Filiére nucléaire Francaise

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 06 sept. 2011, 19:40

L'avenir du nucléaire dans les mains d’une commission pluraliste

Le 06 septembre 2011 Usine Nouvelle

D’ici à janvier prochain, experts, ONG et l’Etat doivent étudier différents scénarios énergétiques en France à l’horizon 2050.

Le gouvernement français annonce le 6 septembre qu’il a chargé une commission d’explorer plusieurs systèmes possibles pour l’avenir de la filière énergétique en France. "L'objectif de cette mission est d'explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d'en préciser les limites et d'en établir les conséquences, avantages et inconvénients", explique le ministre.

Parmi les scénarios à évoquer, elle devra notamment envisager un recul ou une sortie progressive de l’énergie nucléaire d’ici à 2040 ou 2050, assure le ministre de l’Industrie Eric Besson. D’autres pistes seront envisagées, comme la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel ou l'accélération du passage à la 3e, voire à la 4e génération nucléaire.

La commission, présentée par le ministre, est présidée par Jacques Percebois, professeur d'université spécialiste de l'énergie. Elle doit rendre ses conclusions dans le courant du mois de janvier 2012. Cette initiative entre dans le cadre du programme de prospective intitulé Energies 2050, lancé par le gouvernement en juillet dernier. A cette époque, le ministre proposait un ratio de 2/3 de nucléaire en France d’ici à 30 ans.

Actuellement, la part du nucléaire dans la production électrique française est d’environ 75%.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... te.N158138

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 08 sept. 2011, 16:59

On commence à avoir des idées sur la comosition de la commission en question.
@+
Une commission chargée de baliser une possible baisse du nucléaire en France


- Publié le 06/09/2011 à 13:37

--------------------------------------------------------------------------------


Actuellement, la part du nucléaire dans la production d'électricité de la France est d'environ 75%, de très loin la plus élevée des grandes puissances, et le gouvernement de François Fillon a répété ces derniers mois qu'il assumait le choix de l'atome malgré la catastrophe de Fukushima au Japon.
Le gouvernement a chargé une commission d'établir d'ici janvier des scénarios pour l'énergie en France d'ici 2050, a annoncé mardi le ministre de l'Energie Eric Besson, incluant une "sortie progressive" du nucléaire, une option qu'il combat pourtant fermement.

Parmi les scénarios à "explorer" pour les experts, ONG, professionnels et pouvoirs publics, figurent la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel, l'accélération de la modernisation du parc nucléaire, ainsi que la possibilité d'"aller vers une sortie progressive du nucléaire à horizon 2050 voire 2040, ou vers une réduction progressive de la part du nucléaire", a expliqué le ministre à l'AFP.

Actuellement, la part du nucléaire dans la production d'électricité de la France est d'environ 75%, de très loin la plus élevée des grandes puissances, et le gouvernement de François Fillon a répété ces derniers mois qu'il assumait le choix de l'atome malgré la catastrophe de Fukushima au Japon.

Mais le gouvernement a également lancé un vaste plan de développement du renouvelable, notamment par l'éolien en mer, visant à atteindre 23% de la production totale d'ici 2020 et à diversifier les ressources de l'Hexagone.

"L'objectif est d'explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d'en préciser les limites et d'en établir les conséquences, avantages et inconvénients", a souligné M. Besson.

La réflexion française intervient alors que plusieurs pays européens, en premier lieu l'Allemagne mais également la Suisse et l'Italie, ont tourné le dos à l'énergie nucléaire après Fukushima, remettant en question "la renaissance" de l'atome espérée par l'industrie nucléaire française et mondiale 25 ans après Tchernobyl.

Présentée par M. Besson comme "naturellement pluraliste", la commission, qui devra remettre un rapport "dans le courant du mois de janvier", s'incrit dans le cadre de l'"exercice de prospective" intitulé "Energies 2050" que le gouvernement avait lancé en juillet.

A l'époque, M. Besson avait préconisé un ratio d'environ 2/3 de nucléaire d'ici 20 à 30 ans, en parallèle à la montée en puissance du renouvelable.

Présidée par Jacques Percebois, professeur d'université spécialiste de l'énergie, la commission aura pour vice-président Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Selon un projet de composition, elle regroupera également six autres experts: le professeur Christian de Perthuis, l'économiste Christian de Boissieu, l'ancien PDG d'EDF Pierre Gadonneix, la directrice énergie de CapGemini Colette Lewiner, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici et l'économiste spécialiste des matières premières Jean-Marie Chevalier.

Viendront s'ajouter des ONG (Greenpeace, WWF, Réseau Action Climat, UFC Que choisir...), syndicats (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FO), des fédérations professionnelles (Union française de l'industrie pétrolière, Syndicat des énergies renouvelables, Union française de l'électricité...) et des représentants de l'Etat et des agences publiques.

La commission s'appuiera sur une équipe de rapporteurs qui viennent du Centre d'Analyse Stratégique, de la Direction générale de l'Energie et du Climat, de la Direction générale du Trésor et de l'IFP-EN, selon Bercy.

Le rapport devra prendre en compte la sécurité et la compétitivité de l'approvisionnement en énergie de la France, ainsi que la protection de l'environnement, la lutte contre le réchauffement climatique et "l'acceptabilité sociétale" des différents scénarios, selon M. Besson.

"Les travaux seront complémentaires", avec une autre commission mise en place en juin par la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet pour réfléchir à la baisse des émissions de CO2 en France d'ici 2030-2050, a assuré le ministre.


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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 10 sept. 2011, 18:31

Pour ceux qui cherchent du boulot...
le nucléaire recrute..
http://www.le-nucleaire-recrute.com/?gc ... sawQ#/home
Non pas sur la tête !!
Mais ce n'est pas une blague
@+

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Message par energy_isere » 11 sept. 2011, 11:27

krolik a écrit :Pour ceux qui cherchent du boulot...
le nucléaire recrute..
http://www.le-nucleaire-recrute.com/?gc ... sawQ#/home
Non pas sur la tête !!
Mais ce n'est pas une blague
@+
Ah !

Une page d' acceuil avec "les métiers du nucléaires" au beau milieu d' un cercle de prairie verte et d' arbes bien verts , ca a une meilleure gueule que des trains CASTORS, une vue aerienne du complexe de retraitement de la Hague, ou du bleu de l' effet Cerenkov ( lien ) dans les piscine de combustible usagé.

Je dirais volontier que les experts de com du nuke ont entendus parler du Greeenwashing.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par Remundo » 11 sept. 2011, 11:40

Au niveau de la com', c'est du travail de pro (très belle présentation, graphisme, ergonomie...), orienté "jeun's cool attitude trendy"

Au niveau du contenu le plus mis en avant, les jolies blondes, hum...
sexy_nuke.JPG
Besoin d'explications complémentaires ? :lol:

P.S. : je crois que la cible va être atteinte :-D
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 11 sept. 2011, 11:58

energy_isere a écrit :>>>>>>>>>>>>>>>>>Je dirais volontier que les experts de com du nuke ont entendus parler du Greeenwashing.
Ben les communiquants communiquent, chacun son métier..
Mais j'abite à côté d'une centrale et je peux dire que la campagne est "verte", pas de fumée, pas de bruit, pas d'odeur.
Des miens parents habitent à Entressen, là où la ville de Marseille a enterré 500 000 tonnes annuellement de poubelles ménagères pendant.... et je pense que l'on retrouvera ces déchets enfouis pendant au moins 500 ans sans que personne ne vienne les traîter.. et puis un peu de dioxyne en production aussi..
@+
Dernière modification par krolik le 11 sept. 2011, 12:08, modifié 1 fois.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 11 sept. 2011, 12:03

Remundo a écrit :.....P.S. : je crois que la cible va être atteinte :-D
Il y a des tenues sexy dans ce métier.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par mahiahi » 12 sept. 2011, 19:48

On peut avoir la blondasse précédente dedans?
Juste pour se faire une opinion :lol:
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 14 sept. 2011, 20:43

Stress test : une montagne de travail à venir pour l'ASN

Le 14 septembre 2011 Usine Nouvelle

L'Autorité de Sûreté Nucléaire va recevoir les documents techniques des opérateurs dans le cadre des tests des sites nucléaires français et européens. L'Autorité rendra son avis à la fin de l'année.

Ce matin du mercredi 14 septembre, quelques fourgons de policiers stationnent devant l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), à Paris. Alors que Jean-Christophe Niel, le directeur général, s'apprête faire un point d'étape sur l'audit du parc nucléaire français, les autorités s'attendaient peut-être à voir des anti-nucléaires se manifester. Mais pas d'agitation place du Colonel Bourgoin dans le 12e arrondissement, devant les grilles du gendarme du nucléaire.

À l'intérieur, on sent la très grande volonté de transparence de l'ASN dont toute la crédibilité repose sur la preuve de son indépendance. Jean-Christophe Niel décrit le planning à venir pour ses troupes qui doivent recevoir, jeudi 15 septembre, les dossiers des exploitants nucléaires pour les 80 installations nucléaires les plus sensibles. Les 70 sites restants seront examinés dans un second temps.

La masse de documents est considérable. Rien qu'EDF pour ces 19 centrales a annoncé 7 000 pages de rapports. À cela s'ajouteront les contributions d'Areva, du CEA et d'autres acteurs. En plus de ses propres troupes, l'ASN réembauché quatre jeunes retraités pour accroître ses effectifs.

38 inspections ciblées

Les inspecteurs rendront un avis sur ces rapports fin 2011 et transmettront des informations au niveau européen. Ils répondront ainsi à la demande de l'État Français de réaliser des examens de sûreté complémentaires (ESC) et à la demande de stress tests européens. Les deux démarches sont proches. Les ESC se distinguent d'une part par le fait qu'ils ne concernent pas que les réacteurs mais toutes les installations nucléaires et d'autre part car ils vont au-delà de la technique en prenant en compte des données socio-organisationnelles… comprendre la sous-traitance.

Ces études sont complexes car elles vont au-delà des examens de sûreté habituels. Il s'agit de prendre en compte l'hypothèse, par exemple, d'un séisme plus puissant, d'une coupure de courant plus longue… L'ASN a par ailleurs demandé des études spécifiques, comme la rupture des digues du grand canal d'Alsace à proximité de Fessenheim (Bas-Rhin), la rupture des digues du canal de Donzère à proximité du Tricastin (Drôme) et la rupture du canal de Provence près de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

En parallèle des rapports des opérateurs nucléaires, l'ASN mènera, jusqu'à fin octobre, 38 inspections ciblées comme la gestion de crise, l'état des générateurs diesel ou l'état des protections anti-inondations… Cela représente 110 jours d'inspection, une durée considérable aux dires de l'Autorité.

L'ensemble des rapports remis à l'ASN seront mis à disposition du public sur le site web de l'ASN d'ici quelques jours. Une disposition visiblement prévue bien avant qu'Eric Besson, le ministre de l'Energie, en fasse la demande ce mercredi matin.
http://www.usinenouvelle.com/article/st ... sn.N158705

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 19 sept. 2011, 11:06

http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/N ... itemapnews

Cartons jaunes pour les centrales nucléaires

"Vous n’avez pas été en mesure de spécifier aux inspecteurs quel serait votre plan d’action post-sismique, suite à des secousses importantes." Cette phrase, extraite d’une lettre datée du 23 août dernier, est adressée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au directeur de la centrale de Cattenom (Moselle). Elle n’est pas isolée. Depuis début juin, le "gendarme du nucléaire" mène, en effet, en complément des stress tests rendus publics vendredi, des "inspections ciblées" sur les installations nucléaires jugées prioritaires, dont les 19 centrales françaises.

Résistance aux séismes, protection contre les inondations, perte des alimentations électriques et des sources de refroidissement, gestion des situations d’urgence… Centrale après centrale, les inspecteurs de l’ASN, accompagnés de leurs collègues de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), s’invitent plusieurs jours sur chaque site. Objectif : vérifier la conformité des installations à la réglementation en vigueur. "Nos priorités ont changé depuis Fukushima, nos exigences s’élargissent", explique Sophie Mourlon, directrice générale adjointe de l’ASN.

Le risque sismique pas pris en compte

Conclusion de ces "audits" : sur les huit centrales nucléaires – Golfech (Tarn-et-Garonne), Civaux (Vienne), Cattenom, Flamanville (Manche), Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), Saint-Alban (Isère), Le Blayais (Gironde) – dont les "lettres de suite" ont, pour l’instant, été mises en ligne (http://www.asn.fr/), plus d’une vingtaine d’"écarts notables" entre les exigences fixées et les observations de l’ASN ont été relevés. Plus de deux cents "actions correctives" liées à des anomalies ont été demandées. Aucune de ces centrales ne prend correctement en compte le risque sismique.

"Ces risques n’ont pas forcément été perçus à leur juste valeur en France, où les mouvements sismiques sont peu fréquents", avance Martial Jorel, directeur de la sûreté des réacteurs à l’IRSN. Tremblements de terre, risques d’inondations ? "Avant Le Blayais, il y avait un peu de laxisme sur ces sujets." Mais l’inondation d’une partie de cette centrale, après la tempête des 27 et 28 décembre 1999, et la brusque montée des eaux de l’estuaire de la Gironde, sont passées par là. Et surtout, le 11 mars dernier, l’incroyable s’est produit au Japon. Avec le séisme et ce tsunami géant qui a suivi, c’est aussi toute l’industrie de l’atome qui a tremblé. "Pour elle, Fukushima est un véritable traumatisme", constate Stéphane Lhomme, ex-candidat à la primaire d’Europe Écologie-Les Verts et dirigeant de l’Observatoire du nucléaire. "Au cœur du système, des gens commencent à s’inquiéter. Ils se disent que ça pourrait tourner mal, qu’ils pourraient être mis en cause et un jour poursuivis en justice. Ils ont donc décidé d’être beaucoup plus clairs."

Un désir de transparence qui trouve encore ses propres limites. Ainsi l’ASN, dont les équipes poursuivent aujourd’hui les inspections ciblées, hésite-t-elle à commenter plus avant ses propres rapports. "Nous n’avons pas encore dépouillé ces lettres de suite, qui sont difficiles à appréhender pour le grand public, remarque Sophie Mourlon. Le bilan sera fait pour la fin de l’année." "Si l’ASN a décidé de faire ces inspections, c’est quand même bien pour avoir une information indépendante de celle des exploitants, remarque Sophia Majnoni d’Intignano, chargée des questions nucléaires à Greenpeace. Alors espérons une communication sans doute partielle mais honnête." Un espoir tempéré par Stéphane Lhomme : "EDF ou l’ASN n’évaluent que les scénarios auxquels ils pensent, les 'imprévus prévus', mais les 'imprévus imprévus' ? On ne peut jamais tout prévoir."

Richard Bellet - Le Journal du Dimanche

samedi 17 septembre 2011




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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 19 sept. 2011, 12:33

La maintenance...
@+
http://blogs.mediapart.fr/edition/artic ... s-machines

Inondation en salle des machines


17 Septembre 2011 Par Laurent DUBOST



A la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, près du centre de la France, un incident dans la salle des machines l'été dernier révèle la persistance d'une multitude de problèmes techniques et organisationnels depuis des années. C'est ainsi que se construisent les scénarios catastrophes, s'inquiète et dénonce Laurent Dubost, agent EDF sur le site. Premier volet de notre série de témoignages sur le travail dans le nucléaire.



"Quand je commence ce récit, j'ai les pieds mouillés pour avoir pataugé dans l'eau une partie de l'après-midi avec mes collègues d'infortune. Je travaille à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, je prépare les interventions de la maintenance et suis plus ou moins en charge de ce qui relève de la sécurité du personnel. Auparavant, j'ai été agent de terrain puis opérateur une vingtaine d'années. L'incident que je vais raconter résume assez bien ce qui se passe chez nous et comment, en extrapolant un peu, se construisent les scénarios catastrophes que nos dirigeants qualifieraient d'impossibles.

Une multitude de problèmes perdurent depuis des années. Des matériels ne sont pas réparés, des révisions sont reportées d'un arrêt de tranche au suivant. Pourtant, dans le même temps, des sommes colossales sont dépensées pour tout repeindre du sol au plafond, y compris les tuyauteries percées par la rouille, les pompes en panne, les vannes qui n'ont pas été révisées depuis dix ans...

Bref, on mise tout sur l'image et la façade. Cette politique se nomme pompeusement OEEI (prononcer O deux E I : « obtenir un état exemplaire des installations » !!!). Elle est célébrée hebdomadairement par un aréopage qui effectue une « visite terrain », avec un avis forcément très pertinent sur l'installation. Contrairement à nos soucis techniques qui s'empilent, là, présence des « gradés » oblige, les choses vont très vite. Voire trop vite. Exemple : lors d'une « visite terrain », horreur ! De l'eau chaude s'écoule sur le sol par des vannes de purge laissées ouvertes. Les vannes sont prestement refermées par les visiteurs. Non loin de là, en salle de commande, la température des lignes vapeur en cours de conditionnement se stabilise. Les opérateurs s'en étonnent et dépêchent un agent de terrain sur place. Celui-ci constate que les vannes qu'il avait ouvertes pour évacuer l'eau de condensation et créer un débit de conditionnement des lignes vapeur ont été refermées...Les conséquences d'une mise en service des lignes vapeur insuffisamment purgées est une destruction possible des vannes d'isolement situées en aval.

Deux logiques s'affrontent en permanence. D'abord celle de ceux qui entretiennent et exploitent directement la machine. Pour nous, c'est le temps réel qui impose les priorités. Par expériences, les aléas sont imprévisibles, et tous nos efforts se concentrent pour préserver le maximum de marge de manœuvre pour y faire face. Ainsi, si trois pompes remplissent le même rôle et que deux suffisent pour assurer le fonctionnement , celle qui montre des signes de faiblesse sera systématiquement en marche. De telle sorte, en cas de défaillance, celle qui prendra le relais sera la plus fiable. Il existe toujours devant nous cette incertitude dont les contours se dessinent progressivement et qui commande des compromis, des ajustements permanents avec le plan initial. Résoudre les problèmes avant qu'ils ne se posent véritablement , c'est ça notre métier. Encore faut-il en avoir les moyens.

La maintenance est accaparé par le fortuit, et n'a plus le temps d'entretenir ce qui marche encore, ce qui multiplie les pannes. Ainsi, quand dans le même temps on nous repeint toute l'installation et même des fresques dans les couloirs d'accès aux salles de commande, c'est notre identité professionnel qui est bafouée. Progressivement, les chefs sont devenus « managers ». Le chef n'avait pas toujours raison, mais il s'embarquait avec nous et assumait ses décisions tandis que le manager « gouverne de loin » avec son « discours de proximité ». Les savoir-faire professionnels ont été dilués dans un dédale inextricable de procédures. la coopération entre fonctions et spécialités, les collectifs de travail, toute la trame relationnelle qui permettait de capitaliser l'expérience et (de) garantissait la disponibilité immédiate de toute information technique pertinente ont été délibérément anéantis. Notre autonomie, tolérée pour son efficience à l'époque du démarrage des tranches est devenue insupportable pour nos dirigeants et probablement aussi pour les grandes centrales syndicales.

Aujourd'hui 150 cadres passent leur temps en réunion pour ne prendre aucune décision, phosphorent sur le « compagnonage » et « les pratiques de fiabilisation » et s'inquiètent du « renouvellement des compétences » face à la vague des départs en retraite. Pourtant, à Belleville, quand nous avons démarré les tranches en 87/88, nous étions 80% de gamins sans expérience et les consignes tenaient dans quelques dizaines de classeurs. Nous n'avons cependant rien cassé et respecté les délais. Je ne loupe jamais une occasion de le rappeler comme j'affirme que l'EPR ne démarrera jamais avec une organisation comme la nôtre. Derrière une façade trompeuse donc, se cache un monde peu reluisant où je vous invite à me suivre (chaussez vos bottes car comme vous le savez l'histoire se termine les pieds dans l'eau).

Tout commence dans la partie la plus visible de la centrale mais où peu de monde s'aventure : le réfrigérant atmosphérique. Cette tour de 165 mètres sert à refroidir l'eau brute, c'est-à-dire dans notre cas, l'eau de la Loire, qui circule dans les faisceaux du condenseur. C'est la principale source froide. L'eau à refroidir est amenée au château d'eau situé au centre du réfrigérant à 20m de hauteur par deux pompes qui y acheminent 45m3 d'eau/seconde. Par débordement dans des galeries, cette eau est distribuée vers les secteurs centraux ou périphériques du réfrigérant, puis dans des tubes de répartition et finalement dispersés sur le « packing ». Le packing est un mille-feuille de PVC d'un à 2 mètres d'épaisseur, traversé par le courant d'air naturel qui monte dans le réfrigérant, et à travers lequel l'eau s'écoule, cédant ses calories à l'air, essentiellement par l'évaporation d'environ 1m3 d'eau par seconde (c'est le panache visible à des dizaines de kilomètres du site). La puissance ainsi « perdue » dans l'atmosphère est de 2500 MW.

A l'intérieur, le bruit de cette pluie diluvienne est assourdissant et l'ambiance tropicale (40°c). L'hiver les choses se compliquent car cette pluie risque de se transformer en glace. Heureusement, les deux secteurs centraux les plus sensibles au phénomène de prise en glace sont isolés. Un grillage suspendu et des panneaux accrochés complètent le dispositif. L'état général de ce matériel de protection contre la prise en glace est pitoyable. Des blocs entiers de packing chargés de glace sont détruits et entraînés dans le bassin froid. Des stalactites de glace menacent partout. En sortie de bassin froid, avant d'être aspirée jusqu'aux pompes de circulation en salle des machines, l'eau est filtrée par deux grilles où s'amoncèlent les débris. Elles sont nettoyées chaque semaine. Là encore c'est la misère : pompes de lavage HS, grilles coincées...Finalement pour ne pas arrêter la production, la décision a été prise de fonctionner toutes grilles extraites, sans filtration.

Le puisard de la salle des machines qui récupère puis évacue les eaux brutes est équipé de deux pompes de relevage. Du moins à l'origine, car depuis des années nous fonctionnons régulièrement avec une seule. C'est le cas pour les deux tranches. Nous relançons régulièrement la maintenance sur le sujet sans résultat. Une grosse pompe mobile a été achetée et se promène d'une tranche à l'autre.

Une première pompe tombe en panne. En vidant complètement le puisard avec la deuxième, on remarque la présence de packing à l'aspiration de la pompe ainsi qu'une arrivée d'eau continu. Mais pas de bras disponibles pour réparer (travaux urgents ailleurs, congés d'été, manque de personnel récurrent...). L'affaire traîne 15 jours.

Premier débordement du puisard un matin. La seule pompe disponible s'est arrêtée. Je suis de quart. Je demande l'installation d'une pompe mobile provisoire. Les effluents qui ont débordé en salle des machines ont été récupérés, évacués et stockés dans deux bâches de 700 m3. Nous les avons rempli d'eau brute, l'eau de la Loire. Mais l'analyse de la première bâche que nous devons réaliser avant de rejeter le liquide dans la Loire révèle la présence d'une grande quantité d'huile. Le rejet de l'eau devient impossible, il faut la laisser décanter, pomper l'huile qui flotte en surface, alors seulement la vider puis la nettoyer. Pendant ce temps, la deuxième bâche se remplit.

La direction prend la décision de remplir une troisième bâche, qui sert habituellement à gérer les scénarios accidentels. L'origine de l'huile a été localisée, probablement issue du débordement de notre déshuileur à la suite des inondations qui se sont succédées. Une société extérieure spécialisée en vidange de fosses en tout genre et habituée des lieux, a été chargée de vider et nettoyer le déshuileur. Sans résultat. De l'huile continue d'arriver dans le puisard. En réalité, elle provient de l'autre tranche. Si, si, chez nous tout est possible. Il suffit d'avoir deux défaillances de plus.

Enfin il y a la goutte d'eau qui j'espère fera déborder le vase. La société chargée de nettoyer le déshuileur, à pied d'œuvre depuis des semaines, a sorti du site un camion rempli d'eau contenant du tritium. Le tritium est un émetteur « bêta » de très faible énergie. Il n'est pas détecté par les balises devant lesquelles passent obligatoirement les véhicules qui sortent du site.

Rappelé dans l'après-midi, il est revenu rendre sa cargaison et la vider dans notre puisard. J'ai une mauvaise impression : ça sentait franchement la merde et de la merde, on n'en produit pas encore. D'ici à ce qu'on trouve du tritium dans une station d'épuration de la région..."




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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 21 sept. 2011, 19:46

EDF confirme ses premières analyses de l'accident de Fukushima

Le 21 septembre 2011 Usine Nouvelle

Le groupe, qui vient de rendre 7 000 pages d'études sur la sûreté de ses centrales à l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), décline les premières mesures pour accroître la sûreté de son parc nucléaire. La principale leçon tirée de Fukushima a été notamment l'impossibilité de réactiver le refroidissement des réacteurs.

Cinq mois après la catastrophe de Fukushima, EDF a remis 7 000 pages d'analyses sur la sûreté de ses centrales à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans le cadre des stress tests français et européens. Pour l'heure, le principal retour d'expérience de Fukushima reste l'incapacité des Japonais à brancher des générateurs de secours sur leur centrale inondée par la vague géante du tsunami.

EDF propose plusieurs solutions pour éviter un tel chaos. Chacun des 58 réacteurs français recevra un générateur diesel "d'ultime secours", censé être plus résistant aux séismes et aux inondations. Les bassins d'eau existants seront raccordés directement aux générateurs de vapeurs et aux piscines de combustible usagé afin de servir de refroidissement en cas de perte de la source froide. Enfin, les filtres à césium seront mieux protégés.

Diminuer la sous-traitance

La plus grande innovation reste la création d'une force d'action rapide pour intervenir sur un site accidenté. EDF parle de véritable "commando du GIGN". Cette équipe sera capable, en 24 heures, de déployer le matériel nécessaire à la reprise de contrôle d'une centrale.

En sus de ces mesures, EDF a annoncé sa volonté de diminuer son recours à la sous-traitance. Désormais, l'électricien souhaite se limiter à trois échelons de sous-traitants. En juin, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques avait dénoncé un trop important appel à la sous-traitance qu'il jugeait délétère pour la sûreté.

EDF ne chiffre pas ces investissements mais ils se compteront en milliards d'euros. Un investissement significatif alors que le groupe devra dépenser environ 30 milliards d'euros dans les années à venir pour porter la durée de vie de ses réacteurs de 30 à 40 ans.
L'ASN va maintenant étudier la validité de ces propositions d'ici fin 2011, avant de rendre un avis et de transmettre ses conclusions à l'échelon européen.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... ma.N159227

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 28 sept. 2011, 19:34

Areva : EDF commande 32 générateurs de vapeur.

A l'issue de l'appel d'offres international lancé en 2010, Areva a été retenu par EDF pour la fourniture de 32 des 44 générateurs de vapeur destinés aux centrales nucléaires françaises de 1300 MW.

La commande à venir portera sur un montant d'environ 1,1 milliard d'euros.

Aux termes du calendrier défini par EDF, 16 générateurs de vapeur seront mis à la disposition de l'électricien en juillet 2016, huit en janvier 2017 et huit en janvier 2018.

Areva a d'ores et déjà sécurisé les approvisionnements et les capacités de fabrication dans ses usines de Chalon Saint-Marcel et du Creusot.
http://www.boursorama.com/actualites/ar ... a847de6fee

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 28 sept. 2011, 23:51

Publié dans "Les Echos"
2012 : soyons clairs sur le nucléaire
Par Hevé Mariton député UMP
Au fil des semaines, le Parti socialiste
semble s’éloigner irrémédiablement
du consensus bipartisan en
faveurdunucléaire,quiconstituepourtant
lesocledenotrepolitiqueénergétique.
Même celui qui est présenté
commeleplus responsabled’entreeux,
François Hollande, a annoncé vouloir
réduire en 20 ans la part du nucléaire
dans la production d’électricité de 80 %
à 50 %, soit une diminution comparable
à celle annoncée par l’Allemagne.
Le risque est grand que la primaire
socialiste puis la campagne présidentielle
ne donne lieu à une surenchère
politique pour savoir qui sortira le
mieux et le plus vite du nucléaire, dans
l’espoir de donner des gages à un électorat
écologiste tant convoité.
Cettesituationestd’autantpluspréoccupante
que la politique énergétique
française connaît une remarquable
constance depuis le premier choc
pétrolier. Jusqu’au début des années
2000, l’objectif était d’éviter d’acheter
trop de carbone (c’est-à-dire de pétrole)
à l’étranger afin de préserver notre indépendance
énergétique et de ne pas
dégrader notre balance commerciale ;
depuis la signature du protocole de
Kyoto en 1997, l’objectif est d’éviter
d’émettre trop de carbone (c’est-à-dire
de CO2) dans l’atmosphère afin d’atténuer
les effets du changement climatique.
Il suffit de regarder l’équation
biland’une combustionpour comprendre
que ces deux objectifs n’en forment
en réalité qu’un seul.
Pour l’atteindre, la politique énergétiquefrançaiseaétécomposéede3piliers
fondamentaux : le développement du
nucléaire qui est une énergie décarbonée,
lamaîtrise de la demande en énergie
et plus récemment le développement
des énergies renouvelables. Loin
de s’opposer, ces 3 piliers sont complémentaires
et permettent de surcroît de
mainteniruncoûtde l’électricité raisonnable,
moitié moindre que celui payé
par nos voisins allemands.
Pour les écologistes et les socialistes,
ce bel édifice doit être remis en cause
après l’accident nucléaire de Fukushima.
Cette position n’est défendable
que si l’on en tire toutes les conséquences,
à savoir un passage au second plan
des objectifs d’indépendance énergétique,
de lutte contre le changement
climatique et de maîtrise des coûts de
l’énergie. En effet, les énergies renouvelables
restent chères et ne représenteront
durablement qu’une partmineure
de l’énergie que nous consommons.
CelanesignifiepasqueFukushimane
changerien.L’accidentmajeurpeutarriver
; ilarrive.L’après-Fukushimaobligeà
faire progresser la sûreté de l’ensemble
des installations nucléaires, qu’elles
soient existantes ou en développement.
L’histoire de l’industrie, quelles que
soientlesfilières,estuneaméliorationde
lasécuritéetdel’impactenvironnemental
suiteàdesaccidentsquin’avaientpas
étéanticipésouàl’apparitiondenouvelles
techniques.L’exigence est iciparticulièrement
forte. Mais résumer le débat
énergétique à la question« lenucléaire :
stopouencore ? » revientàconsidérer le
nucléaire comme le feu prométhéen :
une technique incontrôlable sur
laquelle nous aurions renoncé à agir.
L’heure n’est donc pas à la révolution
énergétique, au changement total de
cap par rapport aux 3 piliers rappelés
précédemment, elle est plutôt à la
consolidation de chacun de ces piliers.
Eneffet,avecles tensionsdeplusenplus
fortes sur les hydrocarbures, l’augmentation
du nombre deménages en situation
de précarité énergétique et la poursuite
du changement climatique, nous
n’aurons pas trop de la combinaison du
nucléaire, d’une politique ambitieuse
d’économies d’énergie et du développement
des énergies renouvelables.
Il est important de rappeler que
depuis 2002 lamajorité a fait plus dans
ces domaines que l’ensemble des gouvernements
précédents réunis, quand
bien même ils comptaient en leur sein
des ministres écologistes : les certificats
d’économies d’énergie, qui obligent les
vendeurs d’énergie à aider leurs clients
à isoler leur logement ou à installer une
chaudière performante, ont été mis en
place en 2005 et cette obligation a été
multipliéeparplusde6en2010 ; lapuissance
solaire photovoltaïque raccordée
au réseau par 1.000 ; un fonds chaleur
doté de 1,3milliard d’euros a étémis en
place pour promouvoir les réseaux de
chaleur, la biomasse et la géothermie.
L’UMP assume cette politique équilibrée
qui reste fondée sur un nucléaire
sûretcompétitif :auxsocialistesdesortir
de l’ambiguïté et d’assumer clairement
les conséquences économiques, sociales
et industrielles qu’entraînerait inévitablement
une sortie, même progressive,
dunucléaire. Iln’est entout caspas
possible de promettre de « produire en
France », en commençant par casser
l’une de nos principales industries
exportatrices.
Hervé Mariton est député UMP
de la Drôme,
Vincent Le Biez est membre
du bureau de Réforme & Modernité.

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Solaire vs. Nucléaire

Message par krolik » 18 oct. 2011, 16:04

energy_isere a écrit :C 'est pour cela que je ne suis pas pour continuer le combustible MOX. Pari trop hasardeux.
Tiens ? Qu'est-ce qu'il vous a fait de plus le MOX ?
@+

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