Gaz en France

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 16 sept. 2017, 12:41

TIGF se rêve en producteur de biométhane

AURÉLIE BARBAUX Usine Nouvelle 15/09/2017

Le transporteur et stockeur de gaz français TIGF veut se diversifier. Il va investir dans les installations de biométhane de son territoire et s’intéresser de près au captage de CO2.

GRTGaz n’est pas le seul transporteur de gaz en France. Héritage de l’exploitation du gaz de Lacq par Total, le quart sud-ouest de la France à son propre transporteur de gaz, TIGF, aujourd’hui indépendant. Il gère 5 134 km de canalisations, qui s’étendent de Bayonne à Aurillac en passant par Bordeaux, Toulouse et Perpignan, et 24 % des capacités françaises de stockage de gaz.

L’entreprise, qui a réalisé 467 millions de chiffres d’affaires en 2016, emploie 582 personnes. Son capital est détenu à 40 % par Snam, un homologue italien, à 31,5 % par le fonds singapourien GIC, à 10 % par Predica et à 18 % par EDF Invest. Si le nombre de ses clients pour le transport et le stockage ne cessent de croître, l’entreprise est confrontée à un marché du gaz qui ne devrait pas progresser en volume d’ici à 2025. En revanche, Dominique Mocky, directeur général de TIGF depuis un an, est persuadé que le gaz est un vecteur majeur de la transition énergétique et qu’il pourra remplacer le charbon, mais aussi le fioul et le diesel. Il veut que TIGF participe à cette dynamique autrement qu’en transportant ou stockant du gaz. Et il a fixé comme objectif à l’entreprise de présenter un bilan environnemental positif d’ici 2025.

Promouvoir le bioGNV

Pour y parvenir, il a établi un plan de d’action et défini une nouvelle organisation au 1er septembre, qui voit la création d’un pôle stratégie et innovation de 6 personnes. Voulant ancrer TIGF dans l’économie circulaire sur son territoire, Dominique Mocky a annoncé qu’il allait investir dans une nouvelle installation agricole de biométhane par an à hauteur de 15 % à 20 % de l’investissement. "On aimerait aller au-delà, mais la régulation nous interdit d’être producteur", observe le dirigeant, qui ne cache pas son souhait de voir cette interdiction levée. Dominique Mocky veut aussi investir dans la réutilisation du bio méthane en bioGNV (gaz naturel véhicule), et compte s’engager à défendre son utilisation dans des flottes de véhicule. "Dans ce domaine, notre ambition n’est plus uniquement régionale, mais aussi nationale. Nous voulons faire le lien entre le stockage et le réseau de transport", explique-t-il.

Le captage de CO2 comme un service

Dominique Mocky croit aussi beaucoup à l’économie circulaire : "On parle de biométhane, mais à partir du moment où on peut mettre en place une installation comme Jupiter 1000 (démonstrateur visant à fabriquer du méthane de synthèse à partir d’hydrogène vert et de CO2 capté chez un industriel), pourquoi ne le ferait-on pas à l’échelle industrielle ?" TIGF pourrait ainsi proposer des services de captage de CO2 aux clients industriels à qui il livre du gaz, tout en devenant, là encore, producteur de gaz, de synthèse cette fois. C’est un peu tôt. La législation ne lui permet pas. Mais, en pleine transition énergétique et devant l’urgence climatique, les règles pourraient changer plus vite qu’on le croit.
http://www.usinenouvelle.com/article/ti ... ne.N587788

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 21 oct. 2017, 12:12

France: un risque de « crise gazière » pas totalement écarté cet hiver selon Engie

AFP le 19 oct. 2017

La France est dans une situation "un peu à risque" cet hiver pour la sécurité de son approvisionnement en gaz étant donné le niveau actuel des stockages, a prévenu jeudi le groupe Engie, principal opérateur de ces stockages via sa filiale Storengy.

La France a "20% de chance de se retrouver dans une crise gazière", a estimé le secrétaire général d'Engie, Pierre Mongin, lors d'un séminaire presse du groupe près de Bruxelles. Il a notamment dénoncé l'attitude de "passagers clandestins" de certains fournisseurs de gaz, dans un marché où Engie "porte le poids" du stockage et où "la prime d'assurance n'est pas complètement répartie" entre tous les acteurs.

Si les modalités du stockage en France, très critiquées, vont bientôt évoluer, avec une réforme à l'étude, les fournisseurs ont actuellement l'obligation légale de stocker des volumes de gaz suffisants pour pouvoir répondre à la demande hivernale. Le gaz est stocké par deux entreprises: TIGF ou Storengy, qui fixent leurs tarifs.

Mais les fournisseurs rechignent désormais car l'opération est devenue coûteuse. Auparavant, ils achetaient du gaz moins cher l'été pour le revendre à un prix plus élevé l'hiver, période de forte consommation. Mais sous l'effet d'une ressource abondante, ce différentiel s'est fortement réduit depuis quelques années et ne couvre plus les coûts de stockage. Pour cet hiver, "Engie a assuré 100% de ses obligations, ce qui n'est pas le cas de tout le monde", a dénoncé M. Mongin, sans citer les fournisseurs qui n'auraient pas respecté leurs obligations.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gie-171019

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 09 déc. 2017, 21:21

L'industrie gazière française mise sur le biogaz pour se décarboner

Les acteurs gaziers sont optimistes. Malgré des consommations à la baisse, le développement des usages du gaz carburant sur terre comme en mer et la montée en charge du biogaz leur ouvre des perspectives, tout en réduisant leur empreinte carbone.

Energie | 08 décembre 2017 | Florence Roussel

Dans le fil rouge du plan climat de Nicolas Hulot, l'Association française du gaz (AFG) a défini ses ambitions pour y répondre. Elle promet de réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 2016. Dix pourcents de cet effort sera assuré par une baisse des consommations énergétiques et 30% par le déploiement du biogaz dans les usages traditionnels du gaz mais aussi pour de nouveaux usages, selon Patrick Corbin, président de l'AFG. Le gaz vert est en effet l'une des trois "filières d'excellence" que l'industrie gazière compte développer au côté de la mobilité terrestre et la mobilité maritime et fluviale. "Les technologies existent, sont matures et il n'y a pas besoin de renforcer les réseaux", argumente M. Corbin ajoutant que "la transition énergétique aura un coût maitrisé au regard des gains d'émissions attendus".

Des ambitions en biogaz revues à la hausse

GRDF, GRTgaz, le SPEGNN et TIGF ont publié le 21 novembre 2017 leur bilan prévisionnel pluriannuel commun de la demande de gaz en France. Avec 43 sites qui injectent du biométhane dans les réseaux et des "perspectives extrêmement positives", la trajectoire de la programmation pluriannuelle de l'énergie de 8 TWH en 2023 est en bonne voie. Les acteurs estiment même qu'il est possible de porter à 30% la part du gaz renouvelable dans la consommation finale de gaz en France en 2030.
Dans ce scénario volontariste, le gaz renouvelable pourrait en effet atteindre 90 TWh dès 2030. Les opérateurs de réseaux gaziers soulignent à ce titre la nécessité de mesures d'accompagnement ciblées afin d'accélérer le développement des installations de production de biométhane, soutenir la filière gaz dans la mobilité et favoriser l'essor de nouvelles générations de gaz renouvelables.

Le cabinet de conseil Colombus Consulting a même été plus loin. Dans une étude sur le marché du gaz à l'horizon 2050, relayée le 27 novembre 2017, le cabinet estime que la France pourra se passer complètement de gaz d'origine fossile, qu'elle importe pour l'instant à 99%. Avec des consommations de gaz qui devraient continuer de baisser (-20%), la France pourra être indépendante et utiliser 100% de biogaz d'ici 2050 selon le cabinet.

Image
La production de gaz en 2050 sera satisfaite par 170 TWh par de la gazéification de biomasse, 35 TWh par le power to gaz et 210 TWh de méthanisation de déchets organiques

Le gaz carburant veut faire ses preuves

En attendant, l'industrie gazière compte bien voler la vedette à l'essence, au diesel et au fioul lourd pour alimenter camions et bateaux. Premier argument mis en avant : les bons résultats du gaz carburant en termes de qualité de l'air. Dans le transport maritime, les nouvelles normes à venir en matière d'émissions de dioxyde de soufre poussent les armateurs à passer le cap du gaz naturel liquéfié (GNL). L'armateur français CMA CGM compte d'ailleurs "lancer la filière" selon Jean-François Tallec, conseiller du président du groupe. "CMA CGM est le premier transporteur à commander des navires fonctionnant au GNL. Les neuf navires seront livrés à compter de 2020. Ils seront mis en service sur nos lignes les plus utilisées et viendront compléter les 166 navires en notre possession", explique M. Tallec. Dans cet objectif, le groupe commence à organiser la logistique de fourniture de GNL qui "n'existe pas pour l'instant". Il a confié à Total le soin de préparer l'approvisionnement de ces navires quand ils seront à quai.

Pour le transport de marchandises par route, là aussi l'industrie gazière veut s'imposer comme la solution de remplacement du diesel, avec des bénéfices environnementaux découplés lorsque le gaz provient de la méthanisation de déchets. "La France sera le premier pays européen à avoir autant de camions roulant au gaz, selon Jean-Claude Girot, le président de l'Association française du gaz naturel pour véhicule (AFGNV). On comptabilise 800 achats en 2017 contre 39 en Allemagne."

Pour continuer sur cette lancée, l'AFG demande des mesures d'accompagnement fiscal et réglementaire. Dans le fluvial par exemple, les motorisations actuelles ne peuvent pas être modifiées pour fonctionner au gaz. Les navires sont également 10 à 15% plus chers que leur équivalent diesel ou fioul. L'AFG espère donc que le gaz restera avantagé fiscalement par rapport au diesel : "Le différentiel de fiscalité entre le diesel et le GNV doit être maintenu dans les lois de finances et pas seulement pour un an mais pour cinq ans au moins", explique Jean-Claude Girot.
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 30232.php4

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Message par energy_isere » 17 janv. 2018, 19:52

bilan 2017 :
La demande de gaz des centrales électriques a bondi en 2017

Publié le 17/01/2018 Infos Reuters PARIS

Les consommations brutes de gaz ont progressé de 0,4% à 465 térawatts/heure (TWh) sur le réseau de GRTgaz en 2017 en raison d'une forte hausse de la demande des centrales électriques, a annoncé mercredi la société, qui gère la majeure partie du réseau de transport de gaz français.

La consommation des clients industriels a progressé de 5,5%, principalement portée par la production d'électricité, qui s'est traduite par une demande en hausse de 19% à 55 TWh des centrales au gaz.

"Ce niveau jamais atteint s'explique par la baisse de disponibilité du parc nucléaire et par le niveau de l'hydraulique historiquement bas", a précisé dans un communiqué GRTgaz, qui souligne la "très forte sollicitation" en 2017 des 14 tranches de cycles combinés à gaz implantés en France alors qu'ils ne fonctionnaient quasiment plus en 2014.

La consommation brute des distributions publiques a en revanche reculé de 2,9% en données brutes en 2017 pour atteindre 275 TWh (-0,4% après correction climatique) en raison de températures plus clémentes qu'en 2016. La demande des clients raccordés aux réseaux publics, majoritairement résidentiels et tertiaires, est fortement liée aux besoins de chauffage.

La dynamique du "gaz renouvelable" (biométhane) s'est en outre confirmée l'an passé avec 408 gigawatts/heure (GWh) injectés (+100%), les opérateurs estimant possible d'atteindre une niveau de 90 TWh dans les réseaux français en 2030, ce qui correspondrait à près de 30% de la consommation de gaz.

La mobilité au gaz (GNV et bioGNV) a elle aussi poursuivi sa progression, avec une augmentation de 10% du parc global de véhicules et de 100% sur le segment des poids lourds, tandis que le parc de stations d'avitaillement a progressé de 25% (75 stations en fin d'année) et devrait a minima doubler cette année, selon GRTgaz.

Selon les projections de la société, le gaz pourrait contribuer à plus d'un tiers de l'effort de réduction de 97 millions de tonnes de CO2 par an restant à fournir par la France pour atteindre à l'horizon 2030 l'objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre fixé par la loi de transition énergétique.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... 17.N639318

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Message par energy_isere » 26 janv. 2018, 18:47

Dunkerque LNG reçoit sa première cargaison en provenance de Yamal

le 26/01/2018 lemarin.fr

Le méthanier brise-glace Boris Vilkitsky a accosté au terminal de Dunkerque LNG le 25 janvier, où il a déchargé 165 000 m3 de gaz naturel liquéfié (GNL).

Image
Le « Boris Vilkitsky » à l’escale le 25 janvier à Dunkerque LNG. (Photo : Happy Day pour Dunkerque LNG)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... e-de-yamal

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Message par energy_isere » 21 févr. 2018, 12:14

Le Français EDF signe avec Anadarko un accord d’approvisionnement en gaz mozambicain, sur 15 ans

Agence Ecofin 20 fev 2018

Mardi, l’Américain Anadarko a déclaré que Mozambique LNG, la JV engagée sur le développement de la Zone extracôtière 1 a paraphé avec Electricité de France (EDF) un contrat à terme de vente et d’achat (SPA) de 1,2 million de tonnes par an (Mtpa) de gaz naturel liquéfié (GNL). Ceci, sur une période de 15 ans.

Cependant, Anadarko n’a signalé dans son communiqué, aucun détail sur la valeur du contrat et la date du démarrage des livraisons.

« EDF est l'un des plus importants services publics d'électricité au monde. En signant cet accord, Mozambique LNG continue à valider sa position de fournisseur de GNL à long terme compétitif, avec l’un des plus importants projets au monde », a déclaré Mitch Ingram, vice-président en charge des opérations en eau profonde d’Anadarko. Et d’ajouter qu’Anadarko prévoit que le développement de Mozambique LNG ouvrira de nouvelles opportunités pour le pays et servira de plateforme de croissance pour son développement en cours.

D’une capacité prévue de 12,88 Mtpa de GNL par an, avec deux trains, l’unité de liquéfaction de gaz de Mozambique LNG sera située à Palma, dans la province de Cabo Delgado pour monétiser les gisements Golfinho / Atum.

C’est la première fois qu’Anadarko signe un SPA au Mozambique avec un partenaire européen. Les deux derniers SPA avaient été paraphés avec la société publique thaïlandaise du pétrole (PTT) et le producteur et distributeur japonais d’électricité, Tohoku Electric, pour respectivement 2,6 Mtpa et 280 000 tonnes par an de GNL.
https://www.agenceecofin.com/trade/2002 ... sur-15-ans

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 24 févr. 2018, 14:01

Gaz naturel: la France augmente de 50% ses volumes de stockage

AFP parue le 23 févr. 2018

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé vendredi avoir pris trois délibérations pour notamment augmenter les volumes de stockage de gaz naturel de 50% en 2018.

Ceux-ci vont passer de 90 terrawattheure (TW/h) en 2017 à 138 TW/h, un niveau fixé par la programmation pluriannuelle de l'énergie afin de "garantir la sécurité d'approvisionnement de la France".

Cette hausse des capacités engendrera un coût de 715 millions d'euros, légèrement supérieur à celui des années précédentes. En revanche, le coût unitaire baissera de 30%, passant de 7,5 euros le MW/h à 5,2 MW/h.

Ces décisions émanent d'une réforme du système de stockage visant à le réguler.

Historiquement, le gaz coûtant plus cher l'hiver que l'été, les fournisseurs de gaz avaient intérêt à le stocker l'été pour empocher une plus-value l'hiver, sécurisant dans le même temps l'approvisionnement du pays. Mais depuis quelques années, pour diverses raisons, l'écart entre les prix été-hiver s'est réduit, et les fournisseurs ont eu tendance à diminuer leurs stocks, les bénéfices qu'ils en retiraient peinant à compenser les coûts de stockage.

Avec ce nouveau système, les opérateurs de stockage vendront à des prix plus bas grâce à l'instauration d'un système d'enchères. En échange, ils toucheront un revenu garanti financé par une compensation dans le tarif transport.
https://www.connaissancedesenergies.org ... age-180223

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 12 mars 2018, 21:25

EDF et Total lanceront fin mars le processus de cession du terminal méthanier de Dunkerque

Sylvain Arnulf Usine Nouvelle le 12/03/2018

Selon Les Echos, EDF et Total lanceront à la fin du mois de mars le processus de cession de 75% des parts du terminal méthanier, qui valoriserait le site autour des 2 milliards d’euros.

C’était l’un des plus grands chantiers industriels des dernières années en France, après ceux du réacteur Iter de Cadarache et de l’EPR de Flamanville. Le terminal méthanier de Dunkerque, mis en service en janvier 2017 après quatre années de travaux, va (déjà) changer de mains. EDF souhaite en effet s’en désengager, dans le cadre de son vaste plan de désendettement, qui prévoit la cession de 10 milliards d’euros d’actifs.

Selon le journal Les Echos, la procédure va être lancée à la fin du mois de mars. EDF, qui veut céder l’intégralité de ses parts (65% du capital), a en effet convaincu l’autre actionnaire français Total (10% des parts) de le suivre en vendant lui aussi ses parts, selon le quotidien économique. Le belge Fluxys, qui détient les 25% de parts restantes, aura la possibilité de racheter 30% supplémentaires et de devenir actionnaire de contrôle du site.

Les enchères pour la reprise seront lancées à la fin du mois. Toujours selon Les Echos, "une cinquantaine de fonds et d’acteurs industriels" ont retiré un pré-dossier. La vente valoriserait le site autour des 2 milliards d’euros.

Le plus grand terminal méthanier de France

Le site de Dunkerque est l'un des quatre terminaux méthaniers en activité en France. Sa capacité annuelle de regazéification atteint 13 milliards de mètres cubes, soit 20 % de la consommation de la France et de la Belgique.

Parmi ses principales installations, il compte trois réservoirs de stockage de 50 mètres de haut pouvant contenir 200 000 mètres cubes de gaz naturel liquéfié, une unité de regazéification qui consiste à réchauffer le gaz pour qu’il passe de l’état liquide à gazeux, et une jetée de déchargement pouvant accueillir 150 méthaniers par an. Sa construction a coûté plus d'1 milliard d'euros à EDF et Fluxys.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... ue.N665469

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 22 mars 2018, 21:00

GRDF a déjà installé 1 million de compteurs à gaz communicants Gaspar

Usine Nouvelle le 22/03/2018 Infos Reuters

L'opérateur du réseau de distribution de gaz français GRDF a annoncé jeudi avoir installé le millionième compteur communicant Gazpar, en ligne avec son objectif de remplacer les anciens appareils de 11 millions de clients d'ici à 2023

La filiale à 100% d'Engie a lancé en mars 2016 le déploiement généralisé en France de ces nouveaux compteurs, qui favorisent selon lui le suivi et la maîtrise des consommations et permettent la transmission à distance des données aux fournisseurs de gaz.

GRDF prévoit d'avoir 2,2 millions de compteurs Gazpar installés fin 2018, contre 815.000 fin 2017. Le projet représente au total un investissement d'un milliard d'euros environ.

"Le déploiement (est) totalement conforme au calendrier tel qu'il avait été approuvé par le régulateur", a déclaré le directeur général de l'entreprise, Edouard Sauvage, lors d'une conférence de presse.

"Les clients qui s'intéressent à leur consommation de gaz et qui profitent de cet outil (...) voient une baisse de leur consommation d'environ 5%", a-t-il également indiqué, alors que les études de viabilité des nouveaux compteurs communicants prévoyaient une économie limitée à 1,5%.

"Il est évidemment essentiel de s'assurer que les différents fournisseurs ou les sociétés indépendantes qui cherchent à se développer dans l'efficacité énergétique s'approprieront cet outil pour permettre à nos clients d'être dans une maîtrise de la demande d'énergie", a également dit Edouard Sauvage, indiquant que le taux de refus des compteurs Gazpar de la part des clients était inférieur à 1%.

A titre de comparaison, les nouveaux compteurs d'électricité intelligents Linky d'Enedis, filiale d'EDF, suscitent davantage de contestations de clients, voire de communes.

La Cour des comptes a en outre estimé début février qu'Enedis avait bénéficié de conditions de rémunération trop généreuses pour leur déploiement, appelant donc à les revoir.

En novembre 2017, plus de 7 millions de foyers français étaient cependant déjà équipés de compteurs Linky, conformément à l'objectif d'avoir remplacé la totalité des compteurs en France, soit 35 millions d'appareils, en 2021.

GRDF a également réaffirmé jeudi son ambition d'atteindre un niveau de 30% de gaz "vert" dans les réseaux en France en 2030, un objectif qui devrait selon la société être inscrit dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) en cours d'élaboration et se substituer à la cible actuelle de 10%.

La société a enregistré au titre de 2017 un résultat net de 150 millions d'euros (-50,3%), un excédent brut d'exploitation de 1.889 millions (+2,6%) et un chiffres d'affaires de 3.562 millions (-1,6%).

GRDF a en outre constaté un nouveau solde clients record (à +22.000) et vise 11 millions d'utilisateurs en 2020, contre 10,9 millions environ aujourd'hui.
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... hi.N670159

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 04 avr. 2018, 22:24

Pourquoi TIGF devient Teréga

Aurélie Barbaux Usine Nouvelle le 04/04/2018

Le transporteur de gaz du Sud-Ouest TIGF change de nom pour marquer son désir de peser plus sur l’avenir du gaz comme vecteur de la transition énergétique en France. Il a choisi Teréga.

TIGF devient Teréga. Méconnu du grand public sous le nom de TIGF, Teréga espère se faire un nom, et pas seulement comme le deuxième transporteur de gaz français derrière GRTgaz. Héritier de l’exploitation du gaz de Lacq par Total, Teréga a le monopole du transport de gaz dans le quart sud-ouest de la France.

Il gère 5 134 km de canalisations, de Bayonne (Pyrénées Atlantiques) à Aurillac (Cantal) en passant par Bordeaux (Gironde), Toulouse (Haute Garonne) et Perpignan (Pyrénées Orientales), et 24 % des capacités françaises de stockage de gaz. L’entreprise de 580 personnes a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 467 millions d’euros. Son capital est détenu à 40 % par Snam, un homologue italien, à 31,5 % par le fonds singapourien GIC, à 10 % par Predica et à 18 % par EDF Invest.

Si le nombre de ses clients pour le transport et le stockage de gaz ne cesse de croître, l’entreprise est confrontée à un marché qui ne devrait pas progresser en volume d’ici à 2025, voire même décroitre. Dominique Mocky, directeur général de Teréga, mise sur le gaz renouvelable comme relais de croissance. En tant que transporteur d'une activité régulée, il ne peut participer ni à la production, ni à la distribution, ni à la vente de gaz. Il peut en revanche jouer un rôle dans la promotion des nouveaux usages du gaz, que ce soient comme carburants renouvelables ou comme vecteurs de stockage d’électricité via le power-to-gaz. Il participe notamment au démonstrateur Jupiter 1000 à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Acteur du gaz vecteur de transtion énergétique

Son nouveau nom doit lui permettre d’affirmer cette ambition. "Pour accompagner le défi de la transition énergétique, nous avons choisi de nous appeler Teréga. Ce nom, à la sonorité puissante, contemporaine et facile à mémoriser, évoque à la fois les territoires sur lesquels nous opérons, les réseaux que nous développons et bien sûr le gaz, énergie clé de la transition énergétique", explique Dominique Mockly, président et directeur général de Teréga, dans un communiqué.

Reste que la logique du nouveau nom ne saute pas aux yeux. Les lettres capitales et minuscules sont censées démontrer l’expertise et la proximité de l’entreprise auprès de ses clients, mais sans grande évidence. Idem pour le logo qui doit marquer "l’évolution constante des métiers du gaz qui progressent dans de multiples directions". Seule la nouvelle signature, "le gaz accélérateur d’avenir", reflète clairement le positionnement de l’entreprise. Il reste à la concrétiser.
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... ga.N675599

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 19 avr. 2018, 16:51

Énergie. Du gaz sibérien livré en direct par brise-glace


Image

Près de Saint-Nazaire, le terminal Elengy devient la tête de pont européenne pour le gaz russe en provenance de la péninsule Yamal. Un contrat sur près de vingt ans.

Il va falloir s'y habituer. Des méthaniers aux volumes et dimensions exceptionnels vont pointer le bout de leur étrave chaque mois au terminal de Montoir - Saint-Nazaire. Elengy a signé avec le producteur de gaz russe Novatek un contrat jusqu'en 2035 pour livrer un million de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) chaque année en provenance de Sabetta, un gisement perdu sur la péninsule de Yamal, en pleine Sibérie.

Pourquoi Saint-Nazaire ?

Ce site est pris neuf mois par an par la glace et les Russes utilisent d'abord des méthaniers brise-glace pour transporter ce gaz. Des navires qui fendent jusqu'à trois mètres de banquise en autonomie et filent jusqu'à 17 km/h. « Ces navires sont puissants mais également lents et coûteux, observe Martin Jahan de Lestang, directeur général d'Elengy. Ils vont donc au plus court vers des terminaux du nord-ouest. » De là, leur cargaison est transbordée sur un autre méthanier qui part alors livrer toute la planète. Et c'est ici que Saint-Nazaire a une carte à jouer, à seulement quatorze jours de mer de Sabetta.

Transfert express

L'industriel français vient de se doter d'un circuit à haut débit pour transborder le GNL entre deux navires. Coût de l'investissement : 65 millions d'euros (rénovation d'appontement compris). Hier, le gigantesque brise-glace Christophe de Marjorie et ses trois cents mètres de long sont ainsi venus s'amarrer devant le site méthanier pour livrer 167 000 m³ à moins 160°, soit la consommation en gaz d'une ville de 100 000 habitants pendant un an. Un autre méthanier classique, le Grace Cosmos, est entré avec lui dans l'estuaire de la Loire pour récupérer sa cargaison. Sans passer par un réservoir tampon situé à terre, la cargaison a été transférée en direct entre les deux navires en moins de 24 heures. Qui devaient repartir ce mercredi au petit matin. « Le plus délicat, c'est la synchronisation entre des équipages différents ne parlant pas toujours la même langue, complèteVincent Tallet, ingénieur. Aujourd'hui la manoeuvre est rodée. »

Marché en forte croissance

Ce savoir-faire unique en France est prometteur pour la santé économique du site car la demande mondiale en gaz naturel liquéfié explose. « La production est en croissance de 52 % par an pour la période 2015-2020 avec une demande tirée par l'Inde et la Chine, poursuit le directeur général. Nous sommes à la veille d'un changement d'échelle sans précédent pour le GNL. » Cinq cents méthaniers circulent déjà dans le monde.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... ce-5705340

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 10 mai 2018, 12:29

La France va pouvoir importer du gaz italien via la Suisse

Paris 09 Mai 2018

La France va bientôt pouvoir importer du gaz italien via la Suisse, a annoncé mercredi GRTgaz, le principal gestionnaire du réseau français de gazoducs.

"GRTgaz vient de finaliser un programme d'investissements de 17,5 millions d'euros permettant la création du premier point majeur d'entrée physique de gaz naturel en France depuis la Suisse, à Oltingue (Haut-Rhin)", indique la filiale à 75% d'Engie dans un communiqué.


Les flux ne se font actuellement que dans une direction, de la France vers la Suisse, mais pourront bientôt aller les deux sens: à partir du 1er juin, 200 gigawattheures par jour de gaz pourront être importés physiquement via la Suisse en provenance d'Italie.

Des travaux d'adaptation avaient été lancés en 2016 pour pouvoir inverser le sens des flux de gaz.

Le nouveau point d'interconnexion permettra à la France de bénéficier de nouvelles sources de gaz libyen, algérien et à l'avenir azéri, via le gazoduc TAP qui approvisionnera l'Italie à partir de 2020.

Il doit donc permettre de renforcer "la sécurité d'approvisionnement énergétique de la France", souligne GRTgaz.

Cette nouvelle capacité pourrait représenter plus de 8% des volumes de gaz consommés par les clients raccordés au réseau de transport de GRTgaz, estime la société.
https://www.romandie.com/news/La-France ... 916351.rom

Image
Le Trans Adriatic Pipeline (TAP) fournira 10 milliards de mètres cubes de gaz azéri à l’Italie en 2020.
http://www.grtgaz.com/medias/communique ... -rhin.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 26 mai 2018, 15:18

Fos-sur-Mer, place forte du gaz naturel liquéfié en Europe
Le gaz naturel liquéfié est promis à un bel avenir dans le transport. Elengy renforce le terminal de Cavaou


Par Jean-Luc Crozel

Moins de pétrole, mais plus de gaz naturel liquéfié (GNL). Tel est le constat d'avenir fait par le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et surtout par Elengy, la société de services filiale du groupe Engie et de GRT Gaz. Elle exploite en effet, via Fosmax LNG dans laquelle Total détient une participation, les deux terminaux méthaniers de Fos Tonkin (le plus ancien puisque mis en service en 1972 et depuis rénové) et de Fos Cavaou, le plus récent car opérationnel depuis 2010.

Deux sites en cours d'évolution pour se fondre dans un hub appelé à devenir une place forte du GNL en Méditerranée et en Europe. "Nous sommes un point majeur d'importation et de redistribution. Les nouveaux usages du GNL, en tant que carburants pour les poids lourds ou la propulsion des navires, constituent un mouvement de fond soutenu par les pouvoirs publics et qui bien sûr nous intéresse. Nous travaillons donc avec le port, nous anticipons et nous investissons pour répondre à ces besoins. Si on ne le fait pas, d'autres le feront ailleurs", explique Hubert Greiveldinger, à la tête de Fosmax.

Deux décisions découlent de cette stratégie offensive. La première est le triplement de la capacité de chargement des camions-citernes à partir des sites de Cavaou et de Tonkin, pionnier en la matière dès 2015. Il s'agit aujourd'hui d'approvisionner des sites industriels non raccordés ou des stations de distribution du carburant GNL. L'année prochaine, 40 camions-citernes seront en mesure d'assurer chaque jour un service porté, contre 16 actuellement pour un total annuel de 2 000 chargements l'an passé.

La seconde décision vise à adapter l'appontement du terminal de Cavaou pour proposer un service de chargement en GNL petits navires dont la capacité de transport est inférieure à 20 000 m³. Objectif : ravitailler les navires qui font escale à Marseille. "Le GNL est une énergie alternative pour le transport maritime qui doit s'adapter aux nouvelles normes sur les émissions de soufre, d'oxyde d'azote et de dioxyde de carbone. CMA CGM a passé commande de porte-conteneurs qui utiliseront cette énergie, les navires de croisière et les ferries s'y mettent aussi. Le soutage est promis à un bel avenir", poursuit Hubert Greiveldinger.

Bref, Cavaou pourrait ainsi accueillir une cinquantaine d'unités supplémentaires et par la même occasion, intensifier son activité de rechargement à destination d'autres pays européens et même jusqu'en Asie. "Le GNL devient un produit premium". Pour le futur, Tonkin dont l'avenir au-delà de 2020 reste à déterminer, pourrait bénéficier lui aussi de nouveaux investissements. "Nous travaillons à son évolution", résume Hubert Greiveldinger.
https://www.laprovence.com/article/econ ... urope.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 20 juin 2018, 17:55

La loi Pacte va permettre d'ouvrir le capital de GRTgaz

Publié le 20/06/2018 PARIS (Reuters)

La France va permettre à des investisseurs privés d'entrer au capital de GRTgaz, filiale d'Engie spécialisée dans le transport du gaz, dans le cadre du projet de loi Pacte qui ouvre la voie à la privatisation de plusieurs entreprises.

GRTgaz est actuellement contrôlé à 75% par Engie et à 25% par un consortium constitué de CNP Assurances, CDC Infrastructure et la Caisse des dépôts.

Le projet de loi "Pacte" (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), présenté lundi en conseil des ministres, assouplira la règle imposant actuellement que le capital de GRTgaz soit détenu exclusivement par Engie et acteurs de la sphère publique.

Seule une détention majoritaire sera à l'avenir requise, peut-on lire dans un avis rendu par le Conseil d'Etat sur le projet de loi, comme rapporté par Les Echos.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... az.N709534

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 29 juin 2018, 20:22

Total cède sa participation dans le terminal méthanier de Dunkerque

Alexandra Saintpierre, publié le 29/06/2018 (Boursier.com)

Total a décidé de conclure un accord de cession de sa participation de 9,99% dans le terminal méthanier de Dunkerque, dans le cadre du processus de cession initié par EDF (65,01%) en début d'année. Une fois la transaction finalisée, deux acheteurs, un consortium composé par Fluxys Europe BV (actuellement 25%), AXA Investment Managers et Crédit Agricole Assurances d'une part, et un consortium composé de Samsung Securities Co. Ltd. d'IBK Securities Co. Ltd., Hanwha Investment & Securities Co. Ltd, d'autre part, détiendront respectivement 35,76% et 39,24%.

La clôture de la transaction est prévue au 3e trimestre 2018, après l'obtention des autorisations réglementaires requises.

Le Groupe conservera une capacité de regazéification dans le terminal d'environ 1,5 million de tonnes par an.
https://www.boursier.com/actions/actual ... 69324.html
EDF négocie la vente du terminal de Dunkerque à deux consortiums

publié le 29/06/2018 PARIS (Reuters)

EDF a annoncé vendredi être entré en négociations exclusives avec deux consortiums en vue de la cession de ses 65,01% de Dunkerque LNG, propriétaire et exploitant du terminal méthanier de Dunkerque.

L'électricien précise dans un communiqué que la valeur d'entreprise moyenne de 100% de Dunkerque LNG atteint 2,4 milliards d'euros.

Un consortium composé de Fluxys, AXA Investment Managers-Real Assets, pour ses clients, et Crédit Agricole Assurances s'est engagé à acquérir 31% et un groupe d'investisseurs coréens à prendre 34,01%, ajoute EDF.

Cette opération permettra au groupe gazier belge Fluxys, déjà actionnaire de Dunkerque LNG à hauteur de 25%, avec le soutien d'Axa IM-Real Assets et Crédit Agricole Assurances, de prendre le contrôle et de consolider Dunkerque LNG dans le cadre de sa stratégie de croissance globale dans les infrastructures gazières, ajoute EDF.

Parallèlement, Total a annoncé dans un communiqué distinct un accord sur ses 9,99% avec les deux consortiums.

Une fois la transactions finalisée, le consortium dont fait partie Fluxys détiendra 35,76% du terminal, tandis que le second groupe d'investisseurs, composé des coréens Samsung Securities, IBK Securities et Hanwha Investment & Securities en aura 39,24%, souligne le groupe pétrolier.

EDF ajoute qu'il vise une réalisation effective de la transaction au deuxième semestre 2018, Total précisant qu'il s'attend à une clôture de sa transaction au troisième trimestre.
https://www.boursier.com/actualites/reu ... 21464.html

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