Re: [Nucléaire] La relance du nucléaire civil dans le monde
Publié : 13 sept. 2010, 11:49
La centrale de Mohovce aura du mal à grandir !
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Nucléaire : Vienne toujours réticente à l'extension d'une centrale slovaque
AFP | 12.09.10 | 16h35
Le chancelier autrichien Werner Faymann a réitéré les réserves de son gouvernement sur l'extension d'une centrale nucléaire en Slovaquie en recevant pour la première fois à Vienne le nouveau Premier ministre slovaque Iveta Radicova dimanche. "Nous sommes très critiques en ce qui concerne l'extension de centrales dans n'importe quel pays voisin", a déclaré après la rencontre M. Faymann, cité dans un communiqué. "La Slovaquie veut doubler la capacité de la centrale de Mochovce. Je réclame que l'Autriche soit impliquée complètement sur les questions de sécurité et que toutes les données sur l'extension nous soient présentées", a-t-il ajouté. La centrale de Mochovce est située à 160 km de Vienne. Son extension fait l'objet d'une longue querelle entre les deux capitales, l'Autriche étant un ferme opposant au nucléaire civil. Vienne juge que la technologie utilisée dans la centrale slovaque est hors d'âge. Sa construction a été entamée sous le communisme avec des réacteurs de fabrication soviétique. Les blocs 1 et 2 ont été terminés dans les années 1990, puis mis en service, alors que la finalisation des blocs 3 et 4 était suspendue pour des raisons financières. Le projet d'agrandissement de la centrale, gérée par la société énergétique slovaque SE filiale de l'italien ENEL, a été relancé en 2008. Il doit notamment être réalisé par les groupes français Areva, allemand Siemens et le constructeur autrichien Strabag. L'investissement total représente 2,7 milliards d'euros. La construction des deux nouvelles unités doit s'achever en 2013 et vise à couvrir environ 22% de la consommation d'électricité des 5,4 millions d'habitants de la Slovaquie. M. Faymann s'est aussi inquiété de la prolongation de la durée de vie des centrales allemandes, décidée dernièrement. Les discussions entre le chancelier et la chef du gouvernement slovaque ont également porté sur l'introduction d'une taxe européenne sur les transactions financières, une taxe sur les banques et l'aide financière à la Grèce endettée, à laquelle Bratislava a refusé de participer. .