AREVA

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par krolik » 19 juin 2009, 23:03

Alors que Lauvergeon vient d'être reconduite pour 5 ans, les grandes manoeuvres s'accélèrent..

@+

Le Figaro

19/06/09 08:25

Tractations autour du capital d’Areva
L’augmentation de capital est en préparation. Reste à trouver les partenaires financiers.

Pour Areva, la date du 30 juin se rapproche à grands pas. Ce jour-là se tiendra un conseil de surveillance, prévu de longue date, qui devrait statuer sur les moyens de restaurer les marges de manœuvres financières du groupe nucléaire. Celui-ci a besoin de 8 à 10 milliards d’euros pour mener à bien tous ses chantiers.

Après le rapport remis au gouvernement par Jean-Cyril Spinetta, le nouveau président du conseil de surveillance, la cession de la branche transmission et distribution (T & D) est sauf revirement entérinée. Elle pourrait se négocier autour de 4 milliards d’euros.

La question centrale se porte désormais sur le choix des partenaires retenu dans le cadre d’une augmentation de capital - une opération nécessaire pour trouver les 2 à 4 milliards d’euros qui manquent encore au groupe dirigé par Anne Lauvergeon. Depuis plusieurs jours, les rencontres se multiplient entre les différents protagonistes. Mais c’est à l’Élysée que l’affaire sera tranchée. L’une des inconnues est le rôle que jouera l’État. Il avait annoncé il y a quelques mois qu’il épaulera Areva. Or, en début de semaine, la décision sur sa participation à cette levée de fonds n’était pas arrêtée. Plusieurs proches du dossier penchaient in fine sur une participation.

Du côté des investisseurs institutionnels, des grands industriels notamment, la situation semble s’éclaircir pour Mitsubishi. Associé de longue date à Areva, il offrirait notamment au groupe français une porte d’entrée au marché très fermé des réacteurs au Japon. « C’est bien simple, si Mitsubishi n’est pas dans la boucle, c’est que le rapprochement amorcé depuis plusieurs années n’aura pas servi à grand-chose », résume un bon connaisseur du secteur.

L’hypothèse Total

Un autre partenaire, même si son nom s’impose moins spontanément, pourrait être Total. Avant l’émergence d’Areva, la compagnie pétrolière détenait une participation de 14,5 % dans Cogema, la société en charge de l’extraction de l’uranium, de l’enrichissement du minerai et du recyclage des déchets.

Aujourd’hui, Total ne détient plus qu’une participation de 1 % dans Areva, un seuil dont il se dit officiellement satisfait. Mais dans le même temps, la compagnie française entend devenir à moyen terme un acteur important dans le nucléaire. Son nom revient régulièrement. Areva verrait d’un bon œil un engagement financier substantiel de la major française.

Parmi les dernières rumeurs, GDF Suez. Certes, de la même manière qu’EDF - pour qui Areva a le rang de fournisseur - un partenariat s’impose moins naturellement que pour Total. Seulement les trois groupes ne sont-ils pas associés pour la fourniture d’un réacteur EPR à Abu Dhabi. Cela peut créer des liens.


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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par krolik » 24 juin 2009, 13:08

Alors que le gouvernement du Niger accuse AREVA de soutenir la rebellion touareg !!

@+
Areva jugé pour discrimination envers les Touareg

avec AFP | 23.06.09 |
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... iscriminat
ion-envers-les-touareg_1210541_3224.html#ens_id=628865

Le groupe nucléaire français Areva et l'un de ses cadres dirigeants étaient
poursuivis mardi 23 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour
provocation à la discrimination contre les Touareg du Niger.
Le directeur de la protection du patrimoine et des personnes à Areva,
l'ancien amiral Thierry d'Arbonneau, est accusé d'avoir appelé le
gouvernement français à aider le Niger à "mater" la rébellion touareg, lors
d'un colloque sur la "sécurité économique" organisé par le Medef à Paris,
le
21 octobre 2008. Ses propos avaient été rapportés par l'hebdomadaire Le
Canard enchaîné du 5 novembre 2008.
morale, par l'association Alhak-en-Akal, défendant la société civile touareg
du Niger, ainsi que par l'association allemande Menschenrechte 3 000 EV. Le
jugement de la 17e chambre correctionnelle sera rendu le 15 septembre.
Numéro un mondial du nucléaire civil et premier employeur privé du Niger,
Areva exploite dans ce pays plusieurs gisements d'uranium. Depuis début
2007, les autorités du Niger, troisième producteur mondial d'uranium, sont
confrontées aux actions de la rébellion touareg qui réclame une plus grande
part pour les populations locales des bénéfices tirés de cette exploitation.

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Message par krolik » 29 juin 2009, 11:43

L'extension de 10 ans de la durée de vie des centrales nucléaires...
@+
La Croix - 28/06/2009 - Jean-Claude Bourbon

EDF veut faire vivre ses centrales jusqu’à 60 ans


A l’instar de ce qui se fait déjà dans de nombreux pays, l’électricien veut allonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires, dont les plus anciens ont trente ans cette année


Depuis un mois, EDF s’est lancé dans un énorme chantier : les troisièmes visites décennales de ses premières centrales, mises en service à la fin des années 1970. L’objectif immédiat est de porter la durée de vie de ses réacteurs à quarante ans, mais l’électricien aimerait aller au-delà. Les opérations ont débuté en mai à Tricastin (Drôme). Puis viendra le tour, en octobre, de Fessenheim (Haut-Rhin). Sur les 58 réacteurs du parc nucléaire français, 19 vont ainsi être révisés de fond en comble dans les cinq années qui viennent. Un véritable « check-up » de chacun des éléments composant la centrale.

Du bâtiment réacteur, en passant par la salle de commandes, le démontage de la turbine et des tuyauteries, quelque 2.500 opérations de vérification doivent être réalisées durant les trois mois de mise à l’arrêt, mobilisant environ 1.500 personnes, pour un coût évalué à une cinquantaine de millions d’euros. Une pince d’une quinzaine de mètres de hauteur, qui ressemble à une grosse pince à sucre, va, par exemple, être descendue dans la cuve du réacteur, là où se trouvent en temps normal les barres d’uranium, pour détecter d’éventuelles microfissures.

EDF prévoit également de porter la pression à cinq bars, soit cinq fois la pression atmosphérique, dans le bâtiment réacteur durant une soixantaine d’heures pour mesurer le comportement du béton de l’enceinte de confinement.

"Pas de transparence". Chacune de ces visites décennales est réalisée sous la supervision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui doit donner au final son feu vert à la poursuite de l’activité du réacteur, pour dix années supplémentaires, sur la base d’un rapport transmis par EDF. Une simple formalité ? « Nous n’avons pas encore le tampon formel de l’ASN, mais nous sommes très confiants », affirme Bernard Dupraz, directeur général adjoint de la production d’EDF. Un optimisme que n’apprécient guère les associations écologistes. « Nous ne croyons pas à l’indépendance de l’ASN et il n’y a pas de transparence », tranche-t-on au réseau Sortir du nucléaire.

De son côté, la Criirad met en avant les incidents à Tricastin et à Fessenheim ces derniers mois, et les observations émises par le gendarme du nucléaire lors de la précédente visite décennale, concernant les défauts de revêtement des cuves dans ces deux centrales. Des problèmes réglés, affirme EDF qui met en avant les 450 contrôles annuels, dont certains inopinés, réalisés par les inspecteurs de l’ASN, et les améliorations continuelles apportées en matière de sûreté. Selon l’électricien, les révisions décennales sont également largement préparées en amont.

« Le processus a démarré dès 2003 à Tricastin. Nous définissons un certain nombre d’améliorations à apporter, soumises à l’ASN, qui apporte ensuite son approbation technique. À partir de là, nous élaborons ensemble un cahier des charges », explique Alain Peckre, le directeur de la centrale.

Enjeux financiers énormes. Les enjeux financiers sont, en tout cas, énormes. Car, derrière le seuil des 40 ans, se profile l’horizon des 60 ans, l’âge auquel EDF voudrait amener ses réacteurs. Le coût pour prolonger de vingt ans le fonctionnement d’un réacteur est estimé à 400 millions d’euros, avec le remplacement d’un certain nombre de composants, comme les générateurs de vapeur. Soit 24 milliards pour l’ensemble du parc.

C’est beaucoup, mais finalement assez peu, comparé aux quatre milliards d’euros nécessaires pour construire aujourd’hui un seul nouveau réacteur de type EPR. Le calcul est donc vite fait. Aux Etats-Unis, l’autorité de sûreté a déjà porté 54 réacteurs à 60 ans, soit la moitié du parc et plusieurs exploitants parlent d’aller jusqu’à 80 ans. En Suisse, certaines centrales peuvent déjà fonctionner cinquante ans. Les Pays-Bas sont, eux aussi, à 60 ans.

Les dirigeants d’EDF ne cachent pas leur souhait que l’ASN prenne des décisions rapides en ce sens. « Nous voulons ouvrir l’option des 60 ans à tous nos réacteurs, même si certains s’arrêteront peut-être avant. Il s’agit d’investissements très lourds et nous avons besoin de visibilité », affirme Bernard Dupraz. L’électricien est d’ores et déjà en train de préparer un « référentiel de sûreté », répertoriant l’ensemble des travaux qui devraient être accomplis pour faire tourner les réacteurs vingt ans de plus. Il va être transmis à l’ASN dans les prochains mois.

Une démarche inédite qui vise, hors visite décennale, à obtenir une sorte « d’avis de principe » de la part de l’ASN, en 2011. Selon les ingénieurs d’EDF, la standardisation du parc français, qui repose sur une seule technologie (des réacteurs à eau pressurisée), favorise en effet les « retours d’expérience » et devrait faciliter ainsi le passage à 60 ans.

« Toutes les pièces d’une centrale peuvent être remplacées, sauf la cuve et l’enceinte de confinement», souligne Serge Massart, le directeur de la production nucléaire. Reste l’acceptabilité par les populations. Elle est extrêmement variable d’un site à l’autre. « À Tricastin, la mobilisation contre la centrale est très faible. Mais à Fessenheim, les riverains restent très opposés à l’idée même d’aller jusqu’à 40 ans et de nombreuses manifestations sont déjà prévues en octobre », juge Roland Desbordes, le président de la Criirad.


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Message par krolik » 29 juin 2009, 11:45

Mais l'action des antinucs est immédiate...
@+
Les Dernières Nouvelles d'Alsace - 28/06/2009

Strasbourg - Manifestation anti-nucléaire
La tête dans le sac

Le CRAN, collectif rhénan - alternatives au nucléaire, a fait le spectacle hier sur la place Kléber pour appeler le public à signer une pétition contre la poursuite de l'activité de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un sac et un bonbon. Les militants du CRAN ont distribué aux passants le matériel de protection "anti-radiations" à utiliser en cas d'accident nucléaire. Le sac, c'est pour se mettre sur la tête afin de ne surtout rien voir et le bonbon « parce qu'aussi inefficace contre les radiations qu'une pastille d'iode, mais bien meilleur ».

A quelques mois de la 3e visite décennale de la centrale nucléaire de Fessenheim, les anti-nucléaires mettent les bouchées doubles pour mobiliser les Alsaciens contre la poursuite de l'activité pendant dix années supplémentaires. Les badauds se sont d'ailleurs montrés réceptifs au débat, la plupart venant spontanément au stand dressé sur la place Kléber pour poser des questions.

La pétition demandant l'arrêt définitif des deux réacteurs de Fessenheim, la non-construction d'une nouvelle centrale sur le Rhin ainsi que le développement accéléré d'énergies renouvelables et d'économies d'énergie s'est trouvée enrichie de plusieurs pages remplies de signatures. Rendez-vous a été pris à Colmar pour le week-end des 3 et 4 octobre pour une grande manifestation anti-nucléaire. C'est à cette période que devrait démarrer l'inspection décennale de l'ASN, autorité de sûreté nucléaire.


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Message par energy_isere » 30 juin 2009, 19:06

AREVA : augmentation de capital de 15% et cession de T&D

AOF le 30/06/2009

Le conseil de surveillance d'Areva a arrêté les modalités de financement du plan de développement pluriannuel de l'entreprise. le groupe nucléaire public va ouvrir son capital à de nouveaux partenaires stratégiques et à ses salariés. Le groupe va mettre en vente son activité Transmission et Distribution. "Pour continuer à renforcer sa position de leader dans le nucléaire et à se renforcer dans les renouvelables, Areva a besoin d'investir et de recruter tout en maintenant une structure bilancielle solide", a déclaré le groupe.

Le conseil de surveillance a donc décidé d'offrir à des partenaires stratégiques et industriels l'opportunité d'entrer à son capital, à hauteur de 15 % et essentiellement par augmentation de capital, a ajouté Areva.

Cette augmentation de capital sera ouverte aux porteurs de certificat d'investissement. Le groupe lance également un projet permettant le développement de l'actionnariat salarié.

Le Conseil de Surveillance a par ailleurs demandé au directoire de mettre en vente le pôle Transmission et Distribution (T&D) du groupe. Dans le cadre du processus d'appel d'offres ouvert qui va être engagé, le groupe sera attentif, en plus du prix proposé, au projet industriel et social. Selon la qualité des marques d'intérêt qui seront reçues, la décision de céder ou pas T&D et le choix d'un éventuel acquéreur seront pris avant la fin de l'année.

Areva envisage également la cession de ses participations dans Eramet et ST Microelectronics. Ces participations resteront en tout état de cause sous actionnariat public, compte tenu de leur caractère stratégique.

En outre, Areva va poursuivre son programme de réduction de coûts et d'amélioration de la performance opérationnelle.

Enfin, le soutien des actionnaires au groupe se traduira par une nouvelle politique de dividendes qui consistera en un taux de distribution de 25 % du résultat net part du groupe, à partir des comptes 2010 et pendant trois ans, compte tenu de l'ampleur du programme d'Areva.

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Message par Alter Egaux » 06 juil. 2009, 14:16

Comme info, l'état actuel des contrats nucléaires civils coté français :
- Relance du nucléaire pour la Finlande, la Chine et la France,
- Contrat en phase final avec l'Arabie Saoudite (qui investie et se prépare à l'après pétrole - sic).
- Contrat mal engagé avec les USA (Obama serait sceptique sur le NUKE civil, et bloque pour l'instant),

L'uranium est moins onéreux sur le marché que le coût d'un retraitement des déchets, ce qui entraine la France à continuer à consommer le minerai et stocker en attendant les 96% du combustible nucléaire qui sont potentiellement recyclable, en attendant la 4 ème génération.

Et vu l'état des finances des Etats, les autres contrats sont plutôt mal barrés. Et pour ce qui est d'un financement privé, on n’en parle même pas : retour sur investissement trop loin...
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par energy_isere » 16 juil. 2009, 18:53

AREVA répond à «Sortir du nucléaire»

jeudi 16 juillet 2009 L Expansion


La renaissance du nucléaire américain se porte bien… Merci! C'est la réponse du groupe Areva à une tribune que Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau «Sortir du nucléaire», avait publiée sur la chaîne Energie

.....................
lire ici : http://energie.lexpansion.com/articles/ ... ucleaire-/

c'est signé : Jacques Besnainou
Président d’AREVA Amérique du Nord

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Message par krolik » 24 juil. 2009, 12:36

Investissements en France dans l'énergie électrique en général.
C'est plutôt du solaire dont il est question. Si le modérateur veut déplacer le message..

@+
La relance de l'investissement dans les centrales garantit l'alimentation en électricité de la France jusqu'en 2013

LE MONDE (http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html)


L’alimentation de la France en électricité est assurée jusqu'en 2013 grâce à la construction de nouvelles centrales (gaz, éolien, solaire) et, dans une moindre mesure, grâce aux efforts de sobriété énergétique prévus dans le Grenelle de l'environnement.

C'est la principale conclusion du "Bilan prévisionnel 2009" rendu public, mercredi 22 juillet, par le Réseau de transport d'électricité (RTE), filiale d'EDF chargée d'assurer en temps réel l'équilibre entre l'offre et la demande.

Elle marque une nette amélioration par rapport aux perspectives du milieu des années 2000. Après des années de sous-investissement dans les centrales, RTE mettait alors en garde le gouvernement contre un risque de coupures, voire de black-out, durant les périodes de très forte consommation de l'hiver. Depuis, les investissements ont repris : EDF, GDF Suez, Poweo, E.ON France et de petits acteurs du solaire, de l'éolien ou de la biomasse développent de nombreux projets.

Le paysage a profondément changé depuis trente ans. Les Français consomment cinq fois plus de courant qu'en 1975. La demande progressera de 0,9 % par an d'ici à 2015 (+ 0,8 % entre 2015 et 2025) en raison de la croissance démographique et de nouveaux usages : pompes à chaleur, informatique, écrans plasma, climatisation. Les prix bas de l'électricité en France (25 % inférieurs à la moyenne européenne) poussent à la consommation mais les efforts accrus d'efficacité énergétique (fin des ampoules à incandescence, étiquetage des produits...) et de nouveaux comportements devraient jouer en sens inverse.

La France doit surtout gérer ses pointes de consommation. Un degré en moins l'hiver nécessite la mobilisation de 2 100 MW (plus de deux centrales nucléaires) et cette sensibilité au pic s'accroîtra dans les quinze prochaines années en raison du développement du chauffage électrique. D'où la nécessité, selon RTE, de construire des centrales mobilisables très rapidement (cycles combinés à gaz) et de maintenir en état les usines hydroélectriques. Dix centrales au gaz sont actuellement en projet ou en construction dans l'Hexagone.

L'énergie nucléaire restera dominante, selon tous les scénarios de RTE : l'EPR, le réacteur de troisième génération construit par EDF à Flamanville (Manche), apportera en 2013 une source d'approvisionnement importante (1 650 MW). Et les énergies renouvelables se développeront rapidement. "L'événement marquant de ces derniers mois est l'émergence du photovoltaïque", souligne RTE. Nulle en 2003 (1 MW), encore modeste en 2008 (48 MW), la puissance installée devrait passer à 1 400 MW en 2015, "en ligne avec l'objectif fixé lors du Grenelle de 5 400 MW en 2020".

Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et de l'énergie, devait annoncer, jeudi 23 juillet, le lancement d'une filière industrielle dans le solaire photovoltaïque. L'éolien, qui a déjà dépassé les 4 000 MW installés, devrait progresser à un rythme de 1 000 MW par an.

Dans une Europe de l'énergie en lente gestation, les interconnexions entre les lignes à haute tension sont vitales pour éviter un black-out. "Les échanges internationaux contribueront activement à la sécurité d'alimentation électrique française", souligne RTE. La France reste largement exportatrice vers ses voisins (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Suisse...). Sauf vers l'Allemagne, qui lui fournit du courant durant les périodes hivernales de très forte consommation.

Cette sécurité est-elle assurée au-delà de 2013 ? Deux régions sont déjà fragiles en raison du dynamisme de la consommation, de l'absence de centrales et d'une situation excentrée : la Bretagne et Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Sans nouveaux investissements de production, la sécurité de la région Bretagne ne peut être durablement assurée", prévient RTE. GDF Suez peine à convaincre du bien-fondé de sa centrale au gaz de Ploufragan (Côtes-d'Armor), dont les écologistes et les élus sont parvenus à différer la construction.

Une menace pèse sur le système électrique : la crise économique et financière. Si elle se prolonge, prévient RTE, elle pourrait inciter les groupes d'énergie à différer des investissements.

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par energy_isere » 31 juil. 2009, 16:30

Areva enregistre un CA en hausse au 1er semestre 2009

(src : Areva)

Areva a enregistré au 1er semestre 2009 un chiffre d’affaires de 6 522 millions d’euros, en croissance de 5,7% par rapport à la même période en 2008. Le chiffre d’affaires hors de France s’élève à 4 758 millions d’euros, en progression de 12% et représente 73% du chiffre d’affaires total.
Au 30 juin 2009, le carnet de commandes d’Areva s’élève à 48,9 milliards d’euros, en progression de 28,2% par rapport au 30 juin 2008 et en légère croissance par rapport au 31 décembre 2008.

Dans le Nucléaire, le carnet de commandes atteint 42,9 milliards d’euros au 30 juin 2009, en progression de 32,7% par rapport au 1er semestre 2008.

Areva a signé d’importants contrats pluriannuels dans l’Amont du cycle avec des électriciens américains, européens et asiatiques. Les Réacteurs et Services ont notamment enregistré les commandes de remplacement de 12 générateurs de vapeur en Corée du Sud, en France et aux Etats-Unis, ainsi que la signature d’un contrat-cadre pluriannuel de prestations de services pour EDF et la commande de 18 pompes primaires en Chine. Dans l’Aval du cycle, Areva a signé avec EPDC (Electric Power Development) un contrat portant sur l’approvisionnement d’assemblages combustibles MOX destinés à la future centrale nucléaire d’Ohma au Japon.

Dans la Transmission & Distribution, le carnet de commandes s’établit à 6,0 milliards d’euros au 30 juin 2009, en hausse de 3,0% sur un an. Les prises de commandes au 1er semestre ont atteint 2,9 milliards d’euros, en repli de 9,7% à périmètre de change constant par rapport au 1er semestre 2008, avec une activité soutenue en Asie et en Amérique du Sud.

Au cours du semestre, le pôle a remporté plusieurs contrats significatifs, notamment avec State Grid of China pour la fourniture de systèmes de transmission en Courant Continu Haute Tension, avec EWA Bahrain pour la fourniture de sous-stations 66kV et de transformateurs de puissance et de distribution, avec Kepco pour la fourniture de sous-stations de conversion de 400MW, avec PT PLN pour la modernisation du réseau indonésien, et avec PGCIL (Power Grid Corporation of India) pour la fourniture de 4 postes très haute tension.

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par krolik » 10 août 2009, 22:04

L'administrateur général du CEA affiche ses positions..

@+
PROPOS RECUEILLIS PAR THIBAUT MADELIN, Les Echos
BERNARD BIGOT ADMINISTRATEUR GENERAL DU CEA ET VICE-PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE D'AREVA



« Le démantèlement d'Areva T&D n'est pas un tabou »

[ 10/08/09 ]

Quel doit être l'avenir de l'importante filiale d'équipements de transmission et de distribution d'électricité d'Areva ? Une vente à la découpe est exclue, assurait fin juin Anne Lauvergeon, la patronne du groupe. Une opposition nette au projet d'Alstom et de Schneider, qui préparent une ­offre commune dans laquelle ils se partageraient les actifs en question. Bernard Bigot, le numéro un opérationnel du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) - actionnaire à 79 % d'Areva - et vice-président de son conseil de surveillance, fait entendre une mu­sique un peu différente. Le démantèlement d'Areva T&D n'est pas un tabou, assure-t-il. Il se réjouit par ailleurs que le conseil d'Areva, fin juin, ait clarifié le plan de financement du groupe, même si cela doit réduire les dividendes perçus par le CEA.

Etes-vous satisfait de la réponse qui a été donnée aux besoins financiers d'Areva ?

Oui, je suis satisfait d'abord parce qu'il y a eu réponse. Il était important qu'au moment où le marché nucléaire est particulièrement dynamique, cette entreprise reconnue comme la référence incontestée trouve les moyens financiers de son développement. Cela a permis de réaffirmer quelle était sa stratégie, tournée autour du nucléaire et des énergies renouvelables, qui, de mon point de vue, ont besoin d'une production massive d'électricité pour pouvoir se déployer. Les énergies renouvelables produisent de l'électricité de manière diffuse, intermittente et parfois même aléatoire et nos sociétés ont besoin au contraire de sécurité d'approvisionnement.

Faut-il céder la branche T&D ?

L'ampleur des besoins ne peut trouver sa solution avec seulement l'augmentation de capital et le plafonnement des dividendes. Si on avait pu garder T&D, cela aurait été tout à fait intéressant dans la mesure où beaucoup de clients et de pays qui souhaitent se doter de nucléaire et d'énergies renouvelables ont besoin d'un réseau de distribution. Mais cela peut être fait dans deux entre­prises différentes, sous réserve que les partenaires qui achèteront cette entreprise le fassent en bonne intelligence avec Areva. C'est tout l'enjeu de la mise sur le marché : trouver un acteur qui propose à la fois un projet industriel, un projet social et une juste appréciation de la valeur.

Une offre commune de Schneider et d'Alstom est-elle souhaitable ?

Je ne peux pas me prononcer sur cette offre, qui n'est pas encore finalisée. Pour moi, les critères sont l'intérêt du pays en termes de développement de l'activité économique et de l'emploi, et moins de vulnérabilité par rapport aux besoins énergétiques français. Et il faudra regarder la logique de coopération puisque les entreprises vont devenir complémentaires. Si Areva doit ­vendre un réacteur dans un pays, il faudrait être capable d'avoir une offre cohérente et concertée de l'« équipe France ».

Le démantèlement d'Areva T&D n'est pas tabou ?

Il n'y a aucun tabou pour moi, si ce n'est au regard des éléments que je viens d'évoquer. L'essentiel, c'est que l'« équipe France » n'en soit que plus forte et plus efficace dans l'offre industrielle qu'elle peut présenter. Je ne sais pas si on peut exiger un accord de coopération, mais disons des principes de bonnes intentions. Il serait logique qu'il y ait des stratégies coordonnées avec Alstom, un dialogue stratégique qui garantisse que les éléments produits par l'un sont bien compatibles avec les composants de l'autre.

Où en sont les discussions avec les investisseurs stratégiques ?

C'est le directoire qui les mène. Il viendra nous en rendre compte à la fin du mois d'août, début septembre. Je suis assez largement convaincu que les investisseurs potentiels mesurent bien tout l'intérêt que représente le nucléaire à moyen et long terme - dans dix ans et bien au-delà. Le savoir-faire industriel et tech­nique d'Areva est un atout. Si ce savoir-faire est géré intelligemment, c'est clair qu'après un investissement de long terme il y aura des retours importants.

Les investisseurs voudront connaître le coût de l'EPR finlandais. Disposez-vous d'une visibilité totale ?

L'incertitude n'est pas infinie, mais ce sera à l'investisseur d'apprécier cela. Ce n'est pas pour rien que les Chinois ou les entreprises anglaises ont fait le choix de l'EPR. C'est le produit de référence qui satisfait les exigences de sûreté que nos sociétés modernes sont en droit d'attendre. C'est-à-dire un équipement qui, même dans la situation infiniment improbable où arrive un incident majeur, garantit que l'environnement sera préservé de la radioactivité. Il y a effectivement un coût, qui fait partie de l'évaluation.

N'est-ce pas dommage que Siemens et Areva rompent leur partenariat alors que l'Allemagne est le premier partenaire scientifique du CEA ?


Ce que je regrette, c'est qu'au moment où se construit l'Europe nous n'ayons pas trouvé les voies et moyens de poursuivre une aventure qui était réussie, un partenariat qui fonctionnait depuis huit ans entre deux grands industriels de deux grands pays européens. Deuxième point, n'exagérons pas les choses, Areva et Siemens continueront à travailler ensemble. Ils ont des métiers largement complémentaires : le contrôle-commande, l'îlot nucléaire…

Le financement du CEA est-il garanti malgré la décision de plafonner les dividendes d'Areva ?

Le gouvernement m'a adressé un courrier disant que les besoins de financement du CEA pour qu'il accomplisse ses missions seront désormais assurés par l'Etat. Jusqu'à présent, il y avait certes les dividendes d'Areva, mais l'Etat arbitrait notre budget. Si les dividendes perçus dépassaient le budget, l'Etat annulait sa subvention à due concurrence. Fondamentalement, cela ne change rien. L'essentiel est maintenant de mettre en place un mécanisme pour que ce ne soit plus au travers des dividendes que le financement du CEA soit totalement assuré, mais par décision budgétaire de l'Etat.

Où en êtes-vous dans le développement de la quatrième génération de réacteurs ?


Le CEA doit rendre un rapport au gouvernement à l'automne sur l'état d'avancement des re­cherches sur les deux filières que nous explorons, la filière de refroidissement au sodium et la filière avec refroidissement à l'hélium. L'un et l'autre présentent des avantages et des inconvénients. Le gouvernement nous dira ensuite d'explorer de préférence l'une de ces technologies et nous devrons venir en 2012 avec un avant-projet sommaire, puis en 2015 avec un avant-projet détaillé pour passer des com­mandes à l'industrie. Le prototype de démonstration industrielle devra fonctionner en 2020. Techniquement, le calendrier est tendu mais il est jouable. Il dépend aussi des choix poli­tiques et des moyens dont nous disposerons.


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Message par energy_isere » 31 août 2009, 20:30

Areva : le bénéfice chute de 79%, nouvelle provision en Finlande

Le groupe nucléaire public Areva a réalisé un bénéfice net en baisse de 79% au 1er semestre, plombé par une nouvelle provision de 550 millions d'euros passée pour couvrir les surcoûts du réacteur EPR en construction en Finlande, selon un communiqué publié lundi.

Boursorama
[edit]
........Les résultats du groupe ont été essentiellement affectés par la nouvelle provision passée par Areva en raison des retards pris sur le chantier du réacteur nucléaire de 3e génération (EPR) d'Olkiluoto en Finlande.

C'est la septième fois qu'Areva passe une provision dans ses comptes au titre de ce chantier, pour un montant total de 2,3 milliards d'euros.
..............
Le coût initial du réacteur était évalué à environ 3 milliards d'euros
Le chantier de l'EPR d'Olkiluoto a pris plus de 3 ans de retard. Prévu initialement pour mi-2009, le démarrage de l'EPR ne devrait pas intervenir avant le deuxième semestre 2012.
...............
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... da659fc4fd

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Message par energy_isere » 04 sept. 2009, 22:04

Toshiba envisagerait de faire une offre de reprise du pôle Areva T&D

TOKYO - Le conglomérat industriel japonais Toshiba envisagerait de faire une offre de plus de 500 milliards de yens (3,8 milliards d'euros) sur l'activité Transmission et Distribution (T&D) du groupe nucléaire public français Areva, selon des informations rapportées par des courtiers.
http://www.romandie.com/infos/news2/090 ... 2suhui.asp

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Message par energy_isere » 10 sept. 2009, 13:00

Areva : acquiert 33,30% du japonais Zirco Products.

Cercle Finance le 10/09/2009

Areva a annoncé ce matin que sa filiale CEZUS (Compagnie Européenne du Zirconium) a signé avec le groupe nippon Zirco Products un accord par lequel elle va prendre 33,30% de son capital.

Le géant du nucléaire, dont l'Etat français contrôle plus de 90% de son capital, précise que Zirco Products est 'le plus gros fabricant japonais de tubes de gainage en zirconium pour combustibles nucléaires .' Zirco est actuellement une co-entreprise de Sumitomo Metal Industries et de Kobe Special Tube.

'La demande mondiale en énergie nucléaire connaissant une forte hausse, la prise de participation de CEZUS garantira à Zirco Products un approvisionnement à long terme en tubes-mères et renforcera la position du fabricant japonais sur son marché domestique, précise Areva dans un communiqué.

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par energy_isere » 17 sept. 2009, 19:32

Areva met la pression sur les candidats à la reprise de T&D

L'Expansion.com - 17/09/2009

Areva ne vendra pas sa division Transmission et Distribution si les offres de rachat ne sont pas "assez attractives", a affirmé jeudi Anne Lauvergeon, la présidente du groupe nucléaire. T&D est valorisé entre 3 et 5 milliards d'euros.

.................
http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 00432.html

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Re: Areva, Cogema, CEA, etc...

Message par krolik » 18 sept. 2009, 12:15

Le recyclage au Japon .
@+
Japon : AREVA signe un contrat pour la fourniture de combustibles MOX destineés à l’électricien Chugoku

Paris, le 16 septembre 2009

AREVA a signé aujourd’hui un contrat* portant sur la fourniture de 40 assembla-
ges de combustible MOX destinés au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de
Shimane, exploitée par l’électricien japonais Chugoku EPCo.
Selon les termes du contrat, le combustible sera fabriqué dans l’usine d’AREVA
MELOX à partir de plutonium extrait des combustibles usés traités à l'usine
d’AREVA La Hague. Le plutonium sera ainsi recyclé sous forme de combustible
MOX utilisé au Japon.
« Ce succès commercial conforte AREVA dans sa position de leader mondial de
la fabrication de combustibles MOX et atteste de la confiance des électriciens
japonais en notre technologie et notre savoir-faire », déclare Jean-Pierre Gros,
directeur de la business unit Recyclage d'AREVA.
M. Yamashita, président de Chugoku EPCo, a précisé : « conclu par
l’intermédiaire de GNF-J, ce contrat de fabrication de combustibles MOX sera
réalisé par l'usine de MELOX, dont l’expérience dans ce domaine est démontrée.
Nous assurons ainsi la mise en œuvre de notre programme de recyclage en
garantissant le plus haut niveau d’exigence en termes de sûreté ».
Ce contrat s’inscrit dans le cadre du programme japonais de recyclage des com-
bustibles usés. Il fait suite aux contrats signés entre 2006 et 2009 avec les élec-
triciens japonais Chubu, Kyushu, Shikoku, Kansai et EPDC.
Depuis 1995, le site de MELOX fabrique des assemblages de combustibles MOX
destinés aux centrales nucléaires de nombreux pays dont la France, l’Allemagne,
la Suisse, le Japon et les Etats-Unis. Fabriqué avec de l’oxyde d’uranium et de
plutonium, le combustible MOX recycle le plutonium extrait du combustible usé.
Avec plus de 1 400 tonnes produites à ce jour, MELOX en est le premier produc-
teur au monde.
*Le contrat est signé entre MELOX SA, chargée de la fabrication du combustible MOX, et GNF-J, qui en tant
que concepteur-vendeur, est en charge de définir le design avec le client.

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