Message
par kercoz » 12 avr. 2011, 16:29
à chacun ses methodes . Comme pour le carré , j'aime bien la mienne :
si S = Pi x R2
2S = Pi x R'2
donc 2 Pi R2 = Pi R'2
et R'2 = 2pi R2 / Pi , soit R'2 = 2 r2 et R' = racine carré de 2 R2 soi R racine de 2
Pour le volume , meme logique
Pour les mesure radio actives , qqs infos du Blog a jOrion
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Gouwy dit :
11 avril 2011 à 08:53
Il y a 2 raisons qui se conjuguent en s’amplifiant ou se “soustrayant” :
- Une que l’on appelle “l’effet de cône”. Autour d’un point d’émission, tous les rayonnements ne sont pas diffusés uniformément. Pour certains, ils sont même moins intenses à proximité immédiate de la source qu’à une certaine distance.
Ainsi, chaque rayonnement à son “propre cône” dont le diamètre à la base et aux différentes altitudes, varient suivant le type du rayonnement, la “puissance” de la source et son altitude par rapport au point de mesure.
C’est le même phénomène que le “cône de silence” bien connu des techniciens radio.
L’autre et due à l’appareil de mesure lui même mais en réalité, quand les doses semblent diminuer, c’est qu’elles augmentent pour certaines particules.
Ces appareils fonctionnent avec un tube à gaz sous faible pression, en permanence à saturation. Quand un rayonnement quelconque (sauf neutronique) pénètrent dans le tube, il ionise le gaz, le rendant conducteur pendant un instant par effet Townsend (décharge).
Par définition, une conduction électrique est un mouvement électronique.
Les électrons sont accélérés par la tension de décharge. Ils frappent les molécules du gaz, induisant un effet cascade (de plus en plus d’électrons frappent de plus en plus de molécules…)
Le problème est que tous les rayonnements ne ionisent pas le gaz de la même façon (certains beaucoup plus fortement que d’autres) et comme l’appareil travaille toujours en saturation, il est très sensible et très vite “dépassé par les évènements”.
Ainsi, en pratique, ce type d’appareil commercial est limité à environ une centaine de “frappes” par seconde.
Si le rayonnement ou certains rayonnement sont plus importants, ils traversent le tube sans être détectés.
Quand vous avez l’impression que la RA diminue, c’est en fait une zone où le cône de radiation est maximal dans certains rayonnements ou une zone où le rayonnement gamma qui ionisent fortement le gaz, est important.
A ce moment là, tous les autres rayonnements sont ignorés par l’appareil. Comme le rayonnement gamma est intense mais quantitativement moindre que les autres (plus fort mais moins nombreux), l’appareil interprète cela comme une baisse.
Pour simplifier, en fait l’appareil ne fait que compter le nombre de frappes mais sans distinguer si ces frappes sont fortes ou pas et est limité à 100 frappes par secondes.
De plus, il n’est pas possible de différentier les rayonnements et les différents types de particules.
Autrement dit, ce type d’appareil est utile et “acceptablement” précis que dans le range de radiation inoffensif (ou +-normal) sur des radiations considérées “normales (on est pas sensé rencontré en temps normal des flux neutroniques ou des gamma intenses !)
Au delà, il détectera mais affichera à peu près n’importe quoi.
Son autre défaut est de sous estimer le rayonnement gamma pour la raison ci dessus : il arrive très vite à saturation et d’ignorer complètement les flux neutroniques.
Pourtant, ces 2 rayonnements sont les plus dangereux, y compris naturellement.
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Reiichido dit :
11 avril 2011 à 09:34
Je ne pense pas que ce soit un compteur Geiger dans la vidéo. Un compteur Geiger est gradué en Bq et pas en Sv.
Mais alors qu’est ce que c’est comme appareil ?
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Gouwy dit :
11 avril 2011 à 10:31
Je ne pense pas que ce soit un compteur Geiger dans la vidéo. Un compteur Geiger est gradué en Bq et pas en Sv.
Mais alors qu’est ce que c’est comme appareil ?
Bien sûr que si, c’est un détecteur à gaz.
C’est bien pour ça que les particules neutres ne sont pas enregistrées.
Après, qu’on gradue un cadran en X ou en Y, c’est juste une histoire d’échelle de conversion et de choix.
De toute façon, même si il s’agissait d’un détecteur solide (silicium…), ça reste exactement le même principe, seule la sensibilité change.
Là où il faut 30eV pour arracher un électron dans le gaz il en faut seulement 3 dans le silicium. On utilise donc les détecteurs à silicium pour les rayonnements de faible énergie (alpha…).
Si tel était le cas, ce serait encore plus ridicule d’avoir utilisé un tel détecteur dans ces circonstances.
Au contraire, à Tchernobyl (ou ici) les “vieux “détecteurs des années 50 se sont montrés bien plus performants car moins sensibles.
Je ne sais pas si là encore je fais bien d’en parler mais, ce type de mesure n’a que très peu (pour ne pas dire aucune) utilité.
Ca a pour intérêt de rassurer les gens en montrant que l’on “contrôle” mais en fait, ça ne sert pas à grand chose.
- 1/ Les rayonnements les plus délétères ne sont pas pris en compte (gamma, neutroniques…)
- 2/ La principale contamination, celle qui risque d’être la plus nocive à terme est occasionnée par les éléments lourds peu radioactifs mais extrêmement toxiques.
Or, ceux-ci (leur concentration et leur nature) ne peuvent être estimé qu’à partir d’une analyse spectrographique.
A ma connaissance, seuls les satellites militaires sont capables de ça !
Si on veut avoir une certaine idée de la dangerosité de la situation dans un périmètre étendu, il faut regarder la réaction des autorités russes et chinoises.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)