ne prouve.
Jusque là, c'est de l'incantation.
Jusque là, c'est de l'incantation.

пошел на хуй пу́тин

-
- Goudron
- Messages : 126
- Inscription : 07 nov. 2009, 09:55
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
A mon avis, s'il y avait vraiment beaucoup de ces gaz de schistes, cela se saurait et plus d'explorations auraient été faites.phyvette a écrit :On ne sait rien, le peu que l'on sache sont des estimations de l'USGS, l'institut d'études géologiques des USA. On pourra en dire plus quand on aura fait des trous pour prouver que nous avons des ressources économiquements exploitables de gaz de roches mères, ce que rien ne prouve.
Jusque là, c'est de l'incantation.
Si rien n'est fait, c'est sans doute qu'entre les coûts d'exploitation, les infrastructures à mettre à place, l'opposition publique à gérer, cela ne serait pas rentable au final.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98003
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Du Gaz naturel de shistes en France ?
C'est l' opposition publique qui à totalement bloquée l' exploration (via l' engagement de F.Hollande d' interdire ) des gaz de schiste.evrard a écrit :A mon avis, s'il y avait vraiment beaucoup de ces gaz de schistes, cela se saurait et plus d'explorations auraient été faites.phyvette a écrit :On ne sait rien, le peu que l'on sache sont des estimations de l'USGS, l'institut d'études géologiques des USA. On pourra en dire plus quand on aura fait des trous pour prouver que nous avons des ressources économiquements exploitables de gaz de roches mères, ce que rien ne prouve.
Jusque là, c'est de l'incantation.
Si rien n'est fait, c'est sans doute qu'entre les coûts d'exploitation, les infrastructures à mettre à place, l'opposition publique à gérer, cela ne serait pas rentable au final.
On en sait rien. Tu ne peux pas dire ça.evrard a écrit :
Si rien n'est fait, c'est sans doute qu'entre les coûts d'exploitation, les infrastructures à mettre à place, ------, cela ne serait pas rentable au final.
Ce qui est sur c' est que les compagnies comme Total et les autres qui avaient déposé des demandes de permis iront plein pot quand ca se débloquera éventuellement avec un prochain président.
En Pologne les compagnies ont commencé l' exploration des Gaz de schiste.