http://www.lefigaro.fr/societes/2011/11 ... avenir.phpLe MOX d'Areva inquiet de son avenir
Melox, fabricant de ce combustible, maintient ses cadences de production, mais ralentit ses investissements.
À Marcoule (Gard) Le Figaro 28/11/2011
Le MOX, ce combustible issu du retraitement d'uranium appauvri et de plutonium, a été au cœur de la polémique qui a entouré l'accord entre Europe Écologie-Les Verts et le PS, qui évoque une «reconversion» de la filière. Un débat qui a été particulièrement ressenti à Marcoule, sur le site de la filiale d'Areva, Melox, premier producteur mondial de combustible MOX.
Sans vouloir faire de politique - «je suis un industriel» -, Pascal Aubret, directeur général délégué de Melox, dresse un constat simple: «On fait du recyclage partout. Dans toutes les industries, dans tous les foyers. Le MOX est issu du recyclage de combustibles de centrales nucléaires. Si on ne veut plus faire de recyclage, c'est qu'on souhaite arrêter cette filière.»
Plus direct, Cyrille Vincent, représentant de l'intersyndicale de Melox, affirme: «Les Verts troquent l'énergie sur l'autel de circonscriptions. Pourquoi veut-on casser une filière qui marche? Aujourd'hui, nous faisons du transfert de technologie pour le Japon, les États-Unis, bientôt la Chine… et on fermerait ici des usines qu'on a aidées à construire ailleurs?»
Préparer la sortie allemande
À Marcoule, cependant, Melox ressent les effets de la catastrophe de Fukushima sur son activité. La société va réduire de 50 millions d'euros ses investissements prévus d'ici à 2013 sur le site. La filiale d'Areva, qui emploie 900 personnes auxquelles s'ajoutent 400 sous-traitants, avait annoncé l'an dernier son intention d'investir 100 millions d'euros sur cette période afin de développer ses lignes de production. Des opérations destinées à «gagner plus de flexibilité dans la fabrication de MOX», expliquait alors Pascal Aubret. «Nous continuons d'investir 20 millions d'euros par an dans le renouvellement de nos équipements, nuance le dirigeant. On continue d'acheter annuellement 150 millions d'euros de fournitures dont 70% localement. C'est un investissement prévisionnel supplémentaire qui est réduit.» «Même si les investissements qui seront réalisés d'ici à trois ans ne sont pas ceux annoncés à l'origine, notre entreprise continue d'investir sans supprimer d'emplois. Le développement et les investissements perdurent, c'est positif», nuance d'ailleurs Cyrille Vincent au nom de l'intersyndicale.
Plusieurs facteurs expliquent ce ralentissement des investissements. La catastrophe de Fukushima, une des quatre centrales nucléaires japonaises chargée au MOX, et l'annonce par l'Allemagne d'une sortie du nucléaire à l'horizon 2020-2022, incite l'entreprise à la prudence. Puisque le cycle de combustion du MOX est de quatre ans, «nous devons prévoir un arrêt d'approvisionnement de l'Allemagne en 2016 ou 2018.»
Habituée à une visibilité à long terme, la filière nucléaire française se retrouve confrontée «à une visibilité à six mois», explique un cadre de Melox. À Malvezy, dans l'Aude, les salariés de Comhurex (filiale d'Areva), une usine de raffinage d'uranium, sont obligés, depuis le début du mois, à cause d'un arrêt de la production «de prendre des vacances ou suivre des activités de formation.» Une situation de chômage technique qui devrait durer au moins jusqu'à la fin de l'année. Rien de tel chez Melox. Cette année, tout comme l'an prochain, l'entreprise gardoise devrait fabriquer 145 tonnes de combustible MOX contre 132 tonnes en 2010. Selon Pascal Aubret, «nous arrivons à maintenir les cadences malgré une incertitude sur leur livraison, car nous pouvons avoir un peu de stock. Il faut aussi nous tenir prêts quand nos clients en auront besoin.»
Filiére nucléaire Francaise
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... es.N165157La tempête place la centrale du Blayais en alerte pour quelques heures
"Des vents pouvant souffler jusqu’à 70 km/h". Les prévisions de Météo France auront suffi à mettre EDF en alerte sur la centrale du Blayais. Suspendu aux prévisions météo depuis la veille, l’exploitant de la centrale a décidé de déclencher le plan d’urgence interne (PUI) vendredi 16 décembre.
Depuis 7h, les équipes de la centrale du Blayais sont sur le pied de guerre. Dans la nuit, la tempête Joachim a provoqué de gros dégâts sur l’Ouest de la France. Météo France prévoit des vents dépassant les 70 km/h, critère suffisant pour déclencher le PUI au Blayais.
En effet, la position de la centrale du Blayais, située à l’embouchure de la Garonne, est sensible. Le risque majeur est l’inondation pouvant être provoquée par la conjonction des vents violents, et d’une montée des eaux de la Garonne. L’ombre menaçante de la tempête de 1999 plane toujours au dessus de la centrale girondine. A l'époque, la centrale est inondée et la catastrophe est évitée de justesse.
Mais là, la situation semble bien moins préoccupante. En effet, malgré les prévisions, les vents ne semblent pas avoir atteint le point critique des 70 km/h et la marée descendante dans la matinée semble écarter tout risque d’inondation.
Un PUI par an au Blayais
Il s’agit avant tout d’un plan de prévention, martèle-t-on chez EDF. Une situation bien connue des effectifs du Blayais puisque le PUI est déclenché une fois par an en moyenne.
Toutefois, l’opération de sécurisation de la centrale semble tomber à point nommé, quelques jours seulement après le vacarme déclenché par Greenpeace. EDF chercherait-il à démontrer que ses centrales sont bien fiables et ses équipes parées à toute éventualité ?
Quoi qu’il en soit, "on est assez sereins", explique l’Autorité de sûreté nucléaire. La procédure a été respectée : les équipes vérifient que tous les équipements sont disponibles, que toutes les protections sont nominales et surtout garde un œil bien ouvert sur le niveau de la Garonne…
A la mi-journée, EDF annonce avoir levé son plan d'urgence interne compte tenu des conditions métérologiques favorables.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.boursorama.com/actualites/nu ... 0980d110feNucléaire : l'ASN ne demande l'arrêt immédiat d'aucune centrale
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a estimé mardi, à l'issue d'un audit de sécurité post-Fukushima, que les installations françaises présentaient "un niveau de sûreté suffisant" qui ne nécessite l'arrêt immédiat "d'aucune d'entre elles".
L'ASN, qui a remis son rapport au Premier ministre dans la matinée, souligne cependant qu'il est nécessaire d'augmenter "dans les meilleurs délais", la robustesse des installations pour qu'elles puissent faire face à "des situations extrêmes".
L'ASN a aussi annoncé qu'elle donnait aux exploitants de chaque centrale jusqu'au 30 juin 2012 pour lui présenter "un noyau dur" de dispositions concrètes permettant de "maîtriser les fonctions fondamentales de sûreté".
Le but, a expliqué l'ASN, est notamment de "prévenir un accident grave ou en limiter la progression", de "limiter les rejets massifs dans un scénario d'accident" et de "permettre à l'exploitant d'assurer les missions qui lui incombent dans la gestion d'une crise".
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... 60-ans.php50 milliards pour prolonger les centrales jusqu'à 60 ans
La France va devoir investir, en plus des quarante milliards d'euros déjà budgétés, environ dix milliards dans ses centrales nucléaires pour en améliorer la sûreté.
«Je n'imagine pas que les milliards d'euros nécessaires pour augmenter la sécurité du parc de centrales d'EDF n'aient pas une traduction sur son prix de revient.» Ce mardi, à Paris, au siège de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), son président, André-Claude Lacoste, a fermement indiqué que l'atome civil en France, après la catastrophe de Fukushima, coûterait à terme beaucoup plus cher. Ces sommes supplémentaires découleront directement de la série de préconisations faites par l'ASN dans le cadre des fameux «stress tests», cette revue complète des installations nucléaires en France. Très attendu, le rapport présenté hier par l'ASN liste de nombreux foyers d'amélioration.
Peut-on, d'ores et déjà, chiffrer ce surcoût? Pour prolonger les 19 centrales et 58 réacteurs actuels jusqu'à 60 ans, EDF a budgété quelque 40 milliards d'euros. Cela, c'était avant le séisme au Japon. A la lumière des travaux de l'ASN, EDF estime qu'il faudra environ 10 milliards d'euros supplémentaires pour réaliser les renforcements - matériels et humains - demandés par l'ASN. Cela porte donc à 50 milliards d'euros le montant nécessaire pour assurer la pérennité du parc.
A l'heure actuelle, EDF consacre environ deux milliards d'euros par an pour assurer la maintenance de ses centrales. A l'horizon de 2015, cette somme passera à 4 milliards car la plupart des centrales, âgées entre 20 et 30 ans, nécessitent des travaux de révision plus importants.
- Herv12
- Condensat
- Messages : 658
- Inscription : 03 oct. 2011, 09:13
- Localisation : Aveyron (12)
Re: Filiére nucléaire Francaise
Le chiffre d'affaire annuel du nucléaire français pour 420Twh représente environ 17.6G€ si on considère un prix de reviens @4.2ct/KWh. Passer de 2 à 4 milliards ne va pas considérablement changer la donne.
Pour sauver les arbres, mangez les castors.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.boursorama.com/actualites/cl ... 11a33fcfc7Claude Guéant annonce un durcissement de la sécurité des centrales nucléaires :
Equipes cynophiles, Taser pour les gendarmes, nouvelles caméras: le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a profité vendredi d'une visite à la centrale nucléaire de Chinon pour annoncer un renforcement des mesures de sécurité dans ces installations.
Un mois après l'incursion très médiatisée de militants de Greenpeace dans deux d'entre elles, début décembre, M. Guéant, accompagné du président d'EDF Henri Proglio, s'est rendu à la centrale d'Avoine (Indre-et-Loire), près de Chinon. Le 5 décembre dernier, les militants de Greenpeace avaient dû se contenter d'y accrocher une banderole sur la clôture extérieure, tandis que d'autres militants parvenaient à s'introduire dans les centrales de Cruas (Ardèche) et de Nogent-sur-Seine (Aube).
Après une visite des équipements souvent ultra-modernes de la gendarmerie, M. Guéant a annoncé la signature d'un "protocole d'action commune" entre la gendarmerie et EDF pour renforcer la sécurité des centrales et dissuader des actions de type Greenpeace.
"L'objectif est de faire en sorte que la sécurité des installations contre les risques terroristes soit durcie afin que la sûreté des centrales soit elle-même garantie dans des conditions d'efficacité optimale", a déclaré M. Guéant à la presse.
Les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG), unités qui assurent depuis 2009 la sécurité des centrales, vont être renforcés. Les quelque 150 km de clôtures que compte le parc nucléaire français vont être vérifiés et renforcés, et le nombre de caméras devrait passer d'environ 300 à 400 par site, a détaillé le directeur de la production nucléaire d'EDF, Dominique Minière.
Les gendarmes vont disposer d'un matériel plus adapté, notamment les controversés pistolets à impulsion électrique, de type Taser, pour les intrusions "non terroristes".
Facture totale: "plusieurs centaines de millions d'euros", selon M. Minière.
Un renforcement des sanctions pénales pour les auteurs d'intrusion dans les centrales est également envisagé, a souligné M. Guéant, rappelant que la justice se prononcera sur le cas des militants de Greenpeace les 20 et 24 janvier prochains.
Greenpeace a vivement critiqué ces annonces, jugeant qu'elles relevaient d'un "pur exercice de communication" et ne "changeraient rien" à la sécurité des centrales.
"Ces nouvelles mesures ne sont que de la poudre aux yeux. Il est impossible de sécuriser correctement un site nucléaire", a déclaré l'ONG dans un communiqué, estimant qu'il n'est "pas sérieux de prétendre que quelques chiens et gardes mieux équipés sont la solution". "La seule manière de ne plus être exposé aux risques nucléaires est de cesser d'utiliser cette énergie", a encore souligné Greenpeace.
Déterminés à exposer les failles dans le système de sécurité des centrales, deux militants de Greenpeace étaient parvenus le 5 décembre à pénétrer dans la centrale de Cruas et neuf autres dans celle de Nogent-sur-Seine. D'autres activistes avaient tenté d'entrer sur d'autres sites.
M. Proglio a pour sa part été interrogé sur les conséquences sur les factures d'électricité des Français, des quelque 10 milliards supplémentaires d'EDF va devoir débourser pour renforcer la sûreté nucléaire de son parc et la sécurité des installations, comme l'y a enjoint l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un rapport remis début janvier.
"Il est clair qu'il y aura une évolution des tarifs qui est progressive, qui sera maîtrisée par les autorités, puisque pour l'instant ces prix sont régulés et vont le rester jusqu'en 2015", a déclaré M. Proglio à la presse à l'issue d'une visite de la centrale nucléaire de Chinon aux côtés du ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Les tarifs évolueront lentement", a-t-il ajouté.
"On aura un prix de l'électricité qui de toute façon en valeur absolue restera le plus bas, et en valeur relative augmentera beaucoup moins vite que dans les autres pays européens", a-t-il souligné.
- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13575
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Re: Filiére nucléaire Francaise
un gus interessant:
http://democratie-reelle-nimes.over-blo ... 99837.html
/////////////
Bernard Laponche est l'un des rares ingénieurs français capable d'opposer des arguments pragmatiques aux promoteurs du nucléaire. Malgré ses 73 ans, ce consultant international spécialiste des questions de maîtrise de l'énergie, membre fondateur de l'association Global Chance et coauteur d'un récent essai « En finir avec le nucléaire, pourquoi et comment » (Seuil), a gardé intacte sa capacité d'indignation.
Il nous a reçu chez lui pour évoquer longuement le rapport sur les évaluations complémentaires de sûreté, remis au Premier ministre cette semaine par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Cet ancien conseiller technique de Dominique Voynet, entré au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à sa sortie de Polytechnique, se sent de moins en moins seul à penser que l'industrie nucléaire est trop risquée et qu'au nom de la simple comparaison entre les risques qu'elle nous fait courir et les bénéfices qu'elle nous procure il vaudrait mieux s'en passer.
/////////////////
http://democratie-reelle-nimes.over-blo ... 99837.html
/////////////
Bernard Laponche est l'un des rares ingénieurs français capable d'opposer des arguments pragmatiques aux promoteurs du nucléaire. Malgré ses 73 ans, ce consultant international spécialiste des questions de maîtrise de l'énergie, membre fondateur de l'association Global Chance et coauteur d'un récent essai « En finir avec le nucléaire, pourquoi et comment » (Seuil), a gardé intacte sa capacité d'indignation.
Il nous a reçu chez lui pour évoquer longuement le rapport sur les évaluations complémentaires de sûreté, remis au Premier ministre cette semaine par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Cet ancien conseiller technique de Dominique Voynet, entré au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à sa sortie de Polytechnique, se sent de moins en moins seul à penser que l'industrie nucléaire est trop risquée et qu'au nom de la simple comparaison entre les risques qu'elle nous fait courir et les bénéfices qu'elle nous procure il vaudrait mieux s'en passer.
/////////////////
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
-
- Hydrogène
- Messages : 1791
- Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
- Localisation : Finis Terae
[Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Bonjour,
Lu ceci dans Le Monde d'aujourd'hui :
Un rapport de la Cour des comptes se penche sur les coûts de la filière nucléaire française.
Additionnez les chiffres donnés par ce rapport, investissement/construction/fonctionnement/entretien/recyclage/stockage/démantèlement.
On va peut-être enfin avoir le vrai coût du kWh d'origine nucléaire en France.
Il va y avoir des surprises. Enfin, pas pour tout le monde.
Lu ceci dans Le Monde d'aujourd'hui :
Un rapport de la Cour des comptes se penche sur les coûts de la filière nucléaire française.
Additionnez les chiffres donnés par ce rapport, investissement/construction/fonctionnement/entretien/recyclage/stockage/démantèlement.
On va peut-être enfin avoir le vrai coût du kWh d'origine nucléaire en France.
Il va y avoir des surprises. Enfin, pas pour tout le monde.
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Oui, c' est un boulot qui avait été annoncé à l' été 2011 , voir la : http://www.ccomptes.fr/fr/CC/Theme-247.htmlLansing a écrit :Bonjour,
Lu ceci dans Le Monde d'aujourd'hui :
Un rapport de la Cour des comptes se penche sur les coûts de la filière nucléaire française.
Additionnez les chiffres donnés par ce rapport, investissement/construction/fonctionnement/entretien/recyclage/stockage/démantèlement.
On va peut-être enfin avoir le vrai coût du kWh d'origine nucléaire en France.
Il va y avoir des surprises. Enfin, pas pour tout le monde.
C 'est le 1er ministre qui avait enjoint en Mai 2011 la cour des compte à lancer cette enquéte.
-
- Hydrogène
- Messages : 1791
- Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
- Localisation : Finis Terae
Re: Filiére nucléaire Francaise
Le rapport met le doigt sur des données utilisées par certains pour chiffrer le démantèlement des réacteurs français.
A chaque fois ce sont les chiffres des anglais qui sont mis en avant. Hors la technologie n'a rien à voir. Il suffit d'extrapoler Brennilis pour s'en convaincre.
Ce rapport risque de faire du bruit, il va remettre en perspective tout l'avenir de la filière. Ca risque d'être très douloureux.
A chaque fois ce sont les chiffres des anglais qui sont mis en avant. Hors la technologie n'a rien à voir. Il suffit d'extrapoler Brennilis pour s'en convaincre.
Ce rapport risque de faire du bruit, il va remettre en perspective tout l'avenir de la filière. Ca risque d'être très douloureux.
- krolik
- Hydrogène
- Messages : 2857
- Inscription : 31 janv. 2009, 17:55
- Localisation : Beaugency
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
Pour le démantèlement prendre Brennilis en référence pour parler du démantèlement des REP c'est encore plus de l'arnaque que de comparer le démantèlement des Magnox britanniques.
Un document intéressant sur le démantèlement à charger : http://dl.free.fr/k6TtjN6kY
Une vidéo présentée par E.ON, mais j’ai plutôt l’impression que c’est AREVA qui a fait le travai et qui est arrivé au démantèlement de la cuve en plus de 300 morceaux.
http://www.youtube.com/watch?v=nYWTO5d0 ... er&list=UL
Mais attendons le verdict de la Cour des Comptes..
@+
Un document intéressant sur le démantèlement à charger : http://dl.free.fr/k6TtjN6kY
Une vidéo présentée par E.ON, mais j’ai plutôt l’impression que c’est AREVA qui a fait le travai et qui est arrivé au démantèlement de la cuve en plus de 300 morceaux.
http://www.youtube.com/watch?v=nYWTO5d0 ... er&list=UL
Mais attendons le verdict de la Cour des Comptes..
@+
-
- Hydrogène
- Messages : 1791
- Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
- Localisation : Finis Terae
Re: Filiére nucléaire Francaise
Oui, vous avez raison. C'est comparer une pile de montre avec une batterie de camion.Pour le démantèlement prendre Brennilis en référence pour parler du démantèlement des REP c'est encore plus de l'arnaque que de comparer le démantèlement des Magnox britanniques.
Mais je sens que ça vous agace. C'est donc bon signe.
- krolik
- Hydrogène
- Messages : 2857
- Inscription : 31 janv. 2009, 17:55
- Localisation : Beaugency
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
12/01/2012 Marie-Caroline Lopez et Valérie Segond
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... vironnemen
t/20120112trib000677463/nucleaire-le-rapport-qui-va-jeter-le-trouble-dans-la
-campagne.html
Quels sont les coûts complets de la filière ? La Cour des comptes, dans un
rapport à paraître le 31 janvier, laisse la question entière. Pointant les
"incertitudes" des estimations actuelles, elle demande des "devis réalistes"
sur la gestion des déchets et une expertise indépendante des charges de
démantèlement.
Loin de clore le débat actuel sur le nucléaire en France, le rapport que va
publier fin janvier la Cour des comptes sur les coûts de cette industrie ne
fera que le lancer. Les conclusions - d'une version non définitive - de ce
rapport, que La Tribune s'est procurées, sont sans ambiguïté. Prolixe sur
les coûts du passé (construction du parc, recherche) et actuels
(maintenance, exploitation), la Cour fait part des "incertitudes
importantes" sur les coûts à venir, liés en particulier au démantèlement des
centrales et à la gestion des déchets de longue durée. Confortant ainsi l'un
des principaux arguments des opposants au nucléaire (voir ci-contre).
Quant aux coûts de la sûreté, voués à une flambée certaine depuis la remise,
la semaine dernière, par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de son rapport
sur les travaux à effectuer sur le parc français pour tirer les leçons de
Fukushima, ils seront à peine évoqués. Comment la Cour des comptes
peut-elle, ainsi que le précise le Premier ministre dans sa lettre de
mission de mai dernier, "expertiser les données fournies par les opérateurs"
avant le 31 janvier alors qu'EDF a jusqu'en juin pour réaliser son devis des
travaux exigés par l'ASN ? D'évidence, le gouvernement ne voulait pas
retarder après la présidentielle la publication de ce rapport, dont il
espère qu'il confortera ses positions en faveur du nucléaire.
André-Claude Lacoste, président de l'ASN, a néanmoins été auditionné mardi
10 janvier rue Cambon. En l'absence de chiffrage détaillé d'EDF, il s'est
contenté de donner son avis sur le devis avancé par l'électricien la semaine
dernière, autour de 10 milliards d'euros. "Ces chiffres lui semblent un peu
optimistes", avance une source proche. Dès le lendemain, mercredi 11
janvier, les douze experts qui "assistent" la Cour dans ce travail
recevaient le projet de rapport final, avant une dernière réunion programmée
lundi 16 janvier. Ce qui laisse décidément très peu de temps pour intégrer
dans ce rapport les conséquences de Fukushima dans la facture nucléaire
française.
Après avoir - longuement - établi que la seule construction du parc
nucléaire actuel avait coûté 96 milliards d'euros (sur des dépenses
nucléaires civiles totales - recherche, usines Areva, réacteurs arrêtés... -
de 227,8 milliards d'euros), soit 1,5 milliard le mégawatt (MW) installé
(contre 3,7 milliards le MW pour l'EPR, souligne la Cour), le rapport scrute
les investissements à consentir en matière de démantèlement et de gestion
des déchets. Et ces deux questions clés restent sans réponse, faute
d'avancées concrètes de la part des opérateurs.
Les charges liées au démantèlement sont estimées à 22,2 milliards d'euros.
Mais la Cour recommande la plus grande prudence sur ces chiffres qui
"doivent être regardés avec précaution, l'expérience en la matière, tant
d'EDF [centrales de première génération] que du CEA ou d'Areva, ayant montré
que les devis ont très généralement tendance à augmenter quand les
opérations se précisent, d'autant plus que les comparaisons internationales
donnent des résultats très généralement supérieurs aux estimations d'EDF"
(voir l'exemple britannique). La Cour demande d'ailleurs qu'EDF change de
méthode pour le calcul de ses provisions de démantèlement. L'actuelle "ne
permet pas un suivi suffisamment précis des évolutions de ces provisions".
Chiffrer l'hypothèse d'un stockage
Surtout, la Cour des comptes "confirme la nécessité et l'urgence de faire
réaliser, comme l'envisage la DGEC [aux ministères de l'Énergie et de
l'Écologie], "des audits techniques par des cabinets et des experts
extérieurs afin de valider les paramètres techniques" de la nouvelle méthode
de calcul préconisée. "Nul doute qu'il n'y a rien de nouveau depuis le
précédent rapport de la Cour sur ces coûts en 2005-2006, souligne un expert.
On en saura plus seulement lorsqu'EDF aura avancé dans le démantèlement du
réacteur de Chooz A, à l'arrêt depuis 1991, qui sera le premier réacteur à
eau pressurisée à être déconstruit." Les réacteurs précédemment stoppés
appartenaient à une autre technique (graphite-gaz), les méthodes ne sont
donc pas comparables. Les coûts non plus.
Quant aux provisions sur les coûts de la gestion des déchets de longue
durée, "elles ne sont pas stabilisées", affirme la Cour. Elles reposent sur
un devis de l'Andra de 2003 qui a, depuis, plus que doublé, passant de 15 à
35 milliards d'euros, "il y a donc un doute manifeste sur le bon niveau des
provisions d'EDF, d'Areva et du CEA", écrit la Cour. Elle recommande que
"soit rapidement fixé le nouveau devis sur le coût de stockage géologique
profond, de la manière la plus réaliste possible, c'est-à-dire en tenant
compte des résultats des recherches menées sur ce sujet mais sans anticiper
sur leurs résultat". Enfin, au détour de sa deuxième recommandation sur les
déchets, la Cour pointe les limites du credo français en matière de
retraitement des combustibles. Elle demande en effet à l'Andra d'étudier, en
la chiffrant, l'hypothèse d'un stockage, dans son futur centre souterrain,
des combustibles usés mox et uranium (déjà retraité une première fois)
sortant des centrales. Le mythe du recyclage continue de s'effondrer.
En cas d'accident, EDF risque gros
latribune.fr - 12/01/2012,
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... ronnement/
20120112trib000677470/en-cas-d-accident-edf-risque-gros.html
Comme l'a montré la catastrophe de Fukushima, la responsabilité financière
d'EDF devrait être relevée en cas d'accident.
La catastrophe de Fukushima a fait la démonstration, si besoin en était, que
la question des réparations, en cas d'accident nucléaire, n'est pas
théorique. Les experts estiment à plusieurs dizaines de milliards de dollars
le montant des dommages et indemnités que l'État japonais va devoir payer,
l'électricien Tepco ne pouvant régler qu'une infime partie.
Rappelant que ces charges incombent, en dernier ressort, à l'État, la Cour
des comptes demande que "la France fasse ses meilleurs efforts" pour que les
conventions de Paris et de Bruxelles, signées en 2004, entrent rapidement en
vigueur, car "elles augmentent sensiblement les plafonds de responsabilité
des opérateurs". Ces textes les portent de 50 à 700 millions d'euros. C'est
un minimum. En Allemagne, la loi impose aux électriciens une responsabilité
illimitée.
Le soupçon nucléaire
Eric Walther - 12/01/2012 |
http://www.latribune.fr/opinions/editos ... oupcon-nuc
leaire.html
Par Eric Walther, directeur adjoint de la rédaction de La Tribune.
Le rapport de la Cour des comptes que nous publions est au moins aussi
intéressant en ce qu'il dit qu'en ce qu'il tait. Ce n'est pas parce que ses
auteurs ont délibérément voulu cacher quelque fait ou chiffre dérangeant.
Non, beaucoup plus simplement, ils reconnaissent n'avoir pas ou trop peu
d'information sur des sujets pourtant majeurs.
Ce qui, sur certaines questions, n'est pas à proprement parler scandaleux.
Après tout, qu'il demeure des incertitudes sur le coût du démantèlement des
centrales, sur celui de la gestion à très long terme des déchets, apparaît
somme toute assez normal. Parce qu'il n'y a pas, et pour cause, d'historique
en la matière, parce que nous sommes dans un domaine d'une telle complexité
que personne d'honnête ne peut prétendre la maîtriser dans son impossible
globalité, parce qu'enfin l'histoire technologique de cette industrie est
loin d'être finie.
Il n'empêche. Ce vide va encore renforcer le soupçon qui pèse en France à
l'égard du nucléaire. Soupçon dangereusement entretenu pendant de longues
années par un lobby - comment l'appeler autrement ? - qui n'a eu de cesse de
considérer que moins le vulgum pecus en saurait, mieux tout le monde se
porterait. Quelques magistrats de la même Cour des comptes se souviennent
d'ailleurs s'être arraché les cheveux, en vain ou presque, pour tenter de
découvrir quel était le prix réel du kWh nucléaire... Tout aussi
préjudiciable à ce symbole de notre excellence reste l'opacité pour ne pas
dire la légèreté avec lesquelles EDF traite les provisions dans ses comptes.
A la différence de ce qu'il se passe en Allemagne, le divorce entre les
Français et le nucléaire n'est pas consommé. Mais campagne électorale
aidant, ce lien fort subtil va être à nouveau mis à l'épreuve. Que le débat
ait lieu, tant mieux. Il est malheureusement probable que ce damné soupçon
vienne le polluer.
60 milliards d'euros pour le démantèlement des onze premières centrales
britanniques
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... ronnement/
20120112trib000677467/60-milliards-euros-pour-le-demantelement-des-onze-prem
ieres-centrales-britanniques.html
EDF s'est engagé à payer la déconstruction des nouveaux EPR, dont le coût a
été plafonné. La facture finale pour le groupe français ne sera connue que
dans quatre-vingts ans.
L'an dernier, le nucléaire britannique a signé une première pour le pays :
la mise sous scellés d'un réacteur nucléaire. La centrale de Berkeley, la
plus vieille au monde construite uniquement pour des raisons commerciales -
en 1957 -, est désormais dans un état « passif ». Le démantèlement complet
ne se produira pas avant une soixantaine d'années, mais il ne reste plus
qu'une équipe minimum surveillant le coeur atomique. Les circuits de gaz ont
été retirés, les 16 chaudières abaissées, et la taille du réacteur réduite
de près de 30 mètres.
Le Royaume-Uni avance progressivement dans le démantèlement de ses
centrales. Pour onze centrales - dont deux encore en activité - et trois
anciens centres de recherche, la supervision est aux mains de la Nuclear
Decommissioning Authority (NDA). Les huit autres centrales, toutes en
fonctionnement, appartiennent à EDF, qui devra à terme se charger de leur
fermeture.
Recherche lieu d'enfouissement
Outre la mise sous scellés de Berkeley, la NDA a également avancé du côté du
recyclage des déchets nucléaires : 94 % de ceux venant des réacteurs Magnox
(ancienne génération) ont désormais été traités. Reste que le lieu où ils
seront enterrés n'est toujours pas déterminé, malgré... plus de quarante ans
de recherches et d'échecs successifs.
Le tout doit coûter au total un peu plus de 49 milliards de livres (60
milliards d'euros), selon les derniers calculs de la NDA. Mais le prix varie
fortement d'une année à l'autre. En 2009, l'estimation n'était que de 45
milliards de livres (55 milliards d'euros), preuve de l'incertitude qui
demeure autour de ce sujet.
Un autre débat domine les futures centrales d'EDF. L'électricien français
s'est engagé à payer lui-même le coût du démantèlement des nouveaux EPR,
mais le gouvernement a finalement accepté d'y mettre un plafond. Le montant
maximum est censé être nettement supérieur au prix réel, mais c'est
difficile à dire avec certitude, la facture finale n'étant connue que dans
quatre-vingts ans...
Les Verts devraient être confortés ... les pronucléaires aussi !
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... ronnement/
20120112trib000677466/les-verts-devraient-etre-confortes-les-pronucleaires-a
ussi-.html
Chacun trouvera dans les arguments techniques de la Cour de quoi renforcer
ses positions.
Pavé dans la mare, ou non-événement ? Quel sera l'impact politique du
rapport de la Cour des comptes sur le vrai coût de l'électricité nucléaire ?
Pèsera-t-il dans la campagne, contraindra-t-il les candidats à infléchir
leur position, ou viendra-t-il seulement valider la politique nucléaire de
la France ? Dans sa Lettre de mission du 17 mai 2011, François Fillon avait
imposé la remise des conclusions « avant le 31 janvier 2012 ». Un temps de
travail si court qu'il ne permettait pas au groupe d'experts d'intégrer
rigoureusement les conclusions de l'Autorité de sûreté nucléaire, publiées
le 3 janvier, car cela aurait différé la publication de plusieurs mois. Ce
qui fait dire à certains que ce rapport avait surtout pour vocation de
valider la politique du tout-nucléaire de la France et donner ainsi des
arguments au candidat sortant, histoire de clore, une fois pour toutes, le
débat ouvert par Fukushima.
Or voilà que, loin de fermer le débat public, le rapport semble l'ouvrir en
grand. Il confirme en effet que le coût réel du nucléaire recèle tant
d'incertitudes, en matière de démantèlement des centrales comme de stockage
à très long terme des déchets, que la mesure faite à partir des comptes
d'EDF n'est pas fiable. Ainsi, estime le politologue Daniel Boy du Cevipof,
« ce rapport vient donner raison aux Verts qui expliquent depuis toujours
que le nucléaire est beaucoup plus cher que ce que tous les responsables
politiques UMP et PS répètent » à l'envi. À savoir que l'électricité
d'origine nucléaire ne coûte à produire que 30 à 45 euros/MWh, contre 80
euros pour l'éolien terrestre, 120 à 140 pour la biomasse, 150 à 180 euros
pour l'éolien offshore, et surtout 300 à 600 euros pour le solaire. Car ces
chiffres, brandis comme preuve irréfutable de la compétitivité de la
stratégie nucléaire française, sont des coûts d'aujourd'hui qui n'intègrent
pas tous les coûts incertains, lesquels n'interviendront qu'à l'avenir.
Zones de flou
Ce rapport a donc l'avantage de vouloir faire la transparence sur le vrai
coût du nucléaire, en prenant en compte tous les coûts passés, présents et
futurs, de recherche, d'investissements et d'exploitation, mais aussi
d'actualiser les flux en euros 2010, et de poser les bonnes questions sur
les zones de flou. Il vient fissurer les vraies-fausses certitudes sur
lesquelles reposait le consensus national sur le nucléaire. Mais il ne va
pas jusqu'à écrire noir sur blanc que les provisions d'EDF pour le
financement des coûts futurs sont très insuffisantes. On ne le comprend
qu'en creux. En revanche, on lit bien qu'EDF a intégré dans ses comptes
l'allongement à quarante ans de la durée de vie de toutes ses centrales,
alors que l'ASN n'a, pour l'heure, donné son feu vert que pour deux
réacteurs. Surtout, le rapport réclame distinctement que soient menées des
expertises complémentaires rigoureuses sur les coûts et leurs méthodes
d'évaluation. Très techniques, les experts seront cependant restés prudents
dans leur rédaction.
Ce qui signifie que chacun va pouvoir s'emparer de ce document pour y
trouver les éléments qui viendront étayer son programme. L'UMP, qui peaufine
déjà son argumentaire de campagne en tentant d'élargir le débat aux «
avantages écologiques » du nucléaire, pourra aussi affirmer, sur la foi du
rapport, que « les coûts de production totaux sont in fine peu sensibles à
l'évolution des charges futures ». « Si le devis de démantèlement augmentait
de 50 %, affirme le rapport, le coût annuel de production de l'électricité
nucléaire croîtrait de 505 millions d'euros. » Ce qui, rapporté aux 10
milliards d'euros de coûts annuels, n'augmenterait ce coût que de 5 %. De
même pour la gestion des déchets radioactifs : « Le nouveau devis de l'Andra
étant d'un peu plus du double de celui qui sert aujourd'hui de base au
calcul des provisions d'EDF, ce doublement n'augmenterait que de 200
millions d'euros le coût annuel de production de l'électricité nucléaire. »
En clair, les défenseurs de la stratégie nucléaire ne manqueront pas
d'avancer que, même en augmentant très fortement les provisions d'EDF pour
financer les coûts futurs, l'électricité tirée de l'atome restera, et de
très loin, la plus compétitive. Et Daniel Boy de conclure : « Pas de quoi
modifier radicalement les rapports de force lors de l'élection
présidentielle. »
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97948
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
A krolik,
vous n' avez pas vu la coquille grossiére contenue la dedans (l' article en téte) ?
une typique de journaliste ne connaissant pas ses ordres de grandeurs énergétiques.
ils disent ''soit 1,5 milliard le mégawatt (MW) installé
(contre 3,7 milliards le MW pour l'EPR, souligne la Cour''
alors que c' est évidemment : ''soit 1,5 milliard le gigawatt (GW) installé
(contre 3,7 milliards le GW pour l'EPR, souligne la Cour''
et au fait Krolik, vous allez devoir chercher d' autres journaux car le journal La Tribune va disparaitre le 30 janvier. (méme sort que France Soir!).
vous n' avez pas vu la coquille grossiére contenue la dedans (l' article en téte) ?
une typique de journaliste ne connaissant pas ses ordres de grandeurs énergétiques.
ils disent ''soit 1,5 milliard le mégawatt (MW) installé
(contre 3,7 milliards le MW pour l'EPR, souligne la Cour''
alors que c' est évidemment : ''soit 1,5 milliard le gigawatt (GW) installé
(contre 3,7 milliards le GW pour l'EPR, souligne la Cour''

et au fait Krolik, vous allez devoir chercher d' autres journaux car le journal La Tribune va disparaitre le 30 janvier. (méme sort que France Soir!).
- Remundo
- Hydrogène
- Messages : 9608
- Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
- Localisation : Clermont Ferrand
- Contact :
Re: Filiére nucléaire Francaise
Une vidéo sur la recrudescence de leucémie en lien avec la proximité des sites nucléaires
http://rutube.ru/tracks/5206376.html?au ... start=1000
Lien sur l'étude de l'INSERM
http://rutube.ru/tracks/5206376.html?au ... start=1000
Lien sur l'étude de l'INSERM
Aucun lien formel n'est établi, l'INSERM relève néanmoins une corrélation déjà rencontrée et nécessitant des investigations complémentaires....Le Dr Jacqueline Clavel, responsable d'épidémiologie environnementale des cancers à l'Inserm, a mis en exergue dans une étude, un "excès de cas" de leucémie chez des enfants de moins de 15 ans vivant autour des 19 centrales nucléaires.
[]
Dans l’étude épidémiologique, l’IRSN estime que ce signal statistique, qui rejoint d’autres de nature comparable établis par le passé, et dans d’autres pays, ne doit pas être ignoré, et justifie la poursuite d’investigations scientifiques dans deux directions principales