Ca va faire une dizaine d'années que cette affaire est en cours et que la juge avait accès à tous les experts possibles..!!
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Tchernobyl: décision le 7 septembre
PARIS (AP) — La cour d'appel de Paris se prononcera le 7 septembre sur la demande de non-lieu dans l'enquête sur les éventuelles conséquences sanitaires du passage en France du nuage radioactif après la catastrophe de Tchernobyl en avril 1986, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L'unique personne mise en examen dans ce dossier, le Pr Pierre Pellerin, avait sollicité voici plusieurs mois un non-lieu dans ce dossier instruit par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy.
L'audience, à huis-clos, a duré toute la journée de jeudi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Cette demande de non-lieu était soutenue par le ministère public.
L'accusation considère qu'aucun élément dans le dossier ne vient établir que le Pr Pellerin, mis en examen pour "tromperie aggravée", a trompé de façon délibérée les consommateurs en minimisant les risques de santé publique après le passage du nuage radioactif, indique-t-on de source judiciaire.
A l'époque, le Pr Pellerin était directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI). Les communiqués du SCPRI s'étaient voulus rassurants.
Par ailleurs, le ministère public a demandé la clôture de l'enquête, ouverte en juillet 2001, affirmant que les expertises versées au dossier ne démontrent pas de lien entre la catastrophe de Tchernobyl et certaines pathologies, comme le cancer de la thyroïde.
Si cette audience devant la chambre de l'instruction était fixée de longue date, elle intervient dans un contexte marqué la grave crise nucléaire au Japon.
La position du parquet général "ne va pas être bien comprise" par les parties civiles, a déclaré dans l'après-midi, Me Bernard Fau, l'un des avocats des parties civiles.
Me Fau redoute un non-lieu qui ne serait pas compris par l'opinion publique qui se trouve dans une "situation de défiance à l'égard de l'institution judiciaire".
Dans la matinée, une trentaine de personnes, membres de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) ou de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) ont manifesté sur le pont au Change, les abords du palais de justice leur étant barrés par des gendarmes mobiles. AP