Situation du GAZ continent Nord Américain

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 16 janv. 2016, 19:52

Les Etats-Unis deviennent exportateurs de gaz

LUCIE ROBEQUAIN / Les Echos CORRESPONDANTE À NEW YORK | LE 13/01

Un premier bateau vient d’accoster au terminal de Sabine Pass, un site flamblant neuf, destiné à exporter les excédents américains de gaz.Il marque un revirement spectaculaire dans la stratégie énergétique du pays.


Le bateau Energy Atlantic a accosté mardi sur les côtes de Louisiane. Parti de l’océan indien deux mois plus tôt, il représente un immense symbole pour les Etats-Unis : il marque la mise en service du terminal de Sabine Pass, un site flambant neuf destiné à expédier vers l’étranger du gaz produit aux Etats-Unis.

Le groupe Cheniere, à l’origine du projet, espère débuter les exportations dès ce début d’année, à l'issue d’une phase de test qui commencera cette semaine. Situé à l’embouchure de la rivière Sabine, qui sépare la Louisiane du Texas, son terminal permettra de déverser aux quatre coins du monde les excédents que le pays accumule depuis le début de la décennie. « La production aux Etats-Unis augmente deux fois plus vite que la consommation. Les producteurs du pays ont besoin de nouveaux débouchés », expliquait l’an dernier Tyler Pedersen, un ingénieur ayant supervisé la construction du terminal.

Quasi-monopole

Le site est le meilleur témoin du virage que les Etats-Unis ont accompli en matière d’énergie ces dix dernières années. Il avait été conçu comme un port d’importation au début des années 2000. Mais il était déjà totalement obsolète au moment de son inauguration, en 2008. Car, entre ces deux dates, la révolution du gaz de schiste a transformé l’Amérique d’importateur de gaz en premier producteur mondial, devant la Russie. Le pays produit 700 milliards de mètres cubes par an désormais, ce qui le rend totalement indépendant de l’étranger. Le PDG de l’époque de Cheniere, Charif Souki, a ainsi fait un pari terriblement osé : il a transformé un port d’importation en port d’exportation, et renversé le cours des pipelines pour faire converger vers la Louisiane les excédents de gaz.

Son pari a payé : Cheniere est la première entreprise à devoir exporter du gaz américain. En demandant un permis d’exporter dès 2010, elle a même pris deux ans d’avance sur ses concurrents. Cinq autres terminaux sont en train d’être construits dans le pays aujourd’hui, tel celui de Dominion sur la côte Est (Maryland). Mais parce qu’il a été plus visionnaire que les autres, Cheniere disposera d’un quasi-monopole sur les exportations jusqu’à la fin 2017. Si tout se passe comme prévu, il deviendra même l’un des vendeurs de gaz les plus importants du monde, capable d’expédier jusqu’à 6 % de la production américaine.

La mise en service du terminal n’intervient toutefois pas au meilleur moment : très dépendant du cours du pétrole, le prix du gaz a lourdement chuté ces derniers mois. Heureusement, Cheniere a négocié des contrats d’exportation pour les vingt prochaines années, qui lui assurent un forfait minimum de revenus garantis, quelles que soit les fluctuations du marché mondial. Le français Total, l’un de ses plus gros partenaires, a ainsi l’obligation de lui verser 6 milliards de dollars sur les vingt prochaines années. Il pourra lui acheter, en contrepartie, 3 milliards de m3 de gaz par an.

Ce type de contrat garantit l’accès à une offre de gaz qui est à la fois stable et régulière. Mais il est peu attractif au regard du prix auquel se négocie le gaz aujourd’hui. Pour un volume équivalent (1 million de BTU), le gaz américain se monnaie 7,50 dollars (coûts de transports et de liquéfaction compris) alors que celui en Europe se vend 5,20 dollars. Les partenaires de Cheniere n’ont pas forcément fait le bon choix à court terme. Mais cela peut rester un excellent calcul sur 20 ans.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 192300.php

le titre devrait étre ''Les Etats-Unis deviennent exportateurs de gaz liquéfié'', car les exportation de Gaz par gazoduc se font vers le Mexique.

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Message par energy_isere » 21 janv. 2016, 20:38

les prix spot du gaz au Henry Hub à 2.3 $ le MBTU.

source http://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-rigs-1

A voir si ça va remonter prochainement, un fort blizzard est annoncé.
Etats-Unis: Washington et la côte Est se préparent à un blizzard majeur
http://www.liberation.fr/planete/2016/0 ... ur_1428033

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Message par mobar » 22 janv. 2016, 13:34

energy_isere a écrit :les prix spot du gaz au Henry Hub à 2.3 $ le MBTU.
Soit 7.7 €/MWh, Il y a encore de la marge pour rattraper les prix spot européens qui sont de l'ordre de 20 €/MWh
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Message par energy_isere » 13 févr. 2016, 20:25

Gaz de schiste : la crainte d’une faillite fait chuter Chesapeake

09 fev 2016 Les Echos

Chesapeake, l’un des pionniers du gaz de schiste aux Etats-Unis, est au bord de la faillite. Son cours de Bourse a perdu 93 % en un an.

Pionnier de la révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis, l’américain Chesapeake est aujourd’hui au bord de la faillite. Il a annoncé lundi avoir mandaté le cabinet Kirkland & Ellis pour restructurer sa dette, déclenchant une chute record de son cours de Bourse de 51 % et portant la dégringolade sur un an à –93 %. La cotation a été suspendue. Le titre s’est légèrement redressé à la reprise de la séance, limitant sa chute à 35 % à la mi-journée à New York, après que ses dirigeants ont affirmé qu’il n’était pas question de placer le groupe en redressement judiciaire.

Alors qu’il est plombé par une dette de 9,8 milliards de dollars, Chesapeake voit ses revenus plonger avec la dégringolade des prix du gaz. Comme pour le pétrole, les cours du gaz naturel ont subi un plongeon à la suite d’une surabondance de production outre-Atlantique : ils sont tombés à 2,56 dollars par million de BTU (British Thermal Units, l’unité de référence) en moyenne en 2015, soit 38 % de moins qu’au cours de l’année précédente.

L’ex-deuxième producteur de gaz aux Etats-Unis

Chesapeake, dont les revenus dépendent à 80 % du gaz naturel, devrait annoncer le 24 février des pertes nettes pour la deuxième année d’affilée, selon les prévisions d’analystes réunies par Bloomberg. La notation de la compagnie avait été dégradée le mois dernier par Standard & Poor’s, à « CCC + » avec perspectives négatives, l’une des plus mauvaises notations possible. L’agence avait jugé que la dette était tout simplement insupportable. Le groupe basé à Oklahoma City avait déjà subi des difficultés en 2012, lors d’une précédente chute des prix du gaz, qui avait valu à son fondateur, Aubrey McClendon, d’être débarqué de la tête de la société. Chesapeake était devenu deuxième producteur de gaz aux Etats-Unis, mais sa dette s’élevait alors à 16 milliards de dollars.

Chesapeake n’est pas le seul producteur de gaz de schiste à se trouver aujourd’hui en difficulté. La société de Houston Halcon Resources aurait elle aussi mandaté un conseil pour étudier une mise en redressement judiciaire, selon le site « The Deal », cité par Bloomberg.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 198686.php

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 27 févr. 2016, 20:26

Gaz: les Etats-Unis commencent à exporter leur production excédentaire

New York (awp/afp) 25.02.2016

La production gazière américaine, qui atteint des niveaux records grâce à l'exploitation des bassins schisteux, s'exporte désormais, pour la première fois, au départ du Sud des Etats-Unis.

Le méthanier Asia Vision, affrété par la société texane Cheniere Energy, a appareillé de Louisiane (sud des Etats-Unis) pour se rendre au Brésil, selon des informations du cabinet Platts.

"Cet événement historique ouvre un nouveau chapitre pour le pays et le marché de l'énergie", a souligné le directeur général de Cheniere Neal Shear, cité dans un communiqué.

La société Cheniere Energy, qui en 2008 encore pensait se développer grâce aux importations, est la première à exporter du gaz qu'elle s'est chargée de liquéfier, avec des installations à Sabine Pass, en Louisiane, et prochainement à Corpus Christi, au Texas voisin.

Entre-temps, la production américaine de gaz aux Etats-Unis a bondi de 42,53% entre 2010 et 2014 pour atteindre un niveau sans précédent de 728,55 milliards de mètres cubes, et plus encore en 2015 (les totaux n'ayant pas été encore annoncés par le ministère de l'Energie).

"Ce qui est intéressant c'est que Cheniere a commencé comme importateur", raconte Stewart Glickman, analyste chez Standard and Poor's Global Market Intelligence.

Ses responsables "tablaient sur des besoins" d'importation au début des années 2000, mais quand quelques années plus tard "ils se sont rendu compte qu'on avait du gaz à ne savoir qu'en faire, ils ont fait un virage à 180 degrés", transformant leurs terminaux d'importation en sites de liquéfaction en vue d'exporter.

Jusqu'à présent les Etats-Unis n'exportaient du GNL qu'à partir de l'Alaska et à destination de l'Asie. Cheniere, premier acteur du secteur à opérer des sites de liquéfaction de gaz destiné à l'exportation dans le sud des Etats-Unis, prévoit de charger plusieurs méthaniers dans les mois qui viennent.

Plusieurs autres projets sont en cours, dont Freeport LNG basé au Texas, ou Lake Charles LNG, coentreprise de BG et Energy Transfer. Le site de Cove Point, propriété de Dominion dans le Maryland (est) également conçu à l'origine pour importer du gaz, a reçu en 2014 l'autorisation de lancer un projet de site de liquéfaction en vue d'exporter.

Selon M. Glickman, le différentiel de coût entre le gaz américain et la production européenne ou de l'Océanie explique cet engouement pour les projets d'exportation de gaz américain.


- risque de sous-utilisation -

Cheniere a déjà annoncé une douzaine d'accords commerciaux à travers le monde.C'est ainsi qu'Engie a annoncé en octobre 2015 un accord prévoyant que le Français achète jusqu'à 12 cargaisons de GNL par an entre 2018 et 2023, qui seront livrées près de Saint-Nazaire (ouest).

Le gaz produit en Europe coûte autour de 4,18 dollars par million de BTU (British thermal unit, l'unité de référence), contre autour de 2 dollars pour le gaz américain. Avec un coût de transport estimé à 50 cents par million de BTU, l'offre américaine reste ainsi très attractive.


Le gaz est aussi concurrentiel par rapport au pétrole, ses cours ayant plus profondément chuté encore que ceux de l'or noir, plombés également par la manne des bassins schisteux américains. Cela a conduit le Congrès à lever un embargo d'exportation remontant au premier choc pétrolier des années 1970.

"Même si les prix du pétrole se sont effondrés, sur une base (de prix) par BTU, le pétrole à 30 dollars le baril comparé au gaz naturel à 2 dollars par million de BTU est 2,5 fois plus cher", a assuré M. Glickman.

Et pour les transformateurs et exportateurs comme Cheniere, le bas prix du gaz signifie des approvisionnements bon marché.

Pour autant, les perspectives des exportateurs de GNL américains restent fragiles, selon le cabinet Bentek Energy (groupe Platts), car la demande ralentit, surtout en Asie, sous l'effet du redémarrage du nucléaire au Japon, du renforcement des capacités de production d'énergie à base de charbon et du nucléaire en Corée du Sud, et du ralentissement économique chinois.

"Même si la plupart des installations américaines ont obtenu des contrats pour plus de 80% de leurs capacités disponibles, il y a un risque notable de sous-utilisation dans les cinq ans à venir", prévient Bentek dans un rapport publié en août 2015.
http://www.romandie.com/news/Gaz-les-Et ... 679978.rom

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par paradigme » 03 mars 2016, 10:06

energy_isere a écrit :
Gaz de schiste : la crainte d’une faillite fait chuter Chesapeake
L’ancien patron du géant Chesapeake, qui venait d’être inculpé pour ententes illégales, a été retrouvé mort mercredi. Ce fut l’un des pionniers de cette révolution énergétique au Etats-Unis.
« On dirait qu’il s’est jeté directement contre le mur », a déclaré le capitaine de la Police de l’Etat de l’Oklahoma.
http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis ... 204438.php
Paix à son âme... le gaz de schiste est probablement un mirage, une bulle, quand la bulle éclate, la vérité pointe le bout de son nez

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 06 mars 2016, 14:01

les prix spot du gaz au Henry Hub en baise à 1.6 $ le MBTU !

le nombre de forage extrémement faible :


source http://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-rigs-1
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 18 mars 2016, 15:16

Le gaz de schiste américain va bousculer le marché

LE MONDE ECONOMIE | 18.03.2016

Image
Le méthanier « Asia-Vision » dans le terminal de Sabine Pass, en Louisiane, le 24  février. Bloomberg / Getty Images

« A great American story ». C’est en ces termes un peu emphatiques que les dirigeants du groupe américain Cheniere Energy saluaient fin février le départ du premier méthanier de leur usine de gaz naturel liquéfié (GNL) de Sabine Pass en Louisiane. Destination du Asia-Vision : le port brésilien de Rio de Janeiro et les réservoirs de Petrobras. D’ici à la fin mai, huit autres tankers quitteront ce terminal, dont certains à destination de la France ou du Royaume-Uni, où les français EDF et Engie ou le britannique BG Group sont prêts pour les accueillir. Cette « belle histoire américaine » qui symbolise la renaissance des Etats-Unis comme grande puissance énergétique. Longtemps importateurs, ils seront exportateurs net dans quelques années. Un scénario inimaginable il y a dix ans, avant que la technique très controversée de la fracturation hydraulique et les forages horizontaux n’entraînent la révolution du gaz puis du pétrole de schiste.

Sabine Pass est le symbole de l’incroyable renversement de la donne énergétique aux Etats-Unis, et par contrecoup dans le monde. Dans les années 2000, le pays se préparait à importer de grandes quantités de gaz liquéfié, et ce site implanté dans le Bayou devait accueillir un terminal de regazéification du gaz liquide importé du Moyen-Orient, d’Afrique ou d’Asie. C’est désormais une des cinq usines de GNL qui ont reçu le feu vert de l’administration Obama sur les côtes du Texas et de Louisiane. D’autres suivront et les experts s’attendent à ce que le pays rejoigne rapidement les poids lourds...
.........................
L’accès à la totalité de l’article est protégé
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 18 mars 2016, 16:11

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Ca fait 29 ans que c'était pas arrivé, seulement un peu moins de 100 forage gaziers en cours aux USA :
In the News:
Rig count at historic low, but gas production still high

There were 94 active natural gas-directed rigs as of March 11, 2016, according to Baker Hughes Inc. data. This represents a decline of 3 units from last week, when rigs fell below 100 for the first time in Baker Hughes’s 29-year rig data history. Natural gas-directed rigs are currently 63% below their year-ago level and 89% below their level five years ago.

While rigs have declined dramatically in the past several years, production has grown steadily, indicating that drilling has become more efficient. Production data have only recently begun to show some signs of flattening after hitting a record high in September 2015.

While dry production grew 5.4% from 2014 to 2015, EIA’s Short-Term Energy Outlook projects that growth will flatten to 0.9% in 2016 with declining rig counts and sustained low prices. For 2017, EIA forecasts production to grow 2.1% year-over-year as prices rise somewhat. EIA expects production in the later part of 2016 and 2017 will pick up, particularly as new pipeline projects come online in the Marcellus and Utica shales.
http://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-prices-1

La production mensuelle de gaz de schiste US est flat ;

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 23 avr. 2016, 14:33

les prix spot du gaz au Henry Hub remontent à 2 $ le MBTU


http://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-rigs-1

et le gazoduc Algonquin est en train d’être développé en capcité. Il envoi du Gaz de Marcellus vers le Nord Est.

Image
Algonquin expansion in New York on target for service next winter

Spectra Energy Partners continues a pipeline expansion on Algonquin Gas Transmission (AGT) for firm transportation service to deliver Marcellus-sourced natural gas (largely transported via Tennessee Gas, Texas Eastern Transmission, and Millennium pipelines) from New Jersey and New York into New England markets in time for this coming winter. The Algonquin Incremental Market (AIM) project, currently under construction, will provide an additional 342 million cubic feet per day (MMcf/d) of firm transportation service on the existing 2,740 MMcf/d system.
...........
La production mensuelle de gaz de schiste US est en légére baisse maintenant :
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Message par energy_isere » 05 mai 2016, 13:56

La mégafuite de methane de Californie avait été bouchée en fevrier dernier, mais il faut savoir que l' administration a de Californie ordonnée à l' opérateur Sempra de limiter le stockage de Gaz dans cet immense réservoir souterrain en attendant une étude de sécurité.
Des craintes de manque de Gaz pour la génération électrique et donc de blackout electrique l' été prochain en Californiesont réelles.

Biggest U.S. Gas Leak Threatens Summer Blackouts in California

Bloomberg April 5, 2016

The biggest natural gas leak in U.S. history, permanently sealed in February, is still haunting California.
Injections of gas into the Sempra Energy storage field where the leak occurred have been restricted since last year, with 15 billion cubic feet in supplies remaining at a time when the site is usually starting to stock up for the cooling season. The restrictions may lead to blackouts this summer for millions of Californians, state agencies said in a report Tuesday.

Without tapping the Aliso Canyon site for supplies, plants may run out of gas, leading to short-term blackouts in Southern California for as many as two weeks, according to the report from the California Energy Commission, the California Public Utilities Commission, the California Independent System Operator and the Los Angeles Department of Water and Power. The agencies have proposed that utilities be able to draw from the billions of cubic feet in stock at the field when demand peaks this summer.

“The facility’s limited current operations create a distinct possibility of electric service interruptions in the coming summer months,” Mark Rothleder, vice president of state power-grid manager California Independent System Operator, said during a Tuesday conference call with reporters.

In response to the release, the state called for Sempra to stop gas injections at the site until a safety review of its wells could be performed, limiting the use of one of the largest reservoirs in the country.
The state agencies said in a statement Tuesday that they plan to address shortfalls with measures that will reduce “but not eliminate” the risk of gas shortages large enough to cause power service disruptions this summer.
.............................
http://www.bloomberg.com/news/articles/ ... -gas-field

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 14 mai 2016, 21:04

La fracturation hydraulique a « la cote » aux États-Unis

le 10 mai 2016

Objet de nombreux débats, la fracturation hydraulique est une technique de plus en plus courante aux États-Unis : elle a été employée pour extraire deux tiers de la production américaine de gaz naturel en 2015. Explications.

300 000 puits de gaz naturel « fracturés » en 2015

Selon les dernières données de l’EIA américaine(1), environ 67% du gaz naturel et la moitié du pétrole brut extraits aux États-Unis en 2015 l’ont été en ayant recours à la fracturation hydraulique. Pour rappel, cette dernière consiste à fracturer des formations géologiques sédimentaires compactes et imprégnées d’hydrocarbures en y injectant un fluide sous haute pression. Ledit fluide est généralement composé d’eau mais aussi de sable et d’un certain nombre d’additifs qui permettent de maintenir les failles ouvertes pour en extraire notamment des hydrocarbures dits « non conventionnels » (comme les gaz et huiles de schiste).

La fracturation hydraulique, qui s’accompagne souvent d’un forage horizontal, est un procédé employé depuis près de 70 ans mais il a véritablement pris tout son essor avec la révolution des hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis : en 2015, près de 300 000 puits de gaz naturel ont été « fracturés » contre environ 26 000 en 2000, année durant laquelle moins de 7% de la production de gaz américaine avait été extraite après fracturation.

Image

.....................

Selon l’EIA, la production gazière pourrait encore augmenter de 0,9% en 2016 malgré la forte contraction de l’activité de forage. Rappelons que les États-Unis sont, depuis 2009, les premiers producteurs de gaz naturel au monde devant la Russie grâce à l’exploitation de leurs ressources non conventionnelles.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... nis-160510

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par phyvette » 09 juin 2016, 16:07

“Pour le gaz naturel c’est une toute autre histoire,” rapportait le Wall Street Journal en début d’année. “Ce marché est si terriblement saturé et coupé du reste du monde que le nombre de forages pour le gaz est à présent au plus bas niveau depuis 1987, lorsque Baker Hughes a commencé à tenir les comptes”.
http://quotidienne-agora.fr/gaz-naturel ... en-moment/
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 09 juin 2016, 16:12

en effet très bas niveau de forage pour le gaz , l' EIA le montre bien

http://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-rigs-1
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par Rod » 09 juin 2016, 16:14

Il faudra qu'on m'explique comment la production peut se maintenir avec un nombre de forage en chute libre?
Quand on regarde un profil de production des gaz de schiste, il s’effondre des la 2eme année. C'est incompatible avec un maintien de la production :?:
C'est d'ailleurs la même chose avec le pétrole de schiste.
moins vite, moins loin, moins souvent: le transport post PO
Des couches lavables
Chauffage bois solaire

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