Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Animation (IRSN): la dispersion des rejets radioactifs dans l'atmosphère prés du Japon
Il s' agit des Becqurels par m3 en Cesium137
On voit que les tokyoïtes ont pris des couleurs le 15 mars...
Il s' agit des Becqurels par m3 en Cesium137
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- marc0
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
mesures de radioactivites publiees par la CRIIRAD a Tokyo :
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... Ptokyo.pdf
situation jugee tres inquietante par la CRIIRAD
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... Ptokyo.pdf
situation jugee tres inquietante par la CRIIRAD
- energy_isere
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Bruno Chareyron de la CRIIRAD en parlait ce matin sur France Info.marc0 a écrit :mesures de radioactivites publiees par la CRIIRAD a Tokyo :
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... Ptokyo.pdf
situation jugee tres inquietante par la CRIIRAD
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Alors j'ai bossé à Orly, la ville, qui se chauffe en partie à la géothermie, ça use beacoup les installation visiblement d'après ce que j'entendais dire à la mairie... mais c'est du ouïe-dire...energy_isere a écrit :Ah Ah Ah !krolik a écrit : ....Mais ce n'est pas que la géothermie ne plait pas..
Il y a eu de grandes tentatives du côté de Melun après le premier choc pétrolier, dans la nappe du Dogger.
Et bien c'est trop cher à construire et trop cher à entretenir.
....
Et bien Mr Krolik devrait suivre l' actualité, parce qu' à Orly on est reparti pour refaire de la géothérmie avec la nappe du Dogger.
J' avais un post ici le 09 Mars : http://forums.oleocene.org/phpBB3/viewt ... 56#p288956
Petroleum donare, postea dioxydecarbonare, ensuita rechaufare
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour la CRIIRAD c'est toujours très inquiétant !marc0 a écrit :mesures de radioactivites publiees par la CRIIRAD a Tokyo :
http://www.criirad.org/actualites/dossi ... Ptokyo.pdf
situation jugee tres inquietante par la CRIIRAD

Pour le moment les vents sont orientés vers le large, mais celà ne va pas durer éternellement.
Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."
http://www.le-message.org/
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- energy_isere
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Re: [Japon] Tremblement de terre (+ Tsunamis sur les côtes)
http://www.linformaticien.com/Actualit% ... fault.aspxUne des conséquences de la catastrophe au Japon est de rendre difficile les opérations informatiques.
Ainsi la Banque Mizuho connaît des problèmes depuis le début de la semaine. Résultat un demi million de japonais devrait recevoir leur salaire en retard.
Depuis lundi, les systèmes de la banque connaissent de grosses difficultés selon un reportage d'IDG news services. Le problème est survenu dès lundi où un flot de transactions a engorgé les systèmes de la banque qui n'a pu correctement effectué ses opérations de paiements.
L'incident a perduré le lendemain. après avoir mis hors ligne tous les distributeurs de billets pour alléger la charge, la remise en activité le jeudi a été un échec. Le système n'est toujours pas remonté correctement. Depuis les problèmes se sont amplifiés et la banque a déclaré ne pouvoir procéder aux paiements pour 620 000 titulaires d'un compte de la banque.
Plus d'un milliard de paiements sont en attente de traitement. Pour stabiliser le système, la banque va fermer tous ses distributeurs et ses services en ligne durant le prochain week-end. Les agences seront cependant ouvertes avec la possibilité de retirer jusqu'à 100 000 yens en liquide par client. Les coupures d'électricité qui ont suivi le tremblement de terre et le tsunami sont la cause principale de ces difficultés.
Selon LeMonde, Mizuho est le 3ieme établissement financier du Japon.
- Remundo
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
On peut comparer ce qu'il y avait avant les accidents dans Tchernobyl et dans les centrales de Fukushima.kpitaine a écrit :C'est vrai ! On ne peut rien mesurer ! Même en se basant sur les stocks de cette centrale ? (Stock départ-stock arrivée)Remundo a écrit : Je ne puis vous dire si Fukushima représente 10%, 100%, 150%, 0.1% des émissions de Tcherno et personne ne peut le dire car ce qui est parti n'a pas été mesuré, ce qui partira non plus, et ne le sera jamais.
Où c'est que tu penses qu'on nous cachera tout...
D'ailleurs de ce point de vue, Fukushima a plus de "potentiel contaminant" que Tchernobyl.
MAIS à Fuku, il n'y a pas eu d'explosion des enceintes, et les dalles sont restées fermées, ça ne fuit que par les fissures et par les piscines de produits de fission. A Tcherno, tout était les tripes à l'air, avec une méga explosion au départ.
Donc on ne sait pas point barre. L'IRSN me fait bien marrer avec son 10%. Même les Nippons ne savent pas.
On ne peut pas cacher ce que l'on ne sait pas. En France, on vous aurait mis au courant 2 mois après la construction du sarcophage...

Alors que je vous parlais ce matin de sarcophage, je m'aperçois que ça commence à rentrer dans les idées officiellement depuis midi au Japon. Voyez, les Japonais sont assez francs. Ils admettent que leur coeurs sont irrécupérables et qu'il faut passer aux techniques connues à Tchernobyl : à savoir arrosage, sacs de sable et sarcophage.
Finalement, le nucléaire, ça peut vraimet devenir de la "technologie" très terre à terre.
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
A propos de sarcophage, il faut savoir que pour Tchernobyl on est dans le milliard d' €.Remundo a écrit : ..........Alors que je vous parlais ce matin de sarcophage, je m'aperçois que ça commence à rentrer dans les idées officiellement depuis midi au Japon. Voyez, les Japonais sont assez francs. Ils admettent que leur coeurs sont irrécupérables et qu'il faut passer aux techniques connues à Tchernobyl : à savoir arrosage, sacs de sable et sarcophage.
Finalement, le nucléaire, ça peut vraimet devenir de la "technologie" très terre à terre.
voir ici : viewtopic.php?p=289740#p289740
- krolik
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Si vous appliquez la RLSS sur Tchernobyl vous obtenez 20 millions de morts.. au moins.. suivant Nesterenko.Remundo a écrit :Tchernobyl et Radioprotection par Krolik
Démystification de Tchernobyl par Krolik
Le débat ne sera jamais tranché, mais je pense personnellement que la dizaine de milliers est acquise pour Tchernobyl.
Si vous appliquez la loi quadratique suivant des conclusions de l'AIEA vous obtenez 4000 morts sur... l'intégrale du temps en Europe. Mais la loi quadratique tient du doigt mouillé également.
Si vous appliquez un seuil... vous arrivez à une cinquantaine.
Le 1/10ème de Tchernobyl pour le Japon a été publié par l'IRSN, ils ont développé de bons logiciels pour cela en sus des logiciels de traçage des nuages.. il faut intégrer les valeurs.
C'est d'ailleurs avec ce genre d'info que l'on arrive à la conclusion que l'iode 131 du nuage de tchernobyl est équivalent à 36 heures de rejets des hôpitaux français, mais ils ne s'étendent pas trop là-dessus.
@+
- krolik
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour encaisser 1mSv de césium 137 il faut avaler près de 78 000Bq de césium 137.epe a écrit :Et les retombées de quels radio-éléments aussi. Parce pour ce qui est du très dangereux iode 131 (le fameux iode pour lequel tout le monde se précipite sur de l'iode non radioactif pour saturer la thyroïde), sa demi-vie étant de 8 jours, dans deux mois on n'en parle plus. Par contre la pollution chimique générée par le tremblement de terre et le tsunami qui a ravagé des usines chimiques, des stock d'hydrocarbures et d'autres saloperies...jml34 a écrit :Pour les émissions : je ne sais pas si c'est pertinent de connaître la quantité brute de radioactivité libérée ? Plutôt le niveau des retombées, et ça ce sera mesuré. Je veux dire qu'au dessous d'un certain seuil de dilution ça ne compte plus.
Le problème c'est surtout la quantité de césium, celui-là avec une demi-vie de 30 ans et qui peut contaminer assez longuement la chaine alimentaire notamment via la concentration dans les champignons.
Le même mSv peut s'encaisser avec 800Bq de 210 polonium que l'on trouve à raison de 5000Bq/m2 sur terre.
Ces valeurs sont issues de la directive "Radioprotection" de l'UE, document que j'ai du vous proposer plusieurs fois au chargement.
Mais le césium peut effectivement être dangereux dans de grandes concentrations, exemple l'accident de Goïana où l'origine était une source médicale..encore le "médical".
@+
- krolik
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour soutenir les antinucs !
A votre bon coeur.
Les idées développées dans ce torchon d'un anti-nucléaire primaire sont parallèles à celles du courant proto-terroriste de l'écologie appelé la "Deep-Ecology" ou écologie profonde/radicale, un genre de propagande jésuitique digne des guerres de religion.
Au vu de sa conclusion, il aurait tout aussi bien pu appeler à une Saint-Barthélemy anti-nucléocrates. Mais ce qui me frappe le plus, dans cette prose haineuse, c'est l'hypothèse sous-jacente anti-prométhéenne.
@+
A votre bon coeur.
François Géal est maître de conférence à l'ENS, dit la signature... oui, mais au département littérature et langage, et spécialisé en littérature et civilisation espagnole du "siècle d'Or", ce qui suffit largement à asseoir son autorité sur la question du nucléaire, apparemment, et à raconter des sottises aux français en première page du "Monde", ci-devant "quotidien de référence".Il faut sortir de la religion de l'atome
LEMONDE.FR | 17.03.11 | 18h19 . Mis à jour le 17.03.11 | 18h24
S'il est encore beaucoup trop tôt pour tirer un bilan synthétique de ce
qu'il faut bien appeler catastrophe nucléaire, il est d'ores et déjà
possible de livrer quelques observations sur la façon dont elle a été
présentée dans notre pays. A la fois par les spécialistes du nucléaire,
l'élite politique dans sa grande majorité (exception faite des
écologistes, du Parti de Gauche et de quelques autres, le Pati
socialiste manifestant une fois de plus son incapacité à incarner une
opposition crédible), et par la plupart des médias. Ces derniers, à
l'insu de leur plein gré, comme disait un célèbre coureur cycliste, ont
été et continuent à être le plus souvent complices d'une authentique
mascarade en matière d'information. Il est certain qu'il est toujours
plus confortable, narcissiquement parlant, de se persuader que le pire
est évité, ou bien réservé aux autres...
On a d'abord cherché à minimiser à peu près unanimement l'accident
lui-même, et manifesté une incapacité à en reconnaître la gravité. Alors
que dès les premières heures, certains experts américains parlaient
d'une catastrophe majeure, Eric Besson, en charge de l'énergie au
gouvernement, s'en tenait encore à l'hypothèse peu vraisemblable du
simple accident sans conséquences. Que les autorités japonaises
dissimulent une partie des réalités, en ces circonstances, pour ne pas
effrayer leurs populations, cela peut se comprendre. Mais à des milliers
de kilomètres de là, la même manoeuvre n'a pour seul objectif que de
discréditer par avance toute critique éventuelle à l'encontre de notre
propre industrie nucléaire.
Une fois que le terme "catastrophe" ne pouvait plus être évité, nous
avons été sommés, par une manipulation grossière dénoncée par Erik
Emptaz dans /Le Canard enchaîné/ du 16 mars, d'éprouver de la compassion
pour les pauvres victimes japonaises qui souffrent, et de remettre à
plus tard (de préférence à jamais), sous peine d'"indécence" (Xavier
Bertrand, Ségolène Royal, Claude Allègre et bien d'autres) un débat qui
n'a jamais eu lieu. Ce débat serait pourtant susceptible de remettre en
cause les /a priori/ fondant le monopole absolu du nucléaire en vigueur
depuis le programme lancé à la fin de la présidence Pompidou, qui a fait
de la France le pays le plus nucléarisé du monde. Autant dire que cette
question est toujours parfaitement taboue, alors même que le monopole de
l'électricité nucléaire en France est plus que jamais réaffirmé après le
sabotage du Grenelle de l'environnement par les autorités, comme le
souligne à juste titre Corinne Lepage.
Que d'autres pays européens tels que l'Allemagne, l'Autriche ou la
Suisse, qui n'ont pourtant pas la réputation d'avoir des dirigeants
particulièrement "émotifs" à leur tête, réagissent à cette catastrophe
en prenant sans attendre des mesures de précautions, voilà qui n'est pas
de nature à faire bouger d'un iota la position officielle française.
Pourtant, la sophistication de la technologie japonaise met nos élites
dans l'embarras (le directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
reconnaissait lui-même que les réacteurs japonais appartenaient à la
même filière que les français), ôtant par avance toute leur portée aux
discours méprisants que l'on avait pu tenir lors de la catastrophe de
Tchernobyl face à l'incurie soviétique.
A ce propos, on a tenté parallèlement de minimiser systématiquement les
conséquences des catastrophes nucléaires précédentes. On apprenait ainsi
lundi 14, au journal de 20h sur France 2, que Tchernobyl n'aurait causé
la mort par cancer de la thyroïde que de dix-sept enfants. Voilà qui est
rassurant ! Or, il semblerait qu'au moins 600 000 liquidateurs furent
irradiés à cette occasion et toutes les hypothèses sérieuses évaluent
les pertes humaines à plusieurs dizaines de milliers ; une vaste zone
géographique restera infertile et inhabitable pendant une durée
indéterminée.
Les experts ergotent à présent sur les doses létales, s'empressent de
souligner que certains composants radioactifs vont perdre en quelques
mois leur dangerosité (Thierry Charles dans "C'est dans l'air" sur
France 5, le mardi 15), oubliant par la même occasion de préciser que
d'autres radio-éléments échappés des centrales japonaises ont une durée
de vie autrement plus longue. L'on se garde /a fortiori/ de rappeler que
l'inhalation d'un microgramme de plutonium (qui entre dans la
composition du Mox, cette spécialité française rejetée par les autorités
américaines en raison de sa dangerosité et de sa faible rentabilité, qui
alimente certains réacteurs français et japonais) suffit à provoquer un
cancer du poumon...
Les discours des prétendus experts du nucléaire et de leurs valets
politiques auraient un caractère parfaitement grotesque si la situation
n'était aussi tragique : on en est réduit à espérer que les vents
veuillent bien pousser les nuages en direction du Pacifique (peu
importent les populations, certes beaucoup moins nombreuses, éparpillées
sur cet océan), et à espérer que la pluie se fasse un peu attendre.
D'une façon dérisoire, ces maîtres fiers de leur technologie, qui
pensaient pouvoir tout contrôler, sont obligés de s'en remettre au bon
vouloir des éléments. Heureusement pour eux, le ridicule ne tue pas.
*"DÉNI DES RÉALITÉS"*
On ne le répètera jamais assez : l'industrie nucléaire, outre son coût
faramineux (on connaît tout au plus le coût de démantèlement d'une
centrale, mais pas celui de la gestion des déchets durant des siècles,
ce qui n'empêche pas les journaux télévisés de vanter sans sourciller le
caractère bon marché du kwh d'électricité d'origine nucléaire !) n'est
pas potentiellement dangereuse. Elle est au contraire intrinsèquement
polluante, et ce à toutes les étapes de son exploitation (dès la phase
d'extraction de l'uranium, qui nécessite le broyage de plus de 600
tonnes de minerai pour l'obtention d'une tonne utilisable, et dont le
bilan en termes d'émission de CO2 n'est pas du tout anodin).
Et contrairement à ce qu'affirme naïvement Nicolas Dupont-Aignan, même
une gestion publique étatique des plus sérieuses, au lieu d'une gestion
privée par définition plus soucieuse de rentabilité que de sécurité --
au sens fort (Tepco) ou au sens faible (les sous-traitants d'EDF) -- ne
nous préserverait pas de risques naturels ou terroristes majeurs. Mais
le pire est encore que cette technologie non maîtrisée laisse à nos
descendants, sans doute pour des millénaires, un legs empoisonné : le
mythe du "confinement" des éléments radioactifs est démenti par toutes
les réalités, comme l'illustrent parfaitement les fuites recensées dans
l'ancienne mine de sel de Hasse, en Allemagne.
Il faut bien comprendre une chose, sans quoi cet entêtement absurde
garde un caractère mystérieux. Derrière les intérêts économiques et
financiers colossaux en jeu, il y a, plus fondamentalement,
l'attachement à un dogme. Le dogme de la quasi-perfection, en tout cas
de l'innocuité de la technologie nucléaire, est en France l'objet d'une
foi aveugle chez ses sectateurs. En douter ne serait-ce que très
modérément, ce serait faire sécession, se comporter en hérétique. C'est
très significativement que B. Bigot déclarait le 16 mars sur France
Inter qu'en dépit de la catastrophe japonaise, le nucléaire restait à
ses yeux une énergie d'avenir pour l'humanité. Et même dans l'hypothèse
atroce où plusieurs millions de personnes viendraient à être irradiées,
l'on peut être certain que Monsieur Bigot et ses pairs ne changeraient
pas d'avis, prêts à sacrifier la santé des populations pour préserver
leur religion de l'atome.
Que ce triste avatar du scientisme soit une sinistre caricature de la
célèbre formule cartésienne : /"Nous rendre comme maîtres et possesseurs
de la nature"/, cela ne change rien à l'affaire. Une foi aveugle, ancrée
dans le déni des réalités les plus évidentes, des gens prêts à tout pour
faire triompher leurs convictions, n'est-ce pas précisément la
définition du terrorisme ?
François Géal, maître de conférences à l'Ecole normale supérieure
Les idées développées dans ce torchon d'un anti-nucléaire primaire sont parallèles à celles du courant proto-terroriste de l'écologie appelé la "Deep-Ecology" ou écologie profonde/radicale, un genre de propagande jésuitique digne des guerres de religion.
Au vu de sa conclusion, il aurait tout aussi bien pu appeler à une Saint-Barthélemy anti-nucléocrates. Mais ce qui me frappe le plus, dans cette prose haineuse, c'est l'hypothèse sous-jacente anti-prométhéenne.
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
des logiciels qui peuvent être bons à la condition d'avoir des données précises impossibles à collecter, surtout dans le chaos actuel du Japon puisque le tsunami a balayé bien des choses et la priorité n'est pas à jouer du compteur Geiger avec des ballons sonde
et encore tout modèle de dispersion obéit à la mécanique des fluides, une science non linéaire d'où émerge des phénomènes chaotiques pour une toute petite variation des conditions initiales........
Votre argumentation sur les liens entre les doses radioactives et la morbidité est scientifiquement intéressante, on en a déjà débattu : la CIPR n'est pas d'accord avec les notions de seuil, de loi quadratique, et encore moins avec l'hormesis.
Mais indépendamment de ces finasseries, avec vos quelques 50 morts radioinduites à Tchernobyl, vous ne convaincrez personne, et j'ose penser, même pas vous-même.

et encore tout modèle de dispersion obéit à la mécanique des fluides, une science non linéaire d'où émerge des phénomènes chaotiques pour une toute petite variation des conditions initiales........
Votre argumentation sur les liens entre les doses radioactives et la morbidité est scientifiquement intéressante, on en a déjà débattu : la CIPR n'est pas d'accord avec les notions de seuil, de loi quadratique, et encore moins avec l'hormesis.
Mais indépendamment de ces finasseries, avec vos quelques 50 morts radioinduites à Tchernobyl, vous ne convaincrez personne, et j'ose penser, même pas vous-même.
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Japon/nucléaire : EDF, Areva et le CEA envoient des robots spécialisés
AFP le 18/03/2011
Un groupement d'intérêt économique détenu par EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique va envoyer ce week-end au Japon 130 tonnes de matériel spécialisé, dont des robots capables d'intervenir à la place de l'homme en cas d'accident nucléaire, a annoncé vendredi EDF.
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Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Mais vous n'avez jamais mis les pieds en URSS à cette époque, et vous ne pouvez imaginer la "situation ordinaire".Remundo a écrit :Mais indépendamment de ces finasseries, avec vos quelques 50 morts radioinduites à Tchernobyl, vous ne convaincrez personne, et j'ose penser, même pas vous-même.
Lorsque l'on a décidé de couper les crédits spécifiques "tchernobyl" à la DGXII de l'UE on a retourné le problème dans tous les sens..et nombreux.
Quant à l'hormésis, c'est marrant que vous le niez, vous qui $êtes en Auvergne radioactive.. stations thermales. J'ai même du vous mettre en partage un papier sur le sujet par un professeur émérite de la fac de médecine de Clermont Ferrand, en sus des papiers par les gars de Taïwan..
Que la CIPR ne veuille pas se mouiller, c'est une chose, mais il ne faudrait pas oublier le principe ALARA qui si on l'applique modère considérablement la RLSS à bas niveau.
Et toujours pas d'effet constaté sur personne ayant reçu d'un seul coup 200mSv, alors le 1 mSv "légal" prête tout de même un peu à sourire.. c'est une valeur..c'est tout.
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