[Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par sylva » 18 juil. 2008, 14:26

(d'ailleurs il suffit d'explorer ses souvenirs les plus plaisants : ils sont très rarement liés à la jouissance d'objets matériels de grande consommation...).
+1 ! =D>
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par the_oliver_2000 » 18 juil. 2008, 14:39

Pierre M. Boriliens a écrit :
sylva a écrit :
(d'ailleurs il suffit d'explorer ses souvenirs les plus plaisants : ils sont très rarement liés à la jouissance d'objets matériels de grande consommation...).
+1 ! =D>
Et pourtant on n'a de cesse à essayer de nous le faire croire... Il y a là quelque chose de complètement absurde (et coûteux en énergie, rien qu'à en juger par les tonnes de papiers imprimés qu'on trouve dans les boîtes aux lettres) !
Absurde d'un point de vue macro, sans doute, mais pour le commerçant c'est son gagne pain il a donc plutôt intérêt que tu achètes tous ses gadgets inutiles, rien d'absurde pour lui.

Et on est sacrément en HS là quand même :-"

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par energy_isere » 15 sept. 2008, 21:32

Allemagne : Asse II stocke les déchets nucléaires

Ancienne mine de sel utilisée entre 1967 et 1978 comme centre de recherche nucléaire sur le stockage définitif et exploitée selon le droit minier, le puits de Asse -sous le feu des médias depuis juin 2008- sera dorénavant considéré comme un centre de stockage définitif de déchets radioactifs et dépendra donc du droit atomique.

Cette décision est le fruit d'un accord pris le 4 septembre 2008 entre la Ministre fédérale de l'enseignement et de la recherche Annette Schavan (CDU), le Ministre de l'environnement Sigmar Gabriel (SPD) et le Ministre de l'environnement du Land de Basse-Saxe Hans Heinrich Sander (FDP). Ce changement de statut (de centre de recherche à centre de stockage) implique une série d'importantes évolutions et la mise en place de mesures que le gouvernement allemand souhaite voir aboutir très rapidement.

Exploitée jusqu'à présent par le Centre Helmholtz de Munich, Asse tombait sous la coupe du Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), dont il dépendait financièrement. L'exploitation devrait passer aux mains de l'Office fédéral pour la radioprotection et la sûreté nucléaire (BfS) et sera financée par le BMU. Dans un souci de maintien des compétences sur place, le personnel de Asse restera lui inchangé.

Un groupe de Secrétaires d'Etat du BMBF, du BMU et du NMU (Ministère de l'environnement de Basse-Saxe) doit être constitué pour rendre compte régulièrement de l'état des lieux.

[src : BE Allemagne numéro 392 (2/07/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /55229.htm]

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par energy_isere » 01 oct. 2008, 20:49

Le plan Paulson en version Nucléaire :

(vous noterez l' auteur, Hervé Kempf)
1 000 milliards de dollars pour traiter l'héritage nucléaire

LE MONDE | 01.10.08

Mille milliards de dollars. Telle est la somme faramineuse nécessaire pour démanteler les centaines d'installations radioactives en fin de vie que soixante ans d'activité nucléaire ont disséminée sur la planète. "En 2004, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a estimé qu'il faudrait mille milliards de dollars pour décontaminer tous ces sites, dit Michele Laraia, chargé du dossier à l'Agence. Depuis, le chiffre a augmenté, avec l'inflation."

Ce montant concerne pour moitié les installations liées au nucléaire militaire. Reste environ 500 milliards qu'il faudra trouver pour nettoyer les laboratoires de recherche et les quelque 440 réacteurs producteurs d'électricité qui fermeront d'ici à environ trente ans. "Si le problème est envisagé dès le démarrage de l'installation, et que de l'argent est régulièrement mis de côté, ce n'est pas une grosse difficulté, poursuit M. Laraia. Mais si rien n'est prêt au moment de l'arrêt, le coût sera très élevé."

Cet impératif est intégré par la communauté nucléaire, réunie jusqu'au 2 octobre à Avignon, pour un colloque consacré au démantèlement qui a lieu, tous les cinq ans, sous les auspices de la Société française d'énergie nucléaire (SFEN). "Pour maintenir l'option nucléaire ouverte, il faut montrer qu'on sait démanteler", résume Serge Klaeyle, d'EDF.

A Avignon, les spécialistes ont constaté la normalisation de leur activité. "On est sorti de la phase d'apprentissage, observe Catherine Lecomte, directrice de l'assainissement au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Les premières installations qu'on a démantelées ont été les plus délicates, mais nous sommes maintenant parvenus à une phase industrielle." Claudio Pescatore, de l'Agence de l'énergie nucléaire de l'OCDE confirme : "Le démantèlement est devenu une activité industrielle, représentant un chiffre d'affaires, en augmentation régulière, de 5 à 6 milliards de dollars par an."

Mais si les techniques commencent à être bien maîtrisées, que les procédures et les méthodes sont bien établies, l'expérience est encore limitée, notamment sur les réacteurs de production d'électricité. Seuls une dizaine dans le monde ont été totalement démantelés - c'est-à-dire que les sites ont été rendus à un autre usage sans la moindre trace de radioactivité artificielle. Si bien que le coût réel de cette déconstruction n'est pas établi avec certitude. Les estimations varient de 500 à 800 millions de dollars par réacteur. "On n'est jamais assez prudents, remarque Georges Leka, de Areva TA. Les estimations initiales sont toujours revues à la hausse, jamais à la baisse. Car les exigences sont constamment renforcées."

Les évaluations sont difficiles parce que les règles comptables ne sont pas harmonisées, que les situations varient beaucoup d'un site à l'autre, que les stratégies sont différentes : certains choisissent d'engager le démantèlement dès l'arrêt de l'installation, comme en France ou aux Etats-Unis, d'autres de repousser le problème à vingt-cinq ans, comme l'Espagne ou le Royaume-Uni avec ses réacteurs Magnox.

La question du système de financement est dès lors cruciale. "Il faut s'assurer qu'il y aura des fonds quand le moment sera venu", résume Claudio Pescatore. Plusieurs formules sont possibles : en France, les opérateurs doivent constituer des fonds pour les opérations prévisibles (le CEA a provisionné 7 milliards d'euros, EDF 7,8 milliards, Areva 10 milliards). La Suisse et la Suède privilégient un fonds géré par une autorité indépendante. Au Royaume-Uni, c'est de facto le gouvernement qui abonde une grande partie des dépenses annuelles. Mais ces réserves constitueront toujours une tentation, et d'autant plus que la situation économique se tendra : "Aux Etats-Unis, raconte le consultant Tom LaGuardia, les compagnies ont versé 22 milliards de dollars dans le fonds de gestion des déchets géré par le gouvernement. Mais le fonds ne contient plus que 6 milliards, le reste a disparu !"

Parallèlement au problème économique, le démantèlement est aussi gêné par le fait que très rares sont les pays où existent des sites prêts à accueillir les rebuts radioactifs issus de la déconstruction. En France, faute de site existant pour les déchets à vie longue ou moyenne, EDF et le CEA en sont réduits à créer des sites temporaires (Iceda et Cedra).

Une solution consiste à allonger la durée de vie des réacteurs, jusqu'à soixante ans, comme aux Etats-Unis. Le problème ne sera plus à la charge de nos enfants, mais de nos petits-enfants...

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par Aerobar » 01 oct. 2008, 22:11

De quoi se plaint-on ?

Il va bien falloir employer tous ces ouvriers du bâtiment désoeuvrés par l'explosion de la bulle immobilière.

Entre démanteler et construire des maisons vides, qu'est-ce qui est le plus stupide ?
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par GillesH38 » 02 oct. 2008, 08:46

bien sur qu'il va falloir le faire. Sauf que c'est des sous qu'il faudra payer en plus de la construction des nouvelles, c'est une grosse différence avec les années 70. En plus, tous les coûts des matières premières vont tendenciellement augmenter, ou alors c'st qu'on aura une grosse récession, mais dans ce cas, pas besoin non plus de plus de nucléaire....
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par energy_isere » 21 oct. 2008, 13:07

Yucca Mountain s' invite dans la campagne electorale US :
Les déchets nucléaires au coeur de la campagne US

http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /56359.htm

L'EPA (Agence pour la Protection de l'Environnement aux Etats-Unis) a publié, le 30 septembre dernier, les doses-seuils d'exposition aux radiations qui devront être respectées pour le site de stockage des déchets nucléaires de Yucca Mountain.

.....
.
L'avenir de Yucca Mountain est cependant incertain à en juger d'après les programmes des deux candidats à la présidence. Si John McCain soutient le projet de Yucca Mountain comme site de stockage pour les déchets radioactifs, Barack Obama est fermement opposé à ce projet. En conséquence, pour le candidat démocrate, tant que le problème des déchets nucléaires n'est pas solutionné, il représente une barrière au développement de l'énergie nucléaire.

Enerzine
http://www.enerzine.com/2/6137+lenfouis ... agne+.html

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par Aerobar » 21 oct. 2008, 17:31

Les lobbies d'Areva ont bien travaillé : si les US veulent se passer de Yucca Mountain, la seule option disponible reste l'usine de retraitement.
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par energy_isere » 31 oct. 2008, 19:50

Aerobar a écrit :Les lobbies d'Areva ont bien travaillé : si les US veulent se passer de Yucca Mountain, la seule option disponible reste l'usine de retraitement.
visiblement ils ont fait ce qu' il fallait pour le stockage, on apprend aujourd' hui que :
Le consortium d'Areva remporte un contrat aux Etats-Unis

LE CONSORTIUM D'AREVA REMPORTE UN CONTRAT DE 2,5 MILLIARDS DE DOLLARS AUX ÉTATS-UNIS
PARIS (Reuters) - Areva annonce que le consortium USA Repository Services auquel le groupe appartient a gagné un contrat de 2,5 milliards de dollars pour la gestion d'un futur site de stockage de combustibles nucléaires usés dans l'Etat du Nevada aux Etats-Unis.

Une porte-parole n'a pas précisé la part de ce contrat qui revenait au leader français du nucléaire.

Dans un communique le groupe indique qu'il interviendra plus spécifiquement sur la conception des bâtiments d'exploitation et apportera son expertise aux études de sûreté.

Le consortium est composé à parts égales d'Areva de Shaw Group et URS Washington Division.

Boursorama

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Re: Fermeture de centrales nucléaires

Message par energy_isere » 12 nov. 2008, 20:08

Ah tiens ?
J' avais pas imaginé que dans ce fil sur les fermeture de centrale nuke, il y en aurait une qui a fermé avant méme d' avoir été mise en service !

C' est en Autriche que ca s' est passé, et il y a pas mal d' années ! 30 ans méme !
L'Autriche convertit sa centrale nucléaire fantôme... à l'énergie solaire

LE MONDE | 11.11.08

ZWENTENDORF (Basse Autriche) ENVOYÉE SPÉCIALE

Condamné durant trente ans à l'inactivité, le site de la centrale nucléaire autrichienne de Zwentendorf, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Vienne, va bientôt être tiré de sa léthargie pour produire... de l'énergie solaire.

Le 5 novembre 1978, la population autrichienne décidait par référendum de réduire son réacteur flambant neuf - jamais entré en service - à l'inactivité. D'une capacité de 730 mégawatts (MW), la centrale à eau bouillante construite par le groupe allemand Siemens devait faire entrer l'Autriche dans l'ère nucléaire. Les résultats du référendum lui en fermèrent la porte.

Depuis, en 1999, les Autrichiens ont inscrit le renoncement à l'énergie nucléaire dans leur Constitution, et aucun parti ne s'aviserait de remettre en cause ce qui tient désormais lieu de doctrine d'Etat.

Dans quelques mois, la façade de béton de la centrale, son toit, tout comme une partie des 14 hectares de terrain adjacent, seront hérissés de panneaux solaires. EVN, producteur et distributeur de la quasi-totalité de l'électricité dans la région de Basse-Autriche, et acteur dominant sur les marchés bulgare et macédonien, a racheté le site en 2005. La concession d'exploitation pour produire de l'énergie reste valide. Et le réseau électrique passe à quelques centaines de mètres.



UN DÉCOR DE SCIENCE-FICTION

La contribution de Zwentendorf au développement des énergies renouvelables restera d'abord modeste. Avec un maximum de 3 MW, la centrale assurera le ravitaillement en électricité d'un millier de foyers. A un horizon plus lointain, EVN envisage d'implanter sur le site une centrale à biomasse. Son emplacement - sur les bords du Danube - permettrait l'acheminement de résidus de bois. Encore faut-il trouver des fournisseurs capables d'en livrer des quantités suffisantes et à long terme.

A l'intérieur de la centrale endormie, on plonge dans l'univers de l'atome des années 1970. Derrière les murs de béton, épais de 1,2 mètre, un dédale de couloirs et de sas conduit à la salle des turbines, puis au coeur du site. Le réacteur, enchâssé dans une coque de béton et d'acier, à 30 m au-dessus du sol, s'offre sans manières à l'inspection.

Dans ce décor de science-fiction, il semble que l'heure se soit arrêtée. La salle de contrôle affiche clairement un design d'époque. Le téléphone, jadis une ligne directe reliée à la chancellerie, est toujours posé sur le tableau de bord.

Les pouvoirs publics avaient, dans un premier temps, conservé l'espoir que le vent tourne, et que les 5,2 milliards de schillings (380 millions d'euros), coût de la construction de la centrale, n'aient pas été dépensés en pure perte. L'accident de Tchernobyl, en 1986, coupa court aux spéculations sur un nouveau référendum.

Depuis 2005, la centrale contribue à l'entretien de ses cinq soeurs germaniques, construites sur le même modèle qu'elle. Turbines, tuyaux et autres pièces détachées sont vendus pour remplacer les parties usagées des centrales allemandes encore en service. Zwentendorf fait également office d'école pour leurs ingénieurs, qui viennent s'y entraîner au montage et démontage à échelle réelle, sans risque d'irradiation.

La réhabilitation du site de Zwentendorf contribuera, modestement, à rattraper le retard pris par l'Autriche pour réaliser les objectifs de Kyoto. Le pays s'est engagé à réduire ses émissions de CO2 de 13 % par rapport à 1990, mais, en 2006, les émissions dépassaient encore de 15 % ce point de référence. Autre objectif : faire passer de 70 % à 78 % la part des énergies renouvelables (y compris l'énergie hydroélectrique, très importante en Autriche) dans la consommation d'électricité d'ici à 2010.

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Re: Fermeture de centrales nucléaires

Message par Jägermeifter » 12 nov. 2008, 23:46

energy_isere a écrit :Ail y en aurait une qui a fermé avant méme d' avoir été mise en service !
Il y a plusieurs exemple dans le monde. Très amusant est le réacteur de Kalkar en Allemagne. Cela devait être un réacteur à neutron rapide refroidissement sodium (type superphénix) de 320 MW mais le réacteur n'a jamais été mis en service (à cause de la très forte opposition locale) et a été reconvertit en ... parc d'attraction ! Qui l'eut cru ?

Ici la localisation.

Comme quoi nos vieux sites ont peut être un avenir joyeux...

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[Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement

Message par energy_isere » 12 févr. 2009, 13:08

Hier dans le soir3 de FR3 (juste aprés l' enquéte sur les déchets miniers d' Uranium en France :-D ) il y avait une petite séquence sur le démentélement d' une centrale à Chooz (Ardennes).
Je crois pas me souvenir qu' on ai parlé déjà de ce chantier dans ce fil.

en cherchant :
05/10/07 Démantèlement complet autorisé de la centrale de "Chooz A"

Le groupe EDF vient d'être autorisé à procéder au démantèlement complet de la centrale nucléaire de "Chooz A" dans les Ardennes. Une autorisation qui fait suite à la récente suspension du démantèlement de Brennilis, dans le Finistère.


Cette centrale est un réacteur à eau sous pression qui a produit de l'électricité entre 1967 et 1991. Sur le même site, EDF a mis en service, il y a une dizaine d'année, une autre centrale ("Chooz B") qui compte deux réacteurs d'une puissance de 1 450 mégawatts chacun.

En 1999, EDF avait été autorisé à procéder au démantèlement partiel du réacteur de Chooz A. Cinq ans plus tard, la société a déposé auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) une demande d'autorisation de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement complet de l'installation.

Dans son décret paru samedi, le ministère de l'Economie vient d'autoriser le démantèlement complet de la centrale de "Chooz A", au vu notamment des "résultats de l'enquête publique", organisée du 28 août au 29 septembre 2006.

Suspension du démantèlement de Brennilis

Le démantèlement complet de la centrale nucléaire de Brennilis, dans le Finistère, le premier à être autorisé, a été suspendu début juin après l'annulation du décret l'y autorisant, faute d'une procédure d'information du public. Le démantèlement ne devrait pas avoir lieu avant deux ans.

Sa déconstruction devait servir de test pour valider les procédures techniques qui seront appliquées pour la déconstruction intégrale de huit autres centrales mises à l'arrêt d'ici à 2025 : Bugey 1, Chinon A (1, 2 et 3), Chooz A, Creys-Malleville -qui a également fait l'objet d'un décret autorisant le démantèlement total-, et Saint-Laurent A (1 et 2).

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Re: Re:

Message par energy_isere » 20 mars 2009, 13:19

Dans l' Usine Nouvelle de cette semaine :

Image

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Re: Re:

Message par energy_isere » 24 mars 2009, 19:50

krolik avait fait un article dans Agoravox (en Nov 2008) au sujet d' un reportage sur le dementelement de Brennillis.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47227

J' avais oublié que cette centrale ne faisait que 70 MegaWatt !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl% ... _Brennilis

Qu' est ce que ca va étre pour un démentelement d'''une tranche de 1000 MegaWatt.

On a aussi à faire à Chooz A (voir deux posts plus haut) de puissance intermédiaire, Wikipedia disant :
"Chooz A d'une puissance de 305 Mégawatts, démarrée en 1967, mise à l'arrêt en 1991, et actuellement en cours de démantèlement"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_n ... e_de_Chooz

"

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Re: Re:

Message par energy_isere » 24 mars 2009, 20:46

@krolik

as tu ta propre idée concernant la provision financiére faite par EDF (ou prétendue telle) concernant le démentelement des centrales Française dans les 40 ans à venir ?

Répondre