Seiya a écrit :
Petit ne fait qu'expliquer ce qui est décrit principalement dans deux thèses (Cédric Reux et Andrew Thornton), dont une rédigée dans un cadre 100 % CEA. Ce ne sont pas des "sornettes de JPP", ou bien merci d'expliquer en quoi il se trompe.
C'est aussi mon avis.
Mais manifestement il est plus facile de dénigrer (à tord ou à raison, on s'en fout) celui qui met le doigt où ça fait mal que d'avancer des arguments crédibles.
Quant à la réponse du CEA elle est en contradiction sur de nombreux points avec le rapport de ce même CEA.
Vous remarquerez en passant que la réponse n'est pas signée, "préparée par le Commissariat à l’Energie Atomique".
Il faut bien comprendre que dorénavant ce sont les entreprises qui bénéficient de la manne financière qui mènent la danse, et qu'on ne les verra jamais à l'avant plan.
@WizardOfLinn
Vous vous offusquez qu'un rapport ai pu être payé par le contribuable mais pas que des milliards d'euros, que nous n'avons pas, puissent être engloutis dans ce qui s'annonce comme véritable gouffre financier.
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Il faut nettoyer avant de pouvoir redémarrer. Parfois même réparer certains éléments en cas de panne "majeure".
Et alors ?
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Vous dites avoir lu la "doc technique" (sic) d'ITER. Vous avez donc du lire les conditions de démarrage et d'arrêt du système.
Vous serez donc d'accord avec moi pour dire que ça ne fonctionne pas comme une simple turbine à gaz.
D'autant que ITER n'a pas vocation à produire de l'électricité mais de valider une expérience de laboratoire. Quid de ses successeurs éventuels qui eux seront beaucoup plus gros ?
L'ordre de grandeur des "problèmes" ne sera plus du tout le même.
Pour en finir avec la disruption, une constante dans tous les rapports sur la question, personne n'est capable de donner leur fréquence.
Ca signifie qu'on ne saura, au mieux dans un siècle, lorsqu'on aura éventuellement mis en production le successeur de DEMO, si le ratio du coût entretien/production est pertinent.
Vous avouerez que ça commence à faire beaucoup.