[Nucléaire] Nucléaire et sécurité, j'ai comme un doute.

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Message par energy_isere » 03 mai 2007, 21:16

Les centrales japonaises à l'épreuve des secousses


Le 25 mars 2007, un séisme de magnitude 6,9 a secoué la péninsule de Noto dans le centre du Japon provoquant d'importants dégâts matériels.

Les secousses provenaient d'une faille active et l'hypocentre était à 11km de profondeur.

La centrale nucléaire de Shika située à 21 km de l'épicentre possède deux réacteurs nucléaires mis en service en 1993 pour le premier (R1) et en 2006 pour le deuxième (R2). Cette centrale est malheureusement populaire pour les divers problèmes qu'elle a connu depuis sa création. En 1999, le ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI) avait ordonné l'arrêt immédiat du R1 suite à un accident de criticité. En 2006, c'est le tribunal local de Kanazawa qui avait demandé l'arrêt du R2 pour "prévenir la population d'un risque d'irradiation en cas d'accident dû à un séisme". La Hokuriku Electric Power Company qui possède la centrale avait fait appel de cette décision.

Les secousses enregistrées de 25 mars dernier étaient de période 0,625s pour une accélération de 7,11 m/s2 soit presque deux fois les 3,74 m/s2 prévus dans la conception des réacteurs. Les études préliminaires à construction des réacteurs avaient en effet très largement sous estimé le risque sismique de la région. La compagnie électrique a remis un rapport le 19 avril affirmant que ces faits ne remettaient aucunement la sécurité du site en question. Le METI a approuvé ces conclusions.

On peut cependant noter qu'au moment du séisme, les deux réacteurs étaient à l'arrêt pour cause de travaux et que des dégâts mineurs ont tout de même été constatés dans le reste du site. La Hokuriku Electric Power Company prévoit la révision de ses estimations du risque sismique ainsi que des mesures qui les accompagnent.

C'est la troisième fois que des secousses excédant les limites de résistance frappent une centrale nucléaire japonaise sans que de réelles mesures d'amélioration ne soient prises.
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Message par Environnement2100 » 15 mai 2007, 11:59

Une mise à jour de nos connaissances sur le radon domestique. Rappelons que le radon est un gaz rare d'origine naturelle, qui présente plusieurs particularités qui le rendent nocif :
- il est radioactif
- il est d'origine naturelle, c'est-à-dire qu'on le retrouve partout
- il est extrêmement lourd, donc il a tendance à s'accumuler dans les points bas.
- c'est un gaz rare, donc essentiellement inerte, incapable de se fixer chimiquement sur un substrat qui permettrait de l'éliminer naturellement.

Les points les plus probables pour retrouver du radon en grandes quantités sont donc les caves non ventilées, peu visitées, en terrain granitique, peu ou pas caissonnées. La carte ci-dessous n'est pas une surprise ; en revanche quand on rentre dans le détail de chaque commune, on a quelques interrogations.

Soulignons au passage le cas de la Corse, aggravé par un habitat traditionnel ; les cancers y seraient plus fréquents que dans le reste de la France, tendance mal mesurée et attribuée en son temps au nuage de Tchernobyl.


Imagehttp://www.irsn.org/index.php?position=Radon_5

Pour la petite histoire, le radon sert maintenant de "propulseur" à certains moteurs de satellites et sondes spatiales, contribuant ainsi à notre connaissance de notre planète et de l'univers.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Schlumpf » 15 mai 2007, 22:51

un thème plus à sa place dans "habitat". Mais il n'en demeure pas moins que le radon reste un problème... principalement pour les habitations...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par wapdowap » 06 juin 2007, 23:17

L' "INCIDENT" de DAMPIERRE

Passé presque inaperçu et comme toujours classé au niveau le plus faible, ce qui s'est passé à Dampierre est gravissime : le site de l'IRSN en donne la description la plus complète (je ne parle pas de l'ASN qui est quasiment une filliale d'EDF)
http://www.irsn.fr/index.php?module=pre ... &lgcode=FR

Le dernier Diesel de secours a été utilisé pour assurer la circulation d'eau.

Beaucoup croient qu'une fois les barres de contrôle insérés (par gravité) le réacteur est arrêté. C'est faux bien sûr car la puissance résiduelle est telle que tout absence de refroidissment à ce stade peut faire fondre le coeur (comme à TMI)
On connait la suite : fusion du coeur, formation d'hydrogène par la réaction avec le zirconium des crayons de combustible, impossibilité de refroidir du fait de la température atteinte, ouverture des soupapes au pressuriseur depuis longtemps déjà, risque d'explosion de l'enceinte, toutes les barrières sautent les unes après les autres.

à Dampierre , à mon avis, c'était chaud, lisez le récit de l'IRSN.

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Message par Mathieu G. » 06 juin 2007, 23:46

wapdowap a écrit :à Dampierre , à mon avis, c'était chaud, lisez le récit de l'IRSN.
Effectivement, ça fait peur. Il restait la source ultime, mais ça semble bien mince comme filet de sécurité.

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Message par Schlumpf » 09 juin 2007, 22:27

Ou l'on reparle de plus en plus des "incidents" dans les centrales françaises... Dampierre..., Fessenheim qui ne serait qu'une grosse fissure depuis le début... De Bugey dont une des tranches est traditionnellement arrêtée... Grandeur et servitude du nucléaure à la française...
Dernière modification par Schlumpf le 02 juil. 2007, 23:54, modifié 1 fois.
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par gte79 » 02 juil. 2007, 14:38

wapdowap a écrit :je ne parle pas de l'ASN qui est quasiment une filliale d'EDF
On ne pourra pas me taxer d'être outrageusement pro-nucléaire, mais ca, c'est faux : l'ASN est indépendante d'EDF. La centrale de Dampierre peut justement en parler : l'ASN l'avait mis en demeure il y a quelques années d'améliorer l'état de ses installations sous 9 mois, sous peine... de fermeture du site ! Ca a été le grand branle-bas de combat !

Et dans "mon" ex-centrale aussi je peux te dire que les personnels d'EDF prenaient les inspecteurs de l'ASN très au sérieux, car ils disposent d'un pouvoir énorme (à juste titre).
Dernière modification par gte79 le 02 juil. 2007, 14:50, modifié 2 fois.

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Message par gte79 » 02 juil. 2007, 14:45

wapdowap a écrit : à Dampierre , à mon avis, c'était chaud, lisez le récit de l'IRSN.
Effectivement :
Ceci a déclenché l'arrêt automatique du réacteur, l'arrêt des pompes de circulation de l'eau du circuit primaire ainsi que la perte totale des alimentations électriques externes. [...]
Ainsi, vers 22 h, une seule voie électrique de sûreté (tableau LHB - voie B) restait alimentée par son groupe électrogène. L'exploitant de Dampierre a alors décidé, par précaution, de déclencher le PUI
Pas cool... Quand on déclenche le PUI (plan d'urgence interne), c'est qu'il y a un vrai problème.

Comme le dit wapdowap, même arrêté, le réacteur nécessite un refroidissement, car la puissance résiduelle (due principalement à la chaleur dégagée par les produits de fission) a la capacité d'entraîner la fusion du combsutible comme à TMI.

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Message par wapdowap » 09 juil. 2007, 23:35

vous pouvez comparer par vous même les site de l'IRSN et de l'ASN sur le même incident : pour l'ASN pas de problème : incident mineur. L'IRSN est plus septique même si le sénario exact reste encore indisponible au public !

et ça c'est sérieux ????? (site IRSN) :

De plus, la défaillance du relais de protection par surintensité à l'origine de l'événement a déjà été la cause d'un incident à Dampierre 1 le 16 novembre 2000. Après cet incident, EDF avait alors mis en place des mesures de surveillance de ces matériels et prévu d'approvisionner une nouvelle génération de relais de protection pour leur remplacement. Ces relais étaient disponibles sur le site mais n'étaient pas installés.

l'ASN c'est du pipo.

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Message par Spiritatus » 19 juil. 2007, 13:39

gte79 a écrit :
Comme le dit wapdowap, même arrêté, le réacteur nécessite un refroidissement, car la puissance résiduelle (due principalement à la chaleur dégagée par les produits de fission) a la capacité d'entraîner la fusion du combsutible comme à TMI.
Petite question vu que t'as l'aire de t'y connaitre en centrale nucléaire

d'apres ce que j'ai compris de l'incident de Dampierre, un réacteur qui vient d'être arrêté doit continué à etre refroidi sous peine de gros problème

pour le refroidir on dispose de 2 circuits d'eau un primaire et un secondaire, le primaire en circuit fermé car l'eau est quelque peu radioactive et le secondaire devant refroidir le primaire via un échangeur de chaleur

dans leur cas suite a des problèmes d'alimentation électriques la circulation d'eau n'était plus assurée que grace à des alim de secours

Donc je me poses les question suivantes

- Combien de temps un réacteur fonctionnant a pleine puissance qui vient d'etre arrêtré doit il continué a etre refroidit pour qu'on puisse considérer la centrale comme totalement arrêtée, en ordre d'idée c'est des heures, des jours des semaines?
- Soit une centrale fonctionnant a 100% qui doit s'arrêter en urgence, sans système de refroidissement de combien de temps dispose t on pour rétablir le refroidissment avant d'assister a une fusion du coeur?
- Si le coeur fond, c'est quoi la suite du programme, il y a une/des enceintes de confinement ou toute la région voisinante se retrouve irradiée?
- Existe t il un 2 eme système de refroidissment au cas ou le premier foire genre grosse fuite dans les conduites?
- Si oui pourquoi dans leur cas n'ont ils pas tout simplement basculé sur ce 2ème système?
- Si non qu'est ce qu'il se passe si un groupe d'illuminé s'amuse a poser une bombinette de telle facon a éventrer le circuit de refroidissement primaire?
- Idem si le meme groupe d'illuminé s'amuse a saboter l'ensemble des alim électriques de la centrale?

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Message par LeLama » 19 juil. 2007, 14:47

Spiritatus a écrit : Donc je me poses les question suivantes
- Si le coeur fond, c'est quoi la suite du programme, il y a une/des enceintes de confinement ou toute la région voisinante se retrouve irradiée?
Il y a une enceinte de confinement. Le probleme est de savoir si elle tient le choc ou pas. Elle a tenu a TMI et il n'y avait pas d'enceinte a Tchernobyl. J'ai lu qu'il y a 10% de chances que la fusion du coeur entraine la rupture de l'enceinte de confinement. Comme tous ces calclus de proba, difficile de savoir si ca veut dire qqchose sans confirmation experiementale. Pour l'instant, il n'y a eu que deux grosses fusions du coeur (TMI avec fusion du coeur a 50% et Tchernobyl avec fusion totale). Pas suffisant pour voir si les stats sont serieuses.

Ca peut paraitre bizarre de remettre en cause les stats, mais faut savoir que les proba de fusions se sont revelees completement deconnantes. Avec les calculs, il aurait fallu attendre des centaines de milliers d'annees pour avoir une fusion....et on en a eu deux en cinquante ans.

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Message par Alter Egaux » 19 juil. 2007, 14:55

gte79 a écrit :Alors on va arrêter de faire tout un plat pour une fuite qui correspond à la radioactivité naturelle d'une dizaine d'oléocéniens :-D
Je crois que tu n'as pas compris le propos. Le sujet du nucléaire est sensible, car il y a censure, ou autocensure, ou opacité.
On ne parlait pas du taux de radioactivité de la fuite. Il est où, le plat ?

Faut arrêter de tout de suite de se sentir agressé ! :-D
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Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
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Message par sceptique » 19 juil. 2007, 15:02

Petit calcul tout bete.
Soit 1 000 MW la puissance d'une centrale nucléaire moyenne (cad 1000 MJ/s).
Supposons que la circulation d'eau ne marche plus. Et que les mécanismes de ralentissement de la réaction en chaine ne marchent plus.
Combien de temps faut-il pour chauffer de 20 à 100 °C une très grande piscine de 50 x 25 x 4 = 5000 m3 ?
pour échauffer 1g de 1°C il faut 1 calorie soit 4,18 J
pour 5 000 m3 ( 5 milliards de grammes) et 80°C il faut donc
5 000 000 000 * 80 * 4.18 = 1 670 000 MJ
il faut donc 1 670 s : une petite demi-heure.
Maintenant, la réserve primaire doit etre bien inférieure à la piscine sus-indiquée. Et son eau est déjà à plus de 20°C. Au pif, je dirais qu'au bout de qq minutes les choses se gâtent sérieusement. Il y a intéret à prévoir un (très gros) tuyau d'arrosage.

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Message par energy_isere » 10 sept. 2007, 19:47

Des antinucléaires européens lancent une bataille juridique pour la fermeture de Fessenheim

LEMONDE.FR Avec AFP | 10.09.07

Les antinucléaires suisses, allemands et français réunis au sein de l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN) ont lancé, lundi 10 septembre, une bataille juridique pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), construite en 1977 et la plus vieille de France. Réunis en assemblée générale à Bâle, ils ont mandaté leur avocate Corinne Lepage pour déposer des recours devant les autorités françaises et européennes.


L'ATPN met en avant les "risques sismiques et d'inondation" de ce site, construit sur une zone de faille sismique aux confins de l'Allemagne, de la Suisse et de la France. En effet, selon l'étude "Pegasos", réalisée par 21 experts internationaux indépendants pour le compte des exploitants nucléaires suisses, les scientifiques ont estimé qu'un tremblement de terre d'une magnitude entre 6,5 et 7 sur l'échelle de Richter pourrait survenir dans ce secteur, une fois tous les 2 000 à 2 500 ans, comme cela s'est produit en 1356 et sans doute, en 250 après J-C. Grâce aux progrès de la recherche, les sismologues ont révélé que le risque de secousses telluriques en Suisse est trois à quatre fois supérieur à long terme à ce qu'on pensait dans les années 1960, époque à laquelle a été construit la centrale tant décriée.


"PLUS DE RIGUEUR"

Les antinucléaires suisses, allemands et français s'inquiètent surtout de"la série d'incidents qui n'ont cessé d'émailler la vie de la centrale", a déclaré Corinne Lepage. Dans son bilan 2006 publié en juillet, l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) avait réclamé à Electricité de France "plus de rigueur" pour l'exploitation de la centrale, soulignant que la sûreté de l'installation n'était pas remise en cause.

L'ancienne ministre de l'environnement française demandera d'abord au ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, de prendre un décret de mise à l'arrêt du site et de procéder d'urgence à des mesures de mise aux normes. Elle va réclamer notamment que soient effectuées des évaluations des effluents chimiques et radioactifs, ce qui n'a jamais été fait, "dans la mesure où ils n'ont jamais été réglementés pour Fessenheim", contrairement aux autres centrales françaises, selon Mme Lepage. En cas d'échec, l'association prévoit d'introduire un pourvoi devant la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d'Etat.


Parallèlement à ces démarches, elle entend "saisir la Commission européenne d'une plainte pour non-respect de la législation communautaire sur l'eau", dans l'espoir que Bruxelles engage une procédure d'infraction à l'encontre de la France, fait savoir Mme Lepage. La France pourrait en effet se trouver avec Fessenheim en infraction avec la Convention pour la protection du Rhin de 1999, avec la directive européenne sur l'eau de 2000 et celle sur la qualité des eaux douces de 2006. Les recours devaient être finalisés dans les prochaines semaines.

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Message par Schlumpf » 13 sept. 2007, 01:04

la série d'incidents qui n'ont cessé d'émailler la vie de la centrale
Oui, c'est sans doute le plus factuel que l'on peut reprocher à Fessenheim. Ok pour les centrales qui ne font pas parler d'elles. Mais ce n'est pas le cas de Fessenheim qui n'a cessé de faire les gros titres de la presse anti nucléaire. Et à juste titre. Elle a mérité à plus d'un titre sa fermeture !
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