GNL : Fluxys lance la construction de son cinquième stockage
le 03/04/2015 lemarin.fr
Le logisticien belge du gaz Fluxys, opérateur du terminal GNL du port de Zeebrugge, vient de lancer un investissement de plus de 200 millions d’euros pour la construction d’un cinquième réservoir de stockage sur le site, ainsi que de divers nouveaux équipements d’adaptation du terminal.
Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.lavoixdunord.fr/region/gaz-n ... 88n2841220Gaz naturel liquéfié : l’Europe s’ouvrira à Dunkerque via la Belgique
La Voix du Nord, le 22/05/2015 PAR OLIVIER DUFOURG
L’opérateur gazier belge Fluxys construit une canalisation de 74 km qui permettra d’approvisionner la Belgique et une partie de l’Europe en gaz naturel liquéfié (GNL) stocké au terminal méthanier de Loon-Plage. Démarré en février, le chantier, estimé à 130 millions d’euros, s’achèvera en novembre.
Le chantier est spectaculaire. Démarré en février, il consiste à construire une canalisation entre Alveringem, à la frontière avec Hondschoote, et Maldegem, pour approvisionner la Belgique et certains pays européens en gaz naturel liquéfié (GNL) stocké au terminal méthanier de Loon-Plage. Menés par Fluxys, l’unique opérateur gazier en Belgique et actionnaire de Dunkerque LNG à hauteur de 25 % (1), les travaux s’achèveront en novembre, en même temps que la mise en service du terminal méthanier de Loon-Plage.
Un projet européen
Estimé à environ 130 millions d’euros, l’ouvrage consiste à assembler une> canalisation de 74 km, d’une capacité de 8 milliards de m3, qui alimentera les régions du Westhoek et d’Ypres, « qui sont actuellement mal desservies en GNL », justifie Laurent Rémy, porte-parole du groupe Fluxys. Et pour pouvoir connecter la France à la Belgique, une autre canalisation, longue de 26 km, est également en construction entre Pitgam et Alveringem.
Concernant les enjeux du projet, Laurent Rémy insiste sur son caractère européen. « À Maldegem, la nouvelle canalisation sera raccordée sur notre réseau est-ouest, qui a deux particularités : d’abord, il alimente la moitié de la Belgique à lui seul, soit 8 milliards de m3 ; ensuite, il est déjà relié aux Pays-Bas, à l’Allemagne et à la Grande-Bretagne (via un pipe passant sous la mer du Nord, ndlr). La Belgique est donc un pays de transit, une véritable plaque tournante pour le GNL. Le fait que celui-ci proviendra de la France et du terminal méthanier de Dunkerque constitue une première. »
Enfin, pour pouvoir alimenter la région d’Ypres en GNL, Fluxys va construire une station de compression à Langemark-Poelkapelle. Début des travaux en 2016.
Une zone de front de la premiére guerre mondiale longue de 16 km
La découverte d’une zone de front, traversée sur 16 km, a rendu encore plus spectaculaire le chantier de construction de la canalisation entre Alveringem et Maldegem, en Belgique (lire ci-dessus). « Sur cette zone, qui figurait sur le tracé de notre canalisation, nous avons essentiellement retrouvé des objets issus de la Première Guerre mondiale : grenades, bombes, mortiers, obus et même des squelettes humains », illustre Laurent Rémy, porte-parole du groupe gazier belge Fluxys, en charge de la construction de la nouvelle canalisation.
Pour sécuriser la zone, l’armée belge, chargée des opérations de déminage, est venue débarrasser les lieux de tous les engins explosifs. « Ensuite, reprend Laurent Rémy, nous avons complètement assaini le terrain sur une surface de 30 m, de part et d’autre de la canalisation. »
Plus de 10 000 objets en relation avec la Première Guerre mondiale ont été exhumés l’année dernière sur le tracé du chantier. « Selon les démineurs de l’armée, conclut le porte-parole de Fluxys, il faudrait 250 ans pour assainir complètement la région du Westhoek ! »
(1) Dunkerque LNG, qui mène le projet de terminal méthanier, est une filiale d’EDF (65 %), Fluxys (25 %) et Total (10 %).
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... tes-151015Accord financier pour la construction d'un gazoduc visant à désenclaver les pays baltes
AFP le 15 oct. 2015
Un accord financier a été signé jeudi à Bruxelles pour la construction d'un gazoduc entre la Pologne et la Lituanie, financé en partie par l'UE, qui doit permettre de mettre fin à l'isolement énergétique des pays baltes dans l'Union européenne.
...............
L'interconnection doit leur permettre d'intégrer le réseau de gaz de l'UE. Le coût de ce gazoduc long de 534 km (dont 177 km sur territoire lituanien), qui doit pouvoir transporter 2,4 milliards de mètres cube par an de la Pologne vers la Lituanie et 1 milliard dans l'autre sens, se monte à 558 millions d'euros. Il doit connecter les stations de compression de Jauniunai en Lituanie et Rembelszczyzna en Pologne..
......................
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.usinenouvelle.com/article/el ... se.N367154Elengy veut faire de Montoir un hub du gaz liquéfié russe
Par JACQUES LE BRIGAND - Usine Nouvelle le 03 décembre 2015
Elengy, filiale du groupe Engie, entérine un investissement de 65 millions d’euros durant les deux prochaines années pour permettre aux méthaniers brise-glace sibériens de transborder au plus vite leur cargaison.
Terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne.
Le terminal méthanier d’Elengy à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) entend jouer à fond sa carte dans le transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) entre deux navires : pour lui en donner les moyens, Engie, sa maison-mère, vient d’autoriser un important programme d’investissements. Le groupe consacrera en 2016 et 2017 une enveloppe de 65 millions d’euros portant sur deux chantiers : la refonte de l’appontement amont et le renforcement du circuit de déchargement. L’objectif est de ramener à 24 heures, soit un temps d’escale habituel, la durée des opérations de transbordement entre deux méthaniers sans passer par les cuves de stockage à terre.
Présentée comme "une première mondiale" en août 2013, cette prestation nécessite aujourd’hui d’immobiliser les bâtiments durant deux jours. Trop long pour un site qui veut se transformer en un hub de niveau international. Le gain de compétitivité implique des installations, agréées par l’administration, capables de tripler quasiment le débit des pompes et des équipements techniques associés (compresseur, etc).
DES MASTODONTES TRANSPORTANT 260 000 MÈTRES CUBES
Le contrat signé récemment avec Novatek illustre les enjeux. L’accord porte sur un million de tonnes par an à partir de 2018, pendant 23 ans, soit 14 cargaisons annuelles. Pas négligeable pour un terminal qui finira l’année en dessous de la barre du million de tonne d’autant que le service génère de très confortables marges. Mais les méthaniers brise-glace russes qui viendront accoster seront des mastodontes, transportant 260 000 mètres cubes au lieu des 150 000 mètres cubes accueillis en temps normal. Et ils auront pour impératif de repartir le plus vite possible vers l’usine de liquéfaction de Yamal (Sibérie).
Or la concurrence est déjà en ordre de marche. Le port belge de Zeebrugge a remporté au printemps dernier un contrat similaire mais pour un maximum de 8 millions de tonnes de GNL par an. Un marché que lorgnait également le tout nouveau terminal EDF à Dunkerque (Nord).
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ere-160210Le GNL dans le transport : quel potentiel pour la filière ?
IFP Energies nouvelles
10 févr. 2016
Le transport de gaz naturel sous forme liquide (GNL) permet de réduire son volume d’un facteur 600 et de l’acheminer des grandes zones de production à celles de consommation en dépendant moins des gazoducs. S’il constitue une « forme optimisée » pour transporter le gaz naturel, le GNL peut également être utilisé comme carburant. Il constitue une alternative aux produits pétroliers consommés par les navires marchands, les véhicules routiers lourds ou encore les locomotives Diesel de certains pays.
Dans cette note, IFP Energies nouvelles dresse un état de lieux sur le potentiel de développement et les contraintes du GNL utilisé comme carburant. Il y est rappelé que ce dernier suscite aujourd’hui principalement l’attention du secteur maritime, dans le contexte d’un renforcement des normes environnementales depuis le début des années 2000. Rappelons en effet que près de 7,5% des produits pétroliers dans le monde sont consommés par le secteur maritime, ce dernier étant responsable d’une part importante des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et d’oxydes de soufre (SOx). Or, la combustion du GNL émet jusqu’à 90% moins de SOx que celle des fiouls de soute « traditionnels ».
En 2015, on dénombrait 73 navires marchands à propulsion GNL (contre 3 dix ans plus tôt) parmi lesquels principalement des ferrys et des navires ravitailleurs en Europe du Nord. S’ajoutent à ces navires les méthaniers qui récupèrent du gaz évaporé dans leurs cuves et l’utilisent comme carburant. L’essor de cette flotte (qui devrait plus que doubler d’ici 2022) est toutefois encore pénalisé par la densité énergétique du GNL plus faible que celle des fiouls de soute, par une manipulation plus complexe et surtout par le manque actuel d’infrastructures dédiées dans les ports (sites de stockage de GNL, stations d’approvisionnement, etc.).
Le manque d’infrastructures d’approvisionnement freine également le développement du GNL dans le transport routier (poids lourds et autocars) qui est cantonnée à trois zones : la Chine et, dans une moindre mesure, les États-Unis et l’Union européenne. Pourtant, cette note rappelle que les coûts d’investissement et de maintenance des poids lourds à motorisation GNL, bien que plus élevés que ceux des véhicules à motorisation Diesel, peuvent être amortis en 3 à 5 ans, compte tenu des écarts de prix en faveur du carburant GNL(1).
Selon les prévisions de Cedigaz(2), la demande mondiale de GNL dans les transports pourrait atteindre 18 millions de tonnes en 2020, puis le double en 2025 et plus du quadruple à l’horizon 2035 (77 millions de tonnes).
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -flottantePremière production de GNL au monde sur une unité flottante
Publié le 28/09/2016 lemarin.fr
Du GNL vient d’être produit lors d’un test sur l’unité de liquéfaction (FLNG) construite par Wison offshore & marine pour le belge Exmar.
C’est la première fois au monde que du gaz est liquéfié sur une installation flottante.
Le FLNG construit pour Exmar par Wison était initialement destiné au projet colombien Caribbean LNG, mais l’accord en ce sens a été rompu. (Photo : Exmar)
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ces-160927Le gaz de schiste américain débarque en Ecosse malgré les réticences
AFP le 27 sept. 2016
Un pétrolier venu des Etats-Unis a livré mardi la première cargaison de gaz de schiste en Ecosse où la fracturation hydraulique, vivement critiquée, ne donne lieu à aucune exploitation commerciale.
Le navire est arrivé à Grangemouth, une raffinerie située sur la rivière Forth près d'Edimbourg en Ecosse, dont les réserves pétrolières en mer du Nord sont de plus en plus coûteuses à extraire. La musique d'une cornemuse a accompagné le passage du bateau sous le grand pont d'acier de cette rivière, avec 27 500 mètres cubes d'éthane liquéfié à bord provenant de gisements américains de gaz de schiste.
L'entreprise suisse qui a conduit cette livraison, Ineos, a investi quelque 2 milliards de livres (2,3 milliards d'euros) pour monter un "pipeline virtuel", avec huit tankers chargés d'apporter régulièrement des cargaisons de gaz de schiste américain au Royaume-Uni et en Norvège. Une nouvelle livraison devrait notamment arriver toutes les trois semaines à Grangemouth, où l'éthane sera utilisé pour fabriquer des matières plastiques afin de produire des bouteilles, des emballages alimentaires ou encore des câbles.
Cet engagement prévoit de soutenir des milliers d'emplois en Ecosse mais la méthode controversée de la fracturation hydraulique y divise l'opinion et pose des soucis politiques à la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon.
L'Ecosse a introduit un moratoire sur le procédé de fracturation hydraulique, qui consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l'extraction de gaz capturé dans la roche. Cette technique est très critiquée par des écologistes qui y voient une pollution des nappes phréatiques.
Le président d'Ineos, l'un des géants mondiaux de la pétrochimie, a accusé les autorités écossaises d'"hypocrisie" pour leur empressement à accepter la livraison de gaz de schiste américain alors qu'elles refusent, dans le même temps, tout forage directement sur leur territoire.
Je relie donc ça à ce que j' avais vu il y a 4 jours dans lemarin.fr :
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... rs-lecosseJaccar ouvre la route de l’éthane vers l’Écosse
Publié le 27/09/2016 lemarin.fr
Le JS Ineos Insight, éthanier du groupe Jaccar de Jacques de Chateauvieux, sera le premier navire à approvisionner un second complexe pétrochimique européen en éthane américain. Il est attendu à l’usine Ineos de Grangemouth.
Le « JS Ineos Insight »
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
viewtopic.php?p=392207#p392207
Il n'y avait pas de cadastre du sous-sol, comportant au moins les gros tuyaux de ce genre (gazoducs, aquaducs, oléoducs, ligne HT, égouts, ...) ?
Et il n'y avait pas d'obligation de filet en plastique autour du tube (mais à 50-100cm) pour prévenir, lorsqu'on creuse près du tube ?
C'est tout à fait normal d'avoir ce genre d'accident dans ces conditions ! C'est même étonnant qu'il n'y en ait pas plus, quand je vois la fréquence des accidents/ incidents concernant les petits tuyaux (réseaux d'eau de quartier, ligne BT) lors de chantiers, alors que ces tuyaux sont pourtant cartographiés et signalés au sol régulièrement.
Dans l'article de Wikipédia, j'apprends :emmort a écrit :Mais un gazoduc fait 600-800 mm de diamètre. ici on parle de plus de 2m de diamètre. et, en dépression, une tole fine a tendance à se "chiffonner" si elle est enfoncée sur un point. Contrairement à une surpression qui conforme la forme circulaire.
l'exemple du Gazoduc ne rassure pas un belge qui a vu, de très loin heureusement, la catastrophe de Ghilenghien https://fr.wikipedia.org/wiki/Explosion ... islenghien
J'hallucine !Wikipédia a écrit :En Belgique, la mise en place d'un cadastre du sous-sol et des câbles aériens est envisagée depuis 2007.
En France, l'arrêté multifluide du 4 août 2006 impose une révision de la sécurité des canalisations de gaz, notamment par la conduite d'études de danger et la pose de plaques PEHD pour protéger ces canalisations des agressions dues aux travaux tiers9.
Il n'y avait pas de cadastre du sous-sol, comportant au moins les gros tuyaux de ce genre (gazoducs, aquaducs, oléoducs, ligne HT, égouts, ...) ?
Et il n'y avait pas d'obligation de filet en plastique autour du tube (mais à 50-100cm) pour prévenir, lorsqu'on creuse près du tube ?
C'est tout à fait normal d'avoir ce genre d'accident dans ces conditions ! C'est même étonnant qu'il n'y en ait pas plus, quand je vois la fréquence des accidents/ incidents concernant les petits tuyaux (réseaux d'eau de quartier, ligne BT) lors de chantiers, alors que ces tuyaux sont pourtant cartographiés et signalés au sol régulièrement.
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
De temps en temps quand je cherche des infos nouvelles sur le gaz je cherche Gaz dans Google actualité.Glycogène a écrit :.....quand je vois la fréquence des accidents/ incidents concernant les petits tuyaux (réseaux d'eau de quartier, ligne BT) lors de chantiers, alors que ces tuyaux sont pourtant cartographiés et signalés au sol régulièrement.
Le tiers des réponses sont des problèmes de fuites de Gaz en tout genre et en particulier les chantiers qui percent des canalisation de Gaz.
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... u-mene-parLa Côte d’Ivoire signe un accord pour un projet de FSRU mené par Total
Publié le 05/10/2016 lemarin.fr
La Côte d’Ivoire a signé le 4 octobre un accord de partenariat visant à créer un consortium pour la construction d’un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié (FSRU). Ce consortium sera opéré par le français Total.
Le consortium prévu pour l’implantation d’un FSRU en Côte d’Ivoire associera l’armateur gazier norvégien Golar LNG. (Image : Golar LNG)
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
Toujours moins.
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
Pour info, je suis en train de réécrire l'article sur le GNL de Wikipedia, si quelqu'un veut m'aider c'est bienvenu
Je compte amener l'article à la labellisation.

Je compte amener l'article à la labellisation.
Toujours moins.
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
Depuis 2006, il existe un "west african gas pipeline" qui permet au Nigeria d'exporter du gaz naturel venant du delta du niger vers ses trois voisins à l'ouest.

Le Maroc défend un projet très ambitieux : prolonger ce pipe tout autour de l'Afrique de l'ouest, connectant tout les pays cotiers jusqu'au Maroc pour finalement se raccorder au gazoduc Algérie-Espagne au Maroc.
Celà permettrait :
* de créer un marché ouest-africain du gaz naturel
* d'offrir un marché non seulement au gaz associé nigérian, mais aussi aux découvertes récentes au large du sénégal et de la Mauritanie, et à toute autre découverte de gaz existante ou à venir dans l'offhore ouest-africain.
* d'exporter un peu de gaz vers l'Europe.
* pour le Maroc, d'avoir une autre source de gaz. Actuellement il dépend de son rival l'Algérie.
Quelques questions quand même.
Le pipe existant est petit (20 pouces soit 50 cm de diamètre). Rien à voir avec un gros pipe international. Capacité 5 km3 par an. Faudra-t-il le doubler?
Le Nigéria peut-il envisager sereinement de nourir ce projet? certes sur le papier ses réserves sont très importantes, mais dans les faits il a du mal à alimenter ses propres centrales en gaz ces dernières années.

Le Maroc défend un projet très ambitieux : prolonger ce pipe tout autour de l'Afrique de l'ouest, connectant tout les pays cotiers jusqu'au Maroc pour finalement se raccorder au gazoduc Algérie-Espagne au Maroc.
Celà permettrait :
* de créer un marché ouest-africain du gaz naturel
* d'offrir un marché non seulement au gaz associé nigérian, mais aussi aux découvertes récentes au large du sénégal et de la Mauritanie, et à toute autre découverte de gaz existante ou à venir dans l'offhore ouest-africain.
* d'exporter un peu de gaz vers l'Europe.
* pour le Maroc, d'avoir une autre source de gaz. Actuellement il dépend de son rival l'Algérie.
Quelques questions quand même.
Le pipe existant est petit (20 pouces soit 50 cm de diamètre). Rien à voir avec un gros pipe international. Capacité 5 km3 par an. Faudra-t-il le doubler?
Le Nigéria peut-il envisager sereinement de nourir ce projet? certes sur le papier ses réserves sont très importantes, mais dans les faits il a du mal à alimenter ses propres centrales en gaz ces dernières années.
Toujours moins.
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
voir ce fil aussi : Un Gazoduc Trans-Saharien ?Raminagrobis a écrit : Le Maroc défend un projet très ambitieux : prolonger ce pipe tout autour de l'Afrique de l'ouest, connectant tout les pays cotiers jusqu'au Maroc pour finalement se raccorder au gazoduc Algérie-Espagne au Maroc.
Celà permettrait : .................
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Re: Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)
https://www.agenceecofin.com/gaz-nature ... az-naturelLe français Total devient le numéro 2 mondial de la liquéfaction de gaz naturel
Agence Ecofin 10 Nov 2017
Comme pressenti depuis fin octobre, Total vient d’acter l’acquisition des parts dans l’amont du gaz naturel liquéfié (GNL) d’Engie. Une opération qui le propulse au deuxième rang dans la hiérarchie des plus grandes compagnies opérant dans la liquéfaction du gaz naturel au monde.
La valeur de la transaction est de 1,49 milliard de dollars. Selon les termes de l’accord signé entre les deux entreprises françaises, Total versera à Engie, jusqu’à 550 millions de dollars en cas d’amélioration des cours du pétrole dans les prochains années. Un communiqué de Total a, par ailleurs, précisé que ce portefeuille comprend des participations dans des usines de liquéfaction, et notamment la participation dans le vaste projet Cameron LNG aux États-Unis. Il comporte aussi des contrats d'achat et de vente à long terme de GNL, une flotte de méthaniers ainsi que des droits de passage dans des terminaux de regazéification en Europe.
Toutefois, l’accord reste soumis à l’approbation des autorités compétentes et des partenaires sur certains contrats et soumis au processus légal d’information et de consultation des instances représentatives du personnel concerné. Quoiqu’il en soit, la transaction sera finalisée dès le second semestre de l’année prochaine avec pour date de prise d’effet, le 1er janvier 2018.
« L’acquisition du business amont GNL d’Engie donne l’opportunité à Total d’accélérer le déploiement de sa stratégie intégrée sur la chaîne gazière, sur un marché du GNL offrant une forte croissance de l’ordre de 5 à 6% par an. La combinaison des deux portefeuilles est très complémentaire et va permettre au Groupe, de gérer un volume de GNL de près de 40 MT dès 2020, faisant de Total le deuxième acteur mondial du secteur parmi les Majors avec 10% du marché mondial.», a déclaré Patrick Pouyanné, Président directeur général de Total. Et de rajouter qu’« avec la participation dans le projet Cameron LNG, Total deviendra également un acteur intégré sur le marché de GNL américain, où le Groupe est déjà producteur gazier ».
De son côté, Engie pourra se concentrer sur ses efforts visant à devenir le mastodonte mondial de la transition énergétique.