Méthaniers

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Le transport du Gaz (gazoduc et GNL)

Message par energy_isere » 16 déc. 2005, 21:49

Ouahhhh ! j'ai un bateau qui porte presque mon nom ! Et sous pavillon Francais.
Construit à St Nazaire.

http://perso.wanadoo.fr/micjean/page135.htm
Gaz de France energY

20 septembre 2004

Gaz de France energY ? Surprenant ce franglais pour un nom de bateau, à n'en pas douter il se justifie pour un éventuel développement international du type de ce bateau plein d'innovations.
Ceci mis a part, ce méthanier de 75.000 m3 commence à avoir une belle ligne réhaussée par sa couleur d'un beau vert. Il est toujours en travaux d'armement dans le bassin C.
Il sera bientôt suivi par le PROVALYS, un méthanier de 153.500 m3 également commandé par Gaz de France et peut-être suivi lui aussi par un troisième.
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Le transport d uGaz (gazoducs et GNL)

Message par MadMax » 16 déc. 2005, 22:00

Une bombe flottante.

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Message par energy_isere » 16 déc. 2005, 22:14

MadMax a écrit :Une bombe flottante.
Yes, mais c'est encore jamais arrivé. ;-) Croisons les doigts vu que ce mode de transport du gaz est en augmentation.
Et espérons que ca soit pas une cible terroriste.

wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thanier
Particularités générales
A température et pression ambiante, le gaz naturel possède une masse volumique très faible. Ainsi, pour en transporter dans des conditions économiques rentables, il est nécessaire d'augmenter sa masse volumique.

Il y a deux méthodes pour augmenter la masse volumique d'un gaz :

en diminuant la température de l'ordre de -160°C
en augmentant la pression
Pour le transport du gaz naturel liquifié (GNL), il est à noter c'est la première méthode qui est retenue. Le GNL est ainsi transporté à pression atmospherique.

Ainsi, les engins de transport de gaz naturel contiennent une grande masse de gaz pour un faible volume. Ce qui les rends très sensibles du point de vue des explosions lorqu'il ne s'agit pas du gaz naturel liquifié.


Particularités maritimes
Les méthaniers sont des navires très particuliers par rapport aux autres.

En effet, en cas de déchirement de la double coque, le GNL qui s'échappe s'évapore en sortant du navire et peut, à la moindre étincelle, s'enflammer si la mélange air / gaz se trouve dans les limites de combustion. Le navire ne peut pas exploser, car le GNL qui reste à l'intérieur du navire ne peut pas s'enflammer. Il est a noter qu'un tel accident n'est jamais arrivé.

Pour éviter de telles catastrophes, dans de nombreux pays, dès qu'un méthanier s'est engagé dans un chenal, l'accès au chenal est interdit pour tout autre navire (dans le cas où les bateaux se croiseraient). Un bateau peut suivre un méthanier mais en aucun cas le croiser.

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Message par Sylvain » 16 déc. 2005, 23:04

energy_isere a écrit :Construit à St Nazaire.
Et encore à Saint-Nazaire ...
Le Gaz de France energY utilise une nouvelle technologie d'isolation des cuves, et tout n'a pas marché comme prévu.
Deux autres méthaniers de GDF sont en construction aux Chantiers de l'Atlantique : le Provalys et le Gaselys (154.000 m3 chacun).

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Message par energy_isere » 17 déc. 2005, 11:40

Sylvain a écrit : Le Gaz de France energY utilise une nouvelle technologie d'isolation des cuves, et tout n'a pas marché comme prévu
Oui j'avais vu dans l' Usine nouvelles qu'il y avait des problémes d'isolation.
ta source dit
De lourds travaux ont donc été entrepris sur le Gaz de France Energy, avec la dépose de la membrane primaire et d’une partie de l’isolation, ainsi que le re-échafaudage des cuves. Le chantier, d’une durée de 15 mois, prendra fin en septembre 2006, date à laquelle le navire sera livré, avec 22 mois de retard. Un second méthanier, le Provalys (154.000 m3), utilisant lui aussi les membranes CS1, avait vu sa construction interrompue pendant les investigations menées sur son aîné. Malgré un retard de 7 mois, il sera le premier à rejoindra la flotte de GDF, en juin prochain. Le Provalys permettra de valider les modifications apportées par le chantier. Il sera en effet le premier à tester le nouveau collage au cours d'essais gaz, programmés en février 2006. Son sistership, le Gaselys, actuellement en la forme de construction, n’a pas été affecté et a bénéficié dès le début de sa réalisation des nouvelles techniques de collage. Il quittera Saint-Nazaire en octobre 2006. Les pénalités de retard et le surcoût engendré par les travaux pourraient s’élever à 50 millions d’euros pour Alstom, soit environ un tiers du prix du Gaz de France Energy. Toutefois, un argument de poids pourrait éventuellement peser sur les indemnités réclamées par Gaz de France (dont GTT est une filiale à 40%). Le constructeur nazairien détient en effet la solution à un problème qu’il n’est peut être pas le seul à connaître. Selon une rumeur dont les effets se sont propagés jusqu’en bourse, les chantiers navals coréens, qui construisent également des méthaniers sous licence GTT (Mark 3), seraient confrontés à des difficultés similaires. Si c’est le cas, le remède à ces maux pourrait se monnayer fort cher.

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Message par lionstone » 17 déc. 2005, 12:16

Oui j'avais vu dans l' Usine nouvelles qu'il y avait des problémes d'isolation.
C’est où qu’il est écrit que si ces machins explosaient se serait équivalent à une bombe atomique. :shock:
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Message par Tiennel » 17 déc. 2005, 12:23

MadMax a écrit :Une bombe flottante.
flottante, pas atomique :-o

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Message par lionstone » 17 déc. 2005, 12:26

Bon, je formule la question différemment. Combien de kilotonnes de gaz liquéfié se trouve à bord de ces bombes flottantes. :-D
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Message par Sylvain » 17 déc. 2005, 12:51

De mémoire :
Quand il est liquéfié, le gaz occupe un volume 600 fois moindre.
Provalys et Gaselys : 154.000 m3 chacun
Gaz de France energY : 75.000 m3.

Quelqu'un a la masse volumique du gaz ? Et d'ailleurs, s'agit-il de méthane, de butane, de propane ?

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Message par Tiennel » 17 déc. 2005, 13:41

Je dirais du méthane (CH4).
1 m3 de méthane à 15 °C (gaz naturel) libère une énergie de 9,89 kWh (35,6 MJ).
Si je prends Provalys, il contient donc l'équivalent de 600*154000*9.89 = 913 836 000 kWh = 3 300 000 GJ
Si j'en crois ce site, 1 tonne de TNT dégage 0,0042 GJ, donc Provalys est équivalent à 14 kilotonnes de TNT. Un beau boum (à condition que tout le gaz arrive effectivement à brûler d'un coup) de l'ordre de grandeur de la bombe qui détruisit Hiroshima (15 kilotonnes)
si je ne me suis pas gouré dans mes calculs comme d'habitude

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Message par energy_isere » 17 déc. 2005, 15:37

CH4 , je confirme. Pour le Butane et le Propane la T° de liquéfaction ne nécessite pas des T° aussi négatives.

Tiennel, j'ai bien mes lunettes sur mon nez et à http://www.ieer.org/clssroom/unitconv.html que tu cites il est écrit que 1 tonne de TNT équivaut à 4.2 10puissance9 Joule = 4.2 GigaJoule et pas 0,0042 GJ comme tu l'a transcrit. (10puissance6 = Méga, 10puissance9 = Giga). donc tu t'es gouré dans tes calculs !
pour le Provalys l'energie est 600*154000*9.89 = 913 836 000 kWh = 3 300 000 GJ ca c'est correct.
Donc le chargement de gaz equivaut à 3 300 000 GJ / 4.2 GJ = 783000 tonnes de TNT soit 783 kT de TNT.

C'est à dire 52 fois l'energie libérée par la bombe d' Hiroshima (en lui prenant 15 kT de TNT comme tu dis et comme le dit la litterature).

Rien ne dit que la PUISSANCE instantanée sera équivalente, car le méthane est à -160 °C et ne brule pas simplement ni n'explose. Il faudrait une Mégafuite de Gaz (mais il sufirait de quelques % seulement du chargement liquide arrive à se vaporiser en quelques jours) pour qu'un explosion de l'energie de la bombe d' Hiroshima se produise.
Ce serait bien evidemment une catastrophe bien supérieure à celle d 'AZF (100 à 1000 fois supérieure).

Notez bien qu'un pétrolier avec 200000 tonnes de brut contient AUSSI l'energie dont on parle plus haut, MAIS que fort heureusement le pétrole brulant "lentement" on assiste pas une puissance instantanée équivalente à une bombe atomique.

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Message par lionstone » 17 déc. 2005, 19:26

Question subsidiaire : est ce que ces bombes flottantes dépotent dans des ports ?
Ou à quelques km en pleine mer loin des villes ?
Qu’est ce qui se passe si la bombe flottante se fait éperonner ?

Car à la lecture des calculs effectués ci dessus, si on libère brutalement la grande quantité de gaz présente sur ces méthaniers en les coupant en deux avec un autre bateau ou avec un Boeing, on peut en théorie créer une explosion équivalente à une petite bombe atomique non ?
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Message par energy_isere » 17 déc. 2005, 21:47

aide toi google t'aidera !

premiére réponse de gooogle :
http://www.grandesinfrastructures.gazde ... minaux.htm

Les méthaniers ne vont pas dans des ports classiques car il faut une infrastructure trés spécifique.
Ils vont dans des terminaux méthanier.
Il y en a deux en France : à Fos sur mer et à Montoir-de-Bretagne.

Les terminaux méthaniers
Le groupe Gaz de France Dispose d'une flotte de méthaniers assurant le transport maritime du gaz naturel principalement vers ses 2 terminaux méthaniers. Un terminal méthaniers est une installation permettant de regazéifier du gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par voie maritime depuis les zones de production.

Les fonctions principales d'un terminal méthanier :

Réception et déchargement. Les méthaniers de toutes capacités sont déchargés en moins de 12 heures. 5 bras articulés assurent le transfert du GNL vers les réservoirs. Un volume de gaz d'évaporation est renvoyé des réservoirs vers le méthanier pour maintenir la pression de ses cuves.

Stockage. Le GNL est stocké dans des réservoirs. L'enveloppe extérieure des réservoirs est en béton armé précontraint. Leur isolation permet de limiter les évaporations. Avant regazéification, les évaporations sont reprises par des compresseurs pour être réincorporées dans le GNL. La pression des réservoirs est maintenue constante à un niveau légèrement supérieur à la pression atmosphérique. Tout surplus temporaire d'évaporation est brûlé à la torche afin d'éviter de créer une surpression.

Compression et Regazéification. Chaque réservoir est équipé de pompes immergées qui assurent le transfert du GNL à d'autres pompes haute pression. Le GNL comprimé (à environ 80 fois la pression atmosphérique) est alors vaporisé dans 4 regazéifieurs à ruissellement d'eau ou dans des regazéifieurs alimentés par une boucle d'eau chaude d'une installation de cogénération voisine.

Comptage puis émission sur le réseau de transport national. Avant émission sur le réseau, le gaz naturel est compté et odorisé.

Les fonctions annexes : le pompage et le réchauffage éventuel de l'eau destinée à la regazéification du GNL, la collecte des purges et la mise en froid, la production d'air comprimé, la distribution d'azote, la distribution de l'énergie électrique, le contrôle, la conduite des installations et la sécurité incendie.

Le terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne

Le terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne est la plus grande installation de regazéification de gaz naturel en Europe avec une capacité de stockage de GNL de 360 000 m3.

Le terminal de Montoir-de-Bretagne reçoit plus de 15 % du gaz naturel importé en France, essentiellement en provenance d'Algérie, du Nigeria et d'Egypte. Il est un ouvrage majeur du pôle infrastructures de Gaz de France et présente un haut niveau de sécurité.

Le terminal méthanier de Fos-sur-Mer

Le terminal méthanier de Fos-sur-Mer (Fos Tonkin) assure l'alimentation du sud de la France en gaz naturel importé sous forme de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) des usines algériennes de liquéfaction de Skikda, d'Arzew et de Bethioua (1 jour de traversée).
ca ressemble à ca :
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Message par energy_isere » 29 déc. 2005, 23:01

La Chine lance son premier méthanier :
China's first LNG ship sails off shipyard

(Xinhua)
Updated: 2005-12-29 16:49

China's first liquefied natural gas(LNG) ship sailed off shipyard Wednesday in Shanghai, marking China's shipbuilding industry stepping into a new era.

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Sources from the China State Shipbuilding Corp (CSSC) said the LNG ship was built by CSSC's Shanghai subsidiary, the Hudong-Zhonghua shipbuilding (Group) Co Ltd, which fills a blank in China's shipbuilding history.

The LNG ship is regarded a high-tech product with high-added value in the shipbuilding industry, which can only be built in Japan, the Republic of Korea and several European countries.

To share a cake of the global market, China input more than 100million yuan on the research of the LNG ship in the past years andmake effective its first contract for LNG vessels in August, 2004.

The first LNG ship, 292 meters long and 43.35 wide, with a capacity of 147,200 cubic meters, is scheduled to go into operation in October, 2007, said the Hudong-Zhonghua shipbuilding (Group) Co. Ltd.

The subsidiary group now shares an order of five LNG vessels, with the second expected to be delivered at early 2008. The costs of the two LNG vessels hit 400 million U.S. dollars, said the group.

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Message par energy_isere » 18 déc. 2008, 13:04

Le Mozah devient le plus grand méthanier au monde

Exxon Mobil a annoncé l'achèvement du premier méthanier Q-Max au monde, le « Mozah ». D'après la firme américaine, les navires Q-Max "marquent une étape charnière pour l'acheminement de GNL en réduisant le coût du transport et en améliorant l'efficacité énergétique et en réduisant les émissions".
Ces derniers portent jusqu'à 80 % de chargement en plus, mais nécessitent près de 40 % d'énergie en moins par unité de chargement que les méthaniers traditionnels grâce à des économies d'échelle et d'efficacité des moteurs.

"Les méthaniers Q-Max diffèrent des méthaniers traditionnels en pratiquement tout", explique Neil Duffin, président, ExxonMobil Development Company. "La même capacité technologique que celle qui nous a poussé à développer une nouvelle classe de méthaniers constitue la force motrice de l'innovation dans tous les aspects de la chaîne de valeur du GNL."

Les technologies des grands méthaniers, développées de paire avec le partenaire de joint-venture Qatar Petroleum, comprennent un certain nombre d'avancées pour le secteur et des améliorations d'importance, y compris la taille accrue des navires, les unités de reliquéfaction à bord, des moteurs diesel à basse vitesse, des doubles hélices et gouvernails, les plus grands réservoirs à bord de GNL jamais construits, la protection antifouling dernier cri de la coque et des systèmes pare-feux améliorés. Le résultat final de ces navires de nouvelles générations est une réduction de 20 à 30 % en coût de transport.

"Qatar Petroleum et ExxonMobil ont été à la tête d'un effort technologique permettant ce progrès pionnier dans l'industrie de l’acheminement de GNL », explique M. Faisal Al Suwaidi, président-directeur général de Qatargas. « L'acheminement est un lien essentiel dans la chaîne de valeur qui va du gisement Nord du Qatar, le gisement de gaz non-associé le plus grand au monde avec des ressources recouvrables de plus de 25,4 billions de mètres cube, vers les foyers d'Asie, d'Europe et des Amériques. Grâce à notre technologie innovante, nous avons transformé avec succès le secteur du GNL et avons ouvert une plus grande partie du monde pour le GNL du Qatar", explique Al Suwaidi. Qatar Petroleum et ExxonMobil sont actionnaires d'une joint-venture au Qatar, Qatargas, qui va affréter le Mozah et cinq autres méthaniers Q-Max pour fournir le GNL à partir des nouveaux trains de liquéfaction au Qatar.

Les méthaniers Q-Max qui en résultent sont plus longs que trois terrains de football américain, ont une hauteur de vingt étages de la quille à la tête de mât et sont équipés de la plus grande membrane de confinement des réservoirs jamais conçue. Avec une capacité totale allant jusqu'à 266 000 mètres cube, chaque navire porte suffisamment de gaz naturel pour pouvoir satisfaire aux besoins en énergie de 70 000 foyers américains pour une période d'un an.

En plus de la taille accrue du navire, une grande initiative a été entreprise pour la conception, l'évaluation et la mise en œuvre d'une usine de reliquéfaction à bord qui reliquéfie le gaz naturel qui est vaporisé au court du transport en le réinjectant en tant que liquide dans les réservoirs de transport plutôt que de l'utiliser sous forme vaporisée pour l'alimentation du navire, permettant ici la livraison de près de 100 % du chargement. Ceci est particulièrement avantageux pour les voyages de long-courrier du Qatar vers l'Europe ou les Amériques.

Les installations de reliquéfaction ont fourni la possibilité de passer des générateurs à vapeurs et des turbines utilisés pour la propulsion des navires à GNL traditionnels à des moteurs diesels à basse vitesse très efficients. Les navires Q-Max sont équipés de deux moteurs diesel qui alimentent des hélices et gouvernails doubles. Cela donne des navires à plus faible consommation d'énergie, plus fiables et faciles à manœuvrer, réduisant ainsi la consommation de carburant jusqu'à un tiers.

Enerzine
"En plus de la taille accrue du navire, une grande initiative a été entreprise pour la conception, l'évaluation et la mise en œuvre d'une usine de reliquéfaction à bord qui reliquéfie le gaz naturel qui est vaporisé au court du transport en le réinjectant en tant que liquide dans les réservoirs de transport plutôt que de l'utiliser sous forme vaporisée pour l'alimentation du navire, permettant ici la livraison de près de 100 % du chargement. Ceci est particulièrement avantageux pour les voyages de long-courrier du Qatar vers l'Europe ou les Amériques.
"
cela permet donc de consommer du fuel lourd peu cher et bien cradoc (réglementation sur le taux de soufre trés laxiste !), pour la consommation du navire. :evil:

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