Situation du GAZ continent Nord Américain

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 20 févr. 2006, 12:54

http://www.liberation.com/page.php?Article=360866
L'Arctique, nouveau robinet à gaz

Le Canada relance un projet sans précédent de pipeline de 1 200 km qui pourrait bouleverser la région.


par Carole DUFFRECHOU
QUOTIDIEN : lundi 20 février 2006

Montréal de notre correspondante

Plus de trente ans après la découverte d'énormes gisements de gaz naturel dans les régions les plus septentrionales des Territoires du Nord-Ouest, le projet d'un pipeline de 1 200 kilomètres reliant le delta du fleuve Mackenzie à la province de l'Alberta (et au reste du marché nord-américain) est à nouveau au coeur de toutes les discussions dans cette région de l'Arctique canadien. Un temps envisagée dans les années 70, l'idée d'exploiter ces champs gaziers avait été abandonnée après un rapport de la commission Berger qui recommandait, en 1977, un moratoire de dix ans en raison notamment de l'absence d'accord avec les nations autochtones qui habitent la région. Mais, en 2000, alors que la demande de gaz naturel ne cessait de croître, le controversé projet est ressorti des cartons. Voilà trois semaines, l'Office national de l'énergie du Canada a entamé une série d'audiences publiques : près de 140 réunions sont prévues cette année dans 27 communautés de l'Arctique canadien. S'il reçoit le feu vert des autorités, ce projet sans précédent, de 7,5 milliards de dollars (6,3 milliards d'euros), engendrera des bouleversements majeurs dans la région.

Hache de guerre. De fait, à Inuvik, à 200 km au nord du cercle polaire, des associations canadiennes ont, la semaine passée, multiplié les mises en garde contre les impacts sociaux et environnementaux de cette opération colossale, qui nécessiterait quatre années de travaux ­ soit le plus grand chantier jamais réalisé dans les Territoires du Nord-Ouest. Elles se sont notamment inquiétées de la fonte du permafrost et de la montée du niveau de la mer, dues au changement climatique, qui menaceraient le gazoduc. «Est-ce qu'on va dire aux gens du Sud comment vivre et comment se développer ?» a vivement rétorqué Rosemary Kutana, l'ancienne présidente de la Conférence circumpolaire des Inuits. Mais les espoirs de développement suscités par le projet au sein de la population autochtone ­ avec un minimum de 15 000 emplois à la clé ­ finissent par faire taire les plus sceptiques. Les ententes territoriales signées ces dernières années avec les autorités canadiennes ont permis d'enterrer la hache de guerre. «Pour regagner notre indépendance, notre autonomie et notre fierté, il nous faut maintenant une base économique», explique Fred Carmichael, à la tête du Aboriginal Pipeline Group, qui rassemble trois des quatre nations autochtones concernées par le tracé du pipeline et qui détiendra un tiers des parts du gazoduc. Le consortium, dirigé par Imperial Oil Ltd (filiale du géant américain Exxon), comprend aussi les sociétés Conoco et Shell. Le gazoduc, qui transporterait de 22 à 28 millions de m3 de gaz naturel par jour, permettrait d'augmenter de 10 % les réserves canadiennes connues.

Concurrent. Surtout, il ouvrirait la porte à l'exploration et l'exploitation d'autres ressources naturelles dans la vallée du Mackenzie et de la mer de Beaufort. «Le développement de ce corridor énergétique mènera au développement, à long terme, de tout le bassin», affirme le ministre de l'Industrie des Territoires du Nord-Ouest, Brendan Bell. Les richesses de l'Arctique, encore mal connues, font rêver. Selon certaines estimations, le quart des réserves canadiennes de gaz naturel s'y trouverait. Sans compter le pétrole.

L'Alaska voisin étudie lui aussi depuis plusieurs années un projet de gazoduc, qui raccorderait les gisements gaziers de Prudhoe Bay aux autres Etats américains en passant par Fairbanks puis par le Canada. Avec une capacité trois fois plus importante, il est souvent présenté comme un sérieux concurrent au projet canadien ­ qui a toutefois trois à quatre ans d'avance. Selon Winfried Fruehauf, un spécialiste des pipelines à la Financière Banque nationale, l'appétit insatiable des Nord-Américains pour les énergies fossiles laisse de toute façon de la place pour les deux projets. Et il souligne que les Américains ont tout autant à gagner que les Canadiens avec le projet gazier du Mackenzie : «Même si le discours a changé depuis un an ou deux, beaucoup continuent de penser que le gaz naturel du Mackenzie sera en majeure partie envoyé dans les sables bitumineux de l'Alberta, pour soutenir une production accrue de pétrole. Une bénédiction pour Washington qui ne cesse de répéter qu'il veut diversifier ses sources d'approvisionnement en pétrole.» Gaz naturel ou pétrole, les Etats-Unis accordent en tout cas de plus en plus d'importance aux ressources du Grand Nord, terrestres ou sous-marines. Et ne manquent pas une occasion de rappeler qu'ils ne reconnaissent pas la souveraineté du Canada sur les eaux de l'Arctique et ses richesses cachées.

Avatar de l’utilisateur
mrlargo
Modérateur
Modérateur
Messages : 1425
Inscription : 19 avr. 2006, 14:38
Localisation : La Tour du Pin
Contact :

Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par mrlargo » 23 août 2009, 21:24

Le gaz n'est pas tout à fait du pétrole...

Son prix baisse aux USA quand le prix du pétrole monte.

Explications AFP sur google

L'explication est connue sur ce forum.
A la différence de l'or noir, le gaz n'est pas facilement transportable, bien qu'un peu plus sous sa forme liquide (GNL, gaz naturel liquéfié). Son marché est sensible à des facteurs différents de ceux du pétrole, notamment des facteurs régionaux, alors que celui du pétrole est plus mondialisé.
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le prix du gaz...

Message par energy_isere » 25 août 2009, 13:12

repris sur Enerzine :
USA : gaz au plus bas, pétrole au plus haut

(src : Le Monde, AFP, La Tribune)

Alors que le pétrole retrouve ses plus hauts niveaux, les cours du gaz naturel sur le marché américains sont au plus bas depuis 7 ans, plombés par la surabondance de l'offre et une faible demande.
L'écart entre les cours du gaz naturel et ceux du pétrole ne cesse de se creuser : le gaz passait sous la barre des 3 dollars le million d'unités thermales britanniques (27,6 m3), son plus bas niveau depuis 7 ans. De son côté, le pétrole poursuit sa remontée, autour de 74 dollars le baril de "light sweet crude".

Selon les analystes, cette situation s'explique par la surabondance de l'offre de gaz naturel aux Etats-Unis : les réserves y atteignent un niveau record, qui impacte la production, alors que la consommation électrique résidentielle et surtout industrielle s'affaiblit en raison de la crise.

En Europe, la situation est différente en raison de problèmes d'approvisionnement du marché par la Russie.

Enerzine

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6615
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Re: Le prix du gaz...

Message par sceptique » 25 août 2009, 19:23

Tout d'abord une équivalence grossière :
1 m3 gaz équivaut à 1 litre de pétrole.
27.6 m3 de gaz équivaut donc à peu près à 1/6 de baril
Donc 3$ le million d'unités thermales britanniques équivaut à 18$ le baril (x6).

Cela me rappelle une discussion avec, entre autres, Gilles :
http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 030#p44030

A l'époque en 2005, 2006 Simmons et Cochet annonçaient avec emphase que la situation du gaz aux USA était dramatique et qu'ils ne passeraient pas l'hiver. Et que le gaz allait atteindre des sommets. Bref, un discours "catastrophe".
3 ans après, les "terreplatistes" doivent bien rigoler. Il faut dire aussi que la récession est passée par là et à bien calmer la demande !

A l'époque, j'avais déniché une étude de l'IFP sur le gaz non conventionnel. Les ressources étaient considérables mais difficile (impossible ?) à exploiter. Les progrès technologiques ont été apparemment importants ...

Bref, il faut rester prudent quand on annonce la "cata" pour dans 6 mois ou 1 an. Le ridicule ne tue pas, mais quand même ...

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le prix du gaz...

Message par energy_isere » 27 août 2009, 12:36

Un article du Financial Time, qui dit que le cours du Gaz aux USA risque encore de s' effondrer, car l' excédent de Gaz (trop peu de demande à cause de la crise) ne peut étre stocké dans les réserves souterraines (pour la consommation d' hiver) parce qu' il n' y a pas assez de capacité de stockage.

Certains traders voient le prix du Gaz actuellement à 3.27 $ le million de BTU (livraison Octobre) baisser à 2 $ seulement !
US natural gas storage worries grow

August 27 2009 03:00

The North American natural gas market is already reeling from prices at multi-year lows. But a knockout blow could be lurking underground.

Energy companies have been stuffing extra gas into salt caverns, aquifers and depleted oil wells at bewildering rates. By the time winter heating demand starts to empty these reservoirs, analysts predict they will brim with record amounts of the fuel, possibly growing so full that gas backs up into pipelines.

"The outlook for US natural gas storage in the next few months is quickly approaching a trainwreck," says James Crandell, of Barclays Capital in New York.

The prospect of not enough storage could crush US gas prices that have recently traded at seven-year lows. Storage in the gas-rich producing region that stretches from Alabama to New Mexico has hit a record 1,074bn cubic feet more than two months before the traditional end of the gas injection season.

The region is home to Henry Hub, the Louisiana delivery point for gas futures on the New York Mercantile Exchange, where gas for October delivery yesterday traded at $3.27 per million British thermal units. Options traders have recently stepped up bets that prices will fall below $2 per mBtu by then and spot gas could drop even further if producers have nowhere to store their output.

Traditionally, natural gas companies inject their production underground through the summer, when demand is weak, to meet peak consumption that comes during the winter.


...............
http://www.ft.com/cms/s/0/5f57b26a-92a0 ... ck_check=1

Avatar de l’utilisateur
Alturiak
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1595
Inscription : 24 mai 2008, 21:28
Localisation : Paris

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par Alturiak » 27 août 2009, 13:34

Et je suppose qu'il n'est pas possible de rapidement diminuer les importations (USA premier importateur mondial de gaz tout de même, 20% de leur conso - la première du monde également - est importée) parce qu'elles sont régies par des contrats à long terme ?

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6615
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par sceptique » 27 août 2009, 14:42

Je rappelle donc que, il y a 3 ou 4 ans, le gaz aux USA avait dépassé 10$ (au lieu de 3 actuellement et bientôt 2 qui est son cours "historique" de mémoire) et que beaucoup de Verts (Yves Cochet en tête) annonçaient le début de la fin ... Ils avaient simplement oublié les mécanismes du marché !

Sinon les importations de GNL sont marginales et, de toute façon, ne pas importer revient presque aussi cher vu les couts gigantesques d'investissements consentis. Faut voir un terminal méthanier ...

Avatar de l’utilisateur
Alturiak
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1595
Inscription : 24 mai 2008, 21:28
Localisation : Paris

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par Alturiak » 27 août 2009, 16:11

sceptique a écrit :Je rappelle donc que, il y a 3 ou 4 ans, le gaz aux USA avait dépassé 10$ (au lieu de 3 actuellement et bientôt 2 qui est son cours "historique" de mémoire) et que beaucoup de Verts (Yves Cochet en tête) annonçaient le début de la fin ... Ils avaient simplement oublié les mécanismes du marché !
Le début de la fin... on pourrait dire qu'on en parle tout de même beaucoup plus maintenant qu'il y a 3 ou 4 ans, non ?
sceptique a écrit :Sinon les importations de GNL sont marginales et, de toute façon, ne pas importer revient presque aussi cher vu les couts gigantesques d'investissements consentis. Faut voir un terminal méthanier ...
Merci pour ces infos.

Avatar de l’utilisateur
SuperCarotte
Condensat
Condensat
Messages : 590
Inscription : 21 oct. 2006, 18:03
Localisation : Aquae Sextiae

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par SuperCarotte » 27 août 2009, 16:52

A ce prix là, je suppose que le gaz non conventionnel va devenir peu ou pas rentable, avec peut être à la clé, une nouvelle explosion des prix dans quelques années.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 27 août 2009, 17:54

sceptique a écrit :Je rappelle donc que, il y a 3 ou 4 ans, le gaz aux USA avait dépassé 10$ (au lieu de 3 actuellement et bientôt 2 qui est son cours "historique" de mémoire) et que beaucoup de Verts (Yves Cochet en tête) annonçaient le début de la fin ... Ils avaient simplement oublié les mécanismes du marché !

...
Oui, il y a eu un gros pic dans le prix du Gaz US.

J' ai cherché sur google avec l' entrée "natural gas price charts" et voici :

http://futures.tradingcharts.com/chart/NG/W
Image

et sur le site de l' EIA ( Energy Information Administration US)
http://www.eia.doe.gov/oil_gas/natural_ ... l_gas.html

Image

ou l' on voit que le prix du Nymex s' applique aux grosses quantités et correspond aux courbes libéllées Industrial et Electric Power.
Le residentiel est beaucoup plus cher, sans doute à cause des réseaux finement maillés, et du faible poids des consommateurs ( ils ne peuvent menacer de partir voir ailleurs comme peuvent le faire les gros industriels, c' est à dire que le petit consommateur est pas capable de faire jouer la concurence.)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 27 août 2009, 18:25

Alturiak a écrit :Et je suppose qu'il n'est pas possible de rapidement diminuer les importations (USA premier importateur mondial de gaz tout de même, 20% de leur conso - la première du monde également - est importée) parce qu'elles sont régies par des contrats à long terme ?
:-k
Les USA importent du Gaz naturel essentiellement du Canada par Gazoduc.
+ un peu de Gaz du Mexique par Gazoduc

un peu de liquéfié (le dixiéme de ce qui vient par Gazoduc du Canada) depuis l' Egypte, la Norvége et Trinidad (ce dernier étant le plus important des 3).

voir les stats de l' EIA ici : http://tonto.eia.doe.gov/dnav/ng/ng_move_impc_s1_m.htm

Avatar de l’utilisateur
Alturiak
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1595
Inscription : 24 mai 2008, 21:28
Localisation : Paris

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par Alturiak » 27 août 2009, 19:11

A nouveau merci pour ces infos. Mais je n'ai toujours pas réponse à ma question.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 01 sept. 2009, 15:12

Les reservoirs souterrains de Gaz US seront facilement remplis à fond d' ici la fin de l' automne selon cet article.
Certains disent que les prévision de remplissage de l' EIA sont "conservatives" et que le remplissage à bloc pourrait faire encore gagner quelques % de capacité ( 200bn cubic feet de plus que les 3,889 bn cubic feet donné par EIA).

Malgré le remplissage des reserves, un premier passage du Gaz sous 3$ le million de British thermal units à été observé.
US natural gas store may near capacity

By Gregory Meyer in New York August 31 2009 Financial Time

The US Department of Energy said on Monday that peak natural gas storage capacity rose by a modest 100bn cubic feet in the year to April, suggesting gas stockpiles will be close to tapping out capacity this fall.

In a widely anticipated update, the department’s Energy Information Administration said peak capacity in the lower 48 US states is 3,889bn cubic feet, a 2.6 per cent increase from 2008. Forecasters in a separate wing of the agency predict gas socked away underground will rise to a record 3,800bn cubic feet by October, easily surpassing the record of two years ago.

Traditionally, natural gas companies inject their production underground - in salt caverns, depleted oil wells and aquifers - through the summer, when demand is weak, to meet higher consumption during winter months.

If producers run out of places to put the extra fuel, cash prices could collapse. A 2006 gas glut in the UK briefly pushed wholesale prices there below zero. Gas for October delivery at Henry Hub, a Louisiana pipeline nexus, settled at $2.977 per million British thermal units on the New York Mercantile Exchange, down 65 per cent from a year ago.

“During years like 2009, when storage builds have been historically large, the total amount of gas that operators can store becomes particularly important,” the EIA said. “As storage fields near their maximum capacity, constraints on storage may cause downward pressure on prices paid for current supplies of gas until the winter demand rebalances supply and demand.”

Working gas design capacity, which is based on the physical characteristics, equipment and operating procedures at underground reservoirs, rose 177bn cubic feet to 4,313bn cubic feet in the same period, but this may overstate how much capacity is actually available, EIA said.

Edward Kott, an analyst at LCM Commodities in New York, called the EIA’s peak capacity estimate “incredibly conservative,” as it assumes every gas facility has previously reached maximum capacity and reported it on the monthly forms that provided the raw data for the new storage estimates. He said the agency is probably underestimating capacity “by at least 200bn cubic feet.”
http://www.ft.com/cms/s/0/0a3e2d12-9670 ... abdc0.html

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 04 sept. 2009, 13:17

le Gaz baisse encore aux US.

Il ya des futures à 2.5 $ le million de BTU pour livraison Octobre.

lire ici : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... XqcjrcwQQk

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89512
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

Message par energy_isere » 02 oct. 2009, 18:21

Aux USA le stockage de Gaz est gonflé à bloc à une capacité record historique.
Natural gas storage soars, prices fall

NEW YORK - Natural gas prices tumbled yesterday after the government reported the United States is using so little that it has more in storage now than at any other time on record.

..........
http://www.boston.com/business/markets/ ... ices_fall/

Répondre