[Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 13 sept. 2010, 11:49

La centrale de Mohovce aura du mal à grandir !

@+

Nucléaire : Vienne toujours réticente à l'extension d'une centrale slovaque
AFP | 12.09.10 | 16h35


Le chancelier autrichien Werner Faymann a réitéré les réserves de son gouvernement sur l'extension d'une centrale nucléaire en Slovaquie en recevant pour la première fois à Vienne le nouveau Premier ministre slovaque Iveta Radicova dimanche. "Nous sommes très critiques en ce qui concerne l'extension de centrales dans n'importe quel pays voisin", a déclaré après la rencontre M. Faymann, cité dans un communiqué. "La Slovaquie veut doubler la capacité de la centrale de Mochovce. Je réclame que l'Autriche soit impliquée complètement sur les questions de sécurité et que toutes les données sur l'extension nous soient présentées", a-t-il ajouté. La centrale de Mochovce est située à 160 km de Vienne. Son extension fait l'objet d'une longue querelle entre les deux capitales, l'Autriche étant un ferme opposant au nucléaire civil. Vienne juge que la technologie utilisée dans la centrale slovaque est hors d'âge. Sa construction a été entamée sous le communisme avec des réacteurs de fabrication soviétique. Les blocs 1 et 2 ont été terminés dans les années 1990, puis mis en service, alors que la finalisation des blocs 3 et 4 était suspendue pour des raisons financières. Le projet d'agrandissement de la centrale, gérée par la société énergétique slovaque SE filiale de l'italien ENEL, a été relancé en 2008. Il doit notamment être réalisé par les groupes français Areva, allemand Siemens et le constructeur autrichien Strabag. L'investissement total représente 2,7 milliards d'euros. La construction des deux nouvelles unités doit s'achever en 2013 et vise à couvrir environ 22% de la consommation d'électricité des 5,4 millions d'habitants de la Slovaquie. M. Faymann s'est aussi inquiété de la prolongation de la durée de vie des centrales allemandes, décidée dernièrement. Les discussions entre le chancelier et la chef du gouvernement slovaque ont également porté sur l'introduction d'une taxe européenne sur les transactions financières, une taxe sur les banques et l'aide financière à la Grèce endettée, à laquelle Bratislava a refusé de participer. .



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Message par krolik » 13 sept. 2010, 11:59

Après Abu-Dahbi un nouvel appel d'offre en perspective..
@+
http://www.israel7.com/2010/09/nucleair ... -la-danse/

Nucléaire: le Koweït entre dans la danse


[Dimanche 12/09/2010 20:40]

Deux jours seulement après la signature d’un accord de coopération nucléaire entre le Japon et la Jordanie, cette dernière autorisant le Japon à construire une centrale qui devrait être opérationnelle dès 2019, le Koweït s’est empressé de faire part de ses intentions de rejoindre le cercle grandissant des pays du Moyen-Orient intéressés par l’énergie atomique.

Le programme vise l’établissement de quatre réacteurs dans les vingt années à venir. Tout comme les récents nouveaux adeptes du nucléaire, les réalisations koweitiennes sont envisagées dans des intentions pacifiques. Le quatrième producteur mondial de pétrole prévoirait donc de reconvertir ses sources d’énergies. Le Koweït a d’ores et déjà répondu à cette question: son voisin, l’Iran, suit un programme de développement nucléaire dans des objectifs militaires qui ne laisseraient planer aucun doute:

«Si on nous demande pourquoi nous avons besoin de quatre réacteurs, c’est que les statistiques prévoient que d’ici 2030, la population atteindra les 5 millions d’individus, et quatre nouvelles villes devront alors voir le jour», a expliqué Fahd al-Salimi, préposé koweitien aux questions des affaires atomiques.

La Jordanie se plaint qu’Israël s’oppose à son programme nucléaire en s’efforçant de convaincre ses collaborateurs d’abandonner ce projet. En ce qui concerne l’Egypte, elle a déjà révélé le site du démarrage des travaux qui aboutiront à l’inauguration d’une centrale nucléaire destinée, aux dires de ses dirigeants, à un emploi pacifique.

Les Emirats arabes unis ont décroché plus qu’un feu vert américain: ils ont en effet signé un accord qui prévoie que les Etats-Unis fournissent les connaissances nécessaires à la fabrication de centrales atomiques électriques. Déjà, d’autres Etats islamiques s’intéressent à ce sujet, comme le Yémen, l’Algérie et le Maroc.

Depuis la dernière tentative moyen-orientale destinée à normaliser le nucléaire dans la région, avec le réacteur nucléaire Osirak, en Irak, au sud-est de Bagdad, les pays arabo-musulmans avaient renoncé à s’investir dans ce domaine. Or, bien qu’Osirak, fabriqué par la France, fût officiellement dédié à des recherches expérimentales civiles, Israël a senti le piège et a bombardé le site en juin 1981. Les Américains, qui n’avaient pas donné leur accord, ont remercié a posteriori les Israéliens en 1991, quand ils ont dû se mesurer à l’Irak de Sadam Hussein, qui venait d’annexer le Koweït.



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Message par krolik » 18 sept. 2010, 17:00

La formation de cadres Polonais dans le domaine nucléaire.
C'est le retour de Marie Curie ?
@+
http://www.lepoint.fr/monde/la-france-e ... 755_24.php
La France et la Pologne signent un accord sur le nucléaire civil
Le Point.fr - le 17/09/2010

La France et la Pologne, qui veut construire sa première centrale nucléaire d'ici 2022, ont signé vendredi à Varsovie un accord de formation au nucléaire, lors de la visite de la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, en Pologne.

"C'est une étape de plus entre les entités françaises et polonaises dans une coopération en matière d'énergie nucléaire", s'est félicitée la secrétaire d'Etat, soulignant le caractère de "long terme" de ce projet. "La formation des cadres est un des aspects essentiels de ce partenariat", a-t-elle souligné. "Le secteur du nucléaire nécessite des technologies avancées. La Pologne a besoin de cadres de très haut niveau", a de son côté souligné Hanna Trojanowska, la responsable de l'énergie nucléaire au sein du gouvernement polonais.

EDF et Areva en lice

L'accord a été signé par Philippe Pallier, directeur de l'Agence France Nucléaire International (AFNI) et Miroslaw Lewinski, le directeur du département nucléaire au ministère polonais de l'Economie. Un premier groupe d'une vingtaine de spécialistes polonais a déjà suivi une formation de six semaines en France. L'accord permet de lancer une nouvelle promotion de 25 ingénieurs polonais qui seront formés à Saclay, où se trouve le site de recherche du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.

La Pologne, pays de 38 millions d'habitants, membre de l'Union européenne depuis 2004, n'a actuellement aucune centrale nucléaire et produit 94 % de son électricité à partir du charbon. A terme, la part de l'électricité provenant du nucléaire doit s'élever à 9,3 % en 2030, alors que celle du charbon doit baisser à 60 %, selon le gouvernement polonais.

Le gouvernement polonais s'est fixé pour objectif dans le cadre d'un vaste programme nucléaire de construire sa première centrale nucléaire en 2020, mais la date a récemment été repoussée à 2022. Les sociétés françaises, notamment EDF et AREVA, interessées par le marché polonais du nucléaire, seront en concurrence avec des entreprises américaines, japonaises et sud-coréennes.


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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 27 sept. 2010, 16:27

Tunisie.. Mais le dessalement d'eau de mer semble être un gros problème qui ne peut être résolu que par le biais du nucléaire..
@+
http://kapitalis.com/kapital/34-economi ... ative.html

Tunisie. Cap sur le nucléaire civil comme énergie alternative
Mercredi, 22 Septembre 2010 08:34

retweet

En Tunisie, le nucléaire figure parmi les importantes énergies alternatives, compte-tenu de son apport à la production de l’électricité et au dessalement de l’eau de mer à des coûts raisonnables.


--------------------------------------------------------------------------------

C’est ce qu’a réaffirmé M. Béchir Tekkari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui conduisait la délégation tunisienne aux travaux de la 54e Assemblée générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) à Vienne.
Il a rappelé, à cet effet, la décision du Président de la République de mener une étude portant sur la production de l’électricité par le biais de l’exploitation de l’énergie nucléaire, à l’horizon en 2020.
Il a indiqué que l’attachement de la Tunisie au respect et à l’application des conventions et standards internationaux relatifs à l’exploitation de l’énergie nucléaire se reflètent à travers l’adoption de conventions concernant la sécurité et la sûreté nucléaire.
Le ministre a passé en revue les réalisations accomplies en Tunisie, en matière de consolidation de l’infrastructure des installations nucléaires, en particulier le Centre national des sciences et technologies nucléaires (Cnstn).
Il a relevé l’importance de l’utilisation de ces technologies dans le domaine de la santé, notamment la médecine nucléaire pour le traitement du cancer où les efforts ont été consolidés récemment par la création, à l’initiative de Mme Leila Ben Ali, épouse du chef de l’Etat, de l’association Saïda pour la lutte contre le cancer.
Par ailleurs, M. Tekkari s’est félicité du niveau de la coopération technique entre la Tunisie et l’Aiea, saluant le rôle que joue cette agence dans ce domaine.
La 54e session de la Conférence générale de l’agence a débuté lundi avec la participation des représentants de plus de 150 pays. Au menu figurent des débats autour du rapport sur le travail de l’agence en 2009, ainsi que des projets pour l’année 2011. Les participants du forum évoqueront le renforcement de la sécurité dans le domaine nucléaire et des perspectives de la coopération dans le nucléaire civil.
La conférence achèvera ses travaux le 24 septembre.

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 29 sept. 2010, 23:23

Une votation en Suisse..
@+
http://www.tsr.ch/info/suisse/2514221-n ... eaire.html
Suisse
Par 64% des voix, les Nidwaldiens ont refusé de se passer du courant issu de l'énergie nucléaire
26.09.2010 - TSR Info Ch ()

Par 64% des suffrages, les Nidwaldiens ont décidé de continuer à utiliser le courant électrique issu de l'énergie nucléaire. Ils ont rejeté l'initiative socialiste qui exigeait que la société électrique cantonale renonce à cette énergie d'ici 2039.

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 06 oct. 2010, 12:07

En Arménie, difficle de trouver autre chose que le nucléaire..
Il y a eu le séisme, les centrales ont été arrêtées, une a été remise en route. Mais les conséquences du séisme n'ont pas été "tchernobyliennes", le confinement a été maintenu..

@+
L'Arménie s'accroche à sa centrale nucléaire en pleine zone sismique
De Mariam HAROUTOUNIAN – AFP– 5/10/2010

EREVAN — Les gigantesques colonnes de refroidissement de la centrale nucléaire de Metzamor, toute proche d'Erevan, s'élèvent au milieu d'une zone au risque sismique important, mais malgré les mises en gardes des écologistes, le gouvernement arménien veut agrandir cette installation.
L'Union européenne tente depuis longtemps de convaincre l'Arménie de fermer la centrale, lancée en 1976, à l'époque soviétique.
Mais à l'inverse, Erevan a signé un contrat avec la Russie pour ajouter un nouveau réacteur à Metzamor, qui couvre actuellement 40% des besoins en électricité du pays.
Les ONG locales de défense de l'environnement jugent que mener à terme ce chantier relève de l'inconscience, la centrale n'étant qu'à 30 km des 1,1 million d'habitants de la capitale arménienne.
Elles rappellent aussi que les autorités, en raison du risque sismique, avaient fermé les deux réacteurs de Metzamor après le séisme de 1988 qui avait tué 25.000 personnes et dont l'épicentre était situé à Spitak (à 90 km au nord de la centrale). Mais face à la pénurie d'électricité, le gouvernement a relancé l'un d'entre eux en 1993.
"Ceux qui ont décidé de construire une centrale nucléaire à un tel endroit ne pensent tout simplement pas à l'avenir du peuple arménien et ne réalisent pas les conséquences catastrophiques potentielles", insiste Hakob Sanassarian, qui dirige le mouvement écologiste Union verte.
"Ce territoire est comme une assiette cassée", poursuit-il, évoquant les cinq failles tectoniques qui s'y trouvent. "C'est le pire endroit possible pour une centrale nucléaire", conclut le militant.
Les autorités arméniennes estiment que la centrale est irremplaçable, et qu'y ajouter un réacteur supplémentaire de 1.060 mégawatts est une nécessité pour l'Arménie, pays sans ressources naturelles et souffrant du blocus économique imposé en raison de conflits territoriaux et historiques par deux de ses voisins, l'Azerbaïdjan et la Turquie.
Le chantier, estimé à cinq milliards de dollars (3,7 milliards d'euros), doit débuter dès l'année prochaine, selon l'accord signé en août lors de la visite à Erevan du président russe, Dmitri Medvedev.
"Pour un pays comme l'Arménie, qui n'a pas de réserves énergétiques importantes comme du pétrole ou du gaz, mais qui a l'expérience du nucléaire, l'énergie atomique est la meilleure des solutions", affirme le ministre de l'Energie, Armen Movsissian, dans un entretien à l'AFP.
Il assure que le nouveau réacteur respectera les normes de sécurité les plus strictes et qu'il pourra dès lors fonctionner sans problème durant les 60 ans à venir.
Les habitants de Erevan sont conscients du danger potentiel que cette centrale représente, mais beaucoup se souviennent des années sombres qui ont suivi la chute de l'URSS en 1991, lorsque le courant n'était disponible qu'une heure ou deux par jour.
"Nous vivons avec la peur en permanence parce que le danger d'un tremblement de terre est toujours là et bien sûr parce qu'il y a l'énorme risque posé par la centrale nucléaire", explique Achot Sagatelian, un commerçant de 53 ans.
"Mais que peut-on faire si nous n'avons pas d'autres ressources énergétiques? Mes enfants ont grandi dans le noir et le froid des années 1990, c'était le cauchemar absolu", insiste-t-il.

Copyright © 2010 AFP

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 15 oct. 2010, 17:14

En Suède...
@+
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /64734.htm
Energie

Le renouveau de la recherche sur l'énergie nucléaire en Suède ?

Dans le contexte de la campagne pour les élections législatives, le ministre de la Recherche, Tobias Krantz, a promis de relancer la recherche sur le nucléaire civil si l'alliance de droite était reconduite au pouvoir. Il a fait, avec le ministre de l'Education et le nouveau président de E.ON Nordic AB, Jonas Abrahamsson, une déclaration commune en faveur de l'énergie nucléaire. Ensemble, ils ont proposé de renforcer les compétences suédoises dans le domaine au travers de trois actions :
- former 1000 nouveaux ingénieurs au cours des dix prochaines années (ce chiffre étant un minimum). Le coût de cette mesure est estimé à 600 millions de couronnes (environ 55 millions d'euros),
- augmenter les crédits alloués à la recherche dans les universités,
- lancer des écoles de recherche pour l'énergie nucléaire.

Pour être cohérent avec l'accord historique des partis de l'alliance de droite, qui lève le moratoire sur la construction de centrales nucléaires en Suède, l'Etat doit désormais faire en sorte que la formation et la recherche soient relancées. Cet accord de 2009 prévoit en effet la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en remplacement des réacteurs existant lorsque ces derniers atteindront leur limite d'âge.

Avec deux voix d'avance, la proposition du gouvernement a été acceptée par le parlement le 17 juin dernier et la nouvelle loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2011. Pour le gouvernement, il n'est pas réaliste d'envisager un système énergétique reposant uniquement sur les énergies renouvelables. Un bouquet énergétique diversifié est nécessaire pour réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Après trois décennies pendant lesquelles les acteurs de la filière ont agit dans l'optique d'un abandon du nucléaire, la Suède devra d'abord rattraper le retard accumulé. De nombreux ingénieurs s'étant tournés vers d'autres domaines, la formation a été insuffisante et les entreprises devront bientôt faire face à de nombreux départs à la retraite. Malgré des initiatives telles que le partenariat qu'E.ON a établi en 2008 avec Chalmers ou encore le centre suédois pour la formation dans le domaine de l'énergie nucléaire SKC, l'offre de formation reste encore réduite aujourd'hui dans le pays. Ainsi, une cinquantaine d'étudiants obtiennent chaque année un master en génie nucléaire à Chalmers (Göteborg), à KTH (Stockholm).

Après l'abrogation de la loi interdisant de mener des travaux de recherche sur l'énergie nucléaire (à part pour la sûreté et la gestion des déchets) en 2006, la recherche sur l'énergie nucléaire a été relancée dans les principales universités de Suède. Chalmers, KTH et l'université d'Uppsala ont mis en place des programmes de recherche. Même l'université de Lund a manifesté un intérêt d'après Tobias Krantz, ministre de la Recherche.

Il considère cependant que "le développement de la recherche sur l'énergie nucléaire est cependant encore trop lent". Il souhaite voir des investissements massifs dans la prochaine proposition de loi pour la recherche. "Si la Suède veut retrouver sa position à la pointe des compétences, nous devons faire du nucléaire un domaine stratégique de recherche" affirme-t-il. La Suède a en effet une longue tradition de recherche dans le domaine de l'énergie nucléaire. Elle pourrait retrouver une position de leader mondial si les investissements nécessaires étaient réalisés, comme cela a été le cas dans les années qui ont suivi la seconde guerre mondiale.

"Aujourd'hui, il s'agit uniquement de quelques dizaines de millions de couronnes par an, il faut l'augmenter de manière significative", d'après le ministre. La loi cadre pour la recherche et l'innovation en vigueur couvre la période 2009-2012. Le gouvernent a déjà jeté les bases d'un environnement favorable à la recherche nucléaire. La proposition de loi pour la recherche de 2008 prévoyait d'importants investissements dans le domaine de l'énergie. Les crédits alloués à la recherche ont été augmentés de 5 milliards dont 500 millions pour l'énergie et le climat. Le moment clé de l'action que le nouveau gouvernement pourra mener en faveur de la recherche sur le nucléaire sera donc la nouvelle proposition de loi pour la recherche dans laquelle il sera possible de faire du nucléaire civil un sujet de recherche stratégique. Cette nouvelle loi est prévue pour le mi-mandat.

La question des déchets est évoquée aussi puisque la Suède n'a étudié jusqu'ici qu'un type de solution : l'entreposage géologique profond. Mais le combustible pourrait être retraité comme c'est le cas dans d'autres pays tels que la France. "Si le système énergétique suédois devait être renforcé par le nucléaire, cela impliquerait de nouvelles orientations pour la recherche, notamment pour le retraitement du combustible usé" affirme le communiqué. Concernant d'autres alternatives technologiques, il est particulièrement important pour les deux ministres de faire en sorte que la Suède soit en mesure de s'engager et de jouer un rôle majeur dans les programmes de recherche internationaux tels que le forum pour la quatrième génération.

Les deux ministres ont choisi de co-signer cette lettre avec un acteur du monde industriel, parce qu'ils estiment qu'il est bon que les responsables politiques soient à l'écoute du secteur économique. Jan Björklund pense que la construction de trois nouveaux réacteurs devrait débuter dans les quatre prochaines années. Vattenfall devrait ainsi commencer la construction de deux réacteurs à Ringhals et un réacteur pourrait être envisagé à Oskarshamn.

L'avenir du nucléaire reste cependant incertain en Suède, après la tenue des élections du 19 septembre. Les partis de droite sont en effet arrivés en tête des élections, mais l'entrée de l'extrême droite au parlement les a privé de la majorité absolue. L'opposition rouge-verte est opposée au nucléaire, ce qui rendra difficile la mise en oeuvre des mesures présentées ici par le parti libéral, et auxquelles les autres partis de l'Alliance de droite semblent adhérer.

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par energy_isere » 18 oct. 2010, 12:37

Le Venezuela aura sa centrale nucléaire

Un accord de coopération dans l'énergie nucléaire a été conclu vendredi dernier entre la Russie et le Venezuela, censé garantir à ce dernier "une indépendance énergétique".
De l'autre côté de l'Atlantique, cette nouvelle a eu pour effet d'agacer, voire d'inquiéter les Etats-Unis qui vont désormais suivre cette affaire "de très près". "L'accord russo-vénézuélien de coopération dans l'énergie nucléaire ne menace personne" a précisé pour sa part le président russe Dmitri Medvedev.

Image

"Nous avons signé un plan d'actions pour 2010-2014 ainsi que plusieurs accords bilatéraux qui illustrent bien la nature de notre coopération", a indiqué le numéro un russe lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers avec le président vénézuélien Hugo Chavez qui effectue une visite officielle en Russie.

Concrètement, c'est l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom qui se chargera de faire entrer le pays d'Amérique du Sud dans le club très fermé des pays nucléarisés en construisant et en mettant en service la première centrale nucléaire civile du Venezuela.

D'après Dmitri Medvedev, le domaine militaro-technique était jusqu'à présent le moteur principal de relations russo-vénézuéliennes. Toutefois, la coopération entre les deux pays ne se limite plus aux secteurs traditionnels.

"Je tiens à souligner que nos intentions sont claires et transparentes", a expliqué le dirigeant russe tout en se justifiant : "nous tenons à ce que la République du Venezuela dispose d'une gamme complète en matière d'énergie pour être ainsi indépendante sur le plan énergétique".
http://www.enerzine.com/2/10604+le-vene ... aire+.html

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Message par krolik » 19 oct. 2010, 18:28

Au Royaume uni, il semble que la tendance soit définitivement donnée...pour l'instant, en attendant mes manifs de GP et autres..
@+
Les Echos (http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... ntions.htm) Le 9/10/10

Nucléaire : Londres rassure l'industrie sur ses intentions

Nicolas Madelaine, CORRESPONDANT À LONDRES

Chris Huhne, le ministre britannique de l'Energie et du Changement climatique, a rassuré hier l'industrie nucléaire. Alors que le ministre libéral démocrate avait fait campagne contre l'énergie atomique à l'occasion des élections, il a présenté hier plusieurs « déclarations de politique nationale », qui non seulement valident le « besoin clair » de nouveaux réacteurs mais, en outre, adoucissent sa position sur les subventions publiques à cette filière. Ces déclarations sont maintenant soumises à consultation, avant un vote en début d'année prochaine.

Construction de 8 sites

« Il n'y aura pas de subventions publiques pour les nouvelles infrastructures nucléaires », a déclaré le ministre avant cependant d'ajouter que le gouvernement assumerait certains risques en matière de gestion des déchets et de dommages en cas d'accident.
Cette rhétorique plus conciliante est prometteuse pour les opérateurs énergétiques, notamment EDF, qui devrait être le premier à exploiter un nouveau réacteur en 2018. Chris Huhne a également donné un premier feu vert à la construction de 8 sites. Pour Jean-Marc Capdevila, conseiller nucléaire à l'ambassade de France à Londres, les annonces d'hier « renforcent l'assise juridique du processus de construction de nouveaux réacteurs et la légitimité du nucléaire dans le "mix " énergétique du Royaume-Uni ».
Alors que les financiers s'inquiètent quant à la rentabilité des centrales nucléaires, la prochaine étape importante sera la consultation -devant être lancée cet automne -pour déterminer un prix plancher du carbone. Sans ce prix imposé aux sources polluantes, le nucléaire n'est pas considéré comme viable économiquement.
Si l'industrie nucléaire est sortie rassurée, les partisans de l'énergie des vagues et des marées ont, eux, fait les frais du refus de tout soutien public au projet de Severn, au large du pays de Galles, qui devait être le plus grand du monde en la matière.

NICOLAS MADELAINE, Les Echos

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 22 oct. 2010, 11:43

En Italie.
@+

Le retour au nucléaire permettrait à l'Italie de respecter Kyoto
(AFP)
ROME — "Le retour à l'énergie nucléaire permettrait à l'Italie d'accroître son rang, son rôle et son prestige au niveau international" et de respecter ses engagements pris à Kyoto, a affirmé mercredi le sous-secrétaire d'Etat délégué à l'Energie, Stefano Saglia.
Le retour au nucléaire "permettrait de respecter les engagements pris avec le protocole de Kyoto et de rendre plus efficace la production énergétique du pays", a indiqué le ministre dans un communiqué diffusé à l'occasion des 50 ans du centre de recherche nucléaire de Casaccia près de Rome.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005 et qui arrive à échéance en 2012, vise à réduire les gaz à effet de serre.
"L'énergie nucléaire vit aujourd'hui une renaissance au niveau mondial (...) nous retournons aux niveaux de la première course au nucléaire. Actuellement dans le monde il y a 436 centrales en activité dans 30 pays sur quatre continents, ainsi que 56 réacteurs en construction dans 14 pays", a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent alors que le gouvernement italien a approuvé définitivement en février le décret sur les modalités de retour au nucléaire, même si l'opposition à l'atome reste vive dans la péninsule, qui y a renoncé il y a plus de vingt ans par référendum après la catastrophe de Tchernobyl.
Le gouvernement compte lancer la construction des premières centrales avant la fin de la législature en 2013 et leur mise en service est prévue en 2020.
Onze régions sur vingt ont déposé un recours contre le programme nucléaire auprès de la Cour constitutionnelle. Mais le gouvernement s'est défendu en attaquant à son tour en février devant la Cour constitutionnelle trois régions de gauche (Pouilles, Campanie et Basilicate) ayant adopté des lois interdisant la construction de centrales sur leur territoire.
Le retour au nucléaire est un axe phare du gouvernement de Silvio Berlusconi, qui entend ainsi atténuer la dépendance énergétique vis-à-vis de l'étranger et faire baisser le prix de l'électricité.
Rome s'est fixé pour objectif de produire d'ici à 2030 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire.
Le français EDF et l'italien Enel se sont alliés en 2009 pour construire quatre réacteurs EPR, technologie développée par le groupe français Areva. Mais le gouvernement italien entend également utiliser les technologies américaines ou japonaises.

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 31 oct. 2010, 19:06

Pêle-mêle.. Bolivie, Viet-Nam, Niger.... Russie, Corée, Iran
Plus ou moins crédibles..
@+
La Bolivie veut une centrale nucléaire
Métro (http://www.journalmetro.com/monde/artic ... -nucleaire) le 29 octobre 2010

LA PAZ, Bolivie - Le président bolivien Evo Morales a affirmé, vendredi, avoir obtenu l'appui de l'Iran pour aider son pays à mettre sur pied un programme d'énergie nucléaire pacifique.
M. Morales n'a pas annoncé de plans précis à ce sujet, mais il a affirmé qu'il voulait construire une centrale nucléaire en Bolivie et exporter une partie de l'électricité qu'elle générera.
Le président bolivien est récemment revenu de sa seconde visite en Iran.
Le proche allié de M. Morales, le président vénézuélien Hugo Chavez, a déjà annoncé avoir conclu un accord avec la Russie pour aider son pays à construire un centrale nucléaire.


Moscou va signer un contrat pour bâtir la 1ère centrale nucléaire du Vietnam

Le Parisien (http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 128592.php) le 29/10/2010

Le président russe Dmitri Medvedev se rend ce week-end à Hanoï, notamment pour signer un accord sur la construction de la première centrale nucléaire du Vietnam, a indiqué vendredi Sergueï Prikhodko, le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère.
M. Prikhodko a également indiqué que la Russie était prête à faire un prêt à Hanoï pour aider le pays à financer la construction de cette centrale.
"Un projet d'une telle envergure comme la construction d'une centrale nucléaire conduit naturellement nos amis à utiliser nos ressources financières", a-t-il déclaré devant des journalistes au Kremlin.
"Nous sommes prêts à réfléchir à l'idée d'accorder un crédit pour la construction de la centrale nucléaire sur la base de termes mutuellement acceptables", a-t-il précisé.
M. Prikhodko n'a pas donné plus de précisions mais un responsable de Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique, a déclaré à l'AFP que les négociations concernaient une centrale composée de deux réacteurs dont la construction est estimée à près de quatre milliards d'euros.
"En tout, avec les infrastructures, ce sera un peu plus", a-t-il souligné sous le couvert de l'anonymat.
Pour que la construction commence, les deux pays doivent signer un contrat strict, a ajouté ce responsable, précisant qu'il était encore trop tôt pour évoquer les délais du projet.
Il a cependant ajouté qu'un groupe d'experts et d'étudiants vietnamiens étaient déjà dans la ville d'Obninsk (au sud-ouest de Moscou), où se situe la première centrale nucléaire construite à l'époque soviétique et des centres de recherche, pour y suivre des formations.
Le développement du nucléaire au Vietnam vise à répondre à un boom économique qui a soif d'énergie. Hanoï a affiché un PIB (produit intérieur brut) en hausse de 5,32% en 2009 et estime à environ 10% par an la croissance de ses besoins énergétiques.
Le Vietnam entend construire deux centrales de deux réacteurs de 1.000 mégawatts chacune et espère mettre en service dès 2020 au moins un des réacteurs.
De son côté, la Russie cherche à développer son marché de l'énergie nucléaire.
En mars, le premier ministre russe Vladimir Poutine, avait chargé son gouvernement d'augmenter la participation russe dans ce secteur sur le marché international jusqu'à 25%, contre 16% actuellement.
Mi-octobre, la Russie et le Vénézuela ont signé un accord pour la construction de la première centrale nucléaire dans ce pays d'Amérique latine, lors d'un déplacement à Moscou du président Hugo Chavez.

AFP

Afrique/Corée : La Corée du Sud prête à coopérer avec le Niger dans le nucléaire
Infos plus Gabon (http://www.infosplusgabon.com/article.p ... ticle=5580) vendredi 29 octobre 2010.

LIBREVILLE, 29 octobre (Infosplusgabon) - La Corée du Sud veut nouer des relations de coopération avec le Niger dans le domaine de l’énergie nucléaire, a déclaré jeudi à la presse à Niamey le président de la société sud-coréenne d’énergie, Korea Hydro & Nuclear Power CO. LTD (KHNP), Kim Jong Shin.
"Le Niger est l’un des principaux producteurs mondiaux d’uranium et les 40 pc de l’énergie que nous produisons proviennent du nucléaire. Nous avons donc besoin d’uranium pour alimenter nos centrales", a notamment dit M. Jong Shin.
"La KHNP n’est pas seulement là pour acheter l’uranium. Nous sommes prêts à accompagner le Niger dans le domaine de l’énergie nucléaire. Nous avons la technologie, votre pays a la matière première, je pense qu’en coopérant, le Niger peut avoir sa propre centrale nucléaire", a-t-il ajouté.
La KHNP dispose de 20 centrales nucléaires dont huit sont en construction et 12 autres en projet.
Au total, la KHNP compte avoir 40 centrales nucléaires d’ici 2030, selon M. Jong Shin.

FIN/INFOSPLUSGABON/PLM/GABON 2010

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 04 nov. 2010, 18:15

Aux Pays-Bas ??!!
@+
EDF et Delta vont étudier la faisabilité d'une éventuelle nouvelle centrale nucléaire aux Pays-Bas

LA HAYE - Les groupes d'électricité français EDF et néerlandais Delta ont annoncé mercredi avoir signé un accord de collaboration pour étudier la faisabilité d'une éventuelle nouvelle centrale nucléaire aux Pays-Bas.

"EDF et l'énergéticien néerlandais Delta ont signé un accord de collaboration pour l'éventuel futur développement d'une seconde centrale nucléaire à Borseele, dans la province de Zélande", ont indiqué les deux groupes dans un communiqué commun.

EDF et Delta ont "franchi la première étape d'un partenariat en vue du développement éventuel d'une nouvelle centrale nucléaire aux Pays-Bas", souligne le communiqué.

Les deux groupes vont "étudier la mise en place de la structure contractuelle d'une société commune de développement qui pourrait être créée ultérieurement pour le développement du projet".

Les Pays-Bas comptent une seule centrale nucléaire, située à Borseele (sud-ouest), qui date de 1973 et qui doit être maintenue en activité jusqu'en 2034.

Delta, qui en est actionnaire à 50%, souhaite construire une seconde centrale nucléaire au même endroit. Celle-ci entrerait en service en 2018, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe néerlandais, Peter Couwenberg.

EDF "bénéficie d'une expérience reconnue en tant qu'exploitant de centrales nucléaires", a souligné le PDG de Delta, Peter Boerma, cité dans le communiqué.

"Il est essentiel pour un projet de cette envergure de s'asocier à un partenaire expérimenté dans la construction, l'exploitation et la gestion de centrales nucléaires", a-t-il ajouté, rappelant que les deux groupes avaient coopéré dans la construction puis l'exploitation d'une centrale à gaz à Vlissingen (sud-ouest des Pays-Bas), entrée en service en février.

EDF, premier producteur d'électricité en Europe, qui exploite 82 réacteurs nucléaires dans le monde, "apportera au projet toute son expertise mais aussi son savoir-faire inégalé d'architecte ensemblier", a indiqué de son côté Marc Bourdier, directeur Europe d'EDF, selon lequel le groupe français "bénéficie désormais d'une présence renforcée au Benelux".

Delta, qui emploie plus de 3.500 salariés, a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards d'euros. La province de Zélande est actionnaire à 50% du groupe néerlandais.

EDF

(©AFP / 03 novembre 2010 21h44)

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 06 nov. 2010, 22:33

En Italie, ils se mettent en place.
@+
L'Italie lance son agence de sûreté nucléaire
20 Minutes.fr (http://www.20minutes.fr/ledirect/618939 ... -nucleaire) - le 05.11.10

L'Italie a institué vendredi une nouvelle agence de sâreté nucléaire, geste qui matérialise une nouvelle étape de la relance du nucléaire dans la péninsule.
La création de la nouvelle agence est «une étape fondamentale dans le processus qui permettra à l'Italie d'intégrer une composante nucléaire dans sa stratégie énergétique nationale», écrivent les ministres de l'Industrie et de l'Environnement dans une note.
L'agence devra définir les critères de sélection des sites qui accueilleront les futures centrales, puis superviser leur construction et leur fonctionnement.

L'usage de l'énergie nucléaire avait été rejeté par les Italiens après un référendum en 1987, l'année suivant la catastrophe de Tchernobyl.
L'Italie est le seul pays du G8 à ne pas disposer de centrales nucléaires. Le gouvernement souhaite que la construction des premières centrales débute en 2013 et qu'à terme, 25% de l'électricité consommée en Italie soit d'origine nucléaire.

Reuters


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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par krolik » 07 nov. 2010, 09:47

Dans ce cas il s'agit seulement d'une remise en route..
@+
Romandie News (http://www.romandie.com/infos/news2/101 ... ldb7yt.asp)

Slovénie: la centrale nucléaire de Krsko remise en service après maintenance

LJUBLJANA - La centrale nucléaire slovène de Krsko (est), à l'origine d'une alerte nucléaire européenne en juin 2008, a été remise en service vendredi soir, après 35 jours de travaux de maintenance, a indiqué samedi la direction de la centrale.

L'arrêt devait initialement durer 30 jours mais il a été prolongé pour "des opérations supplémentaires sur les équipements de sécurité, sur le palier de la turbine et des tests additionnels sur les nouveaux générateurs électriques", a précisé la centrale.

La centrale Krsko, dotée d'un réacteur de 2.000 mégawatts, avait fait l'objet d'une mise à l'arrêt d'urgence de cinq jours le 4 juin 2008 après la découverte d'une fuite de liquide de refroidissement.

L'incident avait conduit au déclenchement du système d'alerte européen sur les risques radioactifs et la Slovénie avait été vivement critiquée pour avoir dans un premier temps signalé celui-ci comme un "test" et non comme une panne réelle.

Alors que les autorités slovènes projettent de construire un second réacteur à Krsko, les militants écologistes en Autriche réclament la fermeture de la centrale, située à une centaine de kilomètres de la frontière autrichienne.

Située à 120 km à l'est de Ljubljana, elle produit 20% de l'électricité consommée en Slovénie et 15% de celle utilisée en Croatie.

(©AFP / 06 novembre 2010)

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Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde

Message par Remundo » 03 déc. 2010, 16:57

Grâce à toutes ces belles machines à vapeur fissiles, voilà donc ce qui nous attend dans quelques années (20 à 30 ans)... une double pollution au CO2 et aux déchets radioactifs...

Voici 2 liens qui rejoignent l'étude comparative des émissions CO2 du cycle de vie nucléaire que j'avais publié sur un autre topic.

Alors voici 2 liens vraiment très intéressants

Présentation par Storm Van Leeuven
où il est developpé l'idée (probable) que la baisse de qualité des gisements d'uranium conduira sous peu à une pollution CO2 du nucléaire équivalente à celle des hydrocarbures fossiles.

cet article en Allemand de Energie & Umwelt
expliquant que le nucléaire à moyen terme n'est une solution ni pour l'énergie, ni pour le climat.

Les articles émanent de Jan Willem Storm Van Leeuven qui est un scientifique Hollandais expérimenté et sans langue de bois sur les questions énergétiques.

Le nucléaire où le mirage de l'énergie abondante, bon marché (mais provisoirement accessible), cotoie de graves questions environnementales de très long terme qui ne font que reproduire le schéma simpliste des hydrocarbures.

@+

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