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Publié : 16 févr. 2006, 15:21
par th
Che Guevareg a écrit :Bon alors j'ai pas mal épluché votre discussion sur les hydrates de méthanes et c'est très interessant tout ça, par contre la partie sur l'extinctionen masse dû au relachement de méthane, là je tique. .
Bienvenu sur le forum, Che Guevareg.

Ce dont tu parle n'est qu'une hypothese de chercheurs.
Google a bien voulu me la retrouver :
http://www.gsajournals.org/i0091-7613-31-9-741.pdf

Elle a été publiée par des revues à peer-review, ce qui lui done une certaine credibilité.
Mais credibilité n'est pas certitude scientifique !
Je sais qu'il y a eu pas mal de discussions dans la comunauté scientifique à ce sujet, mais le n'ai pas suivi.

Si le sujet t'interesse, fait une recherche et raconte nous ce qu'il en est à ce jour de cette hypothese !

Publié : 16 févr. 2006, 18:29
par Che Guevareg
th a écrit :Bienvenu sur le forum, Che Guevareg.
Merci :D
th a écrit :Si le sujet t'interesse, fait une recherche et raconte nous ce qu'il en est à ce jour de cette hypothese !
Sur la crise Permo/Trias?

Publié : 16 févr. 2006, 18:55
par GillesH38
un scénario que j'ai lu, c'est que l'extinction aurait eue lieu en deux temps
a) un volcanisme énorme responsable des trapps de Sibérie, libérant assez de CO2 pour réchauffer la surface de 4 ou 5 °C, suffisante pour réchauffer les profondeurs des océans et
b) provoquer la dissociation des hydrates de méthane, augmentant la température de surface de 10°C
Le tout durant 80 000 ans. voir par exemple

http://www.astrosurf.org/lombry/impact-extinction2.htm

Publié : 01 mai 2006, 19:37
par GillesH38
y en a aussi au fond des mers. Ca serait encore bien pire si il dégazait naturellement :D

Publié : 01 mai 2006, 20:27
par phylippe
J'ai lu (mais où) qu'avec le réchauffement de l'eau, les hydrates de méthane qui sont sous l'eau fondraient aussi et relacheraient le méthane. A vérifier.

Publié : 01 mai 2006, 20:30
par GillesH38
Ca peut arriver. Bon c'est l'hypothese extreme et on y est pas encore (miniTAX doit etre bien au courant de tout ça :-D ). A mon avis , la dépletion petrole/gaz nous evitera tout ça

I :smt055 PO

Publié : 05 sept. 2006, 12:55
par energy_isere
tiens, ca fait longtemps qu' on avait pas entendu parler des hydrates de méthane :
Taiwan finds huge underwater gas hydrate reserve

TAIPEI (Reuters) - Taiwan geologists have confirmed the existence of more than 500 billion cubic meters of gas hydrate off the southwest coast, enough to meet the island's gas needs for over 60 years, a government geologist said on Monday.

But commercial extraction is likely much more than a decade away as techniques to tap the gas are still being developed, Wang Yunshuen, section chief of the mineral resources section, at the Central Geological Survey.

"For gas hydrate, every country in the world is still in the investigative stage and cannot yet produce it commercially," Wang said. "There are still many technical difficulties that must be overcome .... it will take more than 10 years," Wang said.

Hydrate formations exist under hundreds of meters of water in places like the Gulf of Mexico and closer to the surface in permafrost areas of the Arctic.

Methane, the main component of the gas, when burned releases less carbon dioxide -- the main greenhouse gas that scientists believe are warming the earth -- than any other fossil fuel.

But if it escapes to the atmosphere without being burned, it can trap heat rapidly because it is a greenhouse gas at least 20 times stronger than carbon dioxide.

Wang said the hydrate formation was around 100 nautical miles off Kaohsiung in the south, saying the geological survey would now take more detailed imaging of the sea floor on areas where signs of hydrate reserves are strongest.

Originally detected by the state-run Chinese Petroleum Corp. in the early 1990s, the gas hydrate was confirmed by the geological survey after two-and-a-half years of investigation, the survey said in a statement on their Web site last month.

Based one Taiwan's annual gas usage of 7-8 billion cubic meters, the geological survey expects the reserves could supply Taiwan with its gas needs for over 60 years.

Taiwan, with scarce natural resources, currently relies on imports to meet 97 percent of all energy needs.
source : http://news.yahoo.com/s/nm/20060904/sc_ ... n_gas_dc_1

Comme chacun sait, on à aucune idée de comment exploiter ces hydrates, et encore moins comment étre sur de ne pas génerer une catastrophe en cas de libération "inopinée" de ces dépots :-D .

Publié : 16 janv. 2007, 18:59
par energy_isere
on m' a envoyé l' adresse d' un site web sur le Gaz naturel en Suisse http://www.gaz-naturel.ch/fr/energie-ga ... turel.html, et la je tombe sur un article de 2 pages d' introduction aux hydrates de méthanes (pdf) : http://www.gaz-naturel.ch/fileadmin/aut ... 5_98_f.pdf

Publié : 22 janv. 2007, 02:00
par cicero
th a écrit :Si le sujet t'interesse, fait une recherche et raconte nous ce qu'il en est à ce jour de cette hypothese !
En tout cas, ce qui est certain c'est que le % d'O2 atmosphèrique est passer de quelque 30% à une dizaine de % à la même époque... :-D

CH4 + 2O2 --> CO2 + 2H2O ....

Perso je souscrit 100% à cette Hypothèse que je trouve pas mal prouvé...

Publié : 01 mars 2007, 15:27
par Environnement2100
Canada, Japan test production of frozen gas
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Feb 28, 2007 04:30 AM
Japan's government said it will start test production of frozen natural gas in Canada's permafrost area as part of Japan's 16-year project to siphon gas from methane hydrate, a form of the fuel known as gas crystals.

State-run Japan Oil, Gas, and Metals Corp. and Natural Resources Canada drilled a test well inside the Arctic Circle last Thursday. In March, they plan to start extracting gas from the hydrates, an ice-like form of methane trapped in oxygen and hydrogen, by depressurizing the icy gas crystals inside a drilled hole.

Methane hydrate has to be depressurized or heated to be turned into gaseous form.
http://www.thestar.com/Business/article/186343

Je suppose qu'on est amené à inventer unne nouvelle forme d'exploitation minière pour exploiter les clathrates onshore, avec probablement injection d'eau chaude et récupération du mélange boue-gaz en surface : pas très compliqué, mais beaucoup de déchets à gérer sans doute.

En ce qui concerne le bilan effet de serre, les clathrates proches de la surface sont condamnés à fondre, et donc à libérer leur gaz dans l'atmosphère, à court terme ; comme le méthane a un effet de serre 21 fois supérieur au CO2, il paraît préférable de le brûler avant qu'il fonde.

En revanche, les clathrates en profondeur n'ont pas de raison de se décomposer. De plus, la production de gaz dans cette partie de la planète a de fortes chances de se retrouver employée à exploiter les sables d'Athabasca, qui eux sont une source colossale de CO2.

Publié : 12 mars 2007, 13:18
par energy_isere
Le Japon découvre un réservoir d'hydrure de méthane

Le METI, Ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie japonais a annoncé la découverte d'un réservoir océanique d'hydrure de méthane.

Ce dernier, d'un volume 1000 km2, se trouve dans la fosse de Nankai dans l'océan Pacifique et pourrait produire l'équivalent de 14 ans de consommation d'énergie au Japon.

Au vu de ses besoins accrus en nouvelles sources d'énergies, le Japon a beaucoup investi pour la récupération d'hydrure de méthane et compte encore accroître ses efforts à partir de ce printemps pour continuer l'exploration de ses fonds océaniques.

L'hydrure de méthane est une source potentielle d'énergie fossile pour remplacer le pétrole trop cher, mais l'exploitation d'hydrure de méthane pourrait poser de sérieux problèmes en matière d'effet de serre. En effet, leur combustion émet d'une part du CO2 et en exploitant les hydrates du fond des mers, il est très probable que de grandes quantités de méthane remontent dans l'atmosphère, or le méthane a un pouvoir beaucoup plus élevé que le CO2 en tant que gaz à effet de serre.

On craint aussi que le réchauffement climatique puisse élever la température des fonds marins de telle façon qu'une partie d' hydrure "fonde", ce qui relâcherait énormément de méthane dans l'atmosphère, lequel viendrait à son tour augmenter l'effet de serre et créer un emballement.

Cependant, le Japon compte commencer ses essais d'exploitation d' hydrure de méthane du fond de l'océan Pacifique en 2009 et espère pouvoir utiliser cette exploitation à des fins commerciales en 2017.
enerzine

Publié : 12 mars 2007, 14:49
par Environnement2100
Il s'agit probablement d'hydrates, et non pas d'hydrures, de méthane ; on pardonnera ce petit lapsus à l'ambassade de France au Japon, à l'origine de cette brève, et on félicitera une fois de plus Enerzine pour son haut travail rédactionnel de copié-coller.

Il semble que le Japon soit fasciné par les hydrates de méthane ; on leur répète à chaque fois que c'est bien inquiétant, comme le signale l'article en question, mais ça ne les empêche pas de persévérer ; on a du mal à distinguer la réflexion de ce peuple avancé, qui semble parfois maîtriser les notions environnementales, et parfois se comporter en éco-terroriste.

Publié : 14 mars 2007, 01:50
par Schlumpf
on félicitera une fois de plus Enerzine pour son haut travail rédactionnel de copié-coller
Merci éner'gin ! HIPS (désolé, je sors de l'éthanol). Celles là je les rate pas. :-D Non, mais ! hydrures de méthane ? Et puis quoi encore. Mais à quoi ils pensent ???!!! Et pourquoi pas hydroïdes par exemple ? Comme la bien connue Hydroïde de Lernes...

Publié : 15 mars 2007, 18:16
par nelson62
Structure moléculaire de l'hydrate de méthane.....
Les hydrates de gaz, une future source d'énergie ?
Longtemps considérés comme étant à l’origine de la mystérieuse disparition de nombreux navires dans la région du Triangle des Bermudes, les hydrates de gaz pourraient bien, dans l’avenir, être à l’origine d’un approvisionnement énergétique à long terme très abondant.

Selon U.S. Geological Survey, la quantité de carbone que renferment les hydrates de gaz est évaluée, au bas mot, à deux fois la quantité que recèlent tous les combustibles fossiles connus de la planète.

Les hydrates de gaz, aussi appelés clathrates, sont des solides cristallins gelés composés de molécules de gaz enveloppées de molécules d’eau. La forme d’hydrate de gaz la plus courante est l’hydrate de méthane, les autres molécules de gaz incluant l’éthane, le propane, le butane, l’iso-butane, le pentane, l’azote, le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène. Plusieurs structures différentes ont été identifiées, les plus courantes étant décrites ci-dessous.



Dans la structure 1, la plus courante, la maille élémentaire est composée de 46 molécules d’eau et peut contenir jusqu’à huit molécules de méthane. À une température et une pression normales, un mètre cube d’hydrate peut contenir 164 mètres cubes de gaz méthane, soit plus de 160 fois le volume de l’hydrate.

En plus d’être une source d’énergie, les hydrates de méthane émettent des gaz à effet de serre et causent d’importants tsunamis provoqués par des courants de débris sous-marins. Quant au Triangle des Bermudes, la dernière libération massive de méthane à partir de gisements d’hydrates remonte probablement à la fin de l’ère glaciaire et selon U.S. Geological survey, aucun navire n’a coulé à cause d’une diminution de flottabilité engendrée par la fonte des hydrates.Image
Source:enerzine

Publié : 16 mars 2007, 19:56
par energy_isere
Taiwan se met aussi a la veille active sur le sujet.
Taiwan surveille ses réserves d'hydrate de gaz

Le Conseil National des Sciences vient d'attribuer 600 millions de TWD (14 millions d'euros) sur les 400 millions d'euros qui devront aller au projet de construction d'un navire océanique capable par tous les temps de surveiller les réserves d'hydrate de gaz qui se trouvent principalement au sud-ouest de l'île.

Ces réserves représenteraient 500 milliards de m3 et les trois bateaux existants sont trop petits et trop vieux pour pouvoir naviguer pendant tout l'hiver.

Selon le vice-ministre du NSC, M. Yang Hung-Duen, cette nouvelle unité de 2.700 tonneaux devrait être opérationnelle dans 2 ans et demi. Les deux tiers de ce budget devraient permettre de financer le bateau, le tiers restant étant réservé à l'équipement.

Ce navire sera ensuite exploité par le centre de recherche océanique sous la tutelle des "National Applied Research Laboratories".
Enerzine