lire ici : http://energie.lexpansion.com/articles/ ... ucleaire-/Combien coûtera le démantèlement du nucléaire ?
jeudi 07 janvier 2010
Alors que le parc nucléaire français est vieillissant, la question de son démantèlement commence à poser problème, notamment sur le plan financier
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[Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
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Re: Nucléaire : le prix du démantèlement !!
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Re: Nucléaire : le prix du démantèlement !!
Par grave, on va renationaliser EDF le temps du démentèlement.
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[Nucléaire] Nucléaire et sécurité, j'ai comme un doute.
Allemagne: un centre de stockage de déchets nucléaires jugé trop peu sûr
La suite des inodations du centre de stockage allemand (ça remonte à 2008 il me semble)
La suite des inodations du centre de stockage allemand (ça remonte à 2008 il me semble)
L'Office allemand de protection contre les radiations (BfS) a estimé vendredi qu'une ancienne mine de sel où sont stockés des déchets nucléaires était peu sûre, en raison d'infiltrations d'eau, et a recommandé que les 126.000 fûts qui y sont stockés en soient retirés.
L'ancienne mine Asse II, dans le centre de l'Allemagne, a été utilisée pour stocker des déchets radioactifs de 1967 à 1978, par 500 à 700 mètres de fond, mais des infiltrations d'eau ont lieu depuis 1988. Elles ont provoqué des fuites dans certains fûts et menacent à présent de provoquer l'effondrement de plusieurs galeries. L'eau continue de s'infiltrer et les autorités n'excluent pas que la mine soit un jour inondée.
Certains déchets ne sont que légèrement radioactifs, mais des révélations l'été dernier ont fait état de la présence dans la mine de 28 kilos de plutonium à très haut niveau de radiation.
Selon la presse, les fûts avaient dans un premier temps été stockés de façon ordonnée, mais dans les années 1970 ils auraient simplement été empilés et recouverts de gravas, et certains sont maintenant rouillés et endommagés.
La récupération des fûts risque de poser de nombreuses difficultés techniques, mais il s'agit de la solution la plus sûre sur le long terme, a estimé M. König
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
oh que de bonnes nouvelles... 

- krolik
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Re: [Nucléaire] Nucléaire et sécurité, j'ai comme un doute.
Il est certain que les Allemands s'y sont pris comme des manches, et à priori, en sus ils n'ont pas d'idée sur la façon d'étancher ce site.SuperCarotte a écrit :Allemagne: un centre de stockage de déchets nucléaires jugé trop peu sûr
La suite des inodations du centre de stockage allemand (ça remonte à 2008 il me semble)
Là l'Allemagne des Herr Doktors est pitoyable.
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Re: [Nucléaire] Nucléaire et sécurité, j'ai comme un doute.
le commerce d' Uranium Français issus des centrales nuke et a réenrichir en Russie continue.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... e4f182f76cRussie : arrivée à Saint-Pétersbourg d'un cargo chargé d'uranium français
Le cargo russe Kapitan Kuroptev, chargé d'uranium en provenance de France, est arrivé lundi dans le port de Saint-Pétersbourg, d'où sa cargaison doit être acheminée vers le centre de traitement Seversk (Sibérie), a indiqué lundi l'ONG Greenpeace.
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Re: [Nucléaire] Nucléaire et sécurité, j'ai comme un doute.
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=112281Un ex-cargo à propulsion nucléaire part à la casse
L'ex-Otto Hahn a été transformé en 1980
L'ancien cargo allemand à propulsion nucléaire Otto Hahn est arrivé aux chantiers de démolition d'Alang, en Inde. Long de 172 mètres, ce navire, construit en 1967, était à l'origine doté d'un coeur nucléaire d'une puissance de 38MW. Face à l'échec de ce mode de propulsion pour le service commercial et à un incident nucléaire en 1973, l'Otto Hahan avait été transformé en cargo traditionnel en 1980, avec débarquement du coeur. Utilisé comme minéralier puis porte-conteneurs, il a été exploité sous différents noms (Otto Hahn puis Trophy, Norasia Susan, Norasia Helga, Carmen, Hua Hang He, Anais et Tal), avant d'être vendu aux ferrailleurs indiens sous le nom de Madre, avec pavillon du Libéria. « Il est légitime de suspecter après treize ans d'exploitation du réacteur que des éléments internes de la structure de l'ex-Otto Hahn aient été contaminés ou irradiés par des rejets ou des rayonnements non maîtrisés. Le navire a été victime d'un accident nucléaire majeur en août 1973 quand deux assemblages combustibles du réacteur se sont fissurés », explique Robin des Bois. Après l'arrivée du navire sur les plages indiennes, où sa coque est livrée aux chalumeaux, l'association souhaite que « l'Allemagne et l'Union Européenne soient beaucoup plus attentifs dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs et que les autorités indiennes et les travailleurs d'Alang soient informés des risques résiduels potentiels ».
Dans son bulletin A la casse.com, Robin des Bois note que deux autres navires impliquant des risques nucléaires vont être démantelés. La Russie devrait se charger de retraiter à Mourmansk l'un de ses brise-glaces à propulsion nucléaire, le Sibir, alors que la Grande-Bretagne aurait confié à un chantier néerlandais le démantèlement de l' European Shearwater, qui a servi au transport de déchets nucléaires.
- krolik
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Et Robin des Bois pense que les Allemands ont laisé trainer de la contamination..
Eux qui s'habillent en "tenue alpha" pour aller faire des mesures sur la plage de Guarapari au Brésil..
Pourquoi rabaisser constamment l'intégrité des scientifiques en dessous de la ceinture..!!
@+
Eux qui s'habillent en "tenue alpha" pour aller faire des mesures sur la plage de Guarapari au Brésil..
Pourquoi rabaisser constamment l'intégrité des scientifiques en dessous de la ceinture..!!
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... b94daa308eNucléaire : EDF et Areva s'accordent in extremis sur la gestion des déchets
Les groupes publics EDF et Areva ont annoncé vendredi un accord sur la gestion des déchets nucléaires, mais pas encore sur l'enrichissement d'uranium, deux semaines après avoir été convoqués par le Premier ministre François Fillon pour mettre fin à leur différend.
"Les deux entreprises signeront un contrat avant la fin du premier trimestre 2010", portant sur "le transport, le traitement et le recyclage des combustibles nucléaires usés", selon un communiqué commun.
En clair, après plusieurs semaines de conflit ouvert qui avait conduit Areva à suspendre le traitement des déchets d'EDF sur son site de La Hague (Manche), elles ont fini par s'entendre sur les "conditions d'application" d'un accord-cadre datant de 2008 et dont le montant est estimé à 800 millions d'euros.
EDF, premier électricien européen, s'engage notamment à augmenter, à compter de cette année, de 200 tonnes par an, à 1.050 tonnes, le volume de combustibles livrés à Areva, leader mondial du nucléaire.
Mais peine perdue sur l'autre volet du différend opposant les deux groupes depuis plusieurs semaines: pour l?enrichissement de l?uranium, ils "mettent tout en oeuvre pour aboutir rapidement à la conclusion d?un accord", ont-ils indiqué vendredi.
Dans ce cas, il s'agit d'établir un contrat pour la période 2011-2012, faute de quoi 500 emplois sont menacés dans l'usine Eurodif d'Areva au Tricastin (entre Drôme et Vaucluse).
Les deux géants publics avaient jusqu'à jeudi 4 février pour s'entendre sur ces deux points: c'est en tout cas le délai que leurs avait fixé François Fillon à l'issue d'une rencontre avec les deux patrons --Anne Lauvergeon pour Areva et Henri Proglio pour EDF-- le 20 janvier dernier.
"Faute de quoi l'Etat les obligera à s'entendre", avait précisé le Premier ministre.
Vendredi, il s'est "félicité" dans un communiqué de l'accord trouvé entre les deux groupes et s'est "réjoui" que les discussions sur l'enrichissement du combustible "aient pu reprendre et progresser".
"Ces discussions devront aboutir prochainement à la conclusion d'un accord", a-t-il ajouté.
Cela fait plusieurs semaines que la filière nucléaire française affiche au grand jour ses divergences. Et si les rivalités entre Areva et EDF sont anciennes, elles ont atteint le mois dernier un niveau sans précédent, sur fond de querelle sur le leadership de la filière.
Elle avait notamment été ravivée par l'arrivée cet automne d'Henri Proglio à la tête d'EDF, qui avait aussitôt souhaité que son groupe redevienne le chef de file de la filière et qu'Areva soit cantonné au rôle de sous-traitant.
Des propos qui avaient obligé le gouvernement à intervenir. "Le leader, c'est l'Etat", avait notamment déclaré en novembre M. Fillon.
Le sujet est d'autant plus sensible que les deux groupes sont très interdépendants. EDF est le premier client de l'usine de La Hague, dont il représente 80% de l'activité. Areva, de son côté, fournit 68% des besoins d'EDF en amont du cycle nucléaire, notamment l'uranium à destination des centrales du groupe.
Or, depuis quelques années, EDF cherche à diversifier ses approvisionnements en combustible nucléaire auprès d'industriels étrangers, ce qui ne va pas sans susciter des tensions.
L'échec retentissant à Abou Dhabi, où les groupes français ont laissé échapper un contrat de 20 milliards de dollars pour la construction de quatre réacteurs, n'a rien arrangé, tous s'accordant à dire que la la division de la filière a joué un rôle majeur.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Les Allemands arrivent à un "must" dans le domaine..
@+
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07/02/2010 - La-Croix.com (http://www.la-croix.com/Le-stockage-des ... 13716/4079)
Le stockage des déchets radioactifs en allemagne vire au désastre
Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l’évacuation rapide des 126 000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations
En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l’Allemagne était à la pointe de la technique. Quarante plus tard, elle l’est toujours en préparant son évacuation.
Les autorités fédérales de surveillance des rayonnements et déchets nucléaires (BFS) ont remis en effet le 15 janvier leur expertise recommandant le déstockage des 126 000 barils de déchets nucléaires entreposés entre 1967 et 1979 dans la mine de sel d’Asse II, en Basse-Saxe, dans la région de Brunswick, dont 1 300 fûts de déchets de moyenne activité, contenant environ 11 kg de plutonium de l’usine de traitement de combustible usé de Karlsruhe.
Depuis des décennies, 12 m3 d’eau, soit 12 000 litres, ruissellent en moyenne, chaque jour, sur les parois de la mine de sel. La montagne exerçant une pression gigantesque sur les galeries de sel, 32 points d’infiltration supplémentaires ont été recensés depuis 1988. Certaines galeries s’effondrent, des barils, encastrés dans le sel, ont été endommagés sans que l’on sache précisément lesquels, contaminant la saumure. Au-delà de 2020, la mine ne sera plus exploitable.
«Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse »
L’expertise de la BFS confirme ce que les écologistes assurent depuis belle lurette dans la région. «Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse », selon Sigmar Gabriel, président du SPD, ancien ministre de l’environnement et natif de Brunswick.
La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine peut être radioactive dans des proportions qui dépassent jusqu’à dix fois la norme. Recueillie dans une « piscine » à plus de 500 mètres de profondeur, elle est évacuée vers la surface. Mais les infiltrations régulières pourraient provoquer une inondation qui serait fatale. Une vraie « catastrophe nucléaire ». La nappe phréatique contaminée rendrait la région voisine inhabitable. « Ce n’est plus qu’une question de temps », selon les écologistes.
Les autorités se renvoient la balle des responsabilités. Le bureau des mines du Land à Clausthal-Zellerfeld, au courant du danger, n’aurait pas jugé utile de sonner l’alarme au ministère de l’environnement, qui aurait peu tenu compte de ses observations.
Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement
Le centre Helmholtz de Munich, chargé de l’exploitation d’Asse II, prétend avoir informé le bureau des mines et préparé la fermeture de l’exploitation. Les spécialistes de l’atome et des déchets seraient « tombés de haut » en découvrant l’étendue du désastre, assure un professeur de l’université technique régionale de Clausthal. L’opinion publique n’a rien su ou presque pendant trente ans.
Si l’évacuation est décidée – et « le temps presse », souligne la BFS –, le chantier durerait une dizaine d’années et coûterait 2,5 milliards d’euros, payés pour l’essentiel par le contribuable. Ce sera la méthode la plus coûteuse et la plus délicate pour sécuriser Asse II. « Techniquement, c’est un sacré défi, il faudra déplacer des fûts dont le contenu et l’état sont inconnus », note Thorben Becker, expert du Bund (Fédération allemande de la protection de la nature et de l’environnement). Il faudra en extraire de galeries qui ont été comblées par le sel. Avec les risques de contamination auxquels seront exposés les ouvriers.
D’autres solutions, telles que le comblement total de la mine, seraient évidemment plus rapides et moins coûteuses. Mais ce serait un pis-aller. « Cela ne marcherait que si Asse II était stable, ce qui est pratiquement exclu », explique l’expert. Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement. Extraits d’Asse II, les 126 000 barils devraient être transportés à la mine de fer de Konrad, toute proche. Mais celle-ci n’est pas, pour l’instant, prévue pour cet usage. Et la résistance des écologistes et de la population de la région n’en est qu’à ses débuts.
Michel VERRIER, à Berlin
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Je crois qu'il y a aussi un désastre en France qui ne concerne pas les déchets radioactifs mais des déchets toxiques de l'industrie. Il s'agit de Stocamine qui était un projet de stockage "réversible" en profondeur. 45 000 tonnes de déchets conditionnés n'importe comment, sont actuellement bloqués au fond d'une ancienne mine de Potasse à Wittelsheim en Alsace. Incendie en mars 2002. Intoxication de dizaines de travailleurs. Tout est resté en l'état mais que faire à terme de ces déchets ? Après un procès concernant les intoxications le quotidien l'Alsace annonçait en décembre dernier que l'Ineris, 7 ans après l'incendie, allait réfléchir à la situation.....
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Les Allemands vont peut étre se repencher sur la recherche d'un potentiel site de stockage longue durée pour déchets hautement radioactifs, et ou Gorleben est à nouveau envisagé :
Gorleben sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Gorleben
Goleben est actuellement un centre de stockage temporaire de déchets radioactifs.

http://www.upi.com/Science_News/Resourc ... 268678569/Germany to research nuke waste site
BERLIN, March 15 (UPI) -- The German government plans to end a 10-year moratorium by reopening research into a potential nuclear waste storage site, a decision that sparked immediate criticism from the opposition.
German Environment Minister Norbert Roettgen said Berlin plans a security analysis of the controversial storage site at Gorleben in the state of Lower Saxony. The analysis and construction of a storage site would take 20 years, he said Monday in Berlin.
Germany in the 1970s identified the salt dome as a potential storage site for highly radioactive waste. In 2000, the government composed of the Social Democrats and the Greens halted research there because of political differences and public protests. They were and are in favor of looking for additional, potentially more promising locations.
Yet the Greens and the Social Democrats are now in opposition, and Chancellor Angela Merkel's conservatives have favored looking into Gorleben again.
They say it's too expensive to look for alternative sites, but critics argue they favor Gorleben because most of the potential replacements are located in states dominated by Merkel's party colleagues.
"We will use all our powers to block this cowardly decision," said the leader of the Greens in the European Parliament, Rebecca Harms.
Environmental groups also blasted the decision.
Reopening research into Gorleben is a "waste of time and money," said Hubert Weiger, the head of the BUND environmental organization.
He added that experiences with the salt dome in Asse, where barrels with nuclear waste have leaked and inflowing groundwater threatens to collapse the cavern, show that other geological formations should be explored.
"If ... Roettgen concentrates on Gorleben, he gives the interests of nuclear plant owners priority over the population's security interests," Weiger said.
Roettgen promised that new research into Gorleben would be open-ended.
Gorleben enjoys priority but not necessarily exclusivity," he said, adding that the security analysis, which will take about seven years, will decide whether Gorleben is "suitable nor not.""
To understand the controversy that surrounds Gorleben, one has to go back to 1973, when the search for a permanent storage site began. The government identified three promising sites, all in Lower Saxony. Gorleben was not among them. After opposition from state officials the government let Lower Saxony choose its own site. It chose Gorleben, located in a sparsely populated area bordering former East Germany that the state wanted to boost economically.
Gorleben sur Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Gorleben
Goleben est actuellement un centre de stockage temporaire de déchets radioactifs.
Les antinuke de Greenpeace aiment bien s' enchainer aux rails devant les convois qui circulent entre La Hague et Gorleben.Today in Gorleben there are two interim storage units for radioactive waste. The Gorleben transport container storage unit (Transportbehälterlager Gorleben) is used for short-term storage of spent fuel elements and for vitrified, highly radioactive waste from German nuclear reprocessing plants. The fuel elements and vitrified waste block containers are in dry casks standing in a hall above ground and cooled by the surrounding air. Permission has been granted to store 420 dry casks on the site.
In the Gorleben waste dump (Abfalllager Gorleben), waste which emits negligible amounts of heat is also stored in the short term; this comes mainly from German nuclear power plants, but also from research and industry.
......

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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Krolik, vous auriez des détails plus techniques la dessus ?
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.htmlAreva prépare un réacteur nucléaire éliminant les éléments radioactifs lourds
LEMONDE.FR avec Reuters | 22.03.10
Areva, numéro un mondial de la construction de centrales nucléaires, développe un nouveau type de réacteur capable d'éliminer les déchets nucléaires, rapporte le Times, lundi 22 mars. Face à la diminution des réserves de pétrole et au problème du réchauffement climatique, l'énergie nucléaire, qui ne produit presque pas de CO2, retrouve une nouvelle jeunesse.
La présidente du directoire d'Areva, Anne Lauvergeon, explique au quotidien que le groupe public français est en train de travailler sur une nouvelle technologie qui permettrait de détruire les actinides, ces éléments radioactifs lourds résultant du processus de fission nucléaire en réacteur. "La question des déchets demeure. A l'avenir, nous serons capables de détruire les actinides en les faisant disparaître dans un réacteur spécial", déclare Anne Lauvergeon. "Nous pouvons déjà le faire en laboratoire. Avec l'aide la recherche et développement, nous allons nous attaquer à ce problème", a-t-elle ajouté.
Le projet d'Areva serait similiaire à celui de l'Institute for Fusion Studies de l'université d'Austin, au Texas, où les chercheurs ont mis au point un système de fusion éliminant tous les déchets des réacteurs nucléaires civils, ajoute le Times. Swadesh Mahajan, l'un des chercheurs de l'université d'Austin estime que cette méthode limiterait le besoin de stockage sous-terrain. "Nous voulons rendre l'énergie nucléaire acceptable au plan environnemental et social. Les déchets nucléaires ne peuvent être éliminés à 100 %, mais leur volume, leur toxicité et le danger biologique qu'ils représentent peuvent être réduits de 99 %".
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
De la fusion d'actinides ? 
si c'est de la fusion thermonucléaire, c'est pipeau. On n'arrive à peine à fusionner un deuterium et un tritium sans mettre un réseau élec en black out...
si c'est de la fusion métal liquide, je ne vois pas en quoi cela résoud le problème. On fait déjà une bonne pâté avec tout ça dans le verre R7T7 tant promu par Krolik.

si c'est de la fusion thermonucléaire, c'est pipeau. On n'arrive à peine à fusionner un deuterium et un tritium sans mettre un réseau élec en black out...
si c'est de la fusion métal liquide, je ne vois pas en quoi cela résoud le problème. On fait déjà une bonne pâté avec tout ça dans le verre R7T7 tant promu par Krolik.
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Re: [Nucléaire] Le nucléaire et ses déchets / démantèlement
Au lieu d'imaginer ce que fait l'Institute for Fusion Studies, tu vas sur leur site et tu lis ce qu'ils écrivent, c'est pas compliqué !

Le problème des US, c'est tout ce combustible usé qui s'accumulent depuis des décennies et qu'on ne pourra finalement pas stocker sous la Yucca Mountain. Plutôt que de construire 10 usines de la Hague pour rattraper le retard, il y aurait la solution de développer le RNR "spécial incinérateur" qui permettrait aux USA de reprendre un peu de leadership technologique et d'éviter d'avoir à se rabaisser à acheter la techno de la Cogema dont ils se sont tant gaussés dans le passé

La production électrique est accessoire pour ces réacteurs.On n'arrive à peine à fusionner un deuterium et un tritium sans mettre un réseau élec en black out...
Le problème des US, c'est tout ce combustible usé qui s'accumulent depuis des décennies et qu'on ne pourra finalement pas stocker sous la Yucca Mountain. Plutôt que de construire 10 usines de la Hague pour rattraper le retard, il y aurait la solution de développer le RNR "spécial incinérateur" qui permettrait aux USA de reprendre un peu de leadership technologique et d'éviter d'avoir à se rabaisser à acheter la techno de la Cogema dont ils se sont tant gaussés dans le passé
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
Paul Valéry, Autres Rhumbs
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