Argument fallacieux : Ce qui reste, c'est la plateforme terrassée nécessaire au forage et la route d'accès (terrassée elle aussi). Multiplié dans un paysage vierge c'est juste affreux. On a déjà assez de zones d'activités moches pour en plus foutre en l'air les quelques paysages naturels qui restent.Les derricks cela ne dure que le temps du forage
Du Gaz naturel de schistes en France ?
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
On est bien d'accord , moi je suis à fond pour le nucléaire et pas pour le solaire et les éoliennes ,............... sauf chez les voisinsni chaud ni froid a écrit :Argument fallacieux : Ce qui reste, c'est la plateforme terrassée nécessaire au forage et la route d'accès (terrassée elle aussi). Multiplié dans un paysage vierge c'est juste affreux. On a déjà assez de zones d'activités moches pour en plus foutre en l'air les quelques paysages naturels qui restent.Les derricks cela ne dure que le temps du forage
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Moi je suis pour rien et contre tout, je veux que la civilisation s'effondre et qu'on retourne tous à l'age de pierre, mais avec des kalach'.
La classe quoi.

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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Plus sérieusement, Il faut mesurer le rapport bénéfice / nuisances et le rapport bénéfice / risque. Le problème pour les gaz de schiste ne sont pas tellement portés par les diviseurs que l'on connait assez bien, et que l'on peut probablement minorer, mais par le dividende, qui est inconnu et ne bénéficie pas à tout le monde, loin de là.
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Perso je préfèrerais les majorer, mais chacun ses goûts.ni chaud ni froid a écrit :Le problème pour les gaz de schiste ne sont pas tellement portés par les diviseurs que l'on connait assez bien, et que l'on peut probablement minorer
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
C'est vrai que vous avez de la continuité dans le raisonnement ; le rapport bénéfice / risque c'est en fait le principe de précaution; rapport dans lequel ni le numérateur , ni le dénominateur ne sont connus ; donc vous pouvez dire ce que vous voulez ; mais pour dire que vous vous voudriez bien vous retrouver à l'âge de pierre avec une Kalach' dans les mains , je vois que le risque et l'esprit d'entreprise ne sont pas trop vos soucis : il y a plein de contrées dans le monde où vous pouvez vivre votre vie d'ermiteni chaud ni froid a écrit :Plus sérieusement, Il faut mesurer le rapport bénéfice / nuisances et le rapport bénéfice / risque. Le problème pour les gaz de schiste ne sont pas tellement portés par les diviseurs que l'on connait assez bien, et que l'on peut probablement minorer, mais par le dividende, qui est inconnu et ne bénéficie pas à tout le monde, loin de là.
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Je balançais la phrase qui vous offusque en réaction à votre 'je suis à fond pour...", en second degré, histoire de casser le "pour/contre", une manière aussi de dire que les positions sont très vite caricaturées sur un forum.oleotax a écrit :mais pour dire que vous vous voudriez bien vous retrouver à l'âge de pierre avec une Kalach' dans les mains , je vois que le risque et l'esprit d'entreprise ne sont pas trop vos soucis : il y a plein de contrées dans le monde où vous pouvez vivre votre vie d'ermite
S'insurger des éoliennes qui défigurent le paysage et ne pas regarder la réalité du heurt fait au paysage par l'exploitation des GdS aux US me semble être une preuve de mauvaise foi, mais je peux me tromper.
En l'occurence le dénominateur peut être assez bien cerné, je pense, avec les études contradictoires existant sur ce sujet aux US. L'avantage du nombre de puits est qu'il permet une approche statistique fiable, au contraire du risque nucléaire. En revanche, le numérateur est très mal connu, et dépends grandement du point de vue (riverain, élu local, entreprises, nation, etc...). Il suffit qu'un des deux termes soit inconnu pour mettre la pagaille. Quant me reprocher que je peux dire ce que je veux, c'est vrai pour à peu près n'importe qui, notamment vous, puisque ces rapports ne peuvent être établis de manière fiable.rapport dans lequel ni le numérateur , ni le dénominateur ne sont connus ; donc vous pouvez dire ce que vous voulez
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
On est parti ( en fait , vous êtes partis) sur la dégradation environnementale du gaz de schiste; comme vous aimez bien les rapports, le rapport rendement énergétique / dégradation environnementale me semble être de loin en faveur du nucléaire , bien devant les éoliennes , le photo voltaique , le GDS et autres charbons et bitumes à ciel ouvert ; mais on y viendra à l'exploitation des schistes cartons dans le Bassin de Paris , et Monsieur Martin (je pense qu'il ne sera plus là) n'y pourra rienni chaud ni froid a écrit :Je balançais la phrase qui vous offusque en réaction à votre 'je suis à fond pour...", en second degré, histoire de casser le "pour/contre", une manière aussi de dire que les positions sont très vite caricaturées sur un forum.oleotax a écrit :mais pour dire que vous vous voudriez bien vous retrouver à l'âge de pierre avec une Kalach' dans les mains , je vois que le risque et l'esprit d'entreprise ne sont pas trop vos soucis : il y a plein de contrées dans le monde où vous pouvez vivre votre vie d'ermite
S'insurger des éoliennes qui défigurent le paysage et ne pas regarder la réalité du heurt fait au paysage par l'exploitation des GdS aux US me semble être une preuve de mauvaise foi, mais je peux me tromper.
En l'occurence le dénominateur peut être assez bien cerné, je pense, avec les études contradictoires existant sur ce sujet aux US. L'avantage du nombre de puits est qu'il permet une approche statistique fiable, au contraire du risque nucléaire. En revanche, le numérateur est très mal connu, et dépends grandement du point de vue (riverain, élu local, entreprises, nation, etc...). Il suffit qu'un des deux termes soit inconnu pour mettre la pagaille. Quant me reprocher que je peux dire ce que je veux, c'est vrai pour à peu près n'importe qui, notamment vous, puisque ces rapports ne peuvent être établis de manière fiable.rapport dans lequel ni le numérateur , ni le dénominateur ne sont connus ; donc vous pouvez dire ce que vous voulez
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Ah bon, le nucléaire sur le plan environnemental, c'est mieux que les EnR ? Si tu pouvais développer...oleotax a écrit : sur la dégradation environnementale du gaz de schiste; comme vous aimez bien les rapports, le rapport rendement énergétique / dégradation environnementale me semble être de loin en faveur du nucléaire , bien devant les éoliennes , le photo voltaique , le GDS et autres charbons et bitumes à ciel ouvert ; mais on y viendra à l'exploitation des schistes cartons dans le Bassin de Paris , et Monsieur Martin (je pense qu'il ne sera plus là) n'y pourra rien
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
C'est trop compliqué pour vousRemundo a écrit :Ah bon, le nucléaire sur le plan environnemental, c'est mieux que les EnR ? Si tu pouvais développer...oleotax a écrit : sur la dégradation environnementale du gaz de schiste; comme vous aimez bien les rapports, le rapport rendement énergétique / dégradation environnementale me semble être de loin en faveur du nucléaire , bien devant les éoliennes , le photo voltaique , le GDS et autres charbons et bitumes à ciel ouvert ; mais on y viendra à l'exploitation des schistes cartons dans le Bassin de Paris , et Monsieur Martin (je pense qu'il ne sera plus là) n'y pourra rien
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Pour contrer les idées reçues sur la multitude de derricks dans les paysages des zones à hydrocarbures de schiste, je conseille au lecteur d’afficher GOOGLE EARTH aux environs du point de coordonnées (longitude : 102° 24’ 58,43″ ouest, latitude : 48° 16’ 51,67″ nord), au sud-ouest de la ville de Stanley dans le Dakota du Nord. On est dans le « Bakken ». Le développement de cette zone est terminé, avec des forages horizontaux orientés ONO-ESE.
On peut faire plusieurs commentaires sur l’image qui apparaît.
1. Les paysages sont surtout façonnés par le cadastre américain du nord : les paysages sont découpés en « sections », des carrés d’un mile de côté, soit 257 hectares chacun. Ces sections ne sont pas seulement cadastrales, elles façonnent les paysages, avec tous les chemins qui suivent les méridiens et les parallèles.
2. Les plates-formes où sont situées les puits sont le long de ces chemins ; Il y a deux raisons à cela : d’abord ces chemins existent déjà, ce qui évite d’en créer de nouveaux (et de créer de nouvelles lignes électriques, en plus de celles que l’on voit bien le long des chemins) ; mais surtout la réglementation limite le nombre de puits à 4 par carré d’un mile de côté (ce qui correspond à un « spacing » de 160 acres, sachant qu’une section représente 640 acres) ; comme les puits doivent être forés horizontalement, la meilleure façon de maximiser la longueur du drain horizontal des puits, tout en restant dans le périmètre possédé par l’exploitant des puits, est de partir d’une arête du carré.
3. En agrandissant une plate-forme, on voit qu’il n’y a que les puits (un ou deux par plate-forme), les cuves de stockage de pétrole brut, et la fosse de brûlage du gaz, que l’on voit nettement brûler à la plate-forme située aux coordonnées : 102° 22’ 48,44″ Ouest, 48° 15’ 12,61″ Nord.
4. On voit que les plates-formes sont grandes : 140 mètres par 140 mètres pour la plate-forme dont les coordonnées sont données au 3 ci-dessus, soit 2 hectares. C’est inutilement grand, et il serait possible de faire tenir l’ensemble des installations sur une surface réduite des trois quarts. Le plus ennuyeux est la fosse de brûlage, que la sécurité oblige à installer à l’écart, d’au moins 30 mètres. La surface de 2 hectares était probablement nécessaire lors de la réalisation des forages, et des opérations de fracturation hydraulique, mais elle cesse de l’être au départ du derrick. Généralement, en fin de forage, les pétroliers procèdent à une « réduction d’emprise », pour minimiser l’impact foncier de leur activité. Au Dakota du Nord, les raisons de la conservation d’une telle superficie peuvent être les suivantes : le loyer n’est pas cher ; le propriétaire et l’exploitant du terrain ne font pas le forcing pour récupérer leurs terres ; la compagnie pétrolière conserve une grande superficie pour le cas où la réglementation changerait, et où le nombre de forages autorisés par section augmenterait (à 8 par section, par exemple, soit un spacing de 80 acres, qui n’a rien d’extravagant) : dans un tel cas, la plate-forme pourrait de nouveau accueillir un derrick pour le forage de nouveaux puits.
5. Le développement du Bakken est suboptimal, et la maximisation de l’emprise foncière est due au mode de fonctionnement en Amérique du Nord : les sections sont mises aux enchères une par une, et les compagnies pétrolières doivent optimiser chaque section individuellement, plutôt que d’optimiser le développement de l’ensemble. Un développement d’ensemble pourrait se faire avec beaucoup moins de plates-formes : par exemple, deux plates-formes, situées de part et d’autre d’un même chemin, développent des sections différentes. Dans un schéma plus logique, les puits seraient regroupés sur la même. Malheureusement, les sociétés opératrices ne veulent, ou ne peuvent, adopter ces solutions que le bon sens exigerait.
6. Mon propos vise le pétrole de schiste. Le gaz de schiste, c’est encore plus simple : pas de brûlage, gaz systématiquement transporté par gazoducs jusqu’à un centre de traitement et donc pas de cuves, pas d’unité de pompage à balancier, juste un groupe de têtes de puits beaucoup moins visibles sur chaque plate-forme, et superficie de la plate-forme encore réduite par rapport au pétrole.
7. On le voit, on est loin des « milliers de derricks » à filmer par les caméras du Tour de France dans le Gard, le Gers ou la Lozère (http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html).
8. Il faut rappeler que Monsieur Philippe MARTIN était membre de la mission parlementaire qui s’est rendue aux USA au printemps 2011, avec François-Michel GONNOT. Il a forcément vu que l’emprise foncière des hydrocarbures de schiste, depuis la banalisation du forage horizontal, est devenue extrêmement réduite, et très loin des images que l’on voit régulièrement du comté de Garfield dans le Colorado, où les puits sont visiblement verticaux. J’aurais aimé que Monsieur MARTIN se montrât objectif.
On peut faire plusieurs commentaires sur l’image qui apparaît.
1. Les paysages sont surtout façonnés par le cadastre américain du nord : les paysages sont découpés en « sections », des carrés d’un mile de côté, soit 257 hectares chacun. Ces sections ne sont pas seulement cadastrales, elles façonnent les paysages, avec tous les chemins qui suivent les méridiens et les parallèles.
2. Les plates-formes où sont situées les puits sont le long de ces chemins ; Il y a deux raisons à cela : d’abord ces chemins existent déjà, ce qui évite d’en créer de nouveaux (et de créer de nouvelles lignes électriques, en plus de celles que l’on voit bien le long des chemins) ; mais surtout la réglementation limite le nombre de puits à 4 par carré d’un mile de côté (ce qui correspond à un « spacing » de 160 acres, sachant qu’une section représente 640 acres) ; comme les puits doivent être forés horizontalement, la meilleure façon de maximiser la longueur du drain horizontal des puits, tout en restant dans le périmètre possédé par l’exploitant des puits, est de partir d’une arête du carré.
3. En agrandissant une plate-forme, on voit qu’il n’y a que les puits (un ou deux par plate-forme), les cuves de stockage de pétrole brut, et la fosse de brûlage du gaz, que l’on voit nettement brûler à la plate-forme située aux coordonnées : 102° 22’ 48,44″ Ouest, 48° 15’ 12,61″ Nord.
4. On voit que les plates-formes sont grandes : 140 mètres par 140 mètres pour la plate-forme dont les coordonnées sont données au 3 ci-dessus, soit 2 hectares. C’est inutilement grand, et il serait possible de faire tenir l’ensemble des installations sur une surface réduite des trois quarts. Le plus ennuyeux est la fosse de brûlage, que la sécurité oblige à installer à l’écart, d’au moins 30 mètres. La surface de 2 hectares était probablement nécessaire lors de la réalisation des forages, et des opérations de fracturation hydraulique, mais elle cesse de l’être au départ du derrick. Généralement, en fin de forage, les pétroliers procèdent à une « réduction d’emprise », pour minimiser l’impact foncier de leur activité. Au Dakota du Nord, les raisons de la conservation d’une telle superficie peuvent être les suivantes : le loyer n’est pas cher ; le propriétaire et l’exploitant du terrain ne font pas le forcing pour récupérer leurs terres ; la compagnie pétrolière conserve une grande superficie pour le cas où la réglementation changerait, et où le nombre de forages autorisés par section augmenterait (à 8 par section, par exemple, soit un spacing de 80 acres, qui n’a rien d’extravagant) : dans un tel cas, la plate-forme pourrait de nouveau accueillir un derrick pour le forage de nouveaux puits.
5. Le développement du Bakken est suboptimal, et la maximisation de l’emprise foncière est due au mode de fonctionnement en Amérique du Nord : les sections sont mises aux enchères une par une, et les compagnies pétrolières doivent optimiser chaque section individuellement, plutôt que d’optimiser le développement de l’ensemble. Un développement d’ensemble pourrait se faire avec beaucoup moins de plates-formes : par exemple, deux plates-formes, situées de part et d’autre d’un même chemin, développent des sections différentes. Dans un schéma plus logique, les puits seraient regroupés sur la même. Malheureusement, les sociétés opératrices ne veulent, ou ne peuvent, adopter ces solutions que le bon sens exigerait.
6. Mon propos vise le pétrole de schiste. Le gaz de schiste, c’est encore plus simple : pas de brûlage, gaz systématiquement transporté par gazoducs jusqu’à un centre de traitement et donc pas de cuves, pas d’unité de pompage à balancier, juste un groupe de têtes de puits beaucoup moins visibles sur chaque plate-forme, et superficie de la plate-forme encore réduite par rapport au pétrole.
7. On le voit, on est loin des « milliers de derricks » à filmer par les caméras du Tour de France dans le Gard, le Gers ou la Lozère (http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html).
8. Il faut rappeler que Monsieur Philippe MARTIN était membre de la mission parlementaire qui s’est rendue aux USA au printemps 2011, avec François-Michel GONNOT. Il a forcément vu que l’emprise foncière des hydrocarbures de schiste, depuis la banalisation du forage horizontal, est devenue extrêmement réduite, et très loin des images que l’on voit régulièrement du comté de Garfield dans le Colorado, où les puits sont visiblement verticaux. J’aurais aimé que Monsieur MARTIN se montrât objectif.
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Philippe ,Philippe a écrit :Pour contrer les idées reçues sur la multitude de derricks dans les paysages des zones à hydrocarbures de schiste, je conseille au lecteur d’afficher GOOGLE EARTH aux environs du point de coordonnées (longitude : 102° 24’ 58,43″ ouest, latitude : 48° 16’ 51,67″ nord), au sud-ouest de la ville de Stanley dans le Dakota du Nord. On est dans le « Bakken ». Le développement de cette zone est terminé, avec des forages horizontaux orientés ONO-ESE.
On peut faire plusieurs commentaires sur l’image qui apparaît.
1. Les paysages sont surtout façonnés par le cadastre américain du nord : les paysages sont découpés en « sections », des carrés d’un mile de côté, soit 257 hectares chacun. Ces sections ne sont pas seulement cadastrales, elles façonnent les paysages, avec tous les chemins qui suivent les méridiens et les parallèles.
2. Les plates-formes où sont situées les puits sont le long de ces chemins ; Il y a deux raisons à cela : d’abord ces chemins existent déjà, ce qui évite d’en créer de nouveaux (et de créer de nouvelles lignes électriques, en plus de celles que l’on voit bien le long des chemins) ; mais surtout la réglementation limite le nombre de puits à 4 par carré d’un mile de côté (ce qui correspond à un « spacing » de 160 acres, sachant qu’une section représente 640 acres) ; comme les puits doivent être forés horizontalement, la meilleure façon de maximiser la longueur du drain horizontal des puits, tout en restant dans le périmètre possédé par l’exploitant des puits, est de partir d’une arête du carré.
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8. Il faut rappeler que Monsieur Philippe MARTIN était membre de la mission parlementaire qui s’est rendue aux USA au printemps 2011, avec François-Michel GONNOT. Il a forcément vu que l’emprise foncière des hydrocarbures de schiste, depuis la banalisation du forage horizontal, est devenue extrêmement réduite, et très loin des images que l’on voit régulièrement du comté de Garfield dans le Colorado, où les puits sont visiblement verticaux. J’aurais aimé que Monsieur MARTIN se montrât objectif.
êtes vous le même Philippe qui poste sur skyfall, si oui allez aussi sur sciences au carré , ils y ont aussi besoin d'un peu d'éducation
Il me semble que vous avez oublié de dire ou de souligner que la loi du sous sol américain n'est pas la même que dans le reste du monde , et , AMHA, cela explique la floraison de cette mosaïque vue du ciel ; mais Martin est d'une nullité crasse ; quand est-ce qu'on supprimera le ministère de l'écologie et quand est-ce qu'on dissoudra le GIEC?
Mais avec ces verts , le débat n'est pas clos; la preuve Emmanuelle cause toujours
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
MM. les modérateurs,
le texte que j'ai posté hier midi m'a pris 2 heures à écrire, y compris le temps passé à étudier Google Earth. Les réactions à mon post sont toutes hors sujet, ce qui devient une habitude. J'espère que vous comprendrez ma frustration, et ma réticence toujours accrue à passer du temps à argumenter.
Si vous voulez que ce forum continue d'avoir son utilité, je vous saurai gré de déplacer les réactions hors sujet dans les files ad hoc.
Merci d'avance.
C'est fait / Energy
le texte que j'ai posté hier midi m'a pris 2 heures à écrire, y compris le temps passé à étudier Google Earth. Les réactions à mon post sont toutes hors sujet, ce qui devient une habitude. J'espère que vous comprendrez ma frustration, et ma réticence toujours accrue à passer du temps à argumenter.
Si vous voulez que ce forum continue d'avoir son utilité, je vous saurai gré de déplacer les réactions hors sujet dans les files ad hoc.
Merci d'avance.
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Lien Google maps direct vers la plateforme mentionnée par Philippe :
https://maps.google.com/?ll=48.253723,- ... 8&t=h&z=18
Mais il y a quand même aussi ce genre de chose :
http://www.flickr.com/photos/amymyou/9431314171/
(au Texas)
En partie aussi du aux droits de propriétés ne poussant pas forcément à limiter les puits ?
Sinon personnellement je considère la question du gaz et pétrole de schiste (ou de roche mère) en France importante bien sûr, mais on "oublie" toujours de dire que c'est surtout du pétrole et gaz "normal" sauf qu'il est beaucoup plus cher, et que ça ne change pas forcément la situation de manière fondamentale.
Si déjà on était capable de prononcer le terme "choc pétrolier" à propos de la crise actuelle ce serait pas mal.
(voire double choc pétrolier en considérant les montagnes de dettes comme héritées de la période post deux premiers chocs).
https://maps.google.com/?ll=48.253723,- ... 8&t=h&z=18
Mais il y a quand même aussi ce genre de chose :
http://www.flickr.com/photos/amymyou/9431314171/
(au Texas)
En partie aussi du aux droits de propriétés ne poussant pas forcément à limiter les puits ?
Sinon personnellement je considère la question du gaz et pétrole de schiste (ou de roche mère) en France importante bien sûr, mais on "oublie" toujours de dire que c'est surtout du pétrole et gaz "normal" sauf qu'il est beaucoup plus cher, et que ça ne change pas forcément la situation de manière fondamentale.
Si déjà on était capable de prononcer le terme "choc pétrolier" à propos de la crise actuelle ce serait pas mal.
(voire double choc pétrolier en considérant les montagnes de dettes comme héritées de la période post deux premiers chocs).
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Re: Du Gaz naturel de schistes en France ?
Si tu lis les commentaires sous la photo :yvesT a écrit :
Mais il y a quand même aussi ce genre de chose :
http://www.flickr.com/photos/amymyou/9431314171/
(au Texas)
"This is NOT a picture of hydraulic fracturing. This is an old school oil field with vertically drilled wells, spaced so production can be maximized out of a tight formation......If these had been modern fractured wells, the ones everyone is so up in arms about, draw a line from any one of those pads in any direction for a couple of miles out and count the wells that lay on that line or within a quarter mile either side of it. That's how many wells a single, modern, horizontally drilled and hydraulically fractured well can replace. "
Ce qui est en accord avec les propos de Philippe dont tous les post sont lu et relu avec beaucoup d’intérêt.