[Nucléaire] Les Britanniques retournent vers le nucléaire !

[energy_isere]

Au fait,N.Sarkozy, dans son voyage en Angleterre, il avait enmené A.Lauvergeon (AREVA) pour la relance de centrales nucléaires ?

[energy_isere]

British Energy remet 4 réacteurs en service

(src : British Energy)

British Energy a remis en marche 4 réacteurs nucléaires au Royaume-Uni.
Ces quatre réacteurs, des centrales de Heysham 1 et Hartlepool, offrent une puissance d'environ 2 350 MW, soit 4% des capacités de production électrique du Royaume-Uni. Ils ont été remis en service après 17 mois d'inactivité : en octobre 2007, une inspection avait révélé de la corrosion sur des cables faisant partie de la chaudière.

Après 17 mois de maintenance, les 4 réacteurs sont remis en service ; les trois premiers fonctionnent déjà à plein régime, le quatrième est remis en route progressivement.

Vincent de Rivaz, CEO d'EDF Energy, a annoncé lors d'une visite du site que le groupe "continuera d'investir dans toutes les centrales nucléaires pour améliorer leurs performances et chercher à étendre leur durée de vie."

Pendant leur mise hors service, British Energy en a profité pour avancer dans son travail de maintenance, qui inclut le remplacement des générateurs de Hartlepool et le remplacement de 3 km de canalisations de refroidissement dans les deux centrales.

Gwen Parry-Jones, directeur de la centrale de Heysham 1, indique que "la remise en marche n'est pas anodine, l'unité a été hors service pendant près d'un an et demi et un programme robuste de remise en route a été développé pour remettre à pleine puissance l'unité et répondre aux problèmes d'équipements qui peuvent survenir au cours du processus."

EDF Energy a acquis British Energy en janvier 2009. Le groupe prévoit de construire 4 nouveaux réacteurs, dont le premier sera opérationnel à la fin 2017.

Enerzine

[energy_isere]

Un site nucléaire britannique pour EDF, 2 pour RWE-E.ON

29/04/2009 Usine Nouvelle

LONDRES/PARIS (Reuters) - EDF a emporté les enchères organisées par le gouvernement britannique pour la vente de terrains destinés à la construction d'une nouvelle centrale nucléaire à Bradwell, en Angleterre, tandis que le tandem allemand formé d'E.ON et RWE a acquis des terrains sur les sites de Wylfa, au Pays de Galles, et d'Oldbury (Angleterre), a confirmé mercredi la Nuclear Decommissioning Authority (NDA).

"La vente de ces trois sites va rapporter jusqu'à 387 millions de livres (430 millions d'euros), que la NDA va utiliser pour financer le démantèlement de sites et remplir sa mission principale", précise dans un communiqué Richard Waite, patron de la NDA.

EDF Development Company a acquis le terrain de 200 hectares de Bradwell, précise la NDA. Le consortium formé par RWE NPower et E.ON UK a lui acheté le site de 178 hectares de Wylfa et celui de 48 hectares d'Oldbury.

Le consortium regroupant Iberdrola GDF-Suez et Scottish and Southern Energy avait annoncé plus tôt mercredi son retrait de l'appel d'offres pour ces terrains.

Les trois groupes ont avancé, dans un communiqué commun, des critères "techniques, économiques et financiers" pour expliquer leur décision "de ne pas surenchérir dans le processus de vente de trois sites nucléaires lancé par la Nuclear Decommissioning Authority et EDF au Royaume-Uni".

Ils précisent toutefois que le consortium reste intéressé par d'autres sites retenus par le gouvernement britannique.

[krolik]

Les british ont bien besoin des Français pour leur énergie.
La production de la Mer du Nord est en chute libre, et c'est ce qui avait évité aux Anglais de rentrer dans le Tiers Monde dans le années 70...

J'ai eu l'occasion de visiter le site nucléaire de Sellafield sur la Mer d'Irlande, l'équivalent de La Hague.
Mais ça n'a rien à voir.
Les piscines de stockage des combustiles sont à l'air libre, les mouettes et goëlands viennent s'y poser, les algues se développent sur les combustibles. Alors que si vous vistez La Hague c'est plutôt le côté "piscine olympique"..

A Sellafield ils ont l'usine Thorp, et il y a quelques années ils se sont aperçus que le transfert des jus de dissolution nitrique des combustibles "se perdaient" en passant d'un bâtiment à l'autre. En fait le "jus" en question ne se perdait pas, un tuyau coupé et le jus arrivait dans le cuvelage inox du bâtiment, qui lui heureusment était étanche et prévu comme parade à une fuite.
Mais là où cela est devenu grave c'est qu'ils s'en sont aperçu alors qu'il y avait 3000m3 de jus dans le cuvelage inox !!! Et pas avant..

Je n'ai jamais visité de centrale british avec procédé Magnox, mais j'y regarderai à deux fois avant de me lancer dans une telle opération.

@+

[energy_isere]

Les british ont bien besoin des Français pour leur énergie.
La production de la Mer du Nord est en chute libre, et c'est ce qui avait évité aux Anglais de rentrer dans le Tiers Monde dans le années 70............

et les british on besoin des autres pays pour leur voitures (car à part Jaguar et Rolls ....)

des autres pays pour leur argent à la City (qui n' est pas grand chose d' autre qu' un hub pour les paradis fiscaux dont les plus proches sont Jersey, Guernesey et l' Ile de Man.

Bref les Anglais vont trés mal.

[energy_isere]

GB - EDF Energy prévoit la cession d'un site nucléaire vendredi

jeudi 7 mai 2009 LONDRES, 7 mai (Reuters)

EDF Energy va inviter des "opérateurs nucléaires crédibles" à soumettre des manifestations d'intérêt pour des terrains susceptibles d'accueillir de nouvelles centrales nucléaires en Grande-Bretagne, a annoncé jeudi le groupe d'électricité français.

Sa filiale britannique prévoit de vendre des terres soit à proximité de sa centrale de Dungeness dans le Kent soit près de celle de Heysham (Lancashire).

Un seul de ces deux sites sera vendu et les centrales existantes resteront aux mains d'EDF.

EDF a hérité de ces sites dans le cadre du rachat de British Energy en janvier. Le groupe a déjà choisi les sites des quatre premiers réacteurs nucléaires qu'il veut construire en Grande-Bretagne : Sizewell (Essex) et Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre.

L'entreprise française a précisé qu'elle ne prendrait en compte que les offres émanant d'opérateurs ayant sous leur responsabilité des sites nucléaires actuellement état de fonctionnement.

[energy_isere]

EDF : accord avec Centrica dans les activités nucléaires.

(CercleFinance.com)

EDF et Centrica ont annoncé aujourd'hui leur accord qui permet à Centrica d'investir dans les activités nucléaires d'EDF au Royaume-Uni. Centrica va investir dans le nucléaire actuelle de British Energy ainsi que dans le développement et la construction d'une nouvelle génération de centrales nucléaires.

Centrica va acquérir 20% du capital de British Energy qui exploite huit centrales nucléaires au Royaume-Uni. EDF et Centrica vont également créer une joint venture sur une base de 80/20 afin de réaliser un programme de construction de quatre nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni. Enfin, le groupe EDF va acquérir auprès de Centrica les 51 % du capital de SPE, société belge présente sur la production et la commercialisation d'électricité et le marché du gaz.

Centrica va investir 2,3 milliards £ (2,5 milliards d'euros) pour 20 % du capital de Lake Acquisitions, le véhicule d'acquisition ayant servi à acquérir British Energy. Le groupe assumera également 20 % des engagements souscrits par le groupe EDF au titre des Contingent Value Rights ('CVR') émis par Lake Acquisitions comme contrepartie pour l'acquisition de British Energy

EDF assurera la gestion opérationnelle de British Energy. Centrica aura une représentation au conseil d'administration. EDF va acquérir la participation de 51 % de Centrica dans SPE pour 1,3 milliards E (1,2 milliards £). La mise en oeuvre de cette opération devrait avoir lieu vers la fin du troisième trimestre 2009.

' Cette transaction, qui s'inscrit dans la stratégie du groupe visant à développer ses positions en Europe, va permettre à EDF d'être accompagné par Centrica énergéticien britannique de premier plan pour prendre part à la relance de l'énergie nucléaire au Royaume Uni, sur le modèle des partenariats industriels déjà développés par EDF en Chine et aux Etats-Unis. Cette transaction va également contribuer à équilibrer les activités amont et aval d'EDF Energy. L'échange d'actifs faisant l'objet de cette opération permet également au groupe EDF de renforcer sa présence au Benelux en devenant le 2ème énergéticien en Belgique. ' a déclaré Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d'EDF.

[krolik]

Ca bouge au royaume uni..

@+

EDF : lance consultation sur nouveau site nucléaire au Royaume-Uni

09/11/2009 | Zonebourse (http://www.zonebourse.com/EDF-4998/actu ... -13276033/)


LONDRES (Dow Jones) -- EDF Energy va lancer ce mois-ci le programme d'équipements nucléaires de nouvelle génération au Royaume-Uni, avec la première consultation publique concernant une nouvelle centrale à Hinkley Point, dans le Somerset, un comté du sud-ouest de l'Angleterre, rapportait dimanche le Financial Mail.

D'après le journal, le groupe français veut que la centrale nucléaire, qui comptera deux réacteurs, soit construite d'ici à 2017.

Le secrétaire britannique à l'Energie, Ed Miliband, présentera lundi le Nuclear National Policy Statement, qui détaillera les raisons pour lesquelles l'énergie nucléaire est vitale pour le pays, indique en outre le Financial Mail.

Site Internet: http://www.mailonsunday.co.uk

(END) Dow Jones Newswires

November 09, 2009

[Alain75]

L'arrivée de David MacKay comme conseiller principal doit y être pour quelque chose, il est très clairement pro nucléaire dans son bouquin "Sustainable Energy - without the hot air" (même si dans le sens de toutes manières pas le choix)

[energy_isere]

La Grande-Bretagne dévoile ses 10 prochains sites nucléaires

Le 10 novembre 2009 par Ana Lutzky Usine Nouvelle

Le gouvernement britannique accélère dans l’urgence sa transition énergétique. Il a retenu 10 sites pour de futures centrales nucléaires, sur les 11 proposés par les industriels.

Ed Miliband, le secrétaire à l'Energie birtannique, a détaillé hier la stratégie du gouvernement britannique pour relancer massivement la production d'énergie nucléaire au Royaume-Uni. C’est que l’urgence est là : « Nous savions depuis ces 10 dernières années que la majeure partie de notre parc nucléaire arriverait en fin de vie », a-t-il déclaré sur la BBC. Beaucoup d'experts craignent ainsi des coupures de courant massives au cours des prochaines années. « Nous voici face à un trou noir, nous avons besoin d’un système de planification différente », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’une légitimité démocratique du processus vers une renaissance du nucléaire en Grande-Bretagne. Un soutien populaire tout aussi essentiel que la mise en place de modes de prises de décision rapides pour la création de grosses infrastructures énergétiques.

Le gouvernement souhaite en effet que 30 % de l'électricité produite au Royaume-Uni soit issue du nucléaire d'ici à la fin des années 2020, contre 20 % aujourd'hui. Il a validé 10 sites sur une liste de 11 sites proposés par les industriels pour construire des centrales nucléaires. Deux des sites sur lesquels EDF Energy souhaite construire ses quatre premiers réacteurs de nouvelle génération outre-Manche en font partie. Mais le troisième identifié par la filiale du groupe français, celui de Dungeness dans le Kent, n’a pas été retenu. Une centrale déjà existante à Hinkley Point, Somerset, et deux nouveaux sites près de la centrale de Sellafield feraient également partie de la liste.

http://www.usinenouvelle.com/article/la ... es.N121052

[krolik]

Il semble que le problème de contrôle-commande soit en train de se régler avec l'autorité de sûreté britannique. En fait c'était un problème de BUS.

@+

Royaume-Uni : les autorités de sûreté réaffirment leur confiance en la technologie EPR

Paris, le 27 novembre 2009

Les autorités de sûreté britanniques (HSE) ont publié ce jour le troisième volet de
leur rapport dit « GDA* » d'évaluation du réacteur EPRTM. Elles réaffirment leur
confiance en la technologie proposée par AREVA en vue de la possibilité de
construire le réacteur EPRTM sur les sites désignés au Royaume-Uni.

Cette publication marque la mi-parcours de la procédure de certification du réac-
teur. Les conclusions définitives du GDA sur la conception du réacteur EPRTM
sont prévues pour mi-2011. AREVA s'engage à fournir dans les délais prévus les
réponses aux sujets mentionnés dans le rapport.


Les autorités de sûreté britanniques ont qualifié de constructives les réponses
fournies par AREVA et EDF en ce qui concerne le système de contrôle-
commande. Elles estiment que les propositions formulées seront satisfaisantes.

C’est donc une étape majeure qui est franchie.
Il est tout à fait habituel que des questions soient soulevées avant la certification
définitive et la mise en chantier d’un nouveau réacteur. Ces échanges font partie
intégrante d’un processus transparent.
La sûreté est le pilier de la technologie EPR qui bénéficie du retour
d’expérience des chantiers existants et des avancées récentes en matière de
conception. L’EPR répond également aux plus hautes exigences de sûreté au
monde.

La technologie EPR permettra au Royaume-Uni de produire dès fin 2017 une
énergie en toute sûreté et fiabilité. Elle a été sélectionnée pour 23 projets dans le
monde. Quatre réacteurs sont actuellement en construction en Finlande, en
France et en Chine.
* Le Generic Design Assessment (GDA) est la procédure d’évaluation de la conception
des réacteurs dont la construction est envisagée au Royaume Uni.

[Remundo]

un peu de littérature sur le sujet
http://www.asn.fr/index.php/S-informer/ ... acteur-EPR

Ah bah voilà... maintenant, on est rassuré. Le contrôle-commande sera fiable.

[krolik]

Les british donnent l'impression de s'accrocher..

@+

Romandie News (http://www.romandie.com/ats/news/100220 ... 9kwbj0.asp)

La seconde jeunesse de Sellafield, berceau du nucléaire anglais

SELLAFIELD (Royaume-Uni) - Sellafield, plus grand complexe nucléaire d'Europe, semblait condamné à devenir à terme un cimetière de l'atome, mais la relance de cette énergie au Royaume-Uni, avec sa manne d'argent et d'emplois, lui donne une nouvelle jeunesse.

Sellafield, sur la côte de la Cumbrie (extrême nord-ouest de l'Angleterre), est le berceau de l'industrie nucléaire britannique. Le site, créé en 1947, a accueilli en 1956 Calder Hall, première centrale électrique nucléaire du monde, qui fonctionna jusqu'en 2003.

Le site comprend aussi et entre autres, les deux réacteurs au graphite Windscale, fermés depuis un incendie en 1957.

En 2008, un chantier de démantèlement de ces installations dangereuses, de plus de 20 milliards de livres (23 milliards d'euros) sur 17 ans, a été confié à un consortium incluant le groupe français Areva.

Un processus déjà bien engagé: sur place, des dizaines d'engins de chantiers parcourent le site, un enchevêtrement de bâtiments dominé par des cheminées et un dôme recouvert d'écailles de métal ternies, et les tours de refroidissement des réacteurs Calder ont déjà disparu.

Sellafield, dont la réputation a été longtemps ternie par des dysfonctionnements, semblait destiné à devenir un gigantesque cimetière du nucléaire qui n'aurait plus compté que des activités de recyclage et de retraitement de déchets. Mais la décision du Royaume-Uni en 2008 de relancer l'énergie nucléaire a changé la donne.

Le site, au bord de la mer d'Irlande, est aujourd'hui entouré de champs verdoyants ceinturés de murets en pierre, sur lesquels règnent les moutons. Dans quelques années, ils devront céder leur territoire à de nouveaux réacteurs que veulent bâtir en commun les groupes GDF Suez, SSE et Iberdrola.

D'autres terrains jouxtant le complexe pourraient accueillir ultérieurement une nouvelle usine de retraitement, voire un centre d'enfouissement de déchets, et deux autres terrains, le long de la côte, ont été retenus pour accueillir d'autres centrales.

Sellafield pourrait ainsi doubler, voire tripler de taille dans les prochaines décennies, confortant son statut de capitale anglaise du nucléaire.

Un emballement dont semble s'accommoder la population locale, très dépendante du nucléaire. Les entreprises du secteur, qui mettent désormais les bouchées doubles pour rajeunir leurs effectifs vieillissants, n'ont pas vraiment de difficultés pour recruter.

"Les jeunes n'ont guère le choix: ici, il n'y a que le tourisme, ou l'industrie nucléaire", explique John Dyson, un des responsables d'Energus, centre d'apprentissage de 20 millions de livres inauguré l'an dernier à quelques kilomètres de Sellafield.

"Le secteur attire les jeunes, c'est une industrie de croissance", abonde Mike Maunder, un responsable de la filiale britannique d'Assystem, un des multiples sous-traitants du secteur.

Energus a déjà commencé à former dans ses ateliers flambant neufs une nouvelle génération de techniciens. Aujourd'hui, 11.OOO personnes travaillent à Sellafield, et le site pourrait en compter 8.000 de plus d'ici 2016.

Le gouvernement encourage ce développement. Si les nouvelles centrales seront entièrement financées par le privé, il a implanté au coeur du complexe le Laboratoire nucléaire national qui emploie 500 personnes. Il a aussi investi dans la formation et les infrastructures de transport.

Une manne dont se félicite la région : "la démolition des tours de refroidissement représentait le crépuscule de Sellafield, mais l'installation de nouvelles installations de recherche de pointe est le symbole d'un nouvel espoir et d'une nouvelle ambition pour toute la Cumbrie", assure Rosie Mathison, l'une des responsables du développement économique local.

AREVA

GDF Suez

IBERDROLA

ASSYSTEM

(©AFP / 20 février 2010)

[krolik]

Le gouvernement bitish commence à s'inquiéter, est-ce qu EDF veut vraiement construire des centrales chez eux ?
@+

EDF : R-U pas assuré qu'EDF construira centrales sans aides -comité


24/03/2010 | 09:19



LONDRES (Dow Jones)--Le gouvernement britannique n'a pas de garantie que Electricité de France SA (EDF.FR) construira de nouvelles centrales nucléaires sans aides publiques et doit clarifier la manière dont la demande énergétique croissante pourra être satisfaite, déclare une commission parlementaire britannique dans un rapport publié mercredi.

"Il est pour le moins préoccupant que le ministère [de l'Energie et du Changement climatique] ne sache pas quelle capacité de production nucléaire sera nécessaire pour répondre à nos besoins futurs d'énergie. Le ministère compte sur le marché et sur une forte accélération des énergies renouvelables pour combler les insuffisances à venir des ressources énergétiques, ce qui ne convainc pas cette commission", déclare Edward Leigh, président de la commission du contrôle budgétaire du Parlement anglais.

En janvier 2009, le gouvernement britannique a vendu à EDF sa participation de 36% dans le producteur d'énergie nucléaire British Energy. Ce dernier n'avait alors pas les moyens financiers d'investir lui-même dans de nouvelles centrales nucléaires, mais possédait des terrains susceptibles d'accueillir de nouveaux réacteurs.

Le rapport souligne cependant que cette cession n'a pas été réalisée sous la condition qu'EDF s'engage formellement à construire de nouveaux réacteurs.

EDF a indiqué prévoir de construire quatre réacteurs nucléaires au Royaume-Uni et que le premier serait opérationnel en 2017.

Mais l'électricien français a déclaré que la faiblesse des prix du carbone, qui ont fortement chuté par rapport à l'été dernier, n'encourageait pas à la réalisation des lourds investissements nécessaires pour ces projets, et a appelé le gouvernement à envisager des mécanismes tels qu'un prix plancher pour le carbone ou des subventions à la production d'énergie à faible émission de CO2.

Le rapport souligne que le ministère britannique de l'énergie n'a pas cherché à déterminer si EDF avait déjà construit des centrales sans aides publiques et cite plusieurs facteurs qui pourraient conduire EDF à abandonner entièrement ses projets de centrales au Royaume-Uni.

-Selina Williams, Dow Jones Newswires

(END) Dow Jones Newswires

[krolik]

Des Allemands voulant des centrales nucléaires.... chez les Grands Bretons !!
@+

http://www.enerzine.com/2/9453+centrale ... e-en-quest\
ion+.html


Centrale nucléaire UK : le choix du site en question

Le journal britannique "The Times" croît savoir que la prochaine centrale
nucléaire au Royaume-Uni sera érigée sur l'île d'Anglesey.

Cette initiative entre dans le cadre du projet britannique de renouvellement du
parc nucléaire. Un plan d'investissement de 7,5 milliards de livres a été
élaboré par deux des plus importants fournisseurs d'énergie du Royaume-Uni.

Les groupes énergétiques allemands RWE et E.ON prévoient ainsi de construire
une nouvelle centrale nucléaire qui sera basée à Wylfa, dans le Pays de
Galles, d'ici 2020.

Par ailleurs, la coentreprise Horizon Nuclear Power (HNP) créée à cet effet
serait actuellement en discussions avec l'américain Westinghouse et le
Français Areva concernant la réalisation du chantier. D'ici décembre 2010,
l'un des deux constructeurs aura été normalement sélectionné. HNP prévoit
également de se porter candidat pour la construction d'une deuxième centrale
à Oldbury-on-Severn.

RWE Npower et E.ON UK espèrent installer 3.300 mégawatts de capacité de
production nucléaire sur chacun des sites.