AREVA

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 31 juil. 2007, 20:00

AREVA détient près de 93% d'UraMin

Areva a pris le contrôle de la société minière UraMin. Au terme d'une offre amicale lancée le 25 juin 2007, les titres apportés à Areva lui permettent aujourd'hui de détenir approximativement 92,93% du capital d'UraMin. L'offre d'Areva de 7,75 dollars par action UraMin valorisait 100% d'UraMin à plus de 2,5 milliards de dollars.
Les gisements identifiés par UraMin en Afrique du Sud, en Namibie et en République centrafricaine devraient conduire à une production de plus de 7 000 tonnes d'uranium par an après 2012.

Ils permettront également à Areva de diversifier plus encore ses sources de production pour sécuriser la fourniture d'uranium à ses clients sur le long terme.

Le groupe entend intégrer UraMin au plus vite afin de dégager le maximum de synergies avec ses activités minières existantes et permettre à cette société d'exprimer tout son potentiel.

Anne Lauvergeon, Présidente du Directoire d'Areva, a déclaré : "l'intégration d'UraMin dans le pôle minier d'Areva est une étape importante dans son plan ambitieux d'augmentation de sa production d'uranium. Elle garantit aux clients du groupe une grande sécurité d'approvisionnement à long terme, dans le cadre d'offres commerciales innovantes portant sur l'ensemble du cycle nucléaire."

Boursorama

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 01 août 2007, 14:15

Dans les echos de ce jour :

Image

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 02 août 2007, 22:02

Areva renouvelle ses contrats de production d'uranium au Niger
PARIS (Reuters) - Areva annonce jeudi que les contrats miniers annuels régissant sa production d'uranium au Niger ont été renouvelés la veille, une semaine après l'expulsion du pays du représentant du groupe spécialisé dans le nucléaire.

Le représentant d'Areva au Niger, Dominique Pin, accusé par le pouvoir de financer la rébellion touareg dans le nord du pays, a été déclaré la semaine dernière persona non grata par le ministère de l'Intérieur nigérien.

"Les contrats miniers annuels régissant les relations entre Areva et le Niger ont été renouvelés hier", a déclaré un porte-parole du groupe français.

Ces contrats concernent les 2 mines d'uranium Cominak et Somair dans le nord-ouest du Niger.

Le renouvellement de ces contrats s'est fait lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères du Niger Aichatou Mindaoudou et la présidente du directoire d'Areva Anne Lauvergeon.

Cette annonce intervient alors que le président nigérien Mamadou Tandja a déclaré mercredi soir son intention de renégocier le contrat d'extraction d'uranium d'Areva pour que son pays profite davantage de l'exploitation de ses ressources minières.

"En 2008, nous allons négocier ferme. L'uranium est notre produit, et il sera vendu à notre profit, car rien ne sera comme avant", a promis le président Tandja.

Le porte-parole d'Areva s'est refusé à préciser les modalités des contrats de production renouvelés mercredi, invoquant la confidentialité de tels accords.
La fête est finie ?

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6428
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Message par sceptique » 03 août 2007, 00:00

Connaissant bien malheureusement l'Afrique il faut interpéter ce communiqué, par exemple :
"En 2008, nous allons négocier ferme. L'uranium est notre produit, et il sera vendu à notre profit, car rien ne sera comme avant", a promis le président Tandja.
il faut donc comprendre :
En 2008, nous allons négocier ferme. L'uranium est notre produit, et il sera vendu à mon profit et celui de mes amis, bla bla
La renégociation des bakchich les grandes entreprises connaissent ...
La fête est finie ?
Malheureusement non, elle continue de plus belle :evil:

Jägermeifter
Condensat
Condensat
Messages : 750
Inscription : 26 juin 2005, 19:10

Message par Jägermeifter » 05 août 2007, 14:27

Dans Lemonde d'aujourd'hui: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 566,0.html
Areva perd son monopole sur l'uranium du Niger
LE MONDE | 04.08.07 | 13h05

L'avenir d'Areva au Niger, où il exploite deux mines d'uranium, n'est plus aussi radieux. Les accusations du gouvernement nigérien reprochant au groupe nucléaire français de soutenir financièrement la rébellion touareg du Nord et l'expulsion de son directeur, Dominique Pin, le 25 juillet, ont jeté une ombre sur une coopération vieille de quarante ans. Nicolas Sarkozy et son homologue nigérien, Mamadou Tandja, s'en sont expliqué au téléphone, mardi 31 juillet. Et la visite à Niamey du secrétaire d'Etat à la coopération, Jean-Marie Bockel, samedi 4 août, devrait permettre de régler cette "mini-crise".


Les tensions de ces derniers mois ont un nom : l'uranium. Classé dernier sur l'échelle du développement humain établie par les Nations unies, le Niger n'a que cette ressource, dont il est le cinquième producteur mondial - derrière le Canada, l'Australie, le Kazakhstan et la Russie. Mais il assure un tiers de l'approvisionnement d'Areva, et donc des centrales nucléaires d'EDF. M. Bockel explique ainsi au Monde que le temps d'une "renégociation d'ensemble des relations entre Areva et le Niger" est venu. Il devrait l'évoquer à Niamey, ainsi que la levée de l'arrêté d'expulsion frappant M. Pin, ancien de la "cellule Afrique" de François Mitterrand.

Areva, au centre d'un imbroglio politico-diplomatique, dément formellement tout soutien à la rébellion touareg. L'entreprise a commis une "maladresse involontaire", selon M. Bockel.

Le groupe français s'est adjoint les services de la Force nationale d'intervention et de sécurité (FNIS), mise sur pied il y a douze ans après la fin d'un premier conflit avec les Touaregs. Mais ces soldats, chargés de protéger le site de prospection d'Areva à Imouraren (Nord) des incursions des bandits, des trafiquants et des rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), ont récemment déserté. A commencer par le capitaine commandant cette force à Imouraren, passé avec armes et argent au MNJ, alimentant ainsi les accusations de soutien financier d'Areva.

HAUSSE DES PRIX DE VENTE

Les relations entre Paris et Niamey s'étaient déjà tendues après l'expulsion fin juin du responsable français de la sécurité d'Areva. Colonel à la retraite et ancien attaché militaire français à Niamey, Gilles Denamur était accusé par les autorités et la presse nigériennes de collusion active avec le MNJ.

Areva a été aussi récemment critiqué par plusieurs organisations non gouvernementales (ONG), qui l'accusent de manquements graves aux obligations élémentaires en matière de formation et de prévention des risques liés à l'exploitation des mines d'uranium.

Pour autant, "le Niger n'a nullement l'intention de chasser Areva", a déclaré, mercredi, M. Tandja. Le 1er août, sa ministre des affaires étrangères, Aichatou Mindaoudou, et la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, ont signé, à Paris, la reconduction des accords d'exploitation des mines de Somaïr et de Cominak.

Il prévoit toutefois une hausse du prix de vente de l'uranium qui accroîtra les recettes budgétaires du Niger, actionnaire des deux mines. Niamey pourra aussi vendre directement une partie de l'uranium à des prix mondiaux plus élevés. Enfin, Areva devrait obtenir les cinq permis d'exploration demandés, en plus des quatre qu'il a récemment obtenus.

Mais les temps changent et le monopole d'Areva - seul jusqu'à aujourd'hui à exploiter les mines nigériennes - a vécu. Comme les pays producteurs de pétrole et de gaz, le Niger veut tirer un meilleur parti de ses richesses minières. "En 2008, nous allons négocier ferme. L'uranium est notre produit. Il sera vendu à notre profit", a prévenu M. Tandja. Très critique sur les anciens contrats, son premier ministre, Seini Oumarou, a souligné que l'appétit retrouvé dans le monde pour l'uranium, lié à la relance de l'énergie nucléaire, a fait de son pays "une fille choyée" et courtisée par plusieurs "hommes". En clair, plusieurs pays.

"Plus rien ne sera comme avant", a-t-il souligné après une rencontre de M. Tandja avec des dirigeants d'Areva. Désormais, le Niger va diversifier ses partenaires. Les Chinois, accusés de vendre des armes contre des permis d'exploration, sont de plus en plus présents, à la recherche de "yellow cake" pour alimenter un parc nucléaire en plein développement. Australiens, Canadiens et Indiens prospectent aussi le désert du Niger.

Areva continue de miser sur ce pays, où il est le premier employeur privé avec 1 600 salariés. Il prévoit d'investir 1 milliard d'euros dans le gisement d'Imamouren, qui prendra le relais des deux mines en cours d'exploitation, et diversifie ses sources d'approvisionnement.

"Nous allons développer notre production de minerai d'uranium dans le monde pour la doubler d'ici 2012 en nous appuyant sur des projets internes, en renforçant l'exploration, dont le budget a triplé en trois ans, et en faisant des acquisitions", résume Olivier Mallet, vice-président chargé du secteur mines-chimie-enrichissement. Le rachat pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros) du canadien UraMin et de ses gisements en Namibie, en Afrique du Sud et en Centrafrique (Le Monde du 1er août) s'inscrit dans cette stratégie. Areva entend développer son activité au Canada (40 % de sa production) et au Kazakhstan (25 %), où il produit depuis 2006.
Jean-Michel Bezat
Pour ce qui est d'Uramin, j'en parle ici.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 06 août 2007, 20:14

Areva versera 22,9 millions d'euros au Niger, selon Niamey

NIAMEY (Reuters) - Le groupe français Areva versera au Niger, où il exploite deux mines d'uranium, un acompte de 15 milliards de francs CFA (22,9 millions d'euros) sur des versements de dividendes, a annoncé dimanche soir le gouvernement nigérien.

"Areva a accepté de nous payer une avance sur dividendes qui se monte à 15 milliards de francs CFA", a déclaré la ministre des Affaires étrangères Aichatou Mindaoudou.

Les dividendes seront versés par deux filiales d'Areva au Niger, dans lesquelles Niamey a des participations.

Areva a été accusé par le gouvernement nigérien de soutenir la rébellion touareg dans le nord du pays, région qui recèle parmi les plus importants gisements d'uranium au monde, ce que dément le groupe nucléaire.

Areva a signé la semaine dernière avec le Niger une convention annuelle sur les prix, portant le prix qu'il paye par kilo d'uranium à 40.000 francs CFA (60,50 euros) contre 27.300 l'an passé. L'accord est rétroactif au 1er janvier.

Mindaoudou a précisé que cet accord n'était valide que pour l'année 2007 et qu'il était entendu qu'au 31 décembre 2007 des négociations seraient ouvertes pour réviser les prix.

Elle a ajouté qu'Areva avait aussi accepté de livrer en 2007 au Niger 300 tonnes d'uranium qu'il lui reviendra de vendre directement sur le marché international.

Le Niger, qui a produit l'an dernier quelque 3.500 tonnes d'uranium, ne recevait jusqu'ici qu'une participation au bénéfices, calculée sur des cours inférieurs à ceux du marché.

Areva est le principal actionnaire de deux mines de la région d'Agadès, dans le nord du pays, et le secteur nucléaire français a dépendu pendant plusieurs décennies de l'uranium de son ancienne colonie.

Boursorama

Jägermeifter
Condensat
Condensat
Messages : 750
Inscription : 26 juin 2005, 19:10

Message par Jägermeifter » 10 août 2007, 12:42

Une info que je recherchais depuis un petit moment et que je trouve dans le Figaro d'aujourd'hui : la production 2006 d'Areva : 5272 t en 2006. C'est un peu moins que ce que j'avais en tête. C'est 3000 tonnes de moins que ce qui est consommé en France! 3000 tonnes, c'est pas loin de la moitié des réserves d'uranium d'EDF.
La France dans la course à l'uranium
ELSA BEMBARON.
Publié le 10 août 2007
Areva cherche à sécuriser ses approvisionnements, dans un environnement mondial bousculé.

VA-T-ON vers un monde sans uranium ? Le retour en grâce du nucléaire dans un nombre croissant de pays fait craindre une panne de « carburant » pour les centrales électriques. Cette peur a déjà entraîné une flambée des prix de l'uranium, multipliés par trois en un an. La croissance de la demande, l'inondation d'une mine d'uranium de Cigar Lake au Canada en octobre 2006, les tensions politiques au Niger - dont Areva a fait les frais la semaine dernière - sont autant d'éléments participatifs de la hausse, portant l'uranium à 138 dollars la livre.

A contrario, un accident nucléaire, comme ce fut le cas en juin au Japon après un séisme, suffit à refroidir les ardeurs du marché, et le prix du minerai radioactif repart à la baisse, à 110 dollars la tonne. Mais au-delà de ces accidents conjoncturels, la question n'en reste pas moins d'actualité, à l'heure où le monde cherche à trouver des énergies de substitutions au pétrole.

La « panne » française

Les Cassandre prédisent une pénurie d'uranium en 2040. Certains la prévoient même pour 2015 ! Une perspective rapidement balayée par les experts. Les risques de « panne » d'uranium existent, mais à très long terme. « Les seules ressources déjà identifiées de la planète sont suffisantes pour alimenter le parc actuel pendant plus de soixante ans », relève le Cercle Cyclope (ouvrage de référence sur les matières premières). Et tous les gisements d'uranium n'ont probablement pas encore été identifiés. Il se peut, que, comme pour le pétrole, le fond des océans recèle des surprises pour les prospecteurs.
En revanche, le risque existe pour la France et plus précisément pour le groupe Areva, qui dépend pour son approvisionnement de mines situées à l'étranger. En 1985, plus de 3 000 tonnes d'uranium ont été produites en France, selon l'agence pour l'énergie nucléaire (AEN) contre 5 en 2006 ! Les mines de l'Hérault sont donc quasiment épuisées. La production d'Areva (5 272 tonnes en 2006) dépend désormais pour moitié de ses mines canadiennes, à 43 % de celles au Niger et le solde provient du Kazakhstan.

Areva est à la merci du gouvernement nigérien. Jusqu'à la semaine dernière, le groupe français exploitait seul les ressources nigériennes. Monopole d'exploitation que le Niger, désireux de reprendre le contrôle de ses richesses minières, a supprimé. Dans le même temps il a augmenté de 40 % le prix à la tonne, qui est passé de 27 000 francs CFA à 40 000 soit 38 dollars, encore bien peu comparé aux cours mondiaux. D'autres hausses devraient être imposées l'année prochaine.


Diversification

Avec le rachat du canadien UraMin fin juillet (payé 2,5 milliards d'euros en numéraire), Areva a fait un premier pas dans la diversification de ses sources d'approvisionnements. « L'intégration d'UraMin dans le pôle minier d'Areva est une étape importante dans son plan ambitieux d'augmentation de sa production d'uranium », a alors expliqué Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva. Les mines d'UraMin sont situées en Afrique du Sud, en Namibie et en République centrafricaine et, après 2012, leur production devrait atteindre plus de 7 000 tonnes par an, à moins d'un revirement politique, toujours possible en Afrique.

Toujours dans un souci de diversification de ses approvisionnements, Areva devrait multiplier par trois ses dépenses d'exploration, à 90 millions d'euros, et procéder à l'embauche d'une centaine de géologues. En outre, selon Bloomberg, le groupe pourrait procéder à des rachats de permis en Afrique et en Asie centrale. Areva a d'ailleurs déjà un partenariat au Kazakhstan avec KazAtomProm. Le groupe espère multiplier par deux sa production en 2012, à 12 000 tonnes d'uranium par an.
Je précisent que les "Cassandre", c'est l'AIEA quand même.

C'est bizarre quand même la façon dont ils traite Uramin. Ca reste une petite société de qq dizaines de personnes sans expérience dans l'uranium, enregistré aux iles vierges depuis 2 ans. Sinon, une diversification en Namibie, rep centraficaine et au Kasachstan, bon, c'est pas super rassurant non plus niveau sécurité d'approvisionnement. Pour les promesses d'augmentation de la production, j'attends de voir et je jurerai dans deux ans. Exxon déclare aussi des hausses d'investissements et promet une hausse prochaine de leur production...
Dernière modification par Jägermeifter le 12 août 2007, 23:30, modifié 2 fois.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 10 août 2007, 12:46

Jägermeifter a écrit :Une info que je recherchais depuis un petit moment et que je trouve dans le Figaro d'aujourd'hui : la production 2006 d'Areva : 5272 t en 2006. C'est un peut moins que ce que j'avais en tête.
Ouaip, c' était marqué dans mon scan de les echos 5 post plus haut : la production d' AREVA, un peu moins de 6000 t par an. ;)

Jägermeifter
Condensat
Condensat
Messages : 750
Inscription : 26 juin 2005, 19:10

Message par Jägermeifter » 10 août 2007, 14:01

energy_isere a écrit :
Jägermeifter a écrit :Une info que je recherchais depuis un petit moment et que je trouve dans le Figaro d'aujourd'hui : la production 2006 d'Areva : 5272 t en 2006. C'est un peut moins que ce que j'avais en tête.
Ouaip, c' était marqué dans mon scan de les echos 5 post plus haut : la production d' AREVA, un peu moins de 6000 t par an. ;)
Oui, ca je savais déjà ;-) Je cherchais la valeur exacte. Les autres valeurs exactes que j'aimerai bien savoir, c'est la consommation française, les achats d'EDF hors Areva, et les réserves d'EDF. Je connais déjà tous ces chiffres, mais pas précisément (à moins de 200 t près).

Le plus dur à savoir, c'est les réserves en LEU/Unat d'EDF, car ils sont très peu communicatifs la dessus. On comprend facilement pourquoi, héhé! Je sais juste que c'est entre 6000 et 8000 t, et peut être moins, vu qu'on en utilise pas mal chaque année.

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 10 août 2007, 16:05

Bizarre, on parlait d'une dépendance de 30% (La Tribune) vis-à-vis du Niger, et là on passe à 43% (Le Figaro) !

Jägermeifter
Condensat
Condensat
Messages : 750
Inscription : 26 juin 2005, 19:10

Message par Jägermeifter » 10 août 2007, 18:45

MadMax a écrit :Bizarre, on parlait d'une dépendance de 30% (La Tribune) vis-à-vis du Niger, et là on passe à 43% (Le Figaro) !
Simple conséquence de la précision du journaliste. Dans les échos, le Niger, c'est 2000 t et Areva 6000. Avec les chiffres réels, Areva a produit en 2006 5272 tonnes, et Areva au Niger 2266 tonnes, soit 43%.

Au total, 3434 t ont été extraites au Niger en 2006. Areva exploite donc 64% des ressources nigeriennes. On comprend pourquoi le gouvernement nigérien prend au sérieux le prix payé par Areva.

Quelques données supplémentaires : Il n'y a que 2 mines au Niger : Akouta qui produit 1869 t (55% de la production), et Arlit 1565 t (45% de la production du pays).

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 22 août 2007, 13:46

Pékin renoncerait au site de Yangjiang pour les EPR d'Areva

PEKIN (Reuters) - La Chine a renoncé à son projet de faire construire deux réacteurs nucléaires français de nouvelle génération EPR par Areva sur le site de Yangjiang, dans le Guangdong, mais réfléchit à un autre site, apprend-on de source industrielle en Chine.

A la place, Pékin construira à Yangjiang quatre réacteurs chinois, a-t-on déclaré de même source, ajoutant qu'un nouveau site était recherché pour les EPR dans la même région.

L'association française anti-nucléaire "Sortir du Nucléaire", qui avait annoncé auparavant dans un communiqué l'abandon du projet initial, croit savoir que le nouveau site envisagé est situé à Taishan, à 140 kilomètres à l'ouest de Hong-Kong.

A Paris, un porte-parole d'Areva a déclaré que les discussions "avancées" sur la construction de centrales EPR en Chine se poursuivaient, mais a refusé de commenter les informations sur le changement éventuel de site.

Le groupe nucléaire avait conclu un protocole d'accord sur les deux EPR au début de l'année avec China Guandong Nuclear Power Corp (CGNPC), qui nécessitait encore des discussions afin de finaliser le contrat.

Une centrale EPR représente un coût total de trois milliards d'euros environ, un montant important pour Areva mais qui placerait surtout le groupe en bonne position dans le pays alors que Pékin envisage d'investir quelque 50 milliards de dollars pour construire une trentaine de centrales nucléaires à l'horizon 2020.

Areva est confronté notamment à la concurrence de Westinghouse (groupe Toshiba), qui a signé un contrat avec la Chine pour la livraison de quatre centrales AP 1000.

Areva construit actuellement sa première centrale EPR en Finlande et a signé un contrat avec EDF pour une unité installée à Flamanville, dans la Manche.

Boursorama

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 4959
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 31 août 2007, 18:24

Les Echos a écrit :Refonte de la filière nucléaire française : les divers scénarios à l'étude

L'avenir d'Areva, d'Alstom et d'Eramet est discuté au plus haut niveau de l'Etat. Plusieurs schémas sont à l'étude, avec en toile de fond la volonté de constituer un grand groupe à taille mondiale, impliquant un certain nombre d'industriels français et étrangers. Les noms de Bouygues, de Mitsubishi, de Siemens, d'EDF et de Total sont cités.

(...)

En juillet dernier, une note confidentielle - dont « Les Echos » se sont procurés une copie - a été rédigée par l'administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Alain Bugat. Intitulée : « Position du CEA au regard d'une ouverture du capital d'Areva », elle dessine trois pistes possibles, en expliquant qu'il faut « donner à Areva la configuration la plus adaptée pour être l'acteur mondial majeur dans la renaissance du nucléaire et valoriser au mieux les intérêts français ». Dans ce document de 12 pages, le CEA rappelle que la vente d'une partie des 79 % qu'il détient dans Areva doit lui permettre de financer le démantèlement de ses installations civiles et militaires.

Dans cette optique, le Commissariat à l'énergie atomique résume ainsi les trois schémas « acceptables » : « La poursuite du «stand alone», avec ouverture du capital limitée et des filiales détenues à 100 % ; la création d'un grand groupe nucléaire international, avec une base capitalistique franco-japonaise, mais avec le maintien d'un contrôle public majoritaire ; ou la création d'un grand groupe privé français équipementier du domaine de l'énergie, avec le maintien d'un contrôle public majoritaire [sur les seules] activités stratégiques ». Dans tous les cas, la part du public au capital d'Areva serait sensiblement augmentée.
http://www.lesechos.fr/info/energie/461 ... r=RSS-2059 (article en libre accès)
Méfiez-vous des biais cognitifs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 03 sept. 2007, 00:16

Nucléaire: Areva en passe de décrocher le plus gros contrat de son histoire en Chine

Le groupe nucléaire français Areva est sur le point de remporter en Chine le plus gros contrat de son histoire, avec deux réacteurs nucléaires de troisième génération EPR, plus d'un an après un revers dans ce pays face à l'américain Westinghouse.

La France et la Chine concluront mardi à Pékin un accord pour la construction en Chine de deux réacteurs EPR fabriqués par Areva, a-t-on appris jeudi matin de sources concordantes.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, se rendra pour l'occasion à Pékin, où une "lettre d'intention" sera signée. Des discussions étaient toujours en cours jeudi sur certains éléments du contrat et pour savoir si le document serait paraphé par les groupes industriels ou les représentants gouvernementaux.

Il s'agit d'un accord entre Areva et son partenaire chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Corp.) pour la construction de deux réacteurs à eau sous pression (European Pressurised water Reactor), plus puissants (1.600 mégawatts chacun) que les réacteurs construits dans les années 80.

Le contrat pourrait approcher les 6 milliards d'euros, sachant que le coût d'un EPR est évalué à environ trois milliards d'euros.

EDF, sur les rangs pour exploiter ces réacteurs, ne signera pas cette lettre mais pourrait conclure un accord "par la suite", en tant qu'investisseur ou exploitant, selon ces deux sources.

Areva et EDF, interrogés jeudi matin par l'AFP, se sont refusés à tout commentaire.

Areva était, début février, "en discussions avancées" avec Pékin sur ce dossier.

A l'époque, la signature du contrat aurait buté sur le schéma industriel, Areva souhaitant fournir la centrale clés en main, tandis que l'électricien chinois voulait qu'Areva intervienne en tant que simple fournisseur. EDF aurait aussi proposé un schéma alternatif, dans lequel CGNPC était maître d'oeuvre, EDF l'assistant et Areva intervenant en tant que fournisseur.

Finalement Areva ne fournira pas la centrale clés en mains mais son réacteur, son combustible l'uranium et les services associés, soit toute la chaîne de valorisation du minerai.

Si bien que ce contrat pourrait dépasser celui remporté à la mi-décembre par l'américain Westinghouse en Chine, selon un spécialiste du secteur. Areva s'était fait souffler ce contrat de plusieurs milliards de dollars pour la construction de quatre réacteurs de troisième génération, d'une puissance de 1.000 MW chacun, qui ne porte que sur la fourniture des réacteurs, sans le combustible.

CGNPC, l'un des principaux électriciens nucléaires chinois, basé dans la province du Guangdong (sud), est le partenaire historique d'Areva et d'EDF en Chine. Il exploite les centrales Daya Bay et Ling Ao (sud), à la construction desquelles Areva et EDF ont participé dans les années 80 et 90.

Areva est en train de construire un premier EPR clés en mains en Finlande, en tant que maître d'ouvrage et fournisseur, et devrait démarrer le chantier du deuxième en France à la fin de l'année à Flamanville (Manche), en tant que fournisseur.

Le groupe est aussi candidat à la construction d'EPR aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, pays qui ont décidé de relancer cette énergie, moins polluante que le pétrole.

Boursorama

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97926
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 03 sept. 2007, 13:01

Areva et Mitsubishi s'associent via une coentreprise

PARIS (Reuters) - Areva et Mitsubishi Heavy Industries ont annoncé lundi la création d'une coentreprise baptisée Atmea chargé de développer et de commercialiser un nouveau réacteur nucléaire de 1.100 mégawatts.

Dans un communiqué, les deux groupes indiquent que pour répondre aux besoins du marché ils feront en sorte que le réacteur Atmea 1 puisse être soumis à certification dans moins de trois ans.

Ce nouveau réacteur permettra aux deux groupes d'être présents sur le segment de la moyenne puissance alors que le réacteur EPR d'Areva offre 1.600 MW.

Boursorama

Répondre