@Remundo
Je rappelle ce que j'ai écris plus haut :
Pour rester sur Fuku voilà en gros ce que je constate :
1) Après l'accident haro unanime sur le nucléaire, on stoppe fissa toutes les centrales.
2) Comme il faut continuer à faire tourner la boutique, on prend le taureau par les cornes :
Renouvelable à fond. Problème cela produit quand cela veut bien produire (sauf l'hydraulique assez limité cependant).
Thermique à fond. Mais importation massive d'hydrocarbures à un prix astronomique
Economies à tout va : gros efforts demandés aux particuliers. Quant à l'industrie le pb est différent : une machine outil elle marche ou pas. et la puissance appelée n'est pas de l'orde du kW ! Solution : la faire tourner en heures creuses (la nuit) et la stopper le jour. Pour la machine, pas de problèmes, pour les ouvriers ...
3) Tout cela représente des contraintes terribles mais le peuple japonais est très discipliné et patriote.
4) Pour une courte période cela peut passer, mais à la longue cela devient pesant.
5) L'opinion, fatiguée des restrictions et contraintes, se retourne : un pro-nucléaire est démocratiquement élu en annnonçant la couleur du nuke.
J'ai bien écrit "haro unanime sur le nucléaire". Juste après c'était donc quasi du 100%. Dont acte.
Mais après, quand on voit l'impact sur l'industrie les gens réflèchissent et cela devient plus mitigé.
Au final, les électeurs voudraient donc le beurre et l'argent du beurre :
Pas de nucléaire mais un courant fiable, abondant, pas cher.
Et si un politique proposait un tel programme ce serait du 100% de vote !
Je dis simplement que c'est contradictoire. Et en votant les japonais ont été obligés de choisir.
Maintenant le référendum pose le problème suivant : les gens ne répondent pas tous à la question mais à celui qui la pose ! (Ce n'est pas de moi). A l'époque les opposants ont profité du référendum pour éjecter De Gaulle sans s'occuper de la question. De même si l'abolition de la peine de mort avait été mise au référendum la peine de mort serait toujours en vigueur.
Bref, je pointe simplement la contradiction pour les japonais entre vouloir stopper le nucléaire et garantir leur industrie.
Les allemands ont le même problème mais ils ont trouvé la parade : en gros le développement du "vert" se fait uniquement sur le dos des ménages l'industrie exportatrice étant totalement exemptée de toute charge. Cette dernière pouvant de plus s'appuyer sur le courant thermique au lignite bien fiable.