Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

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Message par mrlargo » 04 nov. 2006, 13:42

Je me permets de rajouter la source ;)
M. Poulikovski a signalé aussi l'existence de ramifications non autorisées qui sont l'une des principales menaces pour le fonctionnement normal des canalisations.
:shock:

c'est quoi ces ramifications non autorisées ???
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Message par Environnement2100 » 04 nov. 2006, 23:54

mrlargo a écrit :c'est quoi ces ramifications non autorisées ???
Les piquages sauvages sur les pipes sont monnaie courante, surtout dans les pays où un pipe parcourt des dizaines de km de désert.

Le piquage peut être un simple robinet, ou carrément un autre pipe si la région est "spéciale".

Un de mes amis m'avait raconte l'histoire d'un pipe neuf, dont une partie avait été fabriquée sous contrat localement, et qui le jour même de l'inauguration, avait déjà ses piquages.

Il arrive fréquemment que les bricoleurs qui s'attaquent à un pipe s'y prennent mal, et ça finit par une grosse pollution, parfois un incendie.

Dire que les piquages constituent une part importante du total signifie qu'on a fermé les yeux pendant des années.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

franck1968
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Message par franck1968 » 07 nov. 2006, 21:24

Deux ans après la découverte de problèmes d'étanchéité sur les membranes secondaires des cuves du Gaz de France EnergY, les ex-Chantiers de l'Atlantique viennent de valider, avec leur client, l'efficacité des réparations entreprises. Les trois méthaniers, immobilisés depuis des mois à Saint-Nazaire, vont enfin pouvoir partir. Après une campagne d'essais qui a duré du 23 septembre au 2 novembre, le Provalys, second navire de la série, quittera l'estuaire de la Loire dans les tous prochains jours.
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Message par energy_isere » 17 nov. 2006, 18:24

GDF baptise le plus gros méthanier du monde

Gaz de France met en exploitation le Provalys, le plus grand navire méthanier en service du monde. Le Groupe est armateur et affréteur navire. La gérance technique et l'armement sont confiés à Gazocéan, filiale de Gaz de France (80 %) et de NYK Line (20 %).

Avec une capacité de 154 500 m3 GNL, Provalys est aujourd'hui le navire méthanier ayant la plus grande capacité au monde, tout en conservant des dimensions (290 m de longueur, 43,5 m de largeur, 11,6 m de tirant d'eau) lui permettant de charger ou décharger dans les principaux ports méthaniers actuels. Des équipements spécifiques ont été installés pour pouvoir charger du GNL dans les conditions hivernales rigoureuses régnant au-dessus du cercle polaire notamment à Snøhvit, en Norvège.

Le Provalys présente deux innovations technologiques qui en font l'un des méthaniers les plus performants jamais exploité. Outre un nouveau système d'isolation des cuves qui limite les évaporations naturelles et accroît la capacité de transport, ce navire est équipé d'un système de propulsion fonctionnant au gaz naturel, utilisant principalement l'évaporation naturelle de la cargaison comme combustible ; cette innovation permet d'améliorer très sensiblement le rendement global de la propulsion et limite les émissions de gaz à effet de serre.

Gaz de France était en 2005 le premier importateur européen de GNL et le troisième importateur mondial. Le GNL pourrait atteindre 30 % des approvisionnements du Groupe en 2007, contre 24 % en 2005. Au total, Gaz de France exploite désormais 11 méthaniers. Deux autres méthaniers destinés à Gaz de France sont actuellement en construction aux Chantiers de l'Atlantique, le Gaz de France EnergY d'une capacité de 74 000 m3 (livraison prévue fin 2006) et le Gaselys de 154 500 m3 (livraison prévue début 2007).

* Le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) est du gaz naturel rendu liquide par refroidissement à moins 160°C. Il peut alors être transporté, à l'état liquide et à la pression atmosphérique. Pour une même quantité de gaz naturel, le volume du GNL est environ 600 fois inférieur à celui de son état gazeux. La contraction de volume résultant de la liquéfaction du gaz naturel permet de transporter plus économiquement l'énergie, par navires appelés méthaniers, jusqu'à des sites de réception, nommés terminaux méthaniers. Dans ces terminaux, situés près des zones de consommation, le GNL est rendu à l'état gazeux par chauffage (« regazéifié ») et injecté dans le réseau de transport de gaz naturel.
enerzine le 17 Nov 2006

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Message par energy_isere » 18 nov. 2006, 22:08

A lire dans Le Monde :
Le gazoduc russo-allemand en mer Baltique inquiète la Suède
c'est ici : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 654,0.html

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Message par franck1968 » 18 nov. 2006, 22:22

Merci pour le lien car j'avais lu hier un articlesur le déploiement de la marine de guerre russe en mer Baltique et je n'en comprenais pas les aboutissants.

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Message par energy_isere » 21 nov. 2006, 12:35

Poweo obtient la confirmation d'un terminal méthanier au Havre

Poweo annonce que le Port Autonome du Havre a confirmé son projet d'un terminal méthanier et ajoute qu'il a obtenu la réservation d'un terrain en vue d'un projet d'une centrale thermique à flamme d'une capacité de 600 à 800 MW.

Dans un communiqué, l'opérateur énergétique alternatif précise que le projet de terminal, dont le coût est d'environ 500 millions d'euros, a été présenté le 17 novembre.

Une société dédiée baptisée Gaz de Normandie et détenue à 66,66% par Poweo et à 33,34% par la Compagnie Industrielle Maritime (CIM) a été constituée en vue de construire et d'exploiter ce terminal dont la mise en service est prévue en 2011. La capacité de regazéification sera de 9 milliards de m3 par an.
Boursorama le 21 Nov 2006

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Message par energy_isere » 03 déc. 2006, 22:29

BP et Total vendent leurs parts dans le gazoduc Medgaz

BP et Total ont annoncé avoir vendu chacun une participation de 12% dans le projet de gazoduc Medgaz entre l'Algérie et l'Espagne.

Le président de BP Espagne Luis Javier Navarro a dit à la presse que les actions avaient été vendues sans préciser à qui mais il a observé que les autres actionnaires disposaient d'un droit de préemption.

Une porte-parole de Total en France a par la suite dit que Total avait également vendu sa participation. "Nous avons vendu notre participation dans Medgaz en même temps que BP", a dit la porte-parole de Total Patricia Marie, ajoutant que la vente avait eu lieu il y a une dizaine de jours.

"Les motifs sont stratégiques... Nous n'excluons pas de nous engager ultérieurement dans des travaux d'infrastructures sur le projet", a dit Navarro pour expliquer ce désengagement.

Avant ces ventes, les principaux actionnaires de Medgaz étaient l'espagnol Cepsa (20%) et l'algérien Sonatrach (20%). Les autres actionnaires, avec 12% chacun, était BP, Total, Gaz de France, Iberdrola et Endesa.

Le gazoduc doit écouler huit milliards m3 de gaz chaque année en Espagne, dont une partie pourrait alimenter le Portugal et la France.

Le coût du projet a augmenté pour atteindre au moins 700 millions d'euros et il doit maintenant être théoriquement achevé au premier semestre 2009.
Boursorama

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Message par energy_isere » 11 déc. 2006, 12:23

GDF va investir 640 millions d'euros en Algérie

GDF et Sonatrach, entreprise algérienne des hydrocarbures, doivent signer aujourd'hui deux contrats gaziers à l'occasion du voyage du ministre français de l'Economie. Le premier porte sur la vente de gaz naturel algérien à travers le gazoduc algéro-espagnol MEDGAZ, et le second, sur la réservation par Sonatrach d'une capacité de regazéification sur le terminal de Montoir (bassin parisien). Un investissement à hauteur de 12%, soit 640 millions d'euros, pour GDF.

Pour GDF, cet investissement contribuera à hisser d'ici 2010 l'Algérie au deuxième rang de ses fournisseurs derrière la Norvège, quasiment à égalité avec la Russie.
Boursorama

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Message par energy_isere » 12 déc. 2006, 17:51

la Finlande veut se brancher sur le projet de gazoduc sous la Baltique :
Finland plans joining North European gas pipeline

Finland plans joining the project of the North European gas pipeline that is to link Russia and Germany, the Finnish television company YLE said.

It said that the company Gasum, which sells natural gas in Finland, was going to build a stretch of the pipeline in the country.

The pipeline is to run under the ground in the Karelian Isthmus area.

“This will make gas distribution more reliable, as Finland’s gas transportation system can join if necessary a huge amount of gas that is transported along the country’s border, Gasum CEO Antero Jannes said in an interview with YLE.

He said that Finland’s use of gas was to increase in the future by 13 percent of a total amount of energy used in the country.

The company Neste plans using natural gas at its diesel fuel enterprise in Porvoo beginning from the next year.

Besides, decisions are to be made in 2007 on the construction of new natural gas capacities in Espoo and Turku.

Jannes said that with these projects in mind, a gas pipeline to Turku could be laid in prospect.

An ecological examination of this project is already being carried out in Finland, as the future gas pipeline is to be situated in an immediate vicinity of an economic zone in the Bay of Finland.
source : http://www.itar-tass.com/eng/level2.htm ... &PageNum=0

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Message par Environnement2100 » 19 déc. 2006, 13:33

Le site du Nord-stream
http://www.nord-stream.ru/eng/project/route/

Le plan du NEGP :

Image
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 19:13

Accords majeurs en vue entre GDF et Gazprom
Gaz de France et Gazprom vont signer ce matin plusieurs accords importants dans le secteur gazier.

Ainsi, Gaz de France prolongera jusqu'en 2030 ses trois contrats d'approvisionnement en gaz. Il s'engagera également à acheter de nouveaux volumes via le nouveau gazoduc long de 1 200 km qui relie la Russie et l'Allemagne. Ce gazoduc transportera 55 milliards de m3 de gaz naturel par an, à partir de 2012.

En échange, Gazprom pourra vendre directement sur le marché français, avec la garantie de vendre un à deux milliards de mètres cubes par an.

Enerzine

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Message par franck1968 » 19 déc. 2006, 19:49

Ce contrat de vingt ans, qui court jusqu'en 2030, prendra la relève de l'actuel qui arrivait à son terme en 2012. Il portera sur la livraison de 12 milliards de mètre de cube de gaz par an, soit près de 23 % de la consommation française. « La Russie et Gazprom resteront ainsi des partenaires clés de la France tout au long de ce nouveau contrat qui va assurer une stabilité à long terme des approvisionnements gaziers en France », se réjouit Jean-François Cirelli, le P-DG de GDF, dans les colonnes du Wall Street Journal.
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Message par Tiennel » 22 déc. 2006, 22:50

Les Echos a écrit :Stockages de gaz : le risque d'un déficit de capacités dès 2009

Il faut accroître les capacités de stockage de gaz en France. Tel est l'un des messages du tout premier Plan indicatif pluriannuel des investissements dans le secteur du gaz (PPI gaz) que le gouvernement doit remettre au Parlement la semaine prochaine. Les investissements envisagés par Gaz de France et Total " permettent de couvrir les besoins à l'horizon 2015 ", note le rapport. Mais, " à défaut d'un soutien à leurs projets et d'une consolidation de leurs programmes d'investissement, la prise en compte des seuls renforcements décidés aujourd'hui par les opérateurs conduirait à un déficit de capacités en 2009 ".

Toute la difficulté pour le gouvernement sera d'inciter les industriels à investir dans des projets "indispensables à la sécurité d'approvisionnement nationale ", mais qui restent à la seule initiative de ces derniers. "Si l'État ne peut se porter garant des investissements d'opérateurs qui sont rémunérés par le marché, une vigilance toute particulière doit être accordée au développement de capacités de stockage suffisantes pour la satisfaction des besoins de modulation de la consommation nationale ", note le rapport. Pour inciter les industriels à investir, Bercy entend rendre l'investissement " plus attractif " et suggère un cadre réglementaire " stable ". Le futur décret sur l'accès des tiers aux stockages devrait aussi prévoir que le développement de nouvelles capacités excédant les besoins nationaux puisse être " exonéré d'accès aux tiers ". Et si, malgré tout cela, la tension sur le développement des stockages souterrains perdure, il faudra alors envisager " des dispositifs complémentaires ", conclut le rapport.

Le pari n'est en effet pas gagné. Les investissements dans les stockages sont lourds. Ils sont longs - il faut parfois 15 à 20 ans entre le démarrage d'une prospection et la mise en service industrielle d'un stockage -, coûteux (40 à 800 millions d'euros) et difficiles à faire accepter localement. Parmi les zones à explorer, figure d'abord l'Aquitaine qui, avec 9 862 km2 de zones jugées très favorables et 11 375 km2 de zones favorables présente " le plus fort potentiel de surfaces ". Le bassin parisien arrive en deuxième position avec 6 587 km2 de zones dites favorables. Les pistes de développement concernent à la fois les stockages existants - 0,6 Gm3 pour Izaute et Lussagnet ; 300 millions de m3 pour Étrez, Hauterives et Manosque ;1 500 millions de m3 à plus long terme pour Chemery et Germigny - et les nouveaux sites. Parmi ces derniers, celui de Landes de Siougos (Landes) serait susceptible d'offrir le plus gros volume utile (3 Gm3). Mais sa " faible acceptabilité locale " le rend selon Bercy " plus aléatoire " que les autres projets, notamment celui de Pécorade (Landes) - dont le potentiel est de 0,5 à 1 Gm3 - ou de Trois-Fontaines (Lorraine), qui pourrait apporter un volume utile de 80 millions de m3 en 2008. La mise en place d'un nouveau site est également à l'étude en Alsace.
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